I think you're too young.

Nessa & Glenn

Nessa n’avait visiblement pas envie de prendre le taxi pour regagner son domicile. Je me demandai ce qu’il l’en empêchais mais je n’avais pas à me mêler de ses affaires. Je l’avais laisser me tenir compagnie sous le parapluie et je lui avais même donner ma veste quand elle se mit à trembler. Il est vrai que ce n’était pas vraiment une tenue pour trainer dehors par un temps pareil. Une simple petite robe avec des talons hauts, il y avait quand même plus chaud. C’est gentil. Déclara la jeune femme en enfilant ma veste. Cette dernière était beaucoup trop grande pour elle mais au moins elle avait quelques choses de plus épais et chaud sur elle. Puis je lui demandais si ses parents ne pouvaient pas venir la chercher. Peut-être auraient-ils était mécontents d’être réveillés à cette heure-là mais tout parents aimants et responsable, préférait être réveillé en pleine nuit plutôt que de voir le lit de leur enfant vide le lendemain à leur réveil. Entre deux bouteilles de whisky ils doivent faire des paris si oui ou non je respire encore. Ils préféraient probablement que non. Lâcha-t-elle avec une voix remplie de mépris. Je n’avais donc pas cherché plus loin, encore une fois je n’avais pas à me mêler de ses affaires personnelles. Cependant, cela me fit penser à ma famille qui avait su me remettre à ma place. C’était bien grâce à eux si j’étais devenu celui que je suis aujourd’hui. Ou bien un petit copain ? Un ami ? Des frères et sœurs ? Je ne sais pas.. Tu as bien quelqu’un non ? Tu sais tu risques de te faire chier là. Argumentai-je en la regardant tandis que je tenais le parapluie. Les clients se faisaient maintenant rares, peu de genre allaient en boite après quatre heures du matin.
Au bout de quelques minutes, je compris rapidement que Nessa commençait à fatiguer. Elle avait retirer ses chaussures pour se retrouver pieds nus puis elle avait posé sa tête sur mon épaule. Elle devait avoir les pieds gelés et ça ne me plaisait pas spécialement. Puis ce fut au tour des amis de la jeune femme de sortir, ils étaient tous plus défoncés les uns que les autres, mais ce n’est pas pour autant qu’ils ignorèrent la jolie blonde. Au contraire, son amie alla même se jeter à son cou en perdant l’équilibre. Elle lui murmura quelques trucs à l’oreille et la jeune femme sobre lui répondit. Non, je veux pas y aller et tu devrait pas non plus, ils craignent vrament ses gars là. Regarde toi, tu tiens même plus debout ! Déclara-t-elle en la soutenant par la taille afin qu’elle ne tombe pas. Les mecs de la limousine commençait à s’impatienter, ce qui fit crier Nessa d’autant plus. Tu as cinq minutes, connard ?! Elle se prit la tête avec son amie pendant plusieurs minutes avant qu’elle ne décide de les rejoindre dans la voiture. Nessa la suivit afin de la dissuader de la suivre cependant, elle n’en eu pas le temps puisque la voiture avait démarré avant même que la brune n’ait eu le temps de fermer sa portière. Je vis la jeune femme poussé un gros soupire avant de se tourner vers moi. Elle était trempée de la tête aux pieds, ses cheveux gouttaient comme si elle venait de prendre sa douche, elle était pied-nue en plus de ça et ma veste ne couvrait pas totalement ses frêles jambes. Elle avança vers moi les bras balans tandis que je la détaillais du regard. Arrivée à ma hauteur, cette dernière lâcha un petit rire avant de s’exclamer. J'fait pitié, tu peut le dire. J’avais alors ris à mon tour, même son maquillage avait coulé. Aaah ma pauvre, t’es dans un sale état. On dirait que tu sors de la chacha. J’avais alors souris amusé avant de lui attraper le bras pour l’attirer sous le parapluie juste devant moi, elle était peut-être trempée mais ce n’était pas une raison pour qu’elle le soit encore plus. Aller courage plus que deux heures.. Déclarai-je en souriant doucement.
Quelques minutes plus tard, ce fut à mon patron de sortir. Il lui arrivait de venir nous voir de temps en temps afin de voir si tout ce passait bien mais lorsqu’il vit Nessa, il ne fut pas très enchanté. Harper, je ne crois pas que cette fille soit majeure, elle n’a pas à être ici. Il faisait certainement allusion au fait que je ne devais pas la draguer ni même la laisser entrer. Rentre chez toi gamine ! Lança-t-il à l’intention de la jolie blonde. Elle allait prendre la parole, mais je le fis à sa place en trouvant l’excuse la plus pourrie au monde. Non Joe t’inquiète. C’est ma petite sœur, elle a oublié ses clés à la maison en allant chez une de ses amies, du coup elle attend que j’ai terminé le boulot pour qu’on rentre ensemble. Je fis un léger sourire en regardant la jeune femme. Elle n’a vraiment pas de tête, je te l’accorde. La jolie blonde ne répondit rien sur l’instant, c’est pourquoi je m’étais permis de regarder mon boss. Je ne savais pas que tu avais une petite sœur.. Mais dans ce cas, allez-y, je vais finir ton service. Tu rattraperas tes heures la prochaine fois. Il fit un petit sourire en tapant sur mon épaule. Mon patron était plutôt cool, et j’étais bien comptant d’être tombé sur un mec aussi sympa. Aller viens frangine, on y va. Dis-je en passant mon bras dans son dos tout en retenant un rire. Nous avions pris la direction de ma voiture. Elle n’avait rien d’extraordinaire mais au moins, elle roulait et elle avait le chauffage. J’ouvris donc la porte et nous pénétrâmes à l’intérieur. Je mis tout de suite le contact pour commencer à chauffer l’habitacle. Ok, t’habite où ? Demandai-je en mettant ma ceinture.

