(#)Sujet: when your ex says ''you'll never find someone like me'' reply ''that's the point'' ◑ ft william j. armstrong | Mer 23 Sep - 5:55
MYSTRAL and WILLIAM
WHEN YOUR EX SAYS ''YOU'LL NEVER FIND SOMEONE LIKE ME'' REPLY ''THAT'S THE POINT''
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Il y a de ces journées, où tout semble aller pour le mieux. Tu trouves de l'argent que tu croyais à jamais perdu dans le canapé, tu te réveilles complètement radieuse, tes cheveux se coiffent presque d'eux-mêmes et tu réalises que c'est un jour férié, chômé et payé ! ... Puis, il y a tous les autres jours, vous savez, ceux qui ne relèvent pas, eux, du miracle. Comme celui que je vivais à l'instant et qui, j'en suis certaine, allait continuer éternellement dans son seul et unique petit but sournois de me faire chier ! Tout d'abord, dès que j'ai mis le pied hors de mon lit, j'ai pu constater que mon chat avait vomi partout dans le salon. Il avait également cassé un misérable pot de fleur qui avait eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment... Donc déjà, je vous laisse savoir que je n'étais guère enchantée devant toutes ces catastrophes passagères. Ohh oui, rien de mieux qu'une bonne dose de dégâts dès le matin ! On peut dire que la vie sait ce dont je raffole !
Puis, après avoir été forcée de me doucher dans de l'eau froide (parfois la vie dans un appartement miteux est nulle...), puisque évidemment tous les voisins ont déjà eu la brillante idée de se laver avant moi ?! Tsss, un des seuls avantages à vivre en Angleterre avec ma mère était bien la possibilité de toujours prendre des douches chaudes ! Mais même ça ne vaut pas la peine de continuer à vivre avec cette folle... Bref, je m'écarte un peu du sujet là, non ? Après m'être finalement, douché, comme je disais, je suis allez à l'université pour mon cours d'italien et tous les autres qui s'en sont suivi durant la journée. Et voici un petit sommaire : Quelqu'un m'a bousculé dans les corridors, j'ai échappé mes livres par terre, j'ai brisé mon téléphone portable... Décidemment, tout rendait cette journée plus que charmante ! Vraiment, que pouvais-je demander de plus ?
Hmm, j'avais complètement oublier, avec tout ça, que je travaillais ce soir là. À mon retour chez moi, je me suis donc préparée et changée en vitesse avant de me rendre au bar où mon patron devait m'attendre, furieux. Perspicace ? Non, seulement réaliste. Il était en effet sur le point de déverser son courroux lorsque je lui rappelai d'un simple coup d'œil que les clients nous entendaient. Sans attendre une seconde de plus, je me suis mise au travaille. J'étais malheureusement distraite et j'enchainais les erreurs, je donnais trop ou pas assez d'argent, je me trompais dans les commandes. J'avais beaucoup de difficulté à me concentrer... Et dire que je devais tenir encore 5 heures, jusqu'à 3 h du matin. Hey sexy, on va prendre cinq shooter de tequila ! Quatre hommes dans ma vision périphérique tentaient d'obtenir mon attention. Je leur ai fait signe que j'arrivais, après avoir préparer ce qu'ils avaient demandés. Ça fera 20 dollars... m'ai-exclamé avant d'allez servir une autre cliente. Quand je me suis retourné pour prendre leur paiement, ils m'ont offert l'un de leur shooter. Et la politique de la maison veut que les serveuses ne dise pas non à ce genre de proposition. Mon plus beau faux sourire à donc accepter... Le liquide diaphane brûlait ma gorge amèrement tandis que mes papilles accueillaient avec joie le goût acide du citron que je croquais. Merci les mecs !
Est-ce que j'ai vraiment dit merci ? 30 minutes après avoir accepter quelques verres de la part de ces hommes et je commençais à me sentir vraiment, mais alors vraiment, mal. Je sais, il fait normalement chaud dans ce genre d'endroit, mais là, j'étais tout simplement en train de m'incendier vivante. Depuis quand le plancher ne tenait plus en place ? Et pourquoi mes mains tremblaient si frénétiquement ? Je me sentais convulser, mes pupilles étaient si lourdes et pourtant si actives. J'ai voulu crier quelque chose à mon patron, lorsque mes genoux se sont dérobés. Ma tentative de ne pas m'écrouler fut vaine. Je ne voyais presque plus rien... Je me sentais partir. Merde... ai-je murmuré avant de fermer les yeux et de sentir l'écume aux bord de mes lèvres. APPELEZ L'AMBULANCE, MYSTRAL FAIT UNE SURDOSE ! Sont les derniers mots, prononcés par mon employeur, que j'ai entendu avant de perdre connaissance.
Cette journée avait tout pour plaire !
