« I've missed you so much. » - Brooklyn & Sherlyn.

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I'VE MISSED YOU SO MUCH.

« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais en venant la voir ce soir chez elle, si ce n'est autre que de la retrouver, la revoir. Sa présence m'avait manqué, c'est sûr et il n'y avait pas eu un seul jour sans que je pense à elle. Parce qu'elle était mon tout, mon amie, celle avec qui j'avais tout partagé. Ca avait été dur de vivre loin d'elle, et ça avait aussi été difficile pour elle, peut-être même plus parce qu'elle ne savait pas où j'étais ni pourquoi j'étais partie. « Je ne sais pas, tu ne sembles pas le montrer. » Non, c'est vrai, je ne lui montrais pas forcément que ça avait été une véritable épreuve pour moi de la quitter du jour au lendemain mais je ne le pouvais simplement pas. « Il y a sans doute des choses plus importantes, » lui dis-je sur un ton totalement détaché comme je savais si bien le faire.
Puis elle m'avouait qu'elle avait sauté le cap avec un homme. J'étais furieuse qu'elle ait pu m'oublier et perdre sa virginité avec un mâle qui n'avait sans doute même pas pensé à prendre soin d'elle, à la dorloter et à penser à son bien-être. J'étais déçue aussi mais je ne voulais pas lui montrer, jusqu'à ses mots : « T’es là, et alors ? Et quoi encore ? Tu me l’interdis ? Devine quoi, rien que pour te faire chier, j’irais le revoir. » Elle n'avait pas le droit de faire ça ! Ok, elle me pensait morte et avait fini par faire l'amour à un homme mais maintenant que j'étais de retour, elle ne pouvait pas me refaire ça, elle n'avait pas le droit. C'était encore pire qu'au moment où elle sortait avec cet abruti au lycée. Je ne pouvais plus garder mon calme alors ma défense fut l'attaque et je tapais là où ça lui ferait mal : « Tu iras le revoir mais ce n'est pas dit qu'il veuille encore de toi. Tes blessures n'ont pas du lui plaire, et je suis sûre qu'il ne sait même pas d'où elles viennent. » Je relevais ma tête, comme si j'étais fière de lui dire ça, comme si je savais qu'avec mes attaques, elle n'irait pas revoir cet homme qui me l'avait changée et qui me l'avait prise. Elle me demandait alors de ne pas la manipuler, mais c'était plus fort que moi et je savais que notre relation serait toujours basé là-dessus. Il fallait que je contrôle ce que je voulais et bien que je sentais quelques réticences de sa part, je sais que nous retrouverions cela un jour.
Et puis elle avait osé, elle m'avait embrassée. J'avais été chamboulée par ce geste, mais pour autant, je préférais partir encore une fois car je n'assumais pas ce que nous pourrions être. Ses paroles me touchaient, elle m’empêchait de partir. « Reste. Ne m’abandonne pas encore fois, je ne le supporterais pas encore une fois. » Je posais alors ma main sur l'une de ses mèches de cheveux que je rabattais vers l'arrière de sa chevelure, puis je caressais du bout des doigts son front pour descendre jusqu'à sa joue et passer délicatement sur ses lèvres en gardant mon regard encré dans le sien. Elle était magnifique. « Tu dis que je t’ai manqué, que tu souhaites retrouver tout ce qu’on avait. Prouve le. Mais n’ose pas me dire qu’on est meilleures amies, on est plus que ça. » Je soupirais légèrement parce que je ne pouvais pas lui dire le contraire, mais je ne pouvais pas l'assumer non plus. Je baissais le regard et sans le vouloir, j'observais son décolleté qui s'offrait à moi. Son corps me faisait envie, mais je ne pouvais pas. Je n'étais pas lesbienne et je ne pourrais assumer de l'être si tel était le cas. Je relevais alors mon regard sans emmètre un seul mot. C'est Brooklyn qui reprenait la parole en me proposant de discuter et qu'on passe la nuit ensemble. « Il semblerait qu’on ai des choses à se dire. Autant que ça soit autour un pot de glace, ou dans mon lit. » Finalement, je crois que c'était pour ça que j'étais venue initialement la voir ; je voulais rattraper le temps perdu et passer quelques heures avec elle, en toute amitié pour commencer. Je me reculais de la porte et prenais sa main dans la mienne pour nous diriger vers son salon. « Tu pourrais commencer par me faire visiter ton bel appartement, » lui dis-je avec un léger sourire comme si de rien n'était. J'avais toujours été comme ça, de passer du chaud au froid et du froid au chaud ; elle n'avait sans doute pas oublier cette facette de ma personnalité. « J’ai gardé un de tes t-shirts… Si tu veux dormir ici. » Je m'avançais alors vers elle pour embrasser délicatement sa joue gauche et caresser son autre joue à l'aide de ma main. « Je préfèrerais l'un des tiens, ils sont plus confortables, » lui répondis-je en souriant légèrement. J'avais toujours fait ça et ce n'était pas pour changer. On s'apprêtait ensuite à faire le tour de son appartement pour que je découvre où elle vivait à présent et voir son petit nid douillet. Ça me manquait de ne plus vivre avec elle, et je ne sais pas si je resterais longtemps chez mes parents ; à mon page, c'est plutôt difficile.

