'avais quitter le Mexique il y a quelques jours maintenant, j'avais passer tout mon trajet dans les transport en commun, bus particulièrement et je m'arrêtais de temps en temps dans un motel pour pouvoir prendre une douche, je ne voulais pas dépenser tout l'argent que j'avais voler à Ricardo, parce que j'en aurais probablement besoin une fois arriver à Miami. J'ai toujours rêver de cette ville, le soleil, la plage… Bien sûr pour l'instant je vivais sur mes gardes, car le connaissant il a probablement envoyé quelqu'un pour me ramener au Mexique, mais cette fois je n'y retournerais pas, c'est pour cette raison que je lui avais aussi pris une arme, pour me défendre si quelqu'un tente de me ramener là-bas. J'utilisais plusieurs nom pour ne pas me faire repérer et j'essayais tant bien que mal de ne pas avoir à faire aux flics, parce que là je serais foutu. J'arrivais à Miami aux alentours de minuit, il tombait des cordes, je descendais à l'arrêt de bus et me mis à l'abri un instant pour réfléchir à un endroit où dormir ce soir. Je ne connaissais pas cette ville, il faut que je demande à des gens, mais avec le temps qu'il fait, le monde ne court pas les rues. Alors que je marchais dans la rue, j'aperçus un bar avec encore de la lumière, je me décidais finalement à entrer, d'une part je serais au sec et d'autre part je pourrais demander au propriétaire de me renseigner. Je m'installais alors au comptoir et gardais mon sac sur mes genoux. - Bonsoir, une bière s'il vous plaît. Demandais-je alors à l'homme qui se trouvait derrière le comptoir. Je ne voulais pas prendre une boisson trop chère et j'étais juste là pour me renseigner, c'était quand même la moindre des choses de consommer. - Excusez-moi de vous déranger, mais savez-vous si dans le coin il y a un hôtel ou motel de libre pas trop cher ? Demandais-je ensuite pendant qu'il préparait ma boisson.

e venais de passer une journée bien chargée au garage et je voulais m'accorder un peu de bon temps, seul. Je ne suis pas trop du genre à sortir comme ça sur un coup de tête, mais le minimum que je puisse faire c'est oser sortir le nez dehors pour boire un verre en fin d'après-midi. Surtout après une journée aussi chargée, puisque mon patron me file de plus en plus de responsabilités, il veut me céder le truc dès sa retraite, je le sais et le remercie de me faire tant confiance mais parfois comme ça sans prévenir ce n'est pas toujours facile. Surtout que j'ai encore mon bandage au torse, certes bien caché, mais la cicatrice de cette balle n'est pas encore apparue. Je souffre depuis ma sortie de l'hôpital. Le patron m'a bien proposé d'attendre un peu, de prendre du repos. Mais un Tate qui prends du repos, ça n'existe pas. Ca finit toujours en cacahuète au bout d'un moment et on ne le retrouve pas. Du coup, je demande qu'on m'occupe, du moins quand Alayna travaille surtout, et là c'est le cas. Malgré son avis d'ailleurs, je suis allé, bien têtu, travailler. Voilà mon état de fin de journée, j'ai juste envie de m'assoir au premier bar que je croise, de me reposer, de boire une petite bière.

