Il était dans les environs de neuf heures trente du matin quand mon téléphone portable se mit à sonner. Ma première envie fut de le choper et l'envoyer valser par la fenêtre de ma chambre, mais après avoir grogner dans mon oreiller, j'avais finis par répondre. Quand la personne à l'autre bout du fil m'annonçait "Police de Miami" je fit un tel bond dans mon lit que je faillit en tomber à la renverse. Je me redressait, poussait rapidement les cheveux de mon visage, essayant de me souvenir de ma dernière infraction à la loi... Putain, j'me suis foutue dans quoi, encore ?! Pensais-je, fort heureusement pour moi, le policier m'annonçait que je n'avais rien à faire dans cette histoire-ci. En fait, il me passait June, ma cousine, qui me demandais de venir la chercher au poste... J'eu une grosse envie d'éclater de rire, on m'avait encore jamais appeler pour récupérer quelqu'un chez les flics... La majeur partie du temps, si la police me joignais, c'était pour me mettre moi même dans leurs locaux. Mais là non, c'était June et pas moi... Ca me faisait un peu sourire je l'avoue, parce que June et moi étions tellement différentes. On était de la même famille, on partageais un peu près le même adn, mais on était totalement différentes. Elle était toujours classe, toujours bien présentée, elle était magnifique et ressemblait constamment à un mannequin ! Et puis moi.. J'avais déjà du mal à sortir de mon lit à 9h30. J'faisait conneries sur conneries, enfin bref, on était pas vraiment les même. Pourtant, depuis toujours on s'adoraient. On était plus comme des soeurs que des cousines en réalité, je m'entendais mieux avec elle qu'avec Sienna, ce qui devait être malheureux dans un sens. La famille pour elle était sacrée, pour moi c'était une autre histoire.. Mis à part Enaël et elle, les autres membres de ma famille je m'en fichais autant qu'ils se fichaient de moi. En tout cas, il était évident que j'allais aller l'aider. Mademoiselle c'était fait arrêter avec de l'alcool dans le sang au volent. Même si j'étais couchée depuis peu puisque j'avais fini tard mon service à la boîte où je bossais, je filais sous la douche dés le téléphone raccrocher puis j'enfilais rapidement un leggin et un top, je choppais mes clés, téléphone et sautais dans un taxi. Dix minutes plus tard j'étais au poste, je payais évidemment sa caution puis ils allaient la chercher. Elle avait l'air d'avoir passer une nuit horrible, je ne connaissais que trop bien la célulle de dégrisement pour savoir que oui. Elle me souriait pourtant et je lui souris en retour, une fois qu'elle fut à ma hauteur, je la pris dans mes bras pour la saluer. " Merci d'être venue.."  « Tu rigoles ? Je sais à quel point ça pue là-dedans. Crois-moi. » Je me détachais ensuite d'elle, puis on me présentais la paperasse à signer, ce que je fit rapidement. Je voulais me tirer de cet endroit le plus rapidement possible, malheureusement, ces abrutis devaient faire "leur job" et nous demandaient de patienter dans la salle d'attente d'en face. Je soupirais, mais fini par me résigner. June s'installais dans un des fauteuils, et moi évidemment je me dirigeais vers le distributeur de nourriture.  « J'viens de me lever, j'ai même pas eu le temps d'avaler quoi que ce soit.   » Je nous prenais deux chocolats, parce que je déteste le café han. Puis des gâteaux au chocolat, parce que je suis gourmande et je mange beaucoup le matin. Enfin bref, je déposait le tout sur la petite table en face de nous, le poste de police était presque vide à cette heure, on était seules pour l'instant. Je m'installais alors puis lançait un sourire amusé à ma cousine.  « Conduite en état d'ébriété, hein ? T'essaie d'égaler mes frasques ? » La charriais-je.

Ca avait été extrêmement difficile pour moi de me lever à une heure pareille, sérieusement. Je suis une dormeuse. J'aime passer des heures sous les draps, même seule si vous voyez ce que je veut dire. Mais je m'en était pourtant extirper pour aller chercher June au poste de police... June chez les flics... Elle et son élégance, son grand sourire, ça me faisait encore bien rire, tiens ! M'enfin, je débarquais et la saluait d'un câlin, sa remarquer sur mon odeur me fit doucement rire de nouveau. « Toi parcontre, tu sent bien la cellule !  » Avais-je rétorquer avec amusement. Bon, j'avais signer leur foutus papiers, mais je pense qu'ils nous aimaient tellement qu'ils nous avaient demander de patienter. Une montagne de trucs à manger et de boissons devant nous, je m'étais à mon tour laisser tomber sur un fauteuil face à elle. "- Non, sinon j'aurais du boire des litres supplémentaires !" Je mimais un faux air outré, puis fini par sourire parce qu'elle avait pas tord... Quand je buvais, c'était pas quelques verres. Heureusement que j'étais désormais à la diet... Pour l'instant du moins. "- J'avoue que j'ai un peu déconné de boire autant !" Ajoutait-elle, et je lui lançait un sale regard. «  Ouais, et le pire c'est que t'a conduit espèce de dingue, image qu'il t'aurait arriver quelque chose hein ?! A que j'vais pouvoir emprunter des fringues, moi ? » J'donnais un peu l'air de lui faire le leçon, ce que je faisait en fait. C'était assez perturbant, j'avais fini dans des états bien pire qu'elle parfois, mais c'était moi. Je me fichais de ce qu'il pouvait bien m'arriver. Mais imaginer qu'un accident ou autre puisse arriver à June, je crois que je pourrais pas faire face. Comme dis, Enaël et elle étaient ma seule famille désormais, comment je ferait sans elle, sérieusement ? Je m'étais mise à grignoter, parce qu'une Nessa sans sucre c'est l'inverse des Grimlins, si j'en ai pas je pète un plomb. Je bus une gorgée de mon chocholat chaud avant que June me fasse lâcher quelques éclats de rire avec sa question : "- Et toi, qu'as tu fais de ta soirée pour être encore au lit à 9h30 du matin ? Et ne me dis pas que tu as bosser car je suis sûre qu'il y'a autre chose !" Je haussais les épaules, avec innocence, puis je lui souris. « Et bien... Désolée de te décevoir, blondie, mais je suis rentrée vannée et je me suis étalée sur mon lit !  » Ce qui était anormalement calme pour une soirée de Nessa Tate, je vous l'accorde. Je bus une nouvelle gorgée. «  Toi tu exagère quand même ! T'aurais pu demander à l'un de tes soupirants de te ramener ! » La charriais-je avec le sourire.