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En réalité j’étais tombée amoureuse d’une peste, et manipulatrice, je me demandais comment j’avais pu aimé une personne comme ça. Mais une chose était sûre, jamais j’aimerais une autre personne comme je l’avais fait avec Sherlyn. Elle était spéciale, et unique en son genre, ce qui fait que je l’aimerais encore davantage chaque jours, même si je refusais de me l’avouer que je l’aimais encore. Ça me faisait mal, et me convaincre à l’idée que je ne l’aimais plus me réconfortait un peu, ça faisait disparaître un peu la douleur que je ressentais en son absence, mais lorsque je l’avais revu, ça m’avait fait un déchirement atroce. « Il y a sans doute des choses plus importantes. » Disait-elle sur un ton complètement détaché, je haussais mes sourcils l’air surprise, avant de faire un signe de tête comme si je n’y portais plus intérêt et que ça me touchait pas plus que ça. On se connaissait depuis le lycée, depuis tout ce temps j’aurais dû le savoir qu’elle se comporterait comme ça.
La discussion qu’on entretenait à propos d’un homme, avec qui j’ai perdu ma virginité, semblait toucher Sherlyn comme je savais si bien le faire, je l’a retrouvais quelque part par là même si celle-ci refusait de se l’avouer. Mais elle touchait le point sensible que elle seule connaissait depuis des années, il fallait toujours qu’elle en profite de cette faiblesse pour me faire mal, comme elle seule sait le faire, et ça avait le don de me mettre hors de moi. « Tu iras le revoir mais ce n’est pas dit qu’il veuille encore de toi. Tes blessures n’ont pas dû lui plaire, et je suis sûre qu’il ne sait même pas d’où elles viennent. » Disait-elle, en relevant sa tête, son regard changeait en une vipère, qui était prête à attaquer sa proie. J’avais pris du plaisir durant cette nuit-là, il était hors de question qu’elle rende ça en un mauvais souvenir où je repoussais Jason. « Mais pourquoi il devrait le savoir déjà han? Que j’ai été maltraitée par mon père ? Il n’a pas besoin de le savoir Sherlyn. » Dis-je premièrement, j’essayais de ne pas montrer que ses paroles me touchaient, même si ce fut le cas. « Je m’en fou de ce que tu penses ! Tu n’imagines pas le plaisir que j’ai ressentis lorsque j’étais avec lui, et ça, je ne l’aurais jamais avec toi ! Alors arrête ! » Lâchais-je énervée, il faut dire les gens tombent amoureux d’étranges manières, mais c’était comme ça. J’avais parlé tellement vite que je poussais un long soupire à la fin.
Puis, elle s’apprêtait à partir, je faisais de mon mieux pour pouvoir l’a retenir, pour une fois, je l’a suppliais même, je n’étais pas encore prête à la voir partir et de ressentir ce grand vide comme j’ai connu ces dernières années. Je tentais de la convaincre de rester, tandis qu’elle passait sa main sur mon visage avant que je sente de fortes frissons lorsqu’elle passait le bout de ses doigts sur mes lèvres, comme elle admirait la plus belle femme, décidément je ne comprendrais jamais cette femme. Je suivais son geste du regard pendant je lui parlais. Je lui proposais de rester ici, et qu’on passe la nuit ensemble comme au bon vieux temps, autour d’un pot de glace ou juste à se couvrir sous le lit comme des enfants. Puis, elle prit ma main pour me ramener dans mon salon, où je fixais sa main dans la mienne lorsqu’elle m’emmenait, j’étais rassurée un peu qu’elle reste, je me contais de sourire même si elle ne répondait pas forcément à ce que je disais, l’essentiel c’est que j’avais réussi à la convaincre. « Tu pourrais commencer par me faire visiter ton bel appartement. » Disait-elle avec un léger sourire qui me fait sourire aussi. Elle me fait un bisous délicat sur ma joue en caressant mon autre joue, qui me fait sourire, je ne comprenais pas trop, mais j’étais heureuse à ce petit instant de bonheur. Je lui demandais si elle voulait récupérer l’un de ses t-shirts, mais sa réponse me surprenait aucunement. « Je préférais l’un des tiens, ils sont plus confortables. » Disait-elle, je lâchais un petit rire, avant de de l’entrainer dans mon appartement, on traversait mon grand salon pour passer dans un petit couloir où rapidement nous étions dans ma chambre, je lâchais sa main pour ouvrir une porte où se trouvait mon dressing, ça me faisait tout drôle de la voir dans mon appartement, je jetais des petits regards pendant qu’elle regardait autour d’elle. J’attrapais un t-shirt blanc assez large, comme je les aimais, dessus il y avait un gros panda, je le lui tendais en souriant doucement, et je lui refilais un leggings. Dans la grande pièce de dressing, il y avait une photo bien cacher de moi & Sherlyn où on était en Toscane. « Je te laisse la pièce pour t’habiller. Je t’attends à côté, et je te ferais visiter. » Dis-je assez nerveuse, puis je sortais de la pièce en laissant la porte entre-ouverte avant de me cacher derrière la porte où je poussais un long soupir. Elle était là, chez moi après tout ce temps...

