(#)Sujet: C'est évident, tu me manques. ( James | Lun 23 Nov - 23:30
Je voyais tout pour toi. Je voulais tout Sans hésiter j'aurais fait tout. Les jours, les mois, les ans pour moi n'étaient qu'à nous. Mais tu as gagné j'oublierai tout. Alors j'essaierais d'oublier tous tes mots doux, tes plans d'avenir, tes ''tu verras on fera". Refouler tout ses sentiments, tout cet amour qui bout en moi, qui brûle pour toi. Ce sera si dur tu sais moi je me voyais déjà fidèle à toi portant ton fils. Ta reine de coeur car comme tu le disais dans mes bras. Aujourd'hui je sais que tu n'es pas l'homme de ma vie. A trop souffrir j'ai réfléchi, un homme un vrai se respectant n'aurait pas dit toutes ses conneries tu m'as menti. Je cherche enfin la force d'oublié c'est fini. J'aimerais pouvoir partir d'ici. J'aimerais oublier toutes tes promesses et tes dires. Je t'en supplie sort de ma vie.
Mon coeur a explosé. Comme une bombe.
Je suis encore surprise de sentir mon cœur battre dans ma poitrine. Je suis encore surprise de l’entendre de fois, la nuit, résonner dans ma tête. Un son peu perceptible mais réel. J’essaye de l’écouter, j’essaye de me calmer, j’essaye de caler ma respiration, une respiration lente, apaisante peut-être. Alors la nuit, quand je ne trouve pas le sommeil … La nuit, quand je n’arrive pas à fermer un œil…. La nuit je rumine, quand j’angoisse, quand je réfléchis de trop et que j’ai l’impression que mon crâne est une bombe, prêt à exploser. Je suis prête à exploser. Alors à ce moment-là … Je regarde le plafond. Pendant plusieurs secondes, plusieurs minutes, plusieurs heures peut-être. Je ne sais pas, car très vite, je perds la notion du temps. Je repasse dans ma tête des dizaines, des centaines, d’images. Elles me serrent le cœur autant les unes que les autres. Et je ferme les yeux, dans une grimace, me promettant de ne pas effondrer. Je n’avais jamais vécu une peine de cœur, James a toujours été mon premier amour et je n’ai jamais su ce que ça faisait, de sentir son cœur se briser en pleine morceaux et de l’entendre distinctement se détruire seconde après seconde. A cet instant précis j’ai hâte que le soleil se lève, j’ai hâte que cette nuit d’enfer s’écoule, je me dis que demain est un autre jour. Logan, mon fils, l’homme de ma vie. Je me lève le matin, il passe quelques heures en matinée à la crèche et je dois aller le rechercher pour passer du temps avec lui. Il me manque énormement et quand mes yeux se posent sur lui, je ressens toujours cette douleur. Je vois en lui James. Ce n’est pas pour autant que je vais rejeter mon fils, loin de là, c’est bien la seule personne à qui je m’accroche en ce moment, devenu mon objectif, ma vie, mon avenir. Ma main vient ébouriffer ses cheveux, il me lance un sourire ravageur et moi, je fonds. Une fois à la maison, la situation se dégrade rapidement. Il ronchonne, fait même de la température et son nez coule. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour lui faciliter cette mauvaise passe, lait chaud, câlins sous la couette devant un dessin animé sont au rendez-vous. Finalement il s’endormira dans mes bras en fin d’après-midi, sa respiration un peu coupée par son petit nez encombré. Je le dépose alors dans son petit lit, cette nouvelle chambre qui lui est encore inconnue. J’ai trouvé un autre logement qui est adapté à Logan et je compte bien y rester, j’ai donné trop de mon énergie pour trouver quelque chose de correcte, maintenant que c’est fait autant que ça