« I've missed you so much. » - Brooklyn & Sherlyn.

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I'VE MISSED YOU SO MUCH.

« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

J'avais les pieds posés sur son paillasson, juste devant sa porte. Mes mains tremblaient, mon cœur s'accélérait tout comme ma respiration. Je ne voulais pas que nos retrouvailles se résument à un "bonjour" dans l'interphone alors j'avais attendu qu'un de ses voisins rentre chez lui pour m'introduire derrière lui dans l'immeuble afin d'aller jusqu'à la porte de son appartement. Je n'avais aucune idée de ce que pourrait être sa réaction, de me voir après deux ans d'absence. J'étais partie du jour au lendemain, sans rien lui dire et je m'en étais souvent voulu mais jamais, oh grand jamais, je ne voulais revenir durant mes deux ans au Canada. Évidemment, j'étais revenue à Miami pour voir ma famille et ça m'avait beaucoup amusé de me mettre en mode incognito pour éviter qu'on me reconnaisse. Ici, je pense que tout le monde me pensait morte ou partie pour toujours.
Depuis une semaine, l'histoire redevenait comme avant. Je reprenais doucement mes marques dans la ville de mon enfance et j'avais déjà pris le temps de m'inscrire à l'université pour terminer mes études. Lors de ces sept jours, j'avais cherché des informations sur elle et j'avais trouvé son appartement. Ce week-end, j'étais déjà passé devant celui-ci et je l'avais trouvé superbe, sans doute l'un des plus beaux de la ville ; mais je n'avais pas osé venir frapper à sa porte, j'avais trop peur. Ce soir, j'avais décidé que ce serait LE soir de nos retrouvailles. Comme d'habitude, j'étais ravie de diriger le monde à ma façon et elle n'aurait pas d'autre choix que de me faire face, peu importe ce qu'elle avait prévu pour sa soirée.
Elle, c'est Brooklyn McKenzie. Ma meilleure amie, ma confidente, mes rigolades, la seule qui me connait vraiment, certains de mes premiers émois. Elle, c'est mon tout. Ça l'a toujours été depuis le premier jour de notre rencontre et je crois qu'elle le restera pour le reste de ma vie. Malgré tous mes sentiments pour elle, je l'avais quitté sans rien lui dire et j'étais prête à l'affronter à nouveau. Je posais ma main sur sa porte et la regardais un moment, puis je frappais légèrement à trois reprises. J'entendais quelqu'un s'approcher de l'autre côté de la porte, puis l'ouvrir bien trop doucement à mon goût. A ce moment là, je ne sais pas si mon cœur s'arrêtait ou s'il se mettait à battre de plus en plus fort. Et enfin, je la voyais. Juste devant moi, avec son regard pétillant qui fut rapidement pris par surprise. Un silence s'installait pendant plusieurs secondes, le temps pour moi de l'admirer ; de découvrir la jeune femme qu'elle était devenue en deux ans. Elle avait changé, muri et s'était embelli. Pour autant, je lui fis simplement un sourire avant de rompre le silence. Tu m'as tellement manqué, BB m'amusais-je à la surnommer. J'étais emplie d'émotions et me sentais tellement bien de la revoir à nouveau. Finalement, de tout ce qui avait pu me manquer ici à Miami, Brooke était celle qui m'avait le plus manquée.

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« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

Ce soir-là, c’était un soir comme tous les autres soirs. Je n’attendais rien de particulier, j’avais eu une journée de travail épuisante, et j’avais envie de me poser toute seule dans mon salon à mater les bonnes vieilles séries qui ont tant bercés mon adolescence lorsque mon père était violent avec moi. De plus cela, ça faisait deux semaines que j’avais couché avec Jason, depuis je pensais à lui, on avait partagé un très bon moment ensemble, je ne le regrettais pas, puisque c’était voulu. En rentrant, j’avais pris une bonne douche chaude relaxante, où par la suite j’enfilais un pantalon ample léopard nuances grises, avec un haut star wars, qui signifiait que je comptais vraiment passer ma soirée en mode solitude, je me précipitais dans la cuisine, pour prendre un gros pot de glace à la vanille, pour aller dans mon salon, où je m’installais confortablement en mettant un film. Jusqu’à ce qu’on cogne à ma porte, je fus rapidement agacée, je levais mes yeux au ciel, avant de soupirer pour me lever et poser mon pot de glace sur la table basse pour aller ouvrir à la porte. Ça devait être un des voisins qui avaient besoin de quelque chose, puisque mon appartement avait une sécurité, qui consistait à sonner par l’interphone.
J’ouvrais la porte d’un grand bond, avant de lever mes yeux agacés sur la personne en face de moi, je m’apprêtais à lui parler sèchement, ou encore envoyer bouler la personne, mais sauf que… que… c’était Sherlyn, la personne que j’aimais le plus que tout au monde. Je fixais son visage, un million de pensées me traversaient la tête, et je ne savais pas quoi penser. Elle… Elle était là, en face de moi, et je l’a pensais morte après toutes ces années, le nombre de fois j’ai pensé à elle, le nombre de fois j’ai rêvé d’entendre sa voix encore pour pouvoir m’endormir dans mon lit. Mes yeux clignaient plusieurs fois, je devais être dans un rêve, ce n’était pas possible, je secouais ma tête, avant de voir que celle-ci semblait être aussi perdue que moi. « Tu m’as tellement manqué, BB. » Dit-elle en me regardant, es-ce réel ? Je suis là comme une abrutie à tenir ma porte, je ne pouvais pas la croire. Ses mots résonnaient dans ma tête, j'avais tellement rêvé de les entendre. Pourquoi attendre toutes ces années pour venir me voir ? Elle était radieuse, je n’avais qu’une envie c’était de la prendre dans mes bras, mais cela voudrait dire que je lui pardonnerais pour tout ce qu’elle m’a fait. Tant pis, j’ai besoin de l’a sentir près de moi. Je lâchais le bord de la porte, pour m’avancer vers elle, où je l’a pris dans mes bras, pour l’a serré aussi fort que je pouvais, je ne voulais jamais qu’elle parte, encore. « C’est vraiment toi ? » Lâchais-je dans un murmure, mes yeux se remplirent de larmes, j’étais tellement heureuse de l’a voir. J’avais tellement de questions à lui poser, mais commençons par là, c’était déjà le début. Je reculais doucement pour passer ma main sur sa joue, et repousser une mèche derrière son oreille, avant de la regarder aux pieds jusqu’à la tête, elle avait minci, mais superbe. « Rentre, ne reste pas dehors. » Lâchais-je en reculant pour pouvoir pousser ma porte et l’a laissé rentrer dans mon appartement luxueux. Je ne l’a quittait pas du regard, celle-ci ferma la porte pendant que je précipitais pour éteindre la télé, je me sentais mal à l’aise, car j’étais en pyjama par rapport à elle qui était en superbe tenue.