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Je n'avais pas souhaité lui montrer ma jalousie prenante vis-à-vis de cet homme à qui elle avait offert sa virginité et pourtant, ça m’agaçait tellement que je m'étais emporté et j'avais des choses que je regrettais peut-être déjà. « Mais pourquoi il devrait le savoir déjà ? Que j’ai été maltraitée par mon père ? Il n’a pas besoin de le savoir Sherlyn, » me dit-elle avec une grande conviction. Après tout, je préférais qu'il ne le sache pas et qu'elle garde les secrets de son passé pour elle, et pour moi car j'avais été témoin de certains agissement de son père. C'est d'ailleurs quelque chose que je ne supportais pas, qu'on lui fasse mal sans raison et je l'avais toujours soutenu par rapport à ces violences, sauf la dernière fois que c'était arrivé la veille de mon départ pour le Québec. « Tu as raison, garde ça pour nous. Ce sera comme notre petit secret, » lui répondis-je en plissant les yeux comme une gamine qui serait extrêmement contente de partager un secret avec sa meilleure amie. Elle prendrait peut-être ça pour une forme de foutage de tête, et ça m'était égal. « Je m’en fou de ce que tu penses ! Tu n’imagines pas le plaisir que j’ai ressentis lorsque j’étais avec lui, et ça, je ne l’aurais jamais avec toi ! Alors arrête ! » Aie. Ça faisait mal ce genre de rétorque. Assez mal pour que je veuille, à mon tour, lui faire mal et me venger en quelques sortes. Je m'approchais alors d'elle en fronçant les sourcils pour lui faire comprendre que j'étais sur les nerfs et que moi aussi, je pouvais répondre et m'énerver. « Tant mieux pour toi, tu as enfin connu ce qu'était de passer un moment avec un homme. Et tu n'arriveras jamais non plus à faire ce que les hommes ont pu me faire, Brooke. » C'était sorti de ma bouche naturellement puisque si on m'attaque, je rétorque. Si elle l'avait oublié, je pense que je lui avais assez rappeler ce soir dans le comportement que j'avais eu.
Lorsque l'ambiance fut plus calme, je demandais à mon amie de me faire visiter son lieu de vie sachant que nous avions défini de passer la soirée ensemble. Elle m'emmenait dans un couloir au fond de son salon jusqu'à ce qu'on atteigne sa chambre. J'observais alors la décoration de son grand dressing et tombais sur une photo de nous placée dans un cadre. C'est une photo que nous avions pris lors de nos vacances en Toscane. On était belles et rayonnantes, ça me rappelait certains souvenirs. Et puis Brooklyn me tendit un t-shirt avec un legging que j'attrapais en la remerciant par un sourire. « Je te laisse la pièce pour t’habiller. Je t’attends à côté, et je te ferais visiter. » Elle repoussait la porte pour mon laisser mon intimité, ce que je trouvais ça mignon. Et puis je retirais la robe que je portais ainsi que mon soutien-gorge pour enfiler le t-shirt blanc sur lequel était dessiné un panda. Le blanc, c'est un peu transparent et je crois que le fait de ne rien mettre en dessous était tout naturellement contrôlé. Comme le t-shirt était assez grand et arrivait juste en dessous de mes fesses, je décidais de ne pas mettre le legging qu'elle m'avait donné et ainsi, garder uniquement mon shorty bleu foncé avec des dentelles. Si je voulais être sexy pour elle ? Peut-être. Je me recoiffais rapidement en me regardant dans le miroir et ressortais avec un large sourire pour aller jusqu'à elle. « C'est bon, je suis prête pour la visite, » lui dis-je avec un léger sourire en espérant qu'elle ait remarqué que ma tenue était peut-être bien plus intrigante que celle que je portais avant. Pour m'en assurer, je fis d'ailleurs demi-tour pour récupérer ma robe, son legging et mon soutien-gorge en lui demandant : « Je mets tout ça où ? » En la regardant, je penchais légèrement ma tête sur le côté et soulevais légèrement mes cheveux.