ne me passe pas sous le nez. Quelques cartons trainent encore dans les couloirs, je n’ai pas encore trouvé le temps de les déballer. Je sais que James va bientôt arriver pour récupérer Logan. Je me cherche, je suis perdue, un peu comme un fantôme. J’essaye d’apprendre à me connaître de nouveau, l’impression d’avoir toujours vécu avec lui, pour lui. J’ai toujours l’impression que je vais faillir alors que je suis en sa présence, l’impression que je vais m’effondrer d’une minute à l’autre, l’impression que je vais foncer dans ses bras, l’obligeant à m’y serrer. Une dernière fois. Je m’accroche à lui, de trop, je le sais. C’est pathétique, j’ai l’impression de ne plus avoir de fierté et ça me rend malade. Être seule, toujours seule, constamment seule. Et ce manque, ce trou béant dans ma poitrine. Ce vide. J’ai envie de crier, de hurler. Amoureuse, trop amoureuse. Devenue ma propre prisonnière, je n’arrive pas à déployer mes propres ailes, comme si elles avaient été coupées en plein vol. J’essaye, j’essaye de l’oublier mais rien n’y fait. Je ne peux pas. Je n’y arrive pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas le sortir de ma tête, pas maintenant, je veux encore le garder auprès de moi quelques instants, des souvenirs qui petit à petit, tous les jours, s’évanouissent un peu plus. Appartement encore impersonnel, pas de décoration, juste le strict nécessaire. Bougie à la vanille allumée, diffusant un doux parfum dans l’appartement. On toque, je mets quelques secondes avant de réaliser. Je me dirige vers la porte, m’arrête quelques instants, ma main sur la poignée. Je sais qui je vais découvrir une fois que j’aurais ouvert, je sais que je vais me retrouver devant lui. Je sais que la douleur va passer sur mon visage le temps d’un millième de seconde, je sais que je ne vais pas savoir le regarder dans les yeux, je sais que j’ai dû mal. Je sais que je n’y arrive pas. Ma main appuie sur la clinche laissant apparaitre James. Parfaitement beau, parfaitement lui. Comme si je m’attendais à le voir changer. Mon regard croise le sien, à peine une seconde avant que mon regard se détourne, m’effaçant pour le laisser entrer. « Logan n’est pas très bien, il a fait de la température cette après-midi mais elle est redescendue. Il est assez encombré, j’ai nettoyé son nez avec du sérum physio mais il faudra sûrement le refaire pour la nuit. Tu en as ? Il est assez grincheux … Il s’est endormi il y a deux heures, je vais aller le chercher en douceur. Je vais l’emmitoufler dans un plaid, tu me le rendras la prochaine fois si tu veux. » Accro. Complétement accro. Je m’arrête au niveau de la table de la salle à manger, posant ma main sur le dossier de la chaise comme si j’y prenais appui. « Tu … Tu as passé une bonne journée ? » Mais une vraie conne. Puis en quoi ça me regarde déjà. Aussitôt dit, aussitôt je regrette. La douleur est vive, j’ai dans l’espoir qu’elle s’apaisera avec le temps – peut-être, j’espère. J’ai remonté la pente, du moins c’est ce que les gens peuvent croire en me voyant à cet instant et pourtant dans ma tête, ce n’est pas la même histoire. J’ai dû mal à digérer tout ça, la pilule passe mal. Très mal. Je ne me rends pas bien compte de ce qui m’arrive et surtout je n’arrive pas à gérer ce flux de sentiments et d’émotions qui prennent possession de mon être en entier. Ce mal être constant.
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Ven 27 Nov - 10:21
Joy && James
C'est évident, tu me manques.