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Le moment tant attendu venait d'arriver, j'étais face à elle et à son charme qui n'avait pas changé. Certes, elle n'était pas aussi bien habillée comme j'avais pu parfois la voir mais elle était belle. Mes yeux pétillèrent en regardant les siens, et rapidement, je la sentis se rapprocher de moi pour me prendre dans ces bras. Comme ça faisait du bien de la sentir contre moi alors je resserrais mes bras autour d'elle pour en profiter d'avantage. Elle y mit rapidement fin, à cette étreinte que j'appréciais tellement. La jolie brune me fit alors entrer dans son appartement. J'hésitais presque un instant mais si j'étais venue jusqu'à elle, c'était bien pour passer du temps avec et tenter de rattraper le temps perdu alors j'avançais d'un pas. Passant à côté, je la frôlais comme si de rien n'était en passant ma main à proximité de la sienne. C'était très beau chez elle, très propre et l'ambiance était assez chaleureuse. Après avoir observer en vitesse le peu que je voyais de son lieu de vie, je me retournais en balançant légèrement mes cheveux ; je savais que ça lui plairait. Je la regardais à nouveau en ayant cette impression que, même si deux années venaient de s’écouler, notre relation et nos sentiments étaient restés intact. Je suis tellement désolée d'être partie sans un mot, lui dis-je en baissant légèrement le regard. J'étais sincère et regrettait vraiment mon action bien que ça m'ait été nécessaire lorsque j'avais quitté Miami. Je n'en pouvais plus de devoir mentir à mes proches, lui mentir à elle et pourtant, je n'étais pas décidée, à l'heure actuelle, de revenir sur ces paramètres dans ma vie. Brooke était mon amie, rien de plus et je devais m'en convaincre si ce n'était pas encore fait.
J'avançais tout de même d'un pas vers elle et relevais ma main pour aller la poser sur sa joue. Je fermais un court instant mes yeux pour profiter de cet instant, pour sentir la douceur de sa peau, pour sentir son parfum qui n'avait pas changé. Lorsque je rouvris les yeux, je la revoyais à nouveau ; tout ceci était bien réel. Je retirais alors ma main pour aller replacer de façon correcte le jupon de ma robe bleu marine. J'aperçus alors un petit miroir accroché au mur, ce qui me permis de contrôler ma coiffure. Avant de venir la voir, j'avais passé au moins deux heures à me préparer entre la douche, la coiffure, le maquillage et les vêtements. Au final, j'étais contente de ce que cela rendait et de l'image impeccable que je dégageais ; intérieurement, j'avais envie de lui taper dans l’œil et de lui prouver que je m'étais embellie avec les mois qui étaient passés.