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Il y a des années de cela, j’avais misé une confiance aveugle en elle, je pouvais tout lui dire avant ce fameux été en Toscane. Je ne lui avais jamais dis à propos de mon père, jusqu’au jour où elle était venue chez moi car je ne répondais pas à ses messages, elle l’avait découvert, et je lui avais claqué la porte au nez ce soir-là, parce que je ne voulais qu’elle m’aide, aussi parce que je cherchais à l’a protégé. Elle avait assisté au moment le plus important de ma vie, j’avais poignardé mon père sous yeux en défense, de mauvaises images revenaient en tête, je secouais doucement la tête pour me focaliser sur mon … amie ? « Tu as raison, garde ça pour nous. Ça sera comme notre petit secret. » Répondait-elle, en plissant ses yeux comme elle seule savait le faire, où je comprenais dans le sens que je lui appartenais à elle, je l’a regardais simplement faire, je n’avais pas grand chose à ajouter, elle savait une partie de l’histoire, mon histoire. Bon, là, ça allait beaucoup trop loin, je bougeais mes épaules comme si je m’échauffais, je fronçais sérieusement mes sourcils en l’a regardant. « Tant mieux pour toi, tu as enfin connu ce qu’était de passer un moment avec homme. Et tu n’arriveras jamais non plus à faire ce que les hommes ont pu me faire, Brooke. » Lâchait-elle, elle savait comment retourner la situation, je respirais fort pour contrôler ma colère qui montait, un peu trop vite à mon goût, mais c’était Sherlyn, elle me faisait cet effet depuis le début. Depuis le jour où l’on s’est rencontrée, en réalité je suis amoureuse d’elle depuis le jour où l’on s’est rencontrée. « Heureusement, parce que je ferais bien MIEUX ce qu’ils t’ont fait ressentir. Pourquoi, parce que tu es à moi ! » M’exclamais-je en colère, pointant un doigt vers moi, faisant comprendre qu’elle était à moi depuis le début, depuis toujours en faite avant de recroiser mes bras.
Un peu plus tard, quand on s’était calmées, j’avais réussi à faire rester Sherlyn, comme promis j’allais lui faire visiter mon bel appartement, où je vivais depuis 1 an et demie, j’étais restée pendant 3 mois quand elle partie, mais trop de souvenirs me ramenaient à elle. Je lui avais donné de quoi se mettre en pyjama, comme moi, et se mettre à l’aise. Je lui laissais donc la pièce du dressing pendant que je m’adossais au dos de la porte, avant de m’asseoir sur mon grand californien que j’avais acheté récemment, je me mis à réfléchir un peu, puis je tournais ma tête vers mon chevet, où je remarquais que j’avais laissé ma gourmette que Sherlyn m’avait offerte autrefois, je me précipitais dessus quand je le cachais dans le tiroir. Hors de questions qu’elle voit ça ! Lorsque je fermais mon tiroir, celle-ci sortait tout juste du dressing où je me redressais rapidement en faisant mine de rien en aspirant tout l’air de la pièce limite avant de soupirer. « C’est bon, je suis prête pour la visite. » Disait-elle, mais en réalité je ne faisais pas attention, j’étais trop absorbée par le faite qu’elle portait juste mon t-shirt, et non son leggings, elle était superbe, encore je manquais de mots pour l’a décrire dans sa perfection. Mes yeux se remontaient vers son visage, bien-sûr, elle ne porte pas de soutient-gorge, ma soirée va être difficile mon Dieu. Pourquoi lui avais-je donner un t-shirt à moitié transparent, je m'en mordais les doigts là. « Je mets tout ça où ? » Demandait-elle en me pointant ses affaires, je ne savais plus où me mettre, j’étais un peu ébahie par son superbe corps, puis je posais mes yeux sur les siens en essayant de passer inaperçue, mais je pense que c’était loupé, bien-jouer Brooklyn. « Euh… Met sur le coffre devant le lit, ça ira très bien là ! » Dis-je en croisant les bras, pour tenter de me cacher un peu par rapport à mes seins qui montraient un peu trop mon excitation. Sherlyn déposait ses affaires sur le coffre, où je me permettais d’admirer la vue lorsqu’elle se baissait pour déposer ses affaires, lorsqu’elle se retournait mes yeux se posaient automatiquement sur ses yeux. Je m’avançais à grands pas pour quitter la chambre, il faisait bien trop chaud, il me fallait de l’air ou que je me change les idées clairement. Je lui fais visiter la salle de bain, où il y a une douche italienne, une autre pièce où c’était pour la lecture, une salle de sport, puis de l’autre côté, il y avait une piscine réchauffer. Lorsqu’on revenait dans le salon, je me précipitais pour remettre ma glace dans le frigo, avant de revenir, j’essayais de regarder le moins possible Sherlyn. « Bon, voilà ! Mon petit chez-moi ! » Lâchais-je toujours aussi nerveuse, au point de mettre mes mains derrière moi, vers mes fesses en souriant bêtement, avant de me tourner pour éteindre la télévision. « Tu as mangé ? Apparemment je me suis améliorée ! Mais ne met pas trop d’espoirs dans ma cuisine, au pire des cas, où se commande une pizza chez Andiamo ? » Demandais-je à celle-ci, ouais, la bouffe, rien de mieux pour remettre les idées en place, et de penser à autre chose, autre chose son corps où j’embrasserais bien chaque parcelles… STOP BROOKLYN, pizza, pense à la mozzarella que tu kiffes tant, oh oui, j’espérais qu’elle dise oui à la pizza !