Ca tombe parfaitement bien car je passe justement devant un bar que je connais un peu, m'arrêtant parfois par là pour en boire une ou un café avant de travailler. Oui, depuis mon accident, je vais à pieds au garage. C'est un peu ce qui me fait office de kinésithérapeute après accident. Bref, je rentre et je vais m'assoir au comptoir près d'une jeune blonde qui vient tout juste elle aussi de s'installer. Quand j'arrive, elle demande où trouver un hôtel ou un motel pas trop cher. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens bizarre d'un coup. J'ai l'impression de connaître cette odeur, de connaître cette voix, de connaître parfaitement cette présence. Alors que le barman allait s'adresser à moi pour me demander si je voulais ma bière habituelle, je tournais la tête vers la jeune femme. Je pense que mon coeur a dû encore manquer un battement quand je la reconnaissais, immédiatement. Ella? soufflais-je, un peu sous le choc. Sans l'avoir vraiment cherché, elle m'avait retrouvé et sans le vouloir. C'était ma petite soeur, aîné de Nessa, qui était près de moi. Daniella. Inconsciemment peut-être, je la prennais dans mes bras avant de revenir à ma place, ne sachant pas comment elle prenait cela en fait. Maintenant que j'avais Nessa de nouveau près de moi, je ne réagissais peut-être pas bien pour un premier contact depuis longtemps avec Dan. Laissez-moi lui offrir sa bière, et oui même chose que d'habitude merci.

e venais tout juste d'arriver à Miami, il pleuvait des cordes, je me demandais j'étais dans la bonne ville. Je parcourais alors les rues pour tenter de trouver un endroit sec où me poser un instant le temps d'élaborer un plan pour les prochaines heures. Je ne pense pas rester ici, du moins quelques jours seulement, mais après il faudra que je reprenne la route pour retourner à New-York, j'ignore même ce que je pense trouver là-bas, mais on verra bien. Je décidais d'entrer dans un bar encore ouvert, j'entrais, trempé de la tête aux pieds et décidais de m'installer au comptoir. Je commandais une bière dans un premier temps avant de demander au propriétaire s'il savait où je pourrais trouver un hôtel pas trop cher. Je n'eus pas de réponse immédiatement, mais quelqu'un prononça ce nom que je n'avais pas entendu depuis des années, trois ans pour être exact. A peine la tête tournée, Enaël, mon grand frère, me prit dans ses bras, je restais distante, on ne sait jamais si je suis suivis ou quoi que ce soit, il ne faut pas que les gens sache que c'est mon frère. Il lança au propriétaire qu'il m'offrait ma bière et qu'il prenait la même chose que d'habitude. Je le regardais sans dire un mot, pour éviter dans dire trop et pour éviter qu'il ne pose trop de questions. Nous avons toujours été proches tout les deux, et il est vrai que le voir là, ce soir, ici à Miami me redonnait l'espoir de pouvoir reprendre une vie normale, mais pour le moment je devais rester sur mes gardes. - Merci. Répondis-je quand le barman apporta nos boissons. - Il y a un hôtel à deux pâtés de maison, si vous avez de la chance, vous aurez peut-être une chambre pas trop chère. Me dit-il finalement avant de retourner à ses occupations. - Merci beaucoup. Lui répondis-je avec un léger sourire.

e faisais un mouvement de recul. Elle n'avait pas du tout été réceptive au geste que je lui avais offert. Bon ok, ça ne me ressemblait pas du tout mais, je pensais qu'elle serait un minimum heureuse de me retrouver. Visiblement, elle m'ignorait limite. Le barman répondit ce qu'elle attendait et elle le remerciait. Je ne savais pas quoi dire, j'étais bouche bée. Je prenais mon verre, prenait un coup. Là, c'était le pompom. Entre Nessa qui me fit que je suis infréquentable, et mon autre soeur qui m'ignore, j'aurais tout fait. Mais, le problème, c'est que je suis têtu. Je la regardais, au bout d'un moment. Je remarquais qu'elle regardait un peu autour de nous. J'avais l'impression qu'elle fuyait quelque chose, qu'elle craignait ce qui l'entourait. Je prenais une voix qui fut audible que par elle, et je regardais ailleurs pour faire comme si je ne lui parlais pas, dos aux tables du bar. Tu crains quelque chose? J'ai l'impression que tu... Je toussais, portant la main au torse, à ma blessure. J'ai vraiment du mal à me ménager. Je reprenais la même voix. as peur. continuais-je. Je n'allais pas lâcher le morceau. C'est ma petite soeur qui est à côté de moi. Après tous les efforts que j'ai fais, je n'allais pas partir et abandonner le chemin de ma petite soeur comme cela, surtout si elle fuit et qu'elle a peur.