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Elle était là, juste en face de moi, et la première chose qui m’est venue en tête c’était de la prendre dans mes bras, pour pouvoir si cela était bien réel. Ça l’était, et ça me perturbait, c’était censée d’être un soir comme tout les autres, je m’étais habituée à son absence il faut dire, j’étais habituée à ne plus sentir son parfum, de la sentir contre moi, on s’y fait avec le temps. Mais, il y a une chose qui me manquait terriblement c’était sentir ses lèvres contre les miennes, j’avais oublié la sensation que ça faisait, et j’en demandais toujours davantage, je donnerais tout pour revenir à l’été en Toscane pour revivre l’instant parfait qu’on s’était échangé. Je l’a fais rentrer chez moi, où je ferme à clef derrière moi, où je me place au milieu du salon, en croisant mes bras en l’a regardant, elle restait aussi belle que de mon souvenir, elle semblait avoir changer, ce n’était plus la même Sherlyn, je pouvais le voir à travers ses yeux qui pétillaient, c’était trop beau pour y croire. Deux ans qu’elle était partie, elle revenait comme si rien n’était, ma poitrine me faisait tellement mal, que j’ignorais quoi ressentir à sa présence dans mon appartement. Ça se mélange entre l’amour et la haine. « Je suis tellement désolée d’être partie sans un mot. » Dit-elle en baissant le regard, je fronçais les sourcils, je suis supposée de dire quoi, je senti une montée de colère venir en moi. Mon souffle s’accélérait, tandis qu’elle s’approchait de moi, pour poser une main sur ma joue, comme si elle avait vraiment besoin de ce toucher. Je l’a regardais faire, jusqu’au moment, elle laisse tomber sa main sur son jupon de sa robe bleu, je pensais vraiment qu’elle aurait affronté ses sentiments aujourd’hui, mais apparemment, j’avais tort, je levais les yeux. « Arrête. » Lâche-je, avec tant de mépris sans le vouloir.
Je ne sais pas, une partie de moi espérait qu’elle avait changé mais au fil de ces années, elle a trop changé, et je savais qui elle était, pourtant j’étais tombée amoureuse de la femme qu’elle était, je continue à le faire aujourd’hui, même après deux ans d’absences dans sa vie. « Tu ne peux pas débarquer chez moi, et me dire que t’es désolée comme ça. » Dis-je, je commençais à faire ma vie sans elle, je commençais à m’habituer, j’avais fais une croix là-dessus, car on ne s’appelait plus, même pire que ça, je l’a pensais morte depuis un an ! Je me dirigeais vers mon salon, essayant de faire les cent pas, mais sa présence me perturbait plus que quelconque. « Tu n’as aucune idée que j’ai vécu sans toi. J’avais besoin de toi ! Tu ne peux pas me faire ça ! » Lâchais-je, je commençais à avoir les yeux mouillés, il ne fallait pas que je pleure, lorsqu’elle était partie, j’avais mis un bon bout de temps pour redevenir forte. Je m’approchais d’elle, les bras toujours croisés, je ne sais pas ce qu’elle espérait trouver chez moi. « Tu m’as détruite Sherlyn ! Je te pensais morte, et j’ai avancé sans toi. » Lâchais-je en l’a regardant dans les yeux, je me rendis compte mes mots pouvaient blessés, mais je m’en fichais, je ne m’attendais plus rien d’elle, je n’étais plus sienne, et elle n’était plus mienne, on devait s’y faire. Et pourtant malgré tout ça, je l’aimais davantage.

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« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

En me retrouvant chez elle, devant elle, avec elle, je n'avais pas pu me retenir de m'approcher à nouveau d'elle pour caresser sa joue. Son câlin de bienvenue m'avait fait tellement de bien et j'avais envie de poursuivre dans cette voie mais sans pousser trop loin. Lorsque mon geste s'arrêtait et que je posais ma main sur ma robe, Brooklyn m'agressait presque avec un « Arrête » très sec et sorti de nul part. « Arrêter quoi ? » lui demandais-je sans rien comprendre. Soit je ne comprenais vraiment pas, soit je cherchais à me convaincre que je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire par là. Je ne pouvais pas revenir comme une fleur, agir tendrement avec elle pour finalement ne pas lui offrir ce qu'elle voulait depuis toujours : une relation amoureuse et officielle.
Alors qu'on était toujours campé dans son entrée, elle me dit : « Tu ne peux pas débarquer chez moi, et me dire que t’es désolée comme ça. » Je soupirais légèrement en levant mes épaules. « Et tu préférais quoi ? Que je ne revienne jamais ? Arrête un peu, tu n'espérais que ça, que je revienne. » La face cachée de Sherlyn revenait en avant. Depuis mon départ pour le Canada, je n'étais plus ce genre de personne et j'avais cru changer mais c'était plus fort que moi, Brooke faisait ressortir ce défaut.
Elle fit alors quelques pas pour se diriger vers son salon. J'attendais un instant court instant puis la suivis avant qu'elle ne reprenne la parole : « Tu n’as aucune idée que j’ai vécu sans toi. J’avais besoin de toi ! Tu ne peux pas me faire ça ! Tu m’as détruite Sherlyn ! Je te pensais morte, et j’ai avancé sans toi. » Le ton qu'elle employait été tellement froid, les larmes commençaient à lui monter aux yeux tandis que de mon côté, je ne voulais pas montrer que j'étais triste de ce qu'elle me disait. Je me contrôlais de manière assez forte pour ne pas craquer, je n'en avais pas envie. « Et je ne pouvais pas rester ! Regarde la vérité en face, je ne t'aurais pas aidé », lui répondis-je par rapport aux rapports que nous avions avant que je ne quitte la ville. Vers la fin, on ne faisait que s'engueuler et bien qu'elle avait blessé son père la veille de mon départ, je savais très bien que je ne l'aurais pas aidé dans cette épreuve. Je ne le pouvais pas et il fallait qu'elle avance sans moi. Lorsqu'elle revenait un peu vers moi, je décidais de prendre sa main dans la mienne pour ajouter : « Tu ne peux pas dire que je t'ai détruite. C'est la relation qu'on avait qui t'a détruite, ainsi que les sentiments que tu av... que tu as pour moi », me repris-je. Pour moi, je n'étais pas la seule en cause et j'étais bien déterminée à lui faire comprendre et réaliser ses erreurs.