Je ne peux pas dire que ma rupture avec Joy est vraiment tout arrangé dans ma vie. Tout reste compliqué et clairement rien ne va. J'ai ressentis tant d'amour pour la mère de mon fils qu'il m'est encore difficile de ne pas penser à elle, non pas parce que je l'aime encore mais parce qu'elle fait partie de ma vie à jamais et qu'il faudra a jamais que je sois unis à elle pour le bien de notre enfant, qui lui n'a rien demandé. Ma plus grosse tristesse dans ma vie, c'est bien entendu d'avoir rater ma famille, comme celle que je formais avec ma sœur et mes parents avant que l'on découvre sa double vie. Depuis notre séparation, nous avons le plus possible essayer de s'éviter et de ne pas se croiser, je ne voulais pas qu'elle se sente gêné et mal à l'aise avec moi et je comprends qu'elle ressente de la haine envers moi, c'est normal.
Nous avions tout de même réussi à se mettre d'accord pour la garde de Logan, même si ça me tordais le ventre chaque soirs où il n'est pas là, mais je me dois de le laisser voir sa mère, mais l'idée qu'elle demande la garde me trotte toujours dans la tête. Imaginons qu'elle se fasse monter la tête.. Ça serait possible avec la haine qu'elle éprouve pour moi de l'avoir blessé et quitté. Mais au fond de moi je sais qu'elle ne ferait jamais ça, elle sait à quel point je tiens à mon garçon. Quand je repense que je ne voulais pas de lui à l'époque.. Je regrette tellement d'avoir eu ses pensées, car aujourd'hui sans lui ma vie serait encore plus triste et moche. C'est lui mon rayon de soleil et qui me donne la force de me lever chaque matins pour aller travailler. C'est pour lui que je travaille dure, pour qu'il ne manque jamais de rien quitte à me priver moi personnellement.
Je sais que Joy a trouvé de quoi se loger pour accueillir Logan dans de bonnes conditions, et à chaque fois il est ravi d'y aller, c'est normal qu'il est besoin de sa mère, il est encore si petit et a déjà été privé d'elle pendant sa courte existence. Je suis heureux pour elle, qu'elle avance sans moi, je ne voulais pas qu'elle continue de s'enfermer et de se refermer sur elle-même. Je sais également à quel point je l'ai brisé, et je m'en veux, mais je ne pouvais plus faire semblant, tout le monde allait en souffrir. Au final, c'est égoïste à dire, mais je me suis protégé.
Le petit blondinet était donc avec sa mère pour le weekend, ce qui m'avait permis de profiter de mon temps libre pour faire ce que j'aime, faire du sport. Puis un peu de changement dans l'appartement ne serait pas de refus. J'ai pris donc le temps de réaménager différemment la disposition du salon, changer toute la décoration murale ainsi qu'un peu de travaux dans la chambre de Logan. Arrangé son espace afin qu'il puisse s'épanouir dedans. Quelques achats pour sa garde de robe.. Il grandit tellement vite que je devrais le mettre au lycée la semaine prochaine s'il ne s'arrête pas.
Le weekend était passe d'autant plus vite quand on est occupé, c'est donc après avoir pris une douche que je me rends pour la première fois chez Joy afin de récupérer mon garçon. Bizarrement, je me sens un peu tendu, stressé de voir Joy et de devoir affronter son regard, je ne sais pas encore comment réagir face à cette femme que j'ai tant chéri. Elle a pris un appartement non loin du mien, dans le centre pour que ce soit plus simple pour Logan. Pour notre fils nous sommes finalement d'accord à cohabiter