Brooklyn Ashlee McKenzie, dont l'histoire est très compliquée...
Chapter one, first step - « I was born without asking. » Brooklyn est née le seize juillet mille neuf cent quatre-vingt onze, sous le soleil crépitant de Miami, une toute petite fille, un bébé tout mignon qui pesait trois kilos et demie à peine. -
Ça expliquerait pourquoi Brooklyn aime tant la nourriture, elle est née à midi pile. - Cette mère qui venait d’effectuer seize heures de travail pour avoir sa fille, et la chaleur n’arrangeait pas les choses, elle en était très fatiguée après son accouchement. Mais surtout, l’amour de cette mère envers sa fille était tellement spéciale, et incommensurable… En effet, Lolita avait renoncé à son traitement de chimiothérapie pour pouvoir mettre au monde sa fille. C’était sa seule chance de pouvoir être mère, même si ce ne serait pour qu’un peu de temps. Ce n’était pas le même avis du père, il ne voulait pas de Brooklyn, il voulait juste que la femme qu’il aimait reste en vie, il a été longtemps contre sa décision.
Lolita réussie à rester auprès de Brooklyn pendant trois bonnes semaines, où celle-ci lui donnait le bain, où elle lui donnerait le biberon, ou encore elle se levait en plein milieu de la nuit pour pouvoir donner deux biberons au bébé, Brooklyn était tout pour sa mère, elle l’idolâtrait, c’était son bijou, son monde, pendant TROIS semaines, ils avaient été une petite parfaite famille heureuse. Jusqu’au jour, Charles trouvait Lolita blanche dans son lit lorsqu’il rentrait de son travail, les yeux ouverts, le corps sans vie, qui ne bougeait plus, inconsciente et affalée sur le canapé avec le bébé qui semblait avoir pleuré pendant de longues heures. Cet image hantera pour le reste de sa vie, il a vu celle qu’il aimait morte sous ses yeux. -
C’est peut-être pour cela que son père n’aime pas Brooklyn… - Il prit le bébé dans ses bras, et lui chuchota doucement en la regardant alors que Brooklyn avait les yeux bouffies, ne voulait que les bras de son père pour se réconforter, mais serrant les dents en prononçant ces mots. «
Je te déteste sale monstre. » Dit-il injustement. Alors que le plus grand désir de Lolita, était que Charles s’occupe de leur fille, qu’il en fasse une priorité dans sa vie et surtout qu’il l’a protège contre tous les garçons ou quelconque du mal. Mais apparemment la vision de Charles était bien différente de Lolita… L’enterrement fut difficile pour les proches, spécialement pour Charles qui durant ce jour-là, il s’était bourré la gueule jusqu’à être mort ivre sur le canapé alors qu’il n’était que treize heures de l’après-midi. La grand-mère de Brooklyn, l’a prit en charge pendant un petit quelques temps puisque le père n’était pas encore apte à s’occuper d’elle, il l’a récupéra uniquement 3 mois après. La seule chose qui lui semblait juste de faire pour le moment, c’était d’embauché une nourrice qui s’occupait de Brooklyn à plein temps tandis que lui, il bossait en permanence. En effet, il avait un statu assez important dans une société, où il était directeur commercial en Europe, vendant pas mal de choses.
Le temps passait, le père ne voyait jamais sa fille grandir, il n’était jamais à la maison, Brooklyn était seule avec une étrangère qui n’était pas sa mère. Il manquait les quatre pattes, puis les premiers pas, le premier mot, les premiers fous rires, les pleurs, il manquait tout, même si la nourrice essayait de lui raconter, il en avait pratiquement rien à faire. Bien-sûr, qu’est-ce-qu’un bébé pourrait comprendre à tout ça, surtout, elle n’avait rien demandé.
