MESSAGE POSÉ SUR LE LIT. :

Salut mon beau James. À défaut que tu ne tiras probablement pas ton coup ce soir car tu viens seul... j'avais envie de te faire vivre une toute nouvelle expérience!!!! Allez, sors le fermier en toi et peut-être, tu sauras rapporter une petite poulette dans ta super chambre! Bonne soirée. haha.    

Je sais comment est James et je sais surtout qu’il n’hésitera pas une seule seconde pour me faire sortir de mes gonds. Je dois dire que j’avais peur, oui c’est le bon mot, car nous relation commence seulement à rebattre de l’air, elle est encore fragile, trop même. Et j’ai surtout peur de voir quelque chose que je n’ai aucunement envie de découvrir. Je ne la sentais pas trop cette soirée mais j’avais toujours dans l’espoir de pouvoir faire confiance à James, l’homme que j’ai toujours aimé. Celui-là et pas un autre que je ne connais pas. Avant qu’il me connaisse il m’a avoué être un garçon allant butiner de fleur en fleur, avec l’espoir que la citation « chasse le naturel et il revient au galop » soit fausse. « Carrément trop sexy, et joueuse, tu m'appâtes, mais j'aime ça, tu peux pas savoir ce que ça m'excite de te voir si féline ce soir » « Ce n’est que le début… » Répondis-je avec un voix pleine de sous-entendu. Finalement il me répond qu’entre lui et moi ce n’était pas du porno puisqu’il y avait les sentiments. Il est vraiment trop mignon, il gagne des points. Sa main se dirige le long de ma cuisse pour finalement lui proposer d’aller voir sa chambre. J’aimais faire ça en douceur puis ça permettait à l’excitation de monter petit à petit le long de la soirée pour passer à l’explosion par après, prendre son temps et ne pas aller trop vite… Je rigole à sa remarque, c’est vrai que dans les pornos ça pouvait bien souvent partir en cacahuète, trop même. « Un de mes fantasmes ? Je n’y avais pas pensé jusque ce soir …. Peut-être. » Ses lèvres rejoignent mon cou que je lui offre, penchant légèrement ma tête sur le côté. J’aime toutes ces petites attentions, je ne m’en lasserai jamais. Je pose mon regard sur l’écran, bon c’était vraiment horrible … « C’est glauque quand même. » Dis-je dans un souffle. Je ne préfère même pas décrire l’écran en ce moment. « Viens. » Dis-je en lui attrapant la main et en refermant la chambre derrière-moi. James prends à son tour les clés et regarde le numéro. Il n’était qu’à quelques chambres de la mienne, nous n’avions pas un long chemin et nous n’allions pas devoir chercher partout, une bonne chose. Une fois les clés rentrées dans la serrure, il passe le pas de la porte. Je reste complétement bête. « Oh. » Dis-je avant de pouffer de rire. « Ça doit pas être très confortable … » Dis-je alors que je m’approche du lit en poussant ma main sur les ballots durs. Un mot, de cette satanée langue de vipère seulement. « La poulette … C’est moi la poulette n’est-ce pas ? » Dis-je avec un petit sourire en tendant le mot à James.

<< Ce n'est que le début...>> " Ooh j'ai hâte de voir la suite alors !! " dis-je avec un sourire charmeur.

Je n'étais pas vraiment a près a coucher avec elle dans cette chambre, franchement ça me mettais mal à l'aise. << Un de mes fantasmes ? Je n'y avais pas pensé jusqu'à ce soir.. Peut être..>> m'avouait la jeune femme. Je fus surpris par cette réponse. " Oh madame a de drôle de fantasmes... Moi ça ne m'attire pas du tout." Avouais-je a mon tour.
<< C'est glauque quand même >> Je me mis a rire en regardant une nouvelle fois l'écran.
" Oui c'est limite un film d'horreur " Dis-je en riant devant l'écran géant. << Viens >> me dit-elle en prenant ma main et en me tirant a l'extérieur de sa chambre, elle prit bien soin de fermé la porte.
" Tu as peur que les gens te voient différemment" Dis-je en faisant référence a la chambre. Oui, personne ne pouvait penser que Joy était ce genre de fille. Moi je savais qu'elle n'était pas comme ça, mais ça pouvait donner une mauvaise image d'elle.