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Le ton était rapidement monté entre nous et ce n'était pas surprenant sachant que ça nous arrivait déjà souvent dans le passé. Je crois que le seul moment où nous ne nous sommes pas engueulé pour un rien, c'était lors de nos vacances en Toscane lors desquelles j'avais eu l'impression de vivre dans un rêve. Il n'y avait pas eu de prise de tête, pas de faux pas ; tout avait simplement été parfait. Mais là, quand elle me parlait de ses dernières fréquentations, je m'étais emportée et m'étais montrée méchante. Pourtant, sa réponse me surprenait car elle me donnait une image d'elle bien différente de ce qu'elle était auparavant. Elle se montrait bien plus .. possessive envers moi. « Heureusement, parce que je ferais bien MIEUX ce qu’ils t’ont fait ressentir. Pourquoi, parce que tu es à moi ! » Selon elle, j'étais sienne alors qu'on ne s'était pas vu depuis des années. Finalement, elle était restée attachée à moi comme je m'étais toujours liée à elle. « J'attends d'en avoir la confirmation, bébé, » lui dis-je avec un léger sourire à la fois taquin et de vipère en même temps.
Je m'étais ensuite changé pour qu'on profite pleinement d'une soirée tranquille en tête-à-tête. J'avais fait exprès de garder une tenue relativement sexy sans rien porter sous le t-shirt qu'elle m'avait prêté et sans legging non plus. Je crois que cette tenue faisait son petit effet sur la jeune brune vu qu'elle évitait le plus possible de me regarder ; sans doute pour éviter de craquer et cela me fit rire intérieurement. Elle me fit visiter son appartement qui était simplement splendide avec tout le confort possible. Peut-être que si les choses se passaient bien entre nous, elle me proposerait qu'on refasse une colocation et venir vivre ici serait vraiment un plaisir pour moi. Mais pour le moment, je n'avais pas besoin d'y réfléchir. Lorsqu'on se retrouvait à nouveau au salon, Brooklyn rangeait la glace qui était sortie à proximité de son canapé et en attendant qu'elle revienne, je m'étais installée sur celui-ci en faisant comme chez moi. En la voyant revenir, je lui souriais et la laissait m'expliquer ce qu'elle prévoyait pour le programme de la suite. « Tu as mangé ? Apparemment je me suis améliorée ! Mais ne met pas trop d’espoirs dans ma cuisine, au pire des cas, où se commande une pizza chez Andiamo ? » Je penchais légèrement la tête sur le côté en l'observant et en me demandant ce qu'elle faisait car clairement, elle avait l'air de se perdre dans ses pensées. « Brooklyn, il y a un problème ? » lui demandais-je afin d'obtenir une réponse. Elle sortait visiblement de son rêve pour me regarder pleinement. « J'ai eu l'impression de te trouver très distante avec moi pendant toute la visite. Je ne comprends pas. » C'est vrai, elle avait l'air absente et éviter de me regarder. Son comportement avait clairement changé et je voulais en comprendre les raisons. Et puis je répondais enfin à sa question pour le repas. « Même si j'ai très envie de découvrir tes nouveaux talents de cuisinière, j'aimerais beaucoup partagé une pizza chèvre-miel, comme avant. » Je lui souriais largement en plissant les yeux malicieusement.
Une vingtaine de minutes plus tard, la sonnerie retentait. « J'y vais ! » m'exclamais-je en coupant court à la discussion que nous entretenions pour aller récupérer la pizza tant attendue. Le livreur, plutôt charmant, me fit une réduction que j'appréciais pleinement et je ne pouvais pas dire que je ne l'avais pas cherché. J'aimais toujours autant plaire aux hommes et si cela me permettait de recevoir une réduction, je ne disais pas non. Je revenais dans le salon après avoir souhaité une agréable soirée au livreur, et souriais largement à Brooklyn qui se demandait sans doute pourquoi ça avait pris autant de temps. Peut-être avait-elle entendu une partie de la conversation mais en attendant, je lui disais simplement : « J'ai réussi à avoir une réduction. Et ça sent trooop bon ! » Je m'asseyais sur le canapé en posant la boîte à pizza sur la table basse. Nous avions déjà nos verres de vin et un couteau pour nous aider si jamais les parts n'étaient pas assez bien coupées. Je prenais une part et m'empressais de la mettre en bouche pour en manger un bout. « Huum, délicieux ! Ça n'a pas changé, » dis-je en savourant encore le goût qui me restait dans la bouche.