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Visiblement, elle ne semblait pas comprendre qu’elle était tout pour moi, même quand on se disputait, elle était mon monde, la raison pour laquelle je vivais, le mot amour avait prit son sens lorsqu’elle avait débarqué dans ma vie depuis le tout début de notre histoire. « Et tu préférais quoi ? Que je ne revienne jamais ? Arrête un peu, tu n’espérais que ça, que je revienne. » Dit-elle, j’avais l’impression de passer sous un train, ces mots qui me fendaient le coeur, elle pensait me connaître, elle avait même besoin d’avoir le contrôle sur moi, même en dépit de ses sentiments pour moi, du moins ce que je croyais. « En réalité, j’aurais préféré que tu ne reviennes jamais. » Lâchais-je en ne quittant pas son regard, c’était la vérité, elle venait de réouvrir les plaies que j’avais réussi à panser ces deux dernières années, aujourd’hui, ça faisait davantage mal. J’avais réussi à m’y faire à son absence, de sourire, de rires, de vivre sans elle. À travers ses mots, ça me faisait plus mal qu’à elle.
Elle ne pouvait pas débarquer chez moi, et s’attendre que j’efface tout ce qu’on avait vécu, non, je ne pouvais faire ça, c’était tellement fort que je ressentais pour elle que je doute que je pourrais oublier tout ça un jour. J’avais besoin d’elle, plus que tout au monde, j’avais dû affronté un procès pour enfermer mon père, j’étais complètement toute seule. « Et je ne pouvais pas rester ! Regarde la vérité en face, je t’aurais pas aidé. » Dit-elle, même si on ne se faisait que s’engueuler, il y a un proverbe qui dit qu’on s’en prend le plus souvent à la personne qu’on aime le plus, je pensais souvent que c’était notre cas, enfin mon cas. Mais en réalité, Sherlyn était une lâche, elle pouvait contrôler tout ce qu’elle voulait, mais elle fuyait tout. « Tu ne peux pas dire que je t’ai détruite. C’est la relation qu’on avait qui t’a détruite, ainsi que les sentiments que tu av… que tu as pour moi. » Dit-elle, comme si elle était sûre de son coup, une chose qu’elle ignorait, j’avais changé, je m’étais fortifiée après toutes ces années. Je levais le regard vers le plafond, j’étais bouchée bée par ses paroles, et c’était plus fort que moi, je préférais la blessé que de lui donner raison, je reposais mon regard sur elle. « Tu pouvais rester… Sauf que tu es une lâche. Et ça, je n’y peux rien Sherlyn. » Dis-je, oui j’appuyais sur son prénom, mon coeur battait à toute allure, je m’apprêtais à lui dire quelque chose, qui allait lui forcément faire mal. Mais je m’en fichais, ce n’est pas comme si j’avais de l’importance pour elle. « Avais. Que veux-tu que je te dises ? » Dis-je en défaisant mes bras, avant de les agités en l’air, en l’a regardant. Je mentais à moi-même en réalité, mon amour sera toujours aussi fort pour elle. Je tuerais même par amour pour elle. Certes, j’avais fais des erreurs, mais l’avoir aimé ça n’a jamais été erreur. « Si je te dis, je ne sais pas… J’ai perdu ma virginité avec un gars il n’y a pas si longtemps que ça, ça te fera chaud au coeur ? » Demandais-je, il était à mon tour de me transformer en véritable peste. Sherlyn savait que je n’avais jamais franchi le pas, c’était la raison pour laquelle elle était souvent jalouse, elle avait peur que je franchisse le pas, alors qu’elle voulait que je franchisse le pas avec elle. « Si tu dis que t’avoir aimé était une erreur, non, je suis désolée. Tu peux prétendre tout ce que tu veux, si tu m’aimais vraiment pas, tu ne serais jamais venue ce soir là, en me disant que je t’ai manqué. » Lâchais-je, avant de retirer ma main qu’elle prise, la posant sur ma poitrine, j’avais mal, vous n’imaginez à quel point j’ai mal à ma poitrine. Je m’approchais doucement vers elle, j’avais oublié à quel point j’étais un peu plus grande qu’elle. « Tu m’as détruite, parce que tu étais mon monde à MOI, et tu es partie… Depuis je ne suis plus celle que tu as rencontré. » Dis-je dans une voix sangloté. Si seulement, elle avait une idée à quel point je souhaite qu’elle soit avec moi, où je l’embrasserais par désir et par pure passion que j’éprouve pour elle.