Nous primes la route dans le couloir afin de se rendre dans ma chambre. Je regarde le numéro inscrit sur le petit carton. " Alors numéro 128, ça ne devrait pas être très loin." Dis-je en regardant les numéros des portes en avançant dans le couloir. Une fois devant la porte, je souris et passe la clé dans la serrure. " Aller, après vous madame." Dis-je en laissant passer Joy devant. Je la suivais de près et découvris en même temps la chambre. << Oh >> dit -elle et en même temps je dis là même chose " Oh.. étrange." dis-je en sculptant la chambre. << Ca doit pas être confortable.. >> dit-elle en s'installant sur le lit formé de ballots de paille. Je haussais les épaules. " Je me mettrais en dessous si tu préfères. " Dis-je en lui lançant un regard charmeur. Je m'approchais du lit, quand elle me tend le papier qui était sur le lit. << La poulette... C'est moi la poulette n'Est-ce pas ? >> dit-elle. Je pris le papier afin de le lire et je me mis a rire. Décidemment cette inconnue savait y faire, c'était très drôle. " Tu vois d'autres poulettes là ? " Dis-je en jetant le papier au sol et m'approchant un peu plus d'elle, afin de l'embrasser langoureusement, tout en l'allongeant sur le lit, je montais doucement sur elle pour l'embrasser de plus belles. " Mais je peux en trouver d'autre si tu veux. " Dis-je entre deux baisés pour la taquiner.

Bien sûr que j’avais peur que les gens me voient différemment, surtout que je ne suis pas le genre de fille expressive en ce qui concerne le sexe, bien au contraire. Je trouve que c’est intime et que c’est une chose que je dois partager avec l’homme que j’aime et personne d’autre, ça ne me regarde que moi et lui, personne d’autre. J’ai toujours eu une éducation carrée par rapport à ça et j’ai vite attrapé de la pudeur face à ce sujet. Je ne suis pas une marie couche toi là bien au contraire. James est ma première fois, le père de mes enfants et d’ailleurs le seul homme qui a partagé mon lit, c’est bien une preuve ça non ? Alors c’est vrai que ça me fait bizarre de réagir comme ça avec James, je ne suis pas du genre à chauffer mais finalement ça me faisait bien rire, puis ça fait partie du jeu. Ça m’amuse et j’en avais besoin. C’est donc en rentrant sa chambre que je fus surprise de voir de la paille partout. Le lit en paille, tout en bois et avec un lit qui était inspiré des lits baldaquins, ça, c’est beau. « Je me mettrais en dessous si tu préfères. » Je lui lance un regard avec un sourire en coin. Après il me demande si je vois d’autre poulette, je fais semblant de rien en regardant autour de la pièce. « Nop, mais j’ai intérêt à rester la seule. » Dis-je en plantant mon regard dans le sien, humour ou mise en garde, à lui de le prendre comme il le voulait. Il laisse tombe le papier sur le sol avant de s’approcher de moi, m’embrassant langoureusement tout en m’allongeant sur le lit. Ma langue rejoint la sienne, harmonie, sensualité. « Mais je peux en trouver d'autre si tu veux. » Je plante mon regard dans le sien, sourire amusé sur les lèvres. « Tu n’en rates pas une quand même…. » Les ballots ne sont vraiment pas confortable et la paille me pique dans le dos, je gigote un peu avant de retourner la situation, roulant pour me retrouver sur lui. Ma robe remontant jusque mes fesses, qu’importe, on était seuls « C’est toi qui l’a dit. » Dis-je comme excuse. C’était ça aussi, la galanterie. J’amène mon pied vers l’autre pour laisser tomber mes escarpins sur le sol, ne sachant retenir une expression de soulagement sur mon visage. « C’est bon, je suis posée. » Dis-je avec un petit sourire avant de l’embrasser avec fougue. « Maintenant nous n’avons plus rien pour nous arrêter … » Dis-je dans un souffle alors que ma main se trouve sur sa joue.

Nous voilà enfin dans ma chambre, c'était carrément plus calme ici, pas de gémissements et de cris surréalistes. << Nop, mais j'ai intérêt à rester la seule. >> dit-elle avant de prendre place sur le lit. " Je ne peux rien te promettre, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve." Dis-je le sourire aux lèvres. Même si je savais que c'était une menace et une mise en garde, je le pris sur le ton de l'humour. Personne ne me donne d'ordres appart ma mère.. Je regardais rapidement le petit mot avant de le balancer au sol. Puis je m'approche d'elle l'embrassant langoureusement et l'allongeant doucement sur le lit. << Tu n'en rates pas une quand même.. >> dit-elle rapidement. J'avais dis que je voulais la rendre dingue ce soir, qu'elle allait complètement péter les plombs, quitte a la rendre folle de rage. " Tu n'as encore rien vu" dis-je avant de mettre un doux coup de rein au niveau de son entre jambe. Je déposais ensuite mes lèvres dans son cou, l'embrassant intensément avant qu'elle me pousse afin de se mettre sur moi.