n entrant dans le bar, je commandais rapidement ma boisson avant de demander au barman où est-ce que je pouvais trouver un hôtel pas cher, je ne voulais pas m'éterniser dans ce bar, j'étais facilement repérable dans cet état et lorsque je vis Enaël à mes côtés, j'étais d'autant plus surprise, heureuse, et apeurée. Je ne voulais pas que les gens sachent qu'on est de la même famille, pas parce que j'ai honte de lui au contraire, mais parce que je sais que Ricardo à des hommes un peu partout et il connaît ma famille, du moins il sait à quoi ils ressemblent donc je ne pouvais pas prendre le risque d'être repérée, c'est pour cette raison que lorsque mon frère me prit dans ses bras, je restais distante faisant mine de ne pas comprendre ce qu'il faisait, comme si je ne le connaissais pas. Bien sûr j'avais qu'une envie, le serrer dans mes bras, mais pas pour le moment. Je remerciais le barman d'avoir répondu à ma question, puis bu une gorgée de ma bière. Enaël m'observait, ne comprenant pas ce qu'il ce passait, ce qu'il m'arrivait, du moins il en comprit qu'une partie. Je secouais légèrement la tête négativement pour lui répondre, puis me mis face au comptoir. - Je peux pas te parler maintenant… Lui dis-je alors doucement. Je mourrais d'envie de tout lui expliquer, mais je ne pouvais pas le mêler à ça. Je pense que le mieux serait de parler quand le bar sera totalement vide, ce sera moins risquer.

e ne comprenais rien. Je ne savais pas ce qu'il y avait dans sa tête, et ça allait me rendre sûrement fou au bout d'un moment. Elle faisait la même chose que moi dorénavant, ne regardant pas dans ma direction mais répondant tout de même. J'avais bien compris jusque là, elle ne voulait pas que quelqu'un ne me remarque. Peut-être par protection, car elle n'avait rien fait pour se camoufler elle-même. Elle avait l'air d'être en danger, je ne savais pas comment, par quel moyen et pourquoi, ce qui avait le don de me rendre fou d'une seconde à l'autre. Je voulais savoir parce que je voulais être celui qui la protège, et pas être celui qui est protégé. Le truc c'est que.. Je ne vais pas tenir longtemps sans savoir, tu me connais. Puis, je n'ai pas non plus beaucoup de temps.. Si tu es en danger, je veux le savoir.. Je n'ai pas besoin d'être protégé. lui dis-je d'une voix très claire, limite sévère. Elle me connait parfaitement bien, même avec ces années d'absence, je sais qu'elle connaît mon caractère et mes réactions. On a le même sang, on est tous les mêmes chez les Tate.

e voyais bien que mon frère était agacé par la situation et je n'aimais pas le voir comme ça, mais c'était le seul moyen pour le laisser en dehors de ça, pour me protéger aussi en quelque sorte. D'ailleurs quand je lui confiais que je ne pouvais pas lui parler maintenant, il me répondit qu'il n'allait pas pouvoir attendre longtemps surtout si j'étais en danger. - Rejoins moi dans dix minutes dans les toilettes des filles. Lui dis-je d'une voix que seul lui pouvait entendre. J'étais devenue presque une pro dans la façon de faire les choses, traîner avec Ricardo m'avait appris beaucoup de choses, comme le fait qu'il avait beaucoup d'hommes de mains. Je bus une autre gorgée de ma bière avant de me lever et de me diriger vers les toilettes, une fois à l'intérieure, je regardais s'il n'y avais personne, on ne sait jamais. Dix minutes plus tard mon frère débarqua dans les toilettes déterminé à savoir ce qu'il se passait, je le pris alors dans mes bras le serrant aussi fort que je le pouvais. - C'que tu m'as manquer ! Lâchais-je alors ne voulant plus le lâcher. Les années passer avec Ricardo m'avait endurci et surtout appris à me méfier de tout le monde. Pour ce mec j'ai abandonner ma famille en pensant au début simplement m'éloigner de mon père, mais il m'as éloigné de tout le monde, je suis d'ailleurs surprise que Ena soit aussi ravi de me voir.

