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 Chut, surtout, tais-toi. - Wayne

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(#)Sujet: Chut, surtout, tais-toi. - Wayne  |   Mar 3 Nov - 20:18

Chut, surtout, tais-toi.
Putain j’avais juste besoin de décompresser, le genre de fin de semaine qui te monte à la tête, le genre de fin de semaine qui te donne envie de tout péter ou bien simplement te défoncer la gueule le temps d’une soirée. J’étais sur les nerfs, à fleur de peau, un peu trop désagréable avec mon entourage mais j’avais mes raisons. Bordel, il se passe quelque chose à l’intérieur de moi et j’arrive pas à comprendre, je n’arrive pas à me faire à l’idée que je puisse m’attacher à quelqu’un, que je puisse m’attacher à elle. Alors dans ma tête, c’est un peu Bagdad, il y a des bombes partout et je suis prête à exploser. La seule solution que j’arrive à trouver c’est de me déconnecter le temps de souffler, de réfléchir à tout ça, de me retrouver, de m’amuser. Mettre ma vie de côté, entre parenthèse, pendant quelques heures et vivre l’instant présent.
Petite robe noire courte, cheveux détaché, regard vide. Surtout le regard vide, c’est important. Cheveux détachés, maquillage, escarpins noirs vernis. Pas l’habitude de m’habiller comme ça, toujours en short en jean’s, débardeur, converse, la fille garçon manqué. C’est ce qui plait à Prunille. Ce soir, je veux être une autre personne, je joue un rôle. La soirée passe, entre alcool, joint, défonce, rire. Se défouler a rythme de la musique, regarder les gens, écouter les discussions, observer. Sortir prendre l’air, retourner sur la piste, donner tout ce qu’on à, comme si sa vie en dépend. Mon regard qui croise le sien, quelques secondes. Ce type, je le connais ; il bosse au salon. On se dit bonjour, au revoir, mais il y a des regards qui trahissent. Comme celui que je suis en train de poser sur lui. Il est assis, il me regarde, et moi je danse pour lui. Ne le quitte pas des yeux. Du haut de mes talons, mes cheveux balancent légèrement au rythme de la musique.





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(#)Sujet: Re: Chut, surtout, tais-toi. - Wayne  |   Mer 4 Nov - 2:08
Le week-end. Enfin, il était temps. La semaine avait été interminable. Entre mon apprentissage dans le salon de tatouage, mon garage à gérer et mon business de drogue, je n’avais plus vraiment une seconde pour me reposer. J’étais de base le genre de mec assez actif, un vrai dingue de sport, qui n’avait pas besoin de dormir énormément. Cependant, je devais avouer que je n’avais plus vraiment de force pour faire mon jogging matinal et mes séances à la salle de sports depuis quelques jours. Je n’avais pas vraiment été productif cette semaine. Mais bon, fort heureusement c’était aléatoire. J’arrivais à gérer durant certaines semaines, plus que d'autres. Et puis au pire des cas, j’avais toujours en cas de besoin une petite pilule magique pour me redonner de l’énergie. Enfin bref, le week-end signifiait se vider la tête, s’éclater et en profiter un maximum, spécialement depuis que mon emploi du temps était aussi chargé. Habituellement je n’attendais pas d’être en fin de semaine pour faire ce dont j’avais envie. Mais, vous l’aurez compris, les choses avaient changé.

Ça faisait quelques heures déjà que je me trouvais au nightclub. Entre alcools, drogue et musique, je passais une excellente soirée. J’étais ici et ailleurs, j’adorais cet état de bien-être. Ces moments où on oubliait complètement nos soucis, notre vie en général. Le genre d’instant où on se concentrait sur ce qui se passait en direct, et rien d’autre. Assis au bar, face à la foule qui se trémoussait sur la piste de danse et verre de whisky à la main, mes yeux se posèrent sur une personne familière. Elle m’avait remarqué, et en jouait fortement même. Je la bouffais des yeux, elle était sexy. Ça me plaisait. Elle me plaisait et je la désirais ardemment. Je ne la quittais pas du regard tandis que je terminais cul sec mon breuvage. Puis sans hésitation, ni réflexion, je déposais le verre vide sur le bar et partais à sa rencontre. Je passais délicatement ma main sur sa hanche avant de me coller derrière elle. Mon engin frottant son fessier, je fusionnais nos corps collés l’un à l’autre afin de bouger en rythme au son de la musique.
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(#)Sujet: Re: Chut, surtout, tais-toi. - Wayne  |   Jeu 5 Nov - 1:23