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L'ambiance n'était plus du tout la même qu'au début de nos retrouvailles. Brooklyn ne sentait plus du tout heureuse de me faire face et pire que ça, elle me l'annonçait. « En réalité, j’aurais préféré que tu ne reviennes jamais. » Cette remarque me fendait le cœur mais je ne le montrais pas tant que ça. Certes, je n'avais pu cacher ma surprise et mon étonnement d'entendre de tels mots durs venant de sa part et je ne savais même pas quoi lui répondre. J'espérais qu'elle me mentait de la même manière que j'avais pu le faire afin de la préserver.
On en venait alors à parler de mon départ et du fait que je l'avais abandonnée face à son propre sort. Je n'aurais pas réussi à témoigner pour elle face à son père et même si je savais tout le mal qu'il lui avait fait. Je savais qu'elle avait souffert et le soir où elle l'avait poignardé devant mes yeux, j'avais imaginé que cette histoire allait me retomber dessus et je ne voulais pas avoir affaire à la police. « Tu pouvais rester… Sauf que tu es une lâche. Et ça, je n’y peux rien Sherlyn. » Elle allait beaucoup trop loin ; pour qui se prenait-elle ? Pourquoi avait-elle autant changé ? « Je ne suis pas une lâche ! » rétorquais-je en haussant la voix. « Si je suis partie, c'est parce que j'avais besoin de quitter Miami. Mais tu as bel et bien été la personne qu'il m'a été le plus difficile à laisser derrière moi. » Il fallait qu'elle me revienne, qu'elle se rende compte que si j'étais revenue, c'était en grande partie pour elle et qu'elle n'avait plus à m'en vouloir, qu'on pouvait tout oublier et redevenir ce que nous étions. Et puis rapidement, elle me reprenait. « Avais. Que veux-tu que je te dises ? » Elle n'avait donc plus de sentiments pour moi. J'étais dévastée par ses mots et je ne savais pas comment réagir. Je ne pouvais pas lui montrer qu'elle me faisait mal car ça aurait montré ma faiblesse et ça, je ne le voulais pas. Je serrais alors mon poing ainsi que mes dents en la regardant droit dans les yeux. « Si je te dis, je ne sais pas… J’ai perdu ma virginité avec un gars il n’y a pas si longtemps que ça, ça te fera chaud au coeur ? » Là, c'en était trop. Mon cœur fit un bon et je me demandais comment elle avait pu oser sauter le cap, avec un homme en plus de ça. A ce moment-là, je détestais cet homme comme personne ; il m'avait pris ce qui était à moi, la personne qui m'était destiné et il l'avait sali. « Je n'en ai rien à foutre, » lui balançais-je en soupirant avant d'ajouter : « J'espère au moins qu'il a été à la hauteur. Mais ça reste un homme, tu n'es pas faite pour les hommes, » finis-je par lui dire, assez fière de mes derniers mots. Si elle pensait me rendre jalouse en me parlant d'un homme, elle y arrivait très bien mais j'essayais de garder mon calme.
« Si tu dis que t’avoir aimé était une erreur, non, je suis désolée. Tu peux prétendre tout ce que tu veux, si tu m’aimais vraiment pas, tu ne serais jamais venue ce soir là, en me disant que je t’ai manqué. Tu m’as détruite, parce que tu étais mon monde à MOI, et tu es partie… Depuis je ne suis plus celle que tu as rencontré. » Je prenais une grande inspiration pour répondre à de tels mots. Pour la première fois, je voyais une Brooklyn différente de cette que j'avais connu, et j'avais l'impression que mes deux années d'absence l'avaient fait avancer. Elle avait toujours des sentiments pour moi, je pouvais le voir et le ressentir mais elle avait sans doute pris le temps de tirer un trait sur notre histoire, notre amitié. « Je n'ai jamais dit que je ne t'aimais pas. Je t'aime toujours Brooklyn, tu es ma meilleure amie et tu le seras toujours, » lui dis-je. Je faisais exprès de parler d'amitié car ça la rendrait folle. Elle était persuadé que je l'aimais autrement mais moi, je ne voulais pas le voir et de toute façon, ma famille me l'interdirait. J'étais faite pour les hommes, c'est tout. « On peut le retrouver, ce monde. » Je reprenais sa main dans la mienne et la montait légèrement à la hauteur de nos cœurs. « Tu ne peux pas m'en vouloir éternellement, on a deux ans à rattraper. » Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres et j'espérais que celui-ci permettrait à Brooklyn de sourire à son tour car les larmes qui envahissaient ses yeux ne me plaisaient pas. Je voulais qu'on oublie tout, qu'on avance à nouveau main dans la main comme on le faisait à l'époque.