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(#)Sujet: Re: when your ex says ''you'll never find someone like me'' reply ''that's the point'' ◑ ft william j. armstrong | Ven 25 Sep - 4:50
MYSTRAL and WILLIAM
WHEN YOUR EX SAYS ''YOU'LL NEVER FIND SOMEONE LIKE ME'' REPLY ''THAT'S THE POINT''
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Ça devait faire un bon 10 minutes que je fixais mon petit verre à café vide – ça devait faire 10 heures que je me disais que ça serait une franchement de bonne idée que de juste me promener avec une intraveineuse pour me foutre de la caféine directement dans les veines - Les joies de l’internat de médecine. On disait que c’était une vocation, qu’il fallait très certainement être passionné pour se diriger dans ce domaine et je le croyais bien. En dépit que c’était extrêmement demandant, j’adorais ça. Il n’y avait pas meilleur sentiment que de rentrer chez soi après un 12h de travail et se dire qu’on avait sauvé des vies, qu’on avait aidé des gens. J’avais opté pour me spécialiser dans le but d’être urgentiste. Là où tout se passait, c’était au cœur de l’action et j’en voyais vraiment de toutes les couleurs. Après cette petite pause bien méritée, je m’étais levé difficilement pour sortir de la salle des employés. En ouvrant la porte, je fus presque bousculé par une civière, je m’empressai de les suivre pour avoir des détails. « Jeune femme, 24 ans. Overdose involontaire. Elle travaille dans un bar, on nous a rapporté qu’elle s’est probablement fait mettre quelque chose dans un verre. » Je levai les yeux au ciel, ce n’était pas possible à quel point il y avait des maudits malades! « Je m’en charge. Amenez-la directement en salle quatre. » Je pointai la salle au bout du corridor et bifurquai dans le sens inverse pour m’arrêter et informer les infirmières au triage que j’étais déjà sur un cas. Ça allait éviter de m’en mettre trop sur le dos.
D’un pas pressé, je me dirigeai vers la salle en question où les ambulanciers étaient en train de changer la jeune femme de lit. C’est lorsqu’on replaça son masque d’oxygène que je cru manquer de souffle moi-même. Mon cœur avait fait un bon énorme dans ma poitrine en reconnaissant très bien ce visage. Comment est-ce qu’il était possible de l’oublier de toute manière? Cependant, c’était plus que surprenant d’avoir Mystral devant moi après toutes ces années à me dire que je ne la reverrai probablement jamais. Je m’étais figé sur place quelques secondes et c’est un ambulancier, en passant à mes côtés qui m’accrocha l’épaule qui me fit sortir de ma bulle. Je pris une grande respiration. Ça n’allait pas mais je devais m’activer, et vite. « J’ai besoin d’une infirmière pour lui enlever ses vêtements. Placer la sous soluté pour contrôler une déshydratation, je veux un moniteur et si son rythme cardiaque devient irrégulier, avertissez-moi immédiatement. » Je tournai les talons pour quitter immédiatement la salle. De toute manière, il fallait que ça soit une femme qui s’occupe de la changer. J’enlevai mes gants que je jetai dans une poubelle avant de laisser mon dos s’appuyer contre le mur en face de la salle.
J’avais la gorge sèche, la tête qui tournait. J’avais beau me dire que je devais reprendre sur moi, que ce n’était pas le temps du tout mais c’était plus fort que moi. J’avais le front en sueur, j’avais immédiatement fermé les yeux, en me disant que ça allait surement faire passer le tout. J’ignorais si c’était le manque de sommeil, ou bien parce que j’étais tout simplement en état de de choc de voir premièrement Mystral… et de la voir dans cette situation. Après quelques minutes, je repris sur moi pour me lever du sol et entrer dans la salle. « Ça va? » me demanda avec inquiétude l’une des infirmières. Je secouai la tête positivement. « Parce que t’es pâle. » J’avalai ma salive en confirmant que j’allais bien. Je n’avais pas quitté Mystral des yeux, comme si je n’arrivais pas à y croire encore. « Comment elle se porte? » Je devais rester insensible, montrer qu’elle était une patiente parmi tant d’autre car dans le cas inverse, il était bien stipulé que son dossier allait être transféré à quelqu’un d’autre et je ne voulais pas ça. « Son état est stable. » je secouai la tête en ouvrant son dossier que je commençai à feuilleter et à y écrire quelques informations. Je mentirai si je disais que je ne faisais pas mon curieux, je regardai son adresse, elle était vraiment emménagée à Miami. Mais depuis quand? J’avais tellement de questions… et pourtant, elle n’était clairement pas en mesure de pouvoir y répondre. Je regardai les deux infirmières qui s’occupaient de placer le lit plus confortablement. « C’est bon, je m’occupe du reste. Merci. » En gros je voulais qu’elles quittent et elles le comprirent.
when your ex says ''you'll never find someone like me'' reply ''that's the point'' ◑ ft william j. armstrong