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Nessa & Glenn

Alors que nous patientions gentiment sous le parapluie en attendant que je termine le travail, mon patron fit son apparition. Il ne fut pas très content de voir qu’une mineure trainait devant le club, ce que je pouvais comprendre. Cependant, elle n’était pas à l’intérieur et c’est ce qui comptait. Il voulait la virer mais je me dépêchai de prendre la parole afin qu’elle ne lui envoie pas un pique comme elle avait l’habitude de le faire depuis que je l’avais rencontré. J’avais donc mentie à mon bosse en disant que la jeune femme était ma sœur et qu’elle m’attendait pour rentrer à la maison. En réalité, je n’avais ni frère, ni sœur. J’étais fils unique et je dois bien avouer que je l’avais un peu regretté quand j’étais jeune et que je le regrettais encore de temps en temps aujourd’hui. Cependant, même si ma mère avait voulu avoir un second enfant, elle n’aurait pas pu puisqu’il y avait eu quelques complications durant ma naissance. J’avais donc appris à m’amuser seul, et j’avais également un peu trop pris l’habitude d’être pourri gâté. Plus les années passaient et plus je devenais difficile. J’en demandais toujours plus et j’étais ingrat avec mes parents. Dès que j’eu terminé le lycée, mon père a prit la décision de m’envoyer faire mon service à l’armée. Je ne voulais pas y aller mais je dois bien avouer que ces deux longues années m’avait permis de me recentrer, d’apprendre le respect et l’obéissance.
Mon patron m’avait donc autorisé à partir plus tôt et je l’avais remercié avant d’embarquer la jeune femme dans la voiture. Elle était trempée et elle allait gauger tout mon siège mais je m’en foutais un peu, c’était un vieux tacos et il était rare que je roule avec quelqu’un. Elle m’indiqua qu’elle habitait au sud de la vie dans un quartier résidentiel. A l’opposé de mon domicile en fait. Elle habitait dans les quartiers huppés et ça m’étonnait un peu, car elle n’avait rien d’une personne riche. Non pas qu’elle ressemblait à une débaucher mais elle ne possédait pas cet air hautain qu’avait tous ces crétins. Je pris donc la direction du sud avant que celle-ci ne reprenne la parole. C'est sympa de me ramener, je t'ai pas franchement laissé le choix mais, t'aurais quand même pu me laisser en plan. Déclara-t-elle après avoir retiré ma veste et finalement s’être attacher. J’allais alors souris tout en gardant un œil sur la route. Je ne veux plus te voir dans le coin, je te ramènerai pas comme ça tous les soirs. Répondis-je en gardant un ton amusé. Il y avait bien une demi-heure de route, et la jeune femme s’était rapidement endormie. Elle était crevée et je dois bien avouer que c’était pareil pour moi. Je ne demandai qu’une chose rentrer chez moi, cependant une fois que je l’aurai déposé, il fallait que je fasse demi-tour. Je n’étais donc pas près de me coucher.
Lorsque nous arrivâmes près des quartiers résidentiels, je dû la réveiller afin de savoir où elle habitait précisément. Nessa.. Soufflai-je en chatouillant son bras sans quitter la route des yeux. Tu es à quel numéro ? La questionnai-je tandis que celle-ci émergeait doucement.