Chapter two, second step - « That’s why i’m living. »Dès l’âge de cinq ans, Brooklyn développe un fort intérêt pour l’eau, elle adore nager, elle passe son temps à sauter dans la piscine et à nager avec un maillot assez spécial, qui lui permettait de flotter. Surtout, Brooklyn, n’oubliera pas la première fois qu’elle a senti cette sensation où elle se sentait pleinement libre, surtout lorsqu’elle s’allongeait sur l’eau en faisant la grande étoile en regardant le soleil. Puis, petit à petit, elle commença apprendre à nager en peu de temps, toute seule, ce qui en disait déjà long sur elle. Six ans et demie, elle réussi à nager avec ses petits bras, cette petite fille était toute fière d’elle. Avec son entraineur qu’elle avait demandé spécialement pour elle, elle réussi à participer à la compétition, aux entrainements accumulés, elle s’entrainait énormément pour être de haut niveau pour plus tard. Elle gagna de nombreux trophées, qu’elle voulait montrer à son papa qu’elle avait accompli depuis, fonçant dans son bureau alors que celui-ci avait un verre à la main, remplis d’une couleur brunâtre, et au téléphone, celle-ci s’empressait de lui tirer le pantalon, toute mouiller, elle avait étalé l’eau dans toute la pièce. Ce dernier, d’un geste furtif, et violent raccrocha au téléphone avant de donner une énorme gifle à Brooklyn, qui tomba raide sur le sol, ne comprenant pas la réaction de son père… «
Ça suffit sale larve, on ne dérange jamais un homme au téléphone! » Criait-il. Tout ce qu’elle réussi à voir, c’est de la colère, et non de l’amour. Elle parti en courant dans sa chambre, s’enfermant, puis pleura pendant de longues heures en se serrant près de sa fameuse peluche qui lui avait toujours été fidèle, le père revenait, encore plus bourrer que ces dernières heures, il suppliait en hurlant qu’elle arrête de crier, mais Brooklyn était censé de comprendre quoi ? Alors qu’elle était assise sur le sol à l’avant du lit, le père s’avança et lui donna un violent coup de pied dans le ventre, ce qui fit taire Brooklyn mais gémissait de douleurs...
Le lendemain, malgré les bleus, elle faisait tout pour les cachés, elle ne voulait pas qu’on découvre ces nouvelles petites couleurs qui s’étaient apparues du jour au lendemain, elle continuait à jouer lorsqu’elle allait en cours, mais elle parlait moins. Le temps passait, et par moment le père dérapait un peu de trop comme toujours avec celle-ci lorsque la nounou n’était pas là, il l’a payait assez pour qu’elle ferme ses yeux. Brooklyn commença à s’intéresser à toutes les genres de sports, les sports avec l’adrénaline, comme le hockey, le basket, où on bougeait beaucoup, elle était inscrite dans plusieurs clubs, et faisait tout pour se défouler un grand maximum, alors qu’elle n’avait que neuf ans, mais déjà promis à un grand avenir sportif, sauf que le père ne venait jamais à ses matchs, ou ne l’encourageait jamais, bien au contraire, il l’a rabaissait à chaque fois qu’elle gagnait un tout petit trophée. D’ailleurs, c’est lui qui lui cassé son tout premier trophée de natation qu’elle avait gagné durement. Brooklyn réussi à impressionner beaucoup de personnes, notamment son entraineur de natation, continuant à fond dans sa passion, où cela devient une sorte d’échappatoire pour elle, que le faite de plaquer sa main dans l’eau lui donnait une sensation d’être forte, et qu’elle pouvait tout vaincre, voyant la vitesse s’emparer d’elle lorsqu’elle poussait avec ses pieds, l’eau se glissait sur le long de son corps fin. Cette sensation qui lui procurait le seul bonheur qu’elle avait, et elle ne pouvait plus s’en passer, c’était devenu une drogue lorsqu’elle arrivait vers ses onze ans. Elle continuait à persévérer dans ce qu’elle faisait, tout en gérant ses cours, elle se faisait peu d’amis, notamment Nate qu’elle rencontra au collège où elle trainait tout le temps avec lui la plupart du temps. Puis les weekends, où les compétitions s’enchaînaient, elle y croyait dur comme du fer qu’elle allait gagné, elle ne pensait pas qu’un soir, ça lui changerait sa vie… Encore, une fois de plus, le père était bourré, il s’en prit violemment à sa fille, en la poussant dans les escaliers, et lui donnant des coups qu’on ne peut pas imaginer alors qu’elle est âgée de quatorze ans, celle-ci se relève à plusieurs reprises, mais une fois de plus elle est mis à terre, en sang, gémissant, criant de tous les côtés en espérant que quelqu’un lui vienne en aide, mais il n’y avait personne. Brooklyn est toute seule, elle le comprit assez rapidement ce soir là. Le lendemain, elle était absente au collège, souffrante dans son lit, essayant de ne pas pleurer pour que son père revienne une fois de plus pour la calmer d’une manière atroce. Mais ayant trop mal, elle essaye d’aller toute seule à l’hôpital, c’est un jeune couple qui l’a trouve sur le bord de la route, en l’amenant aux urgences, où les médecins questionnent cette jeune adolescente blessée qui refuse de dire quoi que soit, elle avait trop peur de ce monstre pour dire quelque chose. Le résultat fut, la clavicule cassée, et les côtes sévèrement cassés, au point qu’elle ne pourra pas respirer normalement pour le reste de sa vie car elle avait trop tardé pour venir.