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« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

À peine revenue, ça commençait déjà à crier, comme si on ne s’était jamais quitté. Il fallait qu’on se calme, parce que sinon l’un des voisins à l’étage allait venir frapper à ma porte en nous demandant d’être un peu plus silencieux, il était tard et je ne voulais pas créer des ennuis là où j’étais chez moi toute seule depuis un an et demie. Sherlyn est revenue, après deux ans d’absences, on s’engueule au lieu de parler comme des amies, sauf que nous étions bien plus que ça, je le savais pertinemment. J’avais évoqué que j’avais couché avec quelqu’un pour la toute première fois, ça ne semblait pas plaire à la jolie blonde, la seule chose que je voulais lui faire, c’était de lui faire du mal, j’avais besoin de ça, tout comme elle avait pu me le faire. Elle essayait de retourner la situation contre moi pour elle, sauf que ça ne marchait pas avec moi, elle était mienne depuis Toscane, elle le sera toujours où l’on a partagé notre premier baisé. « J’attends d’en avoir la confirmation, bébé. » Disait-elle en souriant légèrement, c’était bien la Sherlyn qui je connaissais, celle qui me provoquait sans cesse. Je relevais ma tête doucement, l’air méfiante et déterminée.
Puis un peu plus tard, quand l’ambiance s’était un peu calmée, j’avais invité Sherlyn à rester chez moi, en espérant de rattraper ses deux ans d’absence. Je m’étais dirigée dans ma chambre avant d’aller dans la pièce à côté, où il y avait un dressing immense avec mes tas de fringues, je refilais un t-shirt avec un panda, ainsi qu’un leggings avant de sortir de cette pièce en essayant d’avoir les idées claires dans ma tête. Quand elle ressortait, elle était simplement doter de mon t-shirt légèrement transparent, sans soutient-gorge, et sans … leggings, qui laissait voir son shorty à dentelle bleu, qui me perturbait énormément. Ainsi par la suite, je lui faisais visiter mon appartement, évitant son regard, je me surprenais moi-même de regarder un mur pendant qu’elle regardait, j’étais un peu pathétique faut dire. On revenait dans la salle à manger, où j’attrapais mon pot de glace pour le ranger dans le congélateur puis de revenir vers la jolie blonde pendant que celle-ci s’installe sur mon canapé comme si elle était chez elle, ce qui me fait plaisir. Puis je proposais qu’on mange un bout, comme au bon vieux temps, même si je m’étais améliorée dans la cuisine, il faut dire que je n’étais pas encore un as, du coup, je préférais qu’on commande une pizza. J’essayais de penser à la pizza au lieu de Sherlyn, c’était difficile, elle me sorti hors de mes pensées immédiatement. « Brooklyn, il y a un problème ? » Demandait-elle, je posais mes yeux dans son regard bleue azur dont je m’en lassais jamais, il m’avait manqué, ses cils biens maquillés en noirs qui faisaient ressortir son éclat. « J’ai eu l’impression de te trouver très distante avec moi pendant toute la visite. Je ne comprends pas. » Dit-elle, oui, je me posais de milliers questions dont j’attendais la réponse, mais je voulais savourer sa présence, mais comment profiter de sa présence lorsqu’elle est aussi sexy ? Sérieux. « Oh ! J’ai juste… affreusement faim, tu me connais quand j’ai faim, je deviens grincheuse. » M’exclamais-je, c’était un mensonge, mais je ne pouvais pas prendre le risque de la revoir devant ma porte prête à partir, je m’installais à côté d’elle, en croisant mes jambes en position assise sur le canapé. « Même si j’ai très envie de découvrir tes nouveaux talents de cuisinière, j’aimerais beaucoup partagé une pizza chèvre-miel, comme avant. » Disait-elle en souriant, avant de plisser ses yeux malicieusement, il semblerait qu’elle ai aussi que moi. Je me contentais de lui sourire, et de la regarder longuement, mes yeux s’attardaient sur sa poitrine où son t-shirt était légèrement transparent, avant de relever mes yeux rapidement gênée, et d’attraper mon portable qui était sur la table basse pour composer le numéros de la pizzeria où je commandais une pizza XL avec la croute épaisse.
Puis vingt-minutes plus tard, précisément, la sonnerie se fait entendre, celle-ci sauta du canapé. « J’y vais ! » S’exclamait-elle, puis je réalisais un truc, elle n’avait pas de leggings et ça n’allait pas me plaire qu’elle se présente comme ça. « Bibou ! T’as pas de pantalon ! » M’exclamais-je à mon tour, en me levant du canapé brusquement, je croisais mes bras lorsqu’elle ouvrait la porte, elle n’avait pas prêté attention. Je me surprenais, puisque je venais de l’appeler par son surnom que je lui donnais autrefois. Celle-ci se trémoussait devant le livreur, ça avait le don de m’énerver, je retournais m’asseoir, je refusais d’admirer ce spectacle. Elle revenait vers moi, avec un grand sourire, tandis que moi, j’étais un peu énervée, fallait que je me calme s’il fallait que je passe une agréable soirée avec elle, sinon ça n’allait pas le faire. « J’ai réussi à avoir une réduction. Et ça sent trooop bon ! » Lâchait-elle en s’asseyant sur le canapé, en posant la boite de pizza sur la table basse avant de l’ouvrir, elle se précipitait pour en prendre une et la croqua à pleine dents. « Huum, délicieux ! Ça n’a pas changé. » Disait-elle en savourant sa part, comme si c’était la meilleure chose qu’elle ai mangé de sa vie, je me penchais un peu en avant pour en attraper une à mon tour, et je la mangeais en savourant à mon tour. « Ouais c’est bon. » Lâchais-je en fixant la boite de pizza, puis soudainement, il y a un peu de miel qui tombe sur la cuisse de Sherlyn, celle-ci repose sa part de pizza. « Bouge pas, je vais chercher une serviette. » Disais-je un peu froidement, je reposais ma part au bord, avant de me lever et de courir rapidement à la cuisine pour attraper une serviette et de revenir vers celle-ci en lui donnant le papier. « Tient ! Tu manges toujours comme un petit cochon. » Dis-je avant de me rasseoir à ses côtés, rattrapant ma part de pizza pour la porter à ma bouche en l’a regardant se nettoyer d’un revers.