<< C'est toi qui l'a dit>> dit-elle en me regardant de haut. Je répondis avec un clin d'œil simplement un clin d'œil. Elle gigotait au dessus de moi laissant tomber ces chaussures. Elle sourit quand ces dernières tombaient au sol. << Je suis posée.>> ajoutait-elle avant de se pencher pour prendre mes lèvres avec fougue. Je passe mes mains derrière sa tête avec de défaire la pince qui tenait ces cheveux. j'aime les femmes avec des cheveux longs, c'est pas nouveau. Je ne peux donc pas m'empêcher de passer mes mains dans ces cheveux longs et légèrement ondulés. << Maintenant nous n'avons plus rien pour nous arrêter...>> dit-elle en posant sa main sur ma joue. " Ne parles pas trop vite.. ça porte malheur... " Dis-je en lui souriant. Je savais que ma sœur voulait me parler et donc j'avais gardé mon portable pour pouvoir la rejoindre quand elle le désirait.

Un sale gosse, un vrai sale gosse. Il me dit qu’il ne peut rien me promettre et qu’il ne sait ce que l’avenir nous réserve. Je dois dire que sur le coup je ne comprends pas trop – du moins je ne le reconnais pas. Car il avait beau avoir dit ça avec le sourire, je sais qu’il le pensait. J’étais perdue, on était quoi exactement ? Car avec cette attitude il me faisait penser à quelqu’un qui le prenait à la légère ou je ne sais quoi encore. Mais je compris très vite que c’est grâce à cette soirée que je vais pouvoir être fixée sur mon propre avenir. Je ne relève pas, ça ne servait à rien. « Tu n'as encore rien vu » « MMh j’ai hâte de voir alors… »
Me voilà sur lui, il défait mes cheveux pour les laisser retomber sur mes épaules. Mes mains parcourent son corps, mes lèvres scellées aux siennes. « Ne parles pas trop vite... Ça porte malheur... » Effectivement. Quelques secondes après avoir terminé sa phrase, son téléphone se mit à sonner. Il l’attrape et regarde son message, j’ai juste vu qu’il provenait d’Aloysia et je me doutais qu’elle voulait lui parler après ce qui s’est passé une heure plus tôt. Je n’arrive pas à lui en vouloir à cette fille, je ne suis pas de nature rancunière mais je ne comprenais pas sa réaction à toujours s’acharner sur moi. J’ai juste l’impression d’être dans une cour de récrée. « J’aurais dû me taire. » Dis-je avec un petit sourire avant de me laisser retomber aux côtés de James. J’avais quand même eu la chance de l’avoir pour moi toute seule pendant un petit moment, je n’avais pas trop à me plaindre.

<< Mhh j'ai hâte de voir alors..>> dit-elle alors qu'elle nous retourne pour qu'elle se mette sur moi, car le lit n'était pas très confortable. Je détache ces cheveux qui retombent sur ces épaules. Ces mains parcourent mon corps, et ces caresses me rendent fou, elle passe aux endroits sensibles, qui peuvent rapidement me faire tourner la tête.

Je passe l'une de mes mains sur sa cuisse et remonte doucement jusqu'à passer sous sa robe que je remonte doucement, laissant entrevoir son tanga très sexy. Ma main se coince dedans et tire doucement sur celui afin de le faire descendre doucement. Sauf que mon téléphone se mit a sonner dans ma poche. Nos lèvres se détachent alors, elle reste un instant sur moi et je prends mon téléphone afin de regarder de qui le message provient. Et effectivement c'était ma soeur qui voulait me parler. << J'aurais dû me taire.>> dit Joy afin de se laisser tomber a côtés de moi. " C'est Aloysia, elle veut me parler. " dis-je a la jeune femme en lui montrant le message comme une preuve. Je ne voulais pas qu'elle croit que je voulais éviter ce moment entre nous. J'en avais très envie mais la vie s'acharnait sur nous, nous coupant a chaque fois. Je réponds rapidement a son message avec de poser mon portable sur le lit. Et je me redresse et m'assoie sur le lit en me tournant légèrement vers Joy qui était allongée. Je n'avais pas eu besoin de dire que j'allais la laisser pour rejoindre ma sœur car elle s'avait que j'irais peut importe ce qu'elle dirait. " Tu m'en veux pas trop ?" Demandais-je a la jeune femme qui faisait un peu la moue. Visiblement elle était pas trop pour le fait que je la laisse seule ce soir. Je passe alors ma main sur sa jambe passant en dessous de sa robe une nouvelle fois et effleurant son anatomie avant de caresser doucement son ventre et de ressortir ma main. Elle se redresse ensuite se retrouvant a ma hauteur, je passe alors ma main derrière sa nuque et l'embrasse langoureusement. " On se retrouve très vite... " dis-je lèvres contre lèvres.