dans le même quartier comme deux adultes responsables, je suis fière de nous, du chemin que nous avons parcouru. Étant les temps froids qui courent, je suis vêtu d'un jean noir, d'un petit pull fin ainsi qu'une veste en cuir et une écharpe. C'est anxieux que je sonne à la porte de l'appartement. Je souffle un bon coup à la vue de la poignée que se baisse doucement. Je racle le fond de ma gorge, les mains dans les poches, me pendant en avant en arrière en avant en arrière tel un enfant qui passe un examen. La porte s'ouvre enfin et je tombe bien évidemment nez à nez avec la belle blonde, en même temps qui d'autre pourrait m'ouvrir la porte... Je ne veux pas me poser cette question. Je lui adresse un sourire gêner avant qu'elle se décale afin de me laisse pénétrer dans son logement. Mes yeux se jettent dans tous les coins curieux de voir son appartement, je n'ose pas bouger de l'entrée. Sa voix me sort alors de mes pensées et je dépose mon regard sur elle qui a l'air un peu stressé aussi. << Logan n'est pas très bien, il a fait de la température cet après-midi mais elle est redescendu. Il est assez encombré, j'ai nettoyé son nez avec du sérum physio mais il faudra sûrement le refaire pour la nuit, tu en as ? Il est assez grincheux.. Il s'est endormi il y a deux heures, je vais aller le chercher en douceur. Je vais l'emmitoufler dans un plaid, tu me le rendras la prochaine fois si tu veux. >> Elle était un moulin à parole, le stresse certainement. " Woh woh woh doucement. " dis-je en levant les mains pour essayer de calmer les choses. " Oui j'ai de quoi faire pour lui nettoyer le nez, j'ai l'habitude." Dis-je en haussant les épaules. " Laisses-le dormir encore un peu.. Il va être de mauvais poil après... les chiens ne font pas des chats. " Dis-je avec un petit sourire, je faisais référence au faite que je déteste être réveillé. Je la suis finalement dans son séjour pas encore fini d'être aménager, mes mains se mettent dans mes poches arrières avant de retirer mon écharpe et de la poser sur le dos d'une chaise. J'étais bizarrement tout timide et silencieux, tout le contraire de moi habituellement. << Tu... tu as passé une bonne journée. >> Je tourne alors ma tête vers la jeune femme. " Oui merci, j'en ai profité pour faire du changement à la maison. Euh chez moi quoi. " Dis-je détournant le regard. " Et toi ? Du coup ça n'a pas été trop compliqué avec le petit ronchon ? " Demandais-je à mon tour pour essayer de détendre l'atmosphère.
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Ven 27 Nov - 11:39
Je voyais tout pour toi. Je voulais tout Sans hésiter j'aurais fait tout. Les jours, les mois, les ans pour moi n'étaient qu'à nous. Mais tu as gagné j'oublierai tout. Alors j'essaierais d'oublier tous tes mots doux, tes plans d'avenir, tes ''tu verras on fera". Refouler tout ses sentiments, tout cet amour qui bout en moi, qui brûle pour toi. Ce sera si dur tu sais moi je me voyais déjà fidèle à toi portant ton fils. Ta reine de coeur car comme tu le disais dans mes bras. Aujourd'hui je sais que tu n'es pas l'homme de ma vie. A trop souffrir j'ai réfléchi, un homme un vrai se respectant n'aurait pas dit toutes ses conneries tu m'as menti. Je cherche enfin la force d'oublié c'est fini. J'aimerais pouvoir partir d'ici. J'aimerais oublier toutes tes promesses et tes dires. Je t'en supplie sort de ma vie.
Mon coeur a explosé. Comme une bombe.