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« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

Mon amie depuis bien des années maintenant venait de me faire visiter son nouvel appartement. J'avais été incroyablement surprise par rapport au luxe du lieu et me disait qu'elle avait bien réussi sa vie, finalement. Je lui avais demandé pourquoi, pendant cette visite guidée, elle s'était montrée distante avec moi, fuyant presque mon regard et sa réponse fut très simple : elle avait faim. C'est vrai que j'étais arrivée à l'improviste. Cela faisait sans doute déjà une heure que j'étais là et nous n'avions encore rien mangé alors il était évident qu'elle commençait à être affamée. Je lui avais simplement souri suite à sa réponse puis nous étions allées nous installer dans son salon en patientant que la pizza commandée arrive.
Rapidement, on sonnait à la porte et même si je n'étais pas chez moi, je m'étais empressée d'aller ouvrir sans même prendre le temps de m'habiller un peu plus car rappelons-le, je ne portais qu'un t-shirt blanc légèrement transparent ainsi qu'un shorty bleu marine et rien d'autre. Je suppose que le pizzaiolo l'avait remarqué et avec mon charme, j'avais réussi à obtenir une petite réduction et de jolis sourires. En revenant dans le salon, je m'étais empressée de manger une première part. J'étais allée tellement vite que je n'avais pas remarqué qu'une petite goutte de miel commençait à tomber et se retrouva sur ma cuisse, évidemment dénudée. « Oh mince ! » m’exclamais-je par réflexe en reposant ma part entamée sur la boîte. « Bouge pas, je vais chercher une serviette. » Brooklyn se levait pour aller dans sa cuisine et revenait rapidement avec de quoi me nettoyer. « Tient ! Tu manges toujours comme un petit cochon. » Je la remerciais d'un sourire et d'un petit rire avant d'essuyer cette goutte de miel sur ma cuisse. En relevant la tête, je remarquais que Brooklyn était en train de m'observer et connaissant son petit faible pour les femmes, je dis, sans vraiment réfléchir : « Tu aurais pu très bien me nettoyer aussi. » Je reprenais ma part de pizza en main et sans la regarder, j'ajoutais : « Avec ta langue, je voulais dire. Ça ne t'aurait pas dérangé. » Une nouvelle fois, j'étais taquine et mesquine et en même temps, ça me faisait du bien de lui lancer ce genre de pics. Je n'étais pas encore certaine mais je pense que la tenue que j'arborais ce soir ne la laissait pas indifférente. J'attendais juste de savoir quand elle s'autoriserait à craquer de nouveau alors que j'avais été plutôt claire : elle était ma meilleure amie. Enfin, je crois.

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I'VE MISSED YOU SO MUCH.

« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

On venait de recevoir notre très grande pizza, ça ne m’avait pas plus qu’elle y aille juste en shorty dentelle bleu et avec juste un simple t-shirt, ça me mettait hors de moi, celle-ci elle s’amusait à faire comme si rien n’était, fière de son oeuvre, ça me foutait dans une rage complète que je tentais de masquer. Elle lâchait un coulis de miel sur sa cuisse dénudée, où je m’étais levée aussitôt pour aller lui chercher une serviette pour qu’elle s’essuie, aussitôt assise, je l’a regardais faire. « Tu aurais pu très bien me nettoyer aussi. » Disait-elle en reprenant sa part de pizza, je levais mes yeux pour les posés sur sa chevelure blonde, où elle prenait toujours aussi soin de ses cheveux. Je fronçais mes sourcils, que voulait-elle insinuer ? « Avec ta langue, je voulais dire. Ça ne t’aurait pas dérangé. » Disait-elle l’air mesquine et joueuse, mais c’était bien plus qu’un jeu, je me relevais du canapé, plus furax que je ne l’étais il y a quelques minutes. Essayant de comprendre ce qu’il se passait. « Tu aurais surtout préféré que ça soit le livreur qui te le fasse non ? » Demandais-je sèchement, soudainement, je n’avais plus très faim, je décidais de laisser ma tranche de pizza dans la boite, j’y avais à peine toucher. Elle ne pouvait pas jouer comme ça, il était hors de question, si c’était pour me faire du mal de cette manière, je ne voulais pas de ça. La soirée avait été riche en émotions, et je ne savais plus où me mettre, me prenait-elle réellement pour acquise ? Chose que ça ne l’était pas vraiment. « Peut-importe, tu sais quoi ? Je m’en fou. » Lâchais-je énervée, je contournais le canapé, avant de revenir pour reprendre mon verre de vin, et attrapant la bouteille où je me versais un peu plus de vin, j’en avais besoin, non pas que je sois alcoolique, mais ça me permettait de me détendre. Je levais mon verre en face d’elle d’un air ironique. « À nos retrouvailles hein ? À ta santé chérie. » Lâchais-je sévèrement, lui faisant un clin d’oeil, avant de boire le contenue entier de mon verre, j’avais une sacrée descente, puis je reposais mon verre et la bouteille sur la table en soupirant de dégoût, je venais de boire une bonne quantité de vin, ça me brûlait légèrement la gorge et le thorax. Cette fois-ci, je contournais vraiment mon canapé, pour aller prendre mon portable qui était sur la table derrière pour vérifier l’heure. Puis me retourner vers celle-ci. « J’ai plus faim, es-ce-que tu as besoin d’autre chose ? » Demandais-je en haussant les sourcils, restant impassible avec le téléphone en main, je posais mon regard sur elle. Je n’avais même pas envie d’entendre sa réponse, il faut dire que depuis le temps qu’on se connait, je m’étais pas mal affirmée. « Non, tant mieux, je serais dans ma chambre. » Dis-je en prenant le pas pour me diriger dans le couloir qui rejoignait ma chambre, passant ma main dans mes cheveux, pour me calmer. Une fois la porte fermée, je m’accroupissais en m’adossant sur le sol sur le côté de mon lit, posant mon portable sur le tapis avant de me mettre en boule, plongeant ma tête sur mes genoux. Elle était là, es-ce-que ça l’amusait de me faire souffrir de la sorte ?