lle recevait le message. Elle semblait tout de même vouloir me parler et ça me rassurait. Elle me proposait de se rejoindre dans les toilettes dans dix minutes. Une bonne vieille méthode pour ne pas se faire prendre. Je la connaissais, je l'avais souvent utilisée d'ailleurs. Je la suivais donc à la lettre. Alors qu'elle partait vers les toilettes je ne la regardais pas, je continuais à siroter ma bière, l'air de rien. A un moment, je me levais, mais pour aller voir les résultats sportifs. Je donnais une fausse piste, au cas où on m'observait. Elle avait vraiment l'air de fuir quelque chose, il fallait que je suive son sens. Je restais là un moment, faisant même mime d'aller parier sur une équipe. Une fois ce petit jeu fini, je profitais de deux hommes sur qui tout le monde portait attention parce qu'ils jouaient à un jeu en hurlant en allant vers les toilettes rejoindre ma soeur. Elle y était, évidemment, seule. Elle me sourit et vint dans mes bras. Cette fois, elle le voulait, et ça me faisait du bien. Toi aussi tu m'as manqué... Mais raconte-moi tout. Comment tu es arrivé ici? Pourquoi tu cherches un motel? Tu sais que tu peux venir chez moi, tu ne débourseras rien. On trouvera un moyen pour que ça passe inaperçu. Bref, dis-moi ce qui peut te suivre comme ça? J'avais mille et une chose à lui dire, je ne savais même pas par où commencer.

e savais que mon frère ne me lâcherait pas tant que je n'aurais pas cracher le morceau, c'est pour cette raison que je lui demandais de me rejoindre dans les toilettes dans une dizaine de minutes. Lorsqu'il entrait, je me jetais dans ses bras le serrant aussi fort que je le pouvais et lui confiant qu'il m'avait manquer. Je me détachais de lui lorsqu'il me posa toutes ces questions. - Non Ena j'peux pas rester chez toi… Lui répondis-je en le regardant. - C'est une longue histoire. Répondis-je quand il me demanda qu'est-ce qui pouvait bien me suivre pour que je sois effrayée à ce point. Comme si cette réponse allait lui suffire, mon frère quand il a une idée dans la tête, il ne l'as pas ailleurs, enfin ça c'est typique des Tate. - Depuis quand t'es à Miami ? J'croyais que t'étais toujours à New-York ! Lâchais-je alors. Je n'ai pas eu de nouvelles de mes frères et sœurs depuis trois ans, quand j'essayais de les appeler Ricardo m'en empêcher, il avait trop peur que je trouve un moyen de partir.

lle me prenait dans ses bras, je la serrais fort comme elle me serrait fort. Mais j'avais trop de questions en tête, trop de choses qui demandaient des réponses. Je lui en posais pleins déjà d'un coup, et encore ce n'était pas grand chose face à tout ce qui me balayait l'esprit. Elle ne me répondit que par "c'est une trop longue histoire". Je fronçais les sourcils. Elle savait pourtant que j'insisterais, que j'étais têtu comme une mule. Elle me retournait la questions, je râlais presque. Heey ne me retournes pas les questions, c'ets à toi de répondre! J'y étais à New York, mais je cherchais à récupérer Nessa parce que je savais qu'elle avait dix huit ans maintenant. Je suis venu pour elle. J'essaie de décrocher petit à petit depuis que je suis ici et je veux juste récupérer ma famille. Dis moi tout s'il te plaît. Je répondais quand même à sa question, d'accord. Mais je lui renvoyais la même, parce que je voulais savoir pourquoi ma petite soeur me demandait qu'on se cache dans des chiottes de bar pour pouvoir discuter.