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« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

Je ne sais pas à quoi elle s’attendait en venant chez moi, que je l’a prenne dans mes bras, et que je fasse semblant que tout va bien entre nous, non je ne pouvais pas. Je ne pouvais l’a laissé me faire mal encore, et ce, continuellement comme elle l’a fait ces dernières années. « Je ne suis pas une lâche ! » Dit-elle, en haussant la voix, elle voulait essayer de s’en convaincre à ce que je voyais. « Si je suis partie, c’est parce que j’avais besoin de quitter Miami. Mais tu as bel et bien été la personne qu’il m’a été le plus difficile à laisser derrière moi. » Avouait-elle, j’aurais tellement aimé y croire, je pourrais lui dire qu’elle m’a tellement manqué aussi, mais je ne pouvais pas me laisser faire. Elle devait mériter ma confiance si elle me voulait vraiment… Du moins, je ne sais plus trop ce que je dois penser. Mais j’étais en colère, elle était partie, je ne peux pas passer outre tout de suite. « Peut-être bien, mais … tu n’as pas d’idées à quel point, ça été dur sans toi. » Lâche-je, ça avait été dur, mon meilleur ami Nate désespérait même, il passait me voir pendant un certain temps pour m’aider à remonter la pente alors que je restais chez moi dans mon lit à regarder des films d’horreurs. La chute avait été dure, mais je m’étais relevée, et j’avais encore l’impression d’être à terre quand je l’ai revu, comme si mes efforts s’étaient complètement envolés. Je venais de l’a reprendre, même si c’était un mensonge, je l’aimerais toujours pour ce qu’elle a été, pour ce qu’elle était, et surtout ce qu’elle est. Je m’étais montrée peste avec elle, je n’avais aucun regrets, je lui en voulait tellement d’être partie, elle m’avait laissé tout seule ici, lorsque j’en avais le plus besoin. Elle savait ce que je ressentais pour elle, et pourtant elle continuait à venir me voir, même après toutes ces années. Je lui avouais que j’avais couché avec un homme, que j’avais perdu ma virginité avec lui, j’en avais rien à faire de ce qu’elle pouvait bien penser, je me devais l’a testé. « J’en ai rien à foutre. » Lâchait-elle, c’est bien ce que je disais, elle ne porte pas d’intérêt pour moi. « J’espère au moins qu’il a été à la hauteur. Mais ça reste un homme, tu n’es pas faite pour les hommes. » Dit-elle, je fronçais les sourcils, elle pensait vraiment que j’étais faite pour elle ? En réalité oui, j’étais faite pour elle, mais je ne pouvais pas passer ma vie à l’attendre. « Il a été la hauteur, plus que tu ne l’imagines, je vais continuer à le voir et en demander plus. » Dis-je assez froidement, je voulais provoquer sa jalousie, et je voulais très bien lui faire comprendre que si elle me voulait, il ne lui restait une chose à faire, mais ça n’arrivera jamais, je le savais. « Tu pensais que j’étais faite pour toi ou quoi ?! Explique-moi au juste. Car ça ne va pas le faire. » Dis-je, je voulais être à elle, c’est vrai, mais je voulais qu’elle soit à moi aussi, ça devait aller dans les deux sens. Mais elle avait besoin de tout contrôler comme toujours, comme si elle devait me connaître mieux que quelconque. « Eh bien, figure toi, je ne suis pas à toi. Je ne l’ai jamais été. » Lâchais-je, je voulais être une garce, en faite je crois que je l’étais, mais je m’en fichais, je voulais la retrouver, je voulais retrouver la Sherlyn qui m’aimait et qui péterais les plombs parce que quelqu’un d’autre m’avait touché.
Je lui disais ce que je ressentais sur le coeur, elle était mon tout, elle était ma vie sans que je l’ai demandé, quand elle est partie, morte, je ne sais quoi, eh bien, j’étais complètement anéantie. J’avais remonté la pente, car je m’étais fais mon monde, du moins j’essayais de m’en convaincre de faire sans elle. Mais elle était revenue, et je devais m’y faire, encore une fois, elle chamboulait le tout, mes sentiments, ma vie, dans tout ça. « Je n’ai jamais dit que je ne t’aimais pas. Je t’aime toujours Brooklyn, tu es ma meilleure amie et tu le seras toujours. » Dit-elle, je respirais lourdement, vraiment, une meilleure amie, c’était tout que j’étais pour toi ? Ça me rendait encore plus furax, que je ne pensais qu’à une chose. « On peut le retrouver, ce monde. » Se convainquait-elle, sauf que moi, au fond de moi, c’était la chose que je désirais le plus au monde, je voulais le retrouver, mais on avait changé. Moi la première, tout comme elle aussi. « Tu ne peux pas m’en vouloir éternellement, on a deux ans à rattraper. » Dit-elle en prenant ma main à la hauteur de nos coeur, puis ce fameux sourire qui se dessinait sur ses lèvres. Un simple contact, un simple toucher, calme toutes les peines que j’ai pu ressentir. Avec ma main, je poussais un peu pour la poser sur sa joue, où elle se glisse jusqu’à son cou, où je l’approche vers moi. Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes avant de l’embrasser passionnément pendant de longues secondes, c’était ma manière de lui dire qu’elle m’avait terriblement manqué. Je reculais légèrement, où nos regards se croisèrent. « Dis-moi, si ça fait de nous de meilleures amies vraiment ? Tu ne le seras jamais, et je ne le serais jamais. » Dis-je étant encore proche de ses lèvres. De mon autre main, je l’a glissais à l’intérieur de son blouson qu’elle portait encore, avant d’appuyer dessus pour que nos poitrines se collent. « Je t’aimerais toujours plus que ça, et tu le sais pertinemment. Dis-moi que ça ne t’a pas manqué. » Dis-je entre deux souffles, la douleur s’était envolée à l’instant où j’ai posé mes lèvres contre les siennes. Malgré tout ce qu’elle m’avait fait, je pense que je l’aimerais toujours, et encore plus.

