Que le jeu commence

Nathan & Aileen

Autre chose à dire ?

Ce soir j’étais de garde. Cela voulait dire que je venais de commencer ma journée vers dix-neuf heure pour faire ma garde toute la nuit. J’adorais le métier que je faisais cela sonnait comme une évidence dès à présent. C’était ma vocation et aucun autre métier n’était fait pour moi et je le savais. A cette heure précise, j’avais enfilé ma tenue d’agent, une tenue longue, avec un jean slim moulant avec sur les bordures les slogans de la police de l’état où je travaillais, une chemise noire laissait transparaître un peu mon décolleté. J’avais mis par-dessus la veste officielle de la police, celle qui faisait tout mon charme et qui me donnait une allure autoritaire et sûre de moi. J’adorais l’image que je rendais et j’adorais faire régner la loi dans cette ville. Cette nuit-là j’étais de garde avec mon coéquipier que je connaissais depuis longtemps maintenant, nous étions entrés dans la même équipe en même temps, et nous nous connaissons donc depuis ce jour-là, nous nous entendions bien, nous rigolons bien tous les deux, d’ailleurs beaucoup de mes amis me charriaient à propos de ça, me forçant à me mettre avec mais je n’étais pas attiré par lui. « T’es prêt capitaine ? » J’adorais lui attribuer ce surnom, ça lui allait drôlement bien. « Je suis encore de garde avec toi ce soir, on va encore dire qu’on est fait pour être ensemble » Dis-je en rigolant tout en lui tapotant sur l’épaule. J’avançais jusqu’à la porte d’entrée la poussais puis je me tournais d’un coup le regardant droit dans les yeux « Passe-moi les clés, c’est moi qui conduit aujourd’hui. » Je montais au volant le bruit de mes talons raisonnaient contre le sol. Je pris place côté conducteur et claquais la porte derrière moi pour la refermer. J’attendais que mon coéquipier monte dans le véhicule. « Prêt pour une soirée pleine de rebondissements ? » le questionné-je en démarrant le contact, en passant la première vitesse puis en enchaînant directement pour passer la deuxième en accélérant d’un coup pour faire grincer les pneus. J’adorais jouer comme ça, ma fonction me le permettait et je n’étais pas du genre à faire les choses à moitié. Nous nous étions arrêtés sur le bord d’une route là où beaucoup de personnes ne respectaient jamais les limites de vitesses. C’était une bonne façon d’interpeller les gens en infractions et leur mettre des pv et leur retirer des points. La sécurité était importante, respecter les règles primordiales. J’avais vu beaucoup de mauvaises choses et je ne voulais pas que ça recommence. Comme rien ne se passait, nous avons décidé d’aller faire un tour vers quelques quartiers, c’est là que j’ai reconnu la voiture de Nathan. Nous étions comme chats et chiens et j’avais bien envie de m’amuser ce soir comme la soirée était ennuyeuse. Nous le suivions alors, lui faisans des appels de phares, il se rabattait sur le côté de la chaussée. « Sortez-de la voiture » S’écrilla mon partenaire. Je savais très bien qu’il n’avait commis aucune infraction mais je voulais pimenter ma soirée. « Les mains sur la tête » dis-je à mon tour avec une voix forte et autoritaire. Mes phares éclairés sur son visage l’éblouissaient, il ne pouvait pas me voir mais moi je voyais très bien son visage, cela m’amusait, lors de la première phrase prononcée j’ai vu sur son visage un sourire apparaître, j’ai compris qu’il m’avait reconnu et cela m’amusait beaucoup. J’approchais de lui d’un pas sûr, mes talons claquant sur le sol, « Ne commencez pas à ne pas respecter les ordres, nous sommes de la police » j’adorais prendre mon rôle, je faisais signe à mon partenaire de baisser les feux pour qu’on puisse se voir tous les deux. J’approchais mon visage tout près du sien, soufflant doucement contre son oreille, d’un souffle chaud « tu ferais mieux d’écouter ce qu’on te dit si tu ne veux pas finir en taule ce soir » je reculais posant mon bras sur son épaule, le sourire aux lèvres mordillant ma lèvre inférieure. « Facile j’ai reconnu ta voiture, sois plus prudent la prochaine fois » j’adorais jouer avec lui, je voyais que ce jeu lui plaisait à travers la lumière et la lueur qui traversait ces yeux à ce moment précis. Je tentais de ne pas sourire pour faire sérieuse je fermais les yeux pour essayer de me reconcentrer je le voyais s’agiter. « Reste calme ! Sinon c’est les menottes » Dis-je en tapant du pied par terre et tapant mon poing sur sa voiture pour lui faire peur. Je regardais si mon collègue me regardait et effectivement il me surveillait au cas où quelque chose tournait mal. « Tu peux partir je maîtrise la situation. » Assurais-je à mon coéquipier. « Maintenant qu’on est tout seul on va s’amuser un peu, si tu bouges encore ou n’écoute pas ce que je te dis mon poing c’est ici qu’il va finir » J’approchais mes mains de son sexe, mon souffle court, mes seins en dessous de ses yeux, il avait la vue offerte à ceux-ci. « tu sais que t’es mon jeu préféré, que le jeu commence comme tu le dis si bien, et je me contre fou que ce soit illégal, tu crois qu’ils vont croire qui monsieur l’avocat ou une jolie et sexy agent du FBI ? » J’étais très confiante en moi et je savais que je pourrais gagner facilement et que c’était de mon droit de l’arrêter si je le voulais. Il s’approchait de plus en plus de moi, je sentais son souffle dans mon cou. J’avoue qu’il me déstabilisait vraiment, ses yeux remplis de désir et d’énervement mais aussi d’amusement me rendait folle. Je plongeais mon regard dans le sien. « Avoue que tu rêverais d’être menotté, j’adore ce jeu aussi et je peux t’avoir comme je veux » Je le regardais sévèrement dans les yeux, passant ma main sur son torse, sortant mon grand jeu, j’approchais mon corps de lui et sans qu’il sans rend compte je dégainais mes menottes de ma poche avant de lui en serrer une au poignet. Pour pas qu’il bouge je pressais mon genou contre son sexe, ma main contre son torse et l’autre fermant la menotte. « T’as voulu jouer, maintenant t’es tout à moi, t’es sous mon autorité monsieur Daniels » Je jubilais de cette situation j’adorais par-dessus tout jouer avec lui, je savais comment ça allait finir et c’est ce que je voulais, de toute façon ma garde se terminait bientôt. Je pouvais jouer avec lui toute la nuit « t’es prêt à ne pas dormir ? »► BAUDELAIRE

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