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« They say when you are missing someone that they are probably feeling the same, but I don't think it's possible for you to miss me as much as I'm missing you right now. »

Alors que je me retrouvais en mauvaise posture avec un peu de sauce de la pizza sur ma cuisse, Brooklyn n'avait pas pris longtemps à me chercher de quoi m'essuyer. Suite à ça, je l'avais taquiner gentillement. Enfin, la taquinerie gentille chez moi se rapproche souvent de pics superbement lancés qui laisse mon interlocuteur dans un malaise profond. Il fallait donc bien que je m'attende à ce que mon amie ne prenne pas ma remarque très bien vu que je suggérais qu'elle aurait eu très envie de lécher ma cuisse pour rattraper ces petites gouttes de miel. « Tu aurais surtout préféré que ça soit le livreur qui te le fasse non ? » me demandait-elle sur un ton glacial en reposant sa part de pizza sur le carton. J'étais réellement surprise de sa réaction et la regardait de façon inquiète, me demandant pourquoi elle s'adressait à moi de cette façon. « Peut-importe, tu sais quoi ? Je m’en fou. » ajoutais-elle en se relevant du canapé avec son verre pour le remplir largement et le boire d'une traite. Je n'étais que spectatrice de ce spectacle et clairement, je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Pourquoi s'emportait-elle aussi violemment alors que je la taquinais simplement ? « À nos retrouvailles hein ? À ta santé chérie. » Je la regardais toujours, relevant un sourcil puis reposais à mon tour ma part de pizza devant moi. Finalement, ce spectacle me coupait l'appétit assez radicalement. « Arrête un peu, tu es ridicule, » lui dis-je en soupirant légèrement, laissant mes bras tomber le long de mon corps. Elle reposait alors son verre sur la table basse puis contournait le canapé pour attraper son téléphone et se replacer face à moi pour me parler en mettant clairement une barrière entre nous. « J’ai plus faim, es-ce-que tu as besoin d’autre chose ? » Elle ne me laissait même pas le temps de répondre. « Non, tant mieux, je serais dans ma chambre. » Et puis elle partait rejoindre sa chambre. Je la regardais partir en me demandant ce que j'allais bien pouvoir faire. Son emportement et ses remarques me donnaient juste envie de partir en claquant la porte et la laisser seule dans son énervement. Ce fut ma première idée mais avant de faire ça, je décidais de ranger la pizza à peine entamée dans son frigo. Quand je resortais de la cuisine, je soupirais longuement et réfléchis à nouveau. Je ne pouvais pas la laisser encore une fois, alors j'allais m'installer sur le canapé en me couchant dans la longueur de celui-ci. Je plaçais mes mains de chaque côté de ma tête en insérant délicatement mes doigts dans mes cheveux, puis je me remis à penser à notre passé. Notre relation avait toujours été conflictuelle, mais je crois que c'est aussi ce que j'aimais. Doucement, mes paupières se fermèrent et ce n'est qu'au milieu de la nuit que j'allais rejoindre Brooke dans son lit sans la réveiller. Au petit matin, on se réveillerait comme si rien de tout ça ne s'était passé.

» The end.

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» Hello, I missed you so (30 Jan.) ft. Yaël
» i've missed you (hannah)

« I've missed you so much. » - Brooklyn & Sherlyn.

« I've missed you so much. » - Brooklyn & Sherlyn.

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