Chut, surtout, tais-toi.
Il était la devant moi, j’avais envie qu’il se point juste à mes côtés. J’avais envie de passer la soirée avec lui, pas besoin de parler, juste être avec lui. Au salon, c’est juste bonjour, au revoir, quand on a le temps. Mais je ne peux empêcher mon regard de le bouffer, car clairement, il me plaisait. Ce genre de sentiment indescriptible qui t’attire vers la personne, comme un aimant. Je sais que c’est une tension sexuelle entre nous, rien que du sexe. Mais il n’y a pas de mal à se faire plaisir n’est-ce pas ? Je ne le connais pas, juste son prénom peut-être, et encore je ne suis pas sûre et certaine de ce que j’avance. Mais qu’importe, j’ai même pas besoin de le savoir. Je suis venue pour m’amuser ce soir, et je compte bien profiter pleinement de la nuit qui s’offre à moi.
Il dépose son verre sur le bar avant de se redresser du tabouret, se promenant à travers la foule. Prenant ma direction. Je souris, un sourire de vainqueur. J’allais peut-être avoir ce que je veux ce soir, sûrement même. Vu comment il prend place derrière moi, se frottant à mon corps, sa main posée sur ma hanche. Nos corps s’emmêlent, se frottent en harmonie, aux rythmes de la musique. La foule autour de moi n’existe plus, je me concentre sur lui, juste sur lui. Je me frotte un peu plus, montrant mon envie, mon contentement. Mes bras prennent place derrière ma tête, ma main se posant directement dans sa nuque. D’un petit geste brusque je me retourne de sorte que je me retrouve face à lui, mon visage à quelques centimètres de sien. Je sens sa respiration dans mon visage, j’écarte une mèche qui prend place devant mes yeux. Ma main reste dans le creux de son cou, pas besoin de parler, mes yeux veulent tout dire. Mon regard louche sur ses lèvres quelques secondes avant que mon visage s’enfouisse dans son cou, y déposant un tendre baiser. Humant son parfum.





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(#)Sujet: Re: Chut, surtout, tais-toi. - Wayne  |   Ven 6 Nov - 23:49
Je n’avais pas prévu de passer la soirée avec une femme, je n’avais pas pensé à en ramener une chez moi non plus. C’est étonnant mais mon seul but était de me changer les idées, de prendre du bon temps, de me laisser transporter par la décadence de cet endroit. Mais ce n’est pas parce que je n’avais pas rechercher de femme particulière, qu’elles n’allaient pas venir à moi. La preuve était la. Cette femme elle travaillait avec moi. Je n’avais pas sympathisé avec elle. Elle était assez énigmatique, et elle m’avait immédiatement tapé dans l’œil lors de mon premier jour au salon. Mais je n’avais jamais rien tenté, je voulais rester professionnel jusqu’au bout. Mais ce soir, cette petite voix dans ma tête qui m’empêchait de prendre des mauvaises décisions n’existait plus. Je n’avais qu’une envie, c’était de lui retirer cette petite robe courte et de lui bouffer les seins. De la manger toute entière. En plus de ça, les drogues accentuaient fortement mon désir de sexe. Je n’étais pas du genre patient, et j’avais le sentiment que j’allais l’être encore moins ce soir !

Elle ne s’éloignait pas, au contraire, elle se frottait à moi et plaçait ses mains sur ma tête. Je souriais satisfait, j’allais certainement avoir ce que je désirais. Elle aurait déjà foutu le camp le cas contraire. Je ne cachais pas mes intentions, et je pense qu’elle et moi étions sur la même longueur d’onde. Elle était tout aussi ailleurs que moi. Puis soudain, elle se retournait et se plaquait à moi. Mes mains se posèrent sur le bas de son dos. Nos visages n’étaient seulement qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, je sentais sa respiration saccadé s’écraser sur mon cou. Je ne la quittais pas des yeux. Aucune conversation, tout ce passait dans le regard. Nous étions en osmose totale. C’est comme si le temps s’était arrêter, que nous étions les deux seuls personne sur la piste, un peu comme une sorte de bulle impénétrable. Je glissais lentement une main sur sa fesse et celle-ci déposa un baiser sur mon cou. Ce qui eu un effet direct vers mon pénis. J’approchais un peu plus mon visage du sien puis l’embrassait, mêlant ma langue à la sienne. L’instant d’après, je la prenais par la main afin de l’emmener plus loin. J’apercevais le bureau de Seb, le proprio, sans un mot, je me dirigeais vers celui-ci, et fis entrer la jeune femme avant d’en faire de même, et de refermer la porte derrière moi en la verrouillant.
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(#)Sujet: Re: Chut, surtout, tais-toi. - Wayne  |   Sam 7 Nov - 23:14