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I'VE MISSED YOU SO MUCH.

« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

« Peut-être bien, mais … tu n’as pas d’idées à quel point, ça été dur sans toi. » Je la comprenais parfaitement parce que ça avait aussi été dur pour moi de ne pas répondre à ses sms, aux nombreux messages qu'elle m'avait laissé sur mon répondeur. Malgré moi, je lui avais fait du mal et n'avais pas réussi à revenir la voir avant aujourd'hui pour lui prouver que j'étais bien vivante, pour lui dire qu'elle me manquait et que je l'aimais. Non, ce n'était pas ce que j'avais à faire. « Ça a aussi été dur pour moi, tu ne crois pas ? » lui répondis-je alors sur un ton assez froid comme l'était l'atmosphère en ce moment.
Puis elle m'annonçait avoir sauté le cap avec un homme. J'étais hors de moi et pourtant, j'arrivais à me contrôler pour ne rien lui montrer et pire, je lui dis que je n'en avais rien à faire. Au fond de moi, mon cœur s'était soulevé quand elle me l'avait annoncé et maintenant, elle ajoutait : « Il a été la hauteur, plus que tu ne l’imagines, je vais continuer à le voir et en demander plus. » Bon, je ne pouvais plus me retenir, c'en était trop. Mes sourcils se fronçaient et je serrais encore plus mon poing pour prendre la parole. « Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu vas retourner le voir alors que je suis là ? » Car oui, elle avait pu céder et succomber dans les bras d'un homme mais maintenant que j'étais de retour, elle n'avait plus aucune raison de le revoir. « Tu pensais que j’étais faite pour toi ou quoi ?! Explique-moi au juste. Car ça ne va pas le faire. Eh bien, figure toi, je ne suis pas à toi. Je ne l’ai jamais été. » Elle était à moi, elle l'avait toujours été et je ne vois pas pourquoi ça changerait. Certes, je l'avais laissé pendant deux ans mais maintenant que j'étais de retour pour de bon, elle ne pouvait pas me revenir et redevenir mienne. « Si, tu es à moi, Brooklyn. Tu l'as toujours été, que tu le veuilles ou non. » Elle commençait à me mettre vraiment hors de moi en reniant tout ce qui était pourtant clair depuis toujours entre nous.
Et puis après mes paroles sur la relation que je voulais qu'on retrouve, Brooklyn redevenait tactile : elle posait une main sur ma joue puis la descendait jusqu'à mon cou pour me rapprocher d'elle. Elle posait ensuite ses lèvres contre les miennes. Cet attouchement me donnait de véritables frissons comme je n'en avais pas ressentis depuis des années, des frissons qu'elle seule savait me procurer. Que je l'accepte ou non, elle avait une certaine emprise sur moi et il faudrait bien que je le reconnaisse un jour. Elle m'embrassait ensuite de façon très délicate et avec énormément de passion ; baiser auquel je répondais de la même façon, simplement parce que j'en avais envie. Lorsqu'elle se reculait finalement, elle me demandait : « Dis-moi, si ça fait de nous de meilleures amies vraiment ? Tu ne le seras jamais, et je ne le serais jamais. » Je ne répondais rien, je continuais de la regarder avec l'énorme envie de l'embrasser à nouveau et de lui dire que je l'aimais bien différemment que comme une meilleure amie. Mais je ne pouvais pas, quelque chose m'en empêchait. Elle me rapprochait un peu plus d'elle et ajoutait : « Je t’aimerais toujours plus que ça, et tu le sais pertinemment. Dis-moi que ça ne t’a pas manqué. » Je me reculais alors et fis quelques pas vers l'entrée de son appartement. Je ne pouvais pas rester plus longtemps avec elle, au risque de faire quelque chose que je regretterais. Avant de quitter son salon, je retournais juste mon visage pour la regarder ; elle semblait totalement perdue et se demandait ce que je faisais. « Je ne peux pas te le dire, bébé. » Je me retournais à nouveau et posais une main sur la poignée de sa porte d'entrée. Si je sortais, je le regretterais sans doute, mais je ne savais pas quoi faire en restant avec elle et des baisers ne mèneraient à rien.

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I'VE MISSED YOU SO MUCH.

« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

Pourquoi elle faisait ça ? Pourquoi elle avait cet effet en moi ? Je me détestais pour ça, je tombais de nouveau sous son emprise encore, comme toujours. C’était un jeu, mais sauf qu’on y a joué pendant trop longtemps, et qu’un moment donné ce n’est plus un jeu entre elle et moi. Elle était là, et pour vous dire, j’étais la femme la plus heureux au monde rien qu’en l’a voyant, mais j’étais également la femme la plus brisée dans cette pièce en l’a regardant. « Ça a été dur pour moi, tu ne crois pas ? » Dit-elle assez froidement, je n’en savais trop rien, elle ne le montrait pas, ou du moins, elle ne savait pas comment le montrer. J’avais envie d’attraper un objet, et de le balancer contre le mur, tellement qu’elle était têtue de refuser cet instant de bonheur. La vie est faite pour être simple pas qu’elle soit aussi compliquer, mais je pense qu’on l’a rend compliquée inconsciemment. « Je ne sais pas, tu ne sembles pas le montrer. » Dis-je à mon tour assez froidement. J’en avais assez de jouer à ce jeu, on y jouait depuis le lycée.
Je venais de lui avouer que j’avais couché avec un homme, je lui faisais bien comprendre qu’il était tout ce que j’avais imaginé pour ma première fois, et je ne le regrettais aucunement, puisque j’en redemandais encore, rien que pour l’a rendre jalouse. Cette dernière fronçait ses sourcils, puis serrait son poing. « Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu vas retourner le voir alors que je suis là ? » Dit-elle, elle n’avait pas changé à la finale, il fallait qu’elle ramène tout à elle. Ça me perturbait, je ne savais plus trop faire, mais je sentais que je l’a retrouvais petit à petit. « T’es là, et alors ? Et quoi encore ? Tu me l’interdis ? Devine quoi, rien que pour te faire chier, j’irais le revoir. » Dis-je assez sadiquement, ok, je l’avoue c’était un coup bas. Surtout, au fond de moi, c’était de elle que j’avais envie, pas de lui. Elle était mon oxygène, son absence me permettait de ne plus respirer, elle était de retour, je pouvais de nouveau respirer, du moins j’essayais. « Si, tu es à moi, Brooklyn. Tu l’as toujours été, que tu le veuilles ou non. » Dit-elle, quelque part là, ça me rassurait qu’elle le savait. Il était vrai que j’étais à elle, et ce depuis toujours. Je baissais mon regard pendant un instant avant de le reposer sur sien, je voyais qu’elle était sincère. « … Ne me manipule pas. » Dis-je, je ne voulais pas qu’elle me manipule encore une fois, et qu’elle me brise encore comme elle a su le faire tant de fois. Mais c’était plus fort qu’elle, tel que je l’a connaissais, elle avait ce besoin que je lui appartienne, mais je pouvais l’a comprendre, elle était à moi aussi, à personne d’autre.
Pour la première j’eu envie de faire ce que j’avais vraiment envie de faire depuis qu’elle était là, c’était de l’embrassé, de ressentir ses lèvres contre les miennes, cette chaleur entre elle et moi qu’on partageait depuis des années. Ça m’avait tant manqué, je fermais mes yeux pour savourer cette sensation qui était une drogue, et je ne m’en laissais jamais. Puis, je reculais, même si j’en avais pas forcément envie, mais elle me repoussait aucunement dans mon geste, mais celle-ci, elle reculait doucement, en plus perdue que moi, elle se dirigeait vers la porte, je ne l’a quittais pas du regard, mon coeur se serrait que j’ai cru qu’il allait explosé un moment ou l’autre. « Je ne peux pas te le dire, bébé. » Dit-elle en se retournant, posant sa main sur la poignée. Ça avait le don de m’énerver ça, en faite, tout ce qu’elle faisait m’énervait, elle était bornée comme je l’étais, ça n’allait pas mené loin. Je m’avançais vers la porte, posant ma main sur la plaque métallique de la porte, je la fixais droit dans les yeux, si elle décidait de partir, encore une fois, j’avais raison, elle était une lâche depuis des années, j’ouvrais que les yeux que maintenant. « Reste. Ne m’abandonne pas encore fois, je ne le supporterais pas encore une fois. » Dis-je doucement, je ne comprenais plus à rien, ni pour moi, ni pour elle. Elle dit que je suis à elle, puis elle veut partir, je ne comprenais plus rien, c’était trop perturbant. Je ne voulais pas qu’elle parte, tout ce que je voulais, c’était de savourer sa présence tant qu’elle était encore là. À l’époque où on l’on vivait ensemble, c’est ce que j’aimais le plus, c’était de savoir qu’elle était rentrée saine et sauve, elle était tout le temps avec moi, je pouvais savoir ce qu’elle faisait. « Tu dis que je t’ai manqué, que tu souhaites retrouver tout ce qu’on avait. Prouve le. Mais n’ose pas me dire qu’on est meilleures amies, on est plus que ça. » Dis-je en plongeant dans son regard bleu, je glissais ma main sur le long de la porte, elle était libre à elle de prendre sa décision, de partir pour toujours, ou de rester avec moi pour toujours. Je levais les yeux au ciel, avant d’ajouter. « Il semblerait qu’on ai des choses à se dire. Autant que ça soit autour un pot de glace, ou dans mon lit. » Dis-je pour finir, je faisais tout pour l’a convaincre. Je pensais éteindre ma télé, prendre le pot de glace, et aller dans ma chambre. « J’ai gardé un de tes t-shirts… Si tu veux dormir ici. » Dis-je doucement, mais j’en étais sûre qu’elle prendrait un des miens comme d’habitude.

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