Le cœur saigne. Hémorragie interne. Il est là, en face de moi, et je n’arrive même plus à me souvenir de comment me comporter avec lui, mes pensées prenant le dessus, mes sentiments à son égard refaisant surface, comme une bombe. Et j’ai tellement peur que je ressente ça à chaque fois que mes yeux se posent sur lui, même après plusieurs jours, quelques semaines, j’ai tellement peur d’avoir encore mal rien qu’à entendre sa voix ou figer mon regard sur son sourire. Mais il faut que je me fasse une raison, que l’évidence est là, il est partit et ne reviendra plus. Overdose de désespoir. J’ai tout un mélange d’émotion qui passent en quelques instants, de la tristesse, de la haine, de la rancœur, de la peine, de la lassitude aussi, un mélange explosif. Envie de lui vomir mon dégout tout en voulant l’attraper et le serrer contre moi, juste pour m’enivrer de son parfum. Je ne sais pas comment me positionner dans tout ça, je suis complétement perdue et j’ai dû mal à le gérer. L’impression que mon monde vacille, je ne peux même pas poser mon regard sur lui plus de deux secondes. Et pourtant, je devrais le faire toute ma vie. Logan est là, c’est notre enfant et pour son bien-être nous nous devons de rester dans une bonne entente et de se voir assez régulièrement. J’ai l’espoir tous les matins en me levant qu’il sera sorti de ma tête, qu’il se sera envolé et qu’il ne soit plus qu’un bon souvenir de ma vie et pourtant, ce n’est pas le cas. Avec cette impression d’être dans un puit sans fond, une spirale infernale ou les jours se ressemblent et la peine est plus grande encore. Je m’efforce de penser que demain est un autre jour, que la plaie sera peut-être fermée et que je pourrais enfin avancer. Mais je me rends compte qu’elle est plus vive de jour en jour. Comme un vieux fantôme, il hante ma vie et mon esprit. Qu’une envie, qu’il sorte de ma tête. Juste vouloir récupérer mes rêves, mon cœur et mes pensées. Woh woh woh doucement. Un geste de la main pour m’arrêter. J’avais parlé sans m’en rendre compte, sans prendre mon souffle dans un monologue qui pouvait paraître interminable. Je ne m’en étais même pas rendue compte mais j’ai vite compris que ça a pu paraître ridicule aux yeux de James. Je prends une grande respiration, discrètement. Oui j'ai de quoi faire pour lui nettoyer le nez, j'ai l'habitude. Quelle question j’avais eu, bien sûr que James avait de ce produit. Il a tout pour être au petit soin avec Logan, son fils, sa vie. James est un père exemplaire même si Logan est arrivé alors que l’on ne s’y attendait pas, une fois que James c’était fait à l’idée de cette grossesse … Je suis tombée une deuxième fois amoureuse de lui. Laisses-le dormir encore un peu.. Il va être de mauvais poil après... les chiens ne font pas des chats. Je m’attendais à ce qu’il me dise qu’il repassera plus tard pour le récupérer mais non, il s’avance alors dans l’appartement et retire son écharpe avant de la déposer sur le dossier d’une chaise. Je pense que j’avais envie, qu’il parte. J’aurais été soulagée d’éviter ce face à face. Surtout que ces derniers temps nous n’avons pas vraiment parlé, nos rencontres duraient pas plus de deux minutes juste pour donner des nouvelles de Logan et le récupérer. Et je dois dire que j’ai toujours appréhendé cette situation, celle de me retrouver seule avec lui. Oui merci, j'en ai profité pour faire du changement à la maison. Euh chez moi quoi. Et toi ? Du coup ça n'a pas été trop compliqué avec le petit ronchon ? « Ha bon, changement dans ta vie, changement dans ta maison. Bonne initiative, je devrais faire pareille, ça devrait m’occuper l’esprit. » Dis-je en faisant un petit geste de la main pour montrer les murs complétement vide et impersonnel. « Oui ça a été … Il est ronchon mais il était en demande d’attention et de câlin … Il a quand même été adorable pour un enfant qui fait de la fièvre. » Dis-je finalement. Je m’approche de l’armoire à verre pour l’ouvrir. « Tu veux boire quelque chose ? » Je n’attends même pas sa réponse que je file sur le frigo pour lui verser un verre de soda avant de lui tendre. Il faut que je m’occupe, il ne faut pas que je le regarde. Il faut que je me vide la tête, que je me dise que dans peu de temps il passera la porte de cet appartement pour rentrer chez lui. Il faut que je me dise que ce n’est qu’une question de minute, je dois prendre sur moi et ne pas défaillir. « Quand tu veux que j’aille le chercher tu me le dis … Ca va le boulot … ? » Je ne savais plus quoi lui dire.
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Dim 29 Nov - 13:15
Joy && James
C'est évident, tu me manques.