La jeune fille devenait rapidement indépendante, à l’âge de quinze-ans, elle essayait de cuisiner, mais cela ne la réussissait pas, alors elle sortait dehors pour acheter des plats tous prêts. Elle découvrait un peu le monde en dehors de tout ça, et elle sortait avec des amies du collège, elle était appréciée pour ce qu’elle était, même si elle cachait un affreux mensonge, elle ne voulait pas qu’on l’aide, elle ne voulait pas que ses amies plongent avec elle, il était affreux, violent, la pire personne qu’on pouvait rencontrer. Elle se convainquait à l’idée que c’était parce qu’elle avait tué l’amour de sa vie, ou parce qu’elle ne l’avait pas aidé en quoi que soit, et pourtant, elle n’y était pour rien la jeune fille.
Chapter three, third step - « I swear I lived. »Son père lui avait prit de ce qu’il y avait de plus cher au monde, la natation, pour elle, on lui avait prit sa liberté, elle ne pouvait plus nager comme avant à cause de son épaule, ou la même respiration, la même sensation de bouffer d’air. Tout avait changer, elle devait se focaliser sur autre chose, elle allait rentré au lycée, il fallait qu’elle se montre forte, même cela ne serait qu’une façade pour elle, mais au moins dans les meilleurs des mondes, tout irait bien. -
C’est pour cela Brooklyn aime faire la fête ahah. - On dit que les années de lycée sont censées d’être les meilleures années de nos vies, qui a dit que ça serait la vérité ? Ce fut le cas pour Brooklyn, cette jeune fille aujourd’hui à dix-sept ans, elle prend énormément soin d’elle, elle a beaucoup d’atouts et elle sait les mettre en avant. En sortant davantage, en s’éloignant chaque jours de la maison, elle prenait confiance en elle, elle retrouvait goût à la vie et se rappelait pour ce quoi elle vivait dans ce monde. Malgré tout, elle aime toujours autant le sport, et s’y abonne à la boxe, où elle commence à y trouver de la sécurité si un jour il fallait qu’elle se défende contre celui qui lui a ruiné sa vie. Elle s’y donnait corps et âme, elle faisait passer sa colère à travers un sac de sable pendant des heures, et avec un entraineur. Elle était très sociale au lycée, invitée à toutes sortes de fêtes, où elle venait le plus souvent, et s’amusait à chaque fois, elle rentrait à quatre heures du matin, dormait dans la voiture pour éviter de croiser cet homme puis rentrait pour pouvoir s’habiller et partir en cours, elle n’a jamais connu le mot grasse matinée puisqu’elle ne dormait jamais en sécurité ou en paix.
Elle fait une fête mémorable lors de ses dix-huit ans, où son père étant parti en voyage d’affaire, elle organise une énorme fête chez elle, l’alcool coulait à flot partout, même dans sa gigantesque piscine. Mais une chose qu’elle n’avait pas prévu, c’est que son père rentrerait plus tôt que prévu et découvre tout cela… Bien-entendu, tout le monde prit le chemin pour partir, laissant Brooklyn avec cet homme qui attendait qu’elle reçoive sa punition. Ce soir là, Brooklyn subissait des coups de ceinture dans le dos, qui lui laissait encore une fois des marques à vies pour se rappeler qu’il ne faut jamais mentir. «
Tu es qu’une sale petite menteuse! J’ai honte de t’avoir comme fille ! » Se souvient-elle à chaque fois qu'il lui donnait un coup de ceinture, qui lui déchirait le dos.
Elle revient en cours au bout de deux semaines sous prétexte qu’elle a eu la bronchite, elle tente encore une fois d’oublier tout ça, et de se refaire une réputation plus solide que jamais. Elle accumule les soirées, et les petits-amis, où elle cache elle-même, en effet la jeune fille est bisexuelle, elle a du mal à franchir ce fameux cap lorsqu’il consiste des rapports sexuels. Surtout, par peur de montrer ses cicatrices et de devoir s’expliquer alors qu’elle ne veut rien devoir à personne, fidèle à elle-même. Que les plus proches d’elle savent ce qu’elle est, c’est un choix personnel, elle l’assume complètement, elle l’a toujours su quelque part qu’elle l'était, mais elle ne le dévoile pas à tout le monde parce qu’elle pense que ça ne concerne que elle, elle est très réservée depuis.