« C'est Aloysia, elle veut me parler » Je lui envoie un sourire en guise de réponse, après tout je ne me suis jamais mise entre lui et sa sœur et je ne vois pas en quoi ça pourrait m’apporter quelque chose. Même si je suis fille unique, j’ai toujours compris ce qui liait James à la jeune femme. Je ne me suis jamais interposée et je savais que c’était important pour James d’être à ses côtés qu’importent les circonstances. De plus, elle avait été là pour son frère quand j’étais absente. Et ça, je dois avouer que je ne la remercierai jamais assez. Et puis je me rends encore à l’évidence que si nous avons été de nouveau coupés pendant cette situation, c’est que ce n’était le bon moment. « Tu m’en veux pas trop ? » Je hausse les épaules légèrement, « Bien sûr que non, vas-y, c’est normal. » Dis-je avec une petite moue, je ne voulais juste pas rester toute seule ici, dans ce grand château où je ne connais personne. C’est vrai, après tout depuis mon arrivée ici je n’ai pas mis en avant mes relations sociales en voulant régler d’abord mes problèmes personnels qui avaient pris une ampleur énorme dans ma vie. Sa main se dépose alors si ma jambe, remontant en dessous de ma robe, caressant légèrement mon sexe, venant finalement caresser mon ventre. Je me redresse, échangeant un baiser langoureux avec le jeune homme. « On se retrouve très vite … » « Je l’espère … » Dis-je dans un souffle de désir. Car oui, je le désirais, à un point indescriptible. « Aller va … Plus vite tu pars, plus vite tu reviens … » Dis-je l’embrassant une dernière fois avant de me détacher de lui. Je le regarde quitter la chambre, avant de moi aussi sortir de la pièce.

Bon j’avoue, j’avais la trouille. Sincèrement j’avais envie d’aller explorer le château mais je me retrouvais toute seule alors que James était partit parler avec sa sœur. J’avais fait le tour du couloir, en voyant qu’on pouvait monter un étage mais le silence l’avait glacé le sang. Après tout, on ne sait pas qui a organisé cette fête ni ce qui se trouve dans les recoins du château. Sait-on jamais. En plus j’ai pas le courage d’aller toute seule, je suis une trouillarde finie. Finalement j’ai pris la décision de retourner dans la chambre de James pour l’attendre – du moins si il revient un jour. J’étais un peu sceptique de comment allait se passer la soirée, j’ai l’impression de vivre dans un film. Mais bon je me dis que j’ai envie de profiter et pas me prendre la tête. Mais je ne sais pas pourquoi je sentais que cette fête allait nous réserver bien des surprises, autant bonnes que mauvaises. J’avais réussi à faire un petit lit douillet en prenant les draps pour ne pas sentir la paille me piquer sur ma peau et j’avais pris place, posée. Je sais que ça pouvait prendre un certain temps entre James et sa sœur, peut-être essayait-elle de le convaincre que je suis une mauvaise personne, le genre de démon. Du moins, c’est ce qu’elle s’est mise dans la tête car j’ai toujours eu la main sur le cœur malgré mon erreur du passé, erreur que je ne reproduirais plus jamais bien évidement. J’ai peut-être dû m’assoupir cinq minutes, pas plus. Il faut dire que depuis la grossesse j’avais l’impression que le bébé me pompe toute mon énergie. J’ouvre les yeux alors que j’entends la porte de la chambre s’ouvrir … « Je veux aller explorer. J’ai pas osé, toute seule, tu sais dans ce grand château … » Dis-je en me tournant vers lui.