Chut, surtout, tais-toi.
La vérité c’est que je ne sais pas ce que je cherchais, mon but ultime. Clairement je suis en train de lui faire des avances, je ne sais pas trop pourquoi je fais ça et finalement je ne me pose pas trop de questions, j’agis en fonction de mes désirs et de ce que mon corps me murmure. Et en ce moment, j’ai juste besoin de m’évader et apparemment Wayne est la bonne personne pour me permettre de le faire. Prendre du bon temps sans parler, sans avoir de compte à se rendre ou encore à faire connaissance pour la forme. Il a l’air d’être dans la même optique que moi, en harmonie. Je ne suis pas réellement stressée, il faut dire que je n’ai jamais couché avec un garçon. Des filles surtout, en particulier. Quelques petits objets aussi. Mais je n’ai jamais eu de relations sexuelle avec un garçon et pourtant je devrais appréhender, ce n’est pas le cas du tout. Etant adolescente je me suis toujours demandée comme allait se passe ma première fois avec un homme – je ne savais pas que j’allais être attirée par les femmes aussi à ce moment là – et je n’aurais jamais cru que ce moment allait se dérouler dans le bureau du patron d’une boite de nuit. Et pourtant je me retrouve dans cette pièce face à ce garçon totalement irrésistible. La pièce est sombre, je ne distingue que très peu les traits de son visage mais qu’importe ce n’est pas le plus important en ce moment.
Quelques instants plus tôt, sur la piste de danse, collés l’un contre l’autre. Sceller ce désir par un baiser, nos langues jouant au chat et à la souris. S’entremêlant, faisant monter le désir de plus en plus. Chaleur, excitation. Ma main se pose sur ma nuque, donnant quelque coup de hanche discrètement pour faire part de ma future intention, geste évocateur. Je sens directement cette bosse à travers son pantalon et je me dis que j’ai gagné ma soirée. Il m’attrape alors ma main pour m’emmener dans cette pièce – qui oh chance, avait un verrou.
Je suis à quelques centimètres de lui, ma main tenant la sienne. La pièce doit être insonorisée car on entend presque plus la musique, juste quelques vibrations, rien de plus. Mon cœur bat à grande vitesse dans ma poitrine rien qu’en pensant aux prochaines minutes – heures ? – à suivre. Je reste silencieuse, restant stoïque quelques secondes, qui paraissent interminable. Finalement je l’attire contre moi, lâchant sa main et plaçant la mienne dans son cou, l’attirant contre moi, toujours plus. J’attrape sa lèvre inférieure que je mordille légèrement, faisant part de mon envie à ma manière. Je le pousse doucement vers le divan se trouvant dans le fond de la pièce, prenant place à califourchon sur lui et laissant ma robe remonter vers le haut de mes cuisses. Je me cambre, collant mon corps au maximum contre le sien. Le silence brisé par le bruit de nos baisers échangés.





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(#)Sujet: Re: Chut, surtout, tais-toi. - Wayne  |   Lun 11 Jan - 3:03
J’avais dernièrement le grand besoin de m’aérer l’esprit. J’avais beaucoup trop accumulé de stresse avec tous ces problèmes. Si je continuais sur cette lancée j’allais avoir la tête remplie de cheveux blancs à mes 25 ans. Voilà ce qui expliquait ma présence dans le club de mon ami Sebastian. J’étais sur d’y trouver une bonne ambiance, et mon fameux Whisky. J’étais un habitué, mais depuis Nessa, je n’avais plus vraiment flirté et ramené de femme chez moi. Cependant, ou jour d’aujourd’hui, j’étais revenu dans le game. Effectivement, j’étais de nouveau célibataire, après une violente dispute avec la demoiselle. À mon arrivée, je n’avais encore rien décidé. Je me contentais de boire, et de sniffer de la cocaïne. J’étais dans un monde bien meilleur que celui-ci, là où je me trouvais je ressentais la musique différemment, ma vision me faisait découvrir un univers incroyable qui ne demandait qu’à être complètement embrassé. Je lâchais prise, et la jeune femme n’était que le signe ultime que le voyage allait en valoir la chandelle.

Je ne pouvais pas tenir plus longtemps. Elle avait envie de moi, et j’avais envie d’elle. Pourquoi perdre plus de temps ? Je l’avais donc emmené dans le bureau du propriétaire, ne sachant pas vraiment si ce dernier était présent ce soir, mais je ne me posais absolument pas la question. Mes pensées n’étaient dirigées que vers la jeune femme. À l'intérieur de la pièce, la musique avait comme cessé. Elle paraissait si lointaine, seules les vibrations nous ramenaient à la réalité. Durant un moment, main dans la main, nous nous contentions de rester face à l’autre. La pièce se chargeait d’intensité et mon désir ne faisait qu’augmenter. Elle craquait la première en m’attirant à elle, je lui malaxais alors la fesse d’une main ferme tandis qu’elle mordillait ma lèvre inférieure. La seconde d’après, je me retrouvais sur le divan, au fond de la pièce après que la brunette m’y poussait. Elle vint s’asseoir à califourchon sur ma personne, je glissais une main sous sa chevelure afin de la déposer sur sa nuque et de lui rendre fiévreusement ses baisers. Ma langue dansait avec la sienne dans un accord parfait. De mon autre main de libre, je caressais ses fesses, puis son dos et ainsi de suite. Mes lèvres quittèrent sa bouche pour aller se balader sur son cou. J’émettais quelques léger coups de bassin, comme impatient de la dévorer tout entière. Puis je rompais le contact afin de lui retirer sa robe, j’étais certain qu’elle était bien mieux sans.
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(#)Sujet: Re: Chut, surtout, tais-toi. - Wayne  |   Dim 17 Jan - 20:47
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(#)Sujet: Re: Chut, surtout, tais-toi. - Wayne  |   Lun 1 Fév - 19:36
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