chapter four, step fourth. « I changed since the day when we met . » Brooklyn réussi sa dernière année de lycée avec succès, elle part étudier à la fac de Miami qui est près de chez elle, elle commence à réfléchir à mettre en place comment partir de chez elle, puisqu’elle veut vivre pleinement sans vivre aussi la colère de son père depuis des années et des années. Elle découvre les soirées étudiantes, où elle s’amuse énormément, mais ressentant le désir s’agrandir, d’avoir son propre chez elle, elle commence même à en rêvasser, ne pouvant plus ce quotidien qu’elle vit avec cet homme. Un soir, où Brooklyn rentre très tard dans la nuit, avec les talons à la main, le père la découvre dans le salon alors qu’il est en train de fumer un gros cigare, lui demande de venir, ayant peur, elle s’approche, sinon elle sera encore punie. Elle s’assoit sur le canapé en cuir blanc, qui est très luxueux, fixant le feu de la cheminée dont la chaleur traversait la pièce, fixant le sol ne sachant quoi dire, elle n’a aucune communication avec lui depuis longtemps, trop longtemps à son goût. Il s’approche de cette belle jeune femme qui venait de s’amuser durant toute la soirée, lui attrape le bras pour qu’elle reste immobile, et lui écrase le cigare sur la fine peau de son bras, faisant tourner tout doucement ce petit morceau brûlé, Brooklyn avait beau d’hurlé, personne ne l’entendait. « Tu m’as tout pris, et je vais tout te prendre maintenant. » Lâchait-il d’une voix sardonique.
Elle ne réussi pas à dormir une fois dans sa chambre, elle était passée dans la salle de bain désinfecter ses plaies qui sentaient le brûler, ça l’a dégoûtait, elle pansait tout doucement tout le bras. Elle composa un numéros qu’elle ne pensait jamais faire, elle appela quelqu’un qui acceptait de l’héberger pendant quelques temps, c’était une amie à elle. Âgée de vingt-ans, elle est toujours chez son amie, elle réussi sa première année de fac sportive, et envisage une colocation avec celle-ci, mais sauf que c’est bien plus qu’une colocataire pour elle. En effet la jeune Brooklyn commence à tomber amoureuse d’elle, sans le vouloir, mais elle ne savait pas que c’était réciproque, sauf que celle-ci n’admet pas encore ses sentiments pour Brooklyn, elles s’engagent dans une relation compliquée, voire très complexe que Brooke n’en parle à personne. Elle s’installe avec celle-ci, dans un petit appartement près de la plage à Miami, tout en poursuivant ses études, sauf que le père de Brooklyn l’a recherche depuis quelque temps pour pouvoir l’a ramené à la maison, mais cette dernière refuse, et c’est une terrible scène qu’elles vont vivre toute les deux à l’appartement en croisant le père…
Ce soir là, tout vire au cauchemar, Brooklyn pour la première fois, elle s’oppose à son père qui essayait d’attraper celle qu’elle aimait, ils commencent à se battre violemment, jusqu’à ce que Brooke attrape un couteau et lui plante dans la poitrine sous l’effet de la colère, ayant marre de vivre dans la père, elle n’hésite pas. Ce dernier s’écroule, touchant sa blessure, le regard poser dans les yeux de Brooklyn qui semble réalisé l’ampleur de la situation. «
Regarde qu’as-tu fais ! » La colocataire prend Brooklyn dans les bras, tentant de la réconforter, puisqu’elle seule connait son secret. Elles appellent la police, et raconte cette histoire, elle voit enfin le bout du tunnel, son père ne lui ruinera plus sa vie. Depuis, elle essaye de vivre une vie normale, de se concentrer sur les fêtes, et ses cours, comme une adulte normale, mais malgré l’histoire avec sa colocataire, elle se doit obliger de partir pour lui laisser de l’espace, puisque cette dernière va partir aussi ayant toutes les deux bientôt fini les études. Brooklyn enchaine les relations avec les gars, dont un en particulier, Dean, qui lui aura marqué pendant un moment lorsqu’elle apprendra sa mort.
Désormais, son père est en prison, condamné pour maltraitance envers sa fille et abus, aujourd’hui, elle doit faire face à lui lors d’un procès et témoigner tout ce qu’il lui faisait subir. Elle tente donc d’ouvrir un centre de sport, et de prêter son oreille à ceux qui en besoin. Ce qu'elle ne va pas voir venir, il va y avoir de grands changements dans sa vie, et elle ne saura pas comment réagir à tout ça, amour, haine, confusion, colère, déchirement, qui sait.