C'est vrai que je n'imaginais pas ma vie se dérouler ainsi, tout était partit en vrille depuis mon arrivée a Miami, enfin non tout à commencé quand Joy est partit quand nous étions au Canada, tout est partit de là. Ma vie a basculé et n'a cessé de chuter depuis. Je peux affirmer que je me suis perdu et je me suis pris à mon propre piège. J'ai voulu la faire souffrir, mais c'était sans compter sur mon envie de refonder la famille détruite. Mais ça n'a pas fonctionné et malheureusement je m'en veux d'avoir gâché encore une fois ce qui aurait pu être si parfait avec un peu de volonté. Mais je me suis rendu compte que si je faisais ça ce n'était que pour Logan, pour qu'il soit comme les autres enfants de son âge, avec des parents unis. Mais à un moment donné, il faut arrêtez de se voiler la face et assumer d'avoir échoué. Je sais que ça va être dure les premiers temps de croiser Joy sans voir la haine et la tendresse en même temps dans ses yeux mais nous allons surmonter cette épreuves une fois de plus. Cette fois c'est vraiment fini et il faut se faire une raison. Ils faut qu'on avance séparément mais unis pour notre fils, toute la difficulté est là. Je devais aller récupérer mon garçon et c'était là le plus compliqué, me retrouver face à face avec Joy. Je savais qu'elle m'en voulait d'avoir agi ainsi lors du diner au restaurant. Je n'avais pas prévu de faire ça non plus.. On aurait pu croire à un coup de tête, a une idiotie, mais non, au final c'était bien de le faire maintenant avec qu'il n'y ai plus de dégâts, le seul truc que je me reproche c'est de l'avoir fait en public, peut-être aurais-je du avoir l'intelligence de la quitté en privé et de faire ça plus calmement. Mais c'était fait, et je ne pouvais pas revenir en arrière, la seule chose que je pouvais faire c'était éventuellement lui parler de ce que je ressentais et pourquoi j'avais fait ça.. Après tout nous n'avions pas pris la peine de discuter ensemble depuis notre rupture et je pense que certaines choses devaient être mises au claire afin de pouvoir continuer d'avancer ensemble pour Logan.
Arrivé chez la jeune femme, je sonne à la porte, je suis dans un état d'esprit stressé et mal à l'aise. Je suis déstabilisé quand elle ouvre la porte. Rapidement elle m'explique que Logan n'a pas été bien de la journée, qu'il a fait de la fièvre, certainement les dents qui lui jouent encore des tours. Elle me dit également que son nez est pris, alors je pense finalement à un petit microbe. De ce temps-là beaucoup d'enfants sont malade à la crèche et c'est surement la bas qu'il a choppé ce virus. Je lui réponds que j'ai de quoi lui faire un nettoyage du nez avant le coucher et que j'ai de quoi lui faire descendre la température si jamais. Je sais comment gérer, je le fais depuis sa naissance quasiment...
<< Ha bon, changement dans ta vie, changement dans ta maison. Bonne initiative, je devrais faire pareil, ça devrait m'occuper l'esprit. >> me dit-elle en montrant ses murs pas très décoré. " C'est vrai.. Ça fait du bien un peu de changement parfois. " lâchais-je en haussant les épaules. " J'ai changé l'aménagement de sa chambre aussi, il grandit donc faut évoluer. " dis-je à la jeune femme afin de la tenir au courant au sujet de son fils. Je lui demande à mon tour comment c'est passé sa journée avec le petit qui a surement dû être ronchon. << Oui ça a été.. Il est ronchon mais il était en demande d'attention et de câlins.. ll a quand même été adorable pour un enfant qui fait de la fièvre. >> Je lui souris alors. " Même s'il te voit souvent, je pense que ça doit lui faire bizarre de ne plus t'avoir à ses côtés tout le temps.." dis-je en détournant le regard. Je sais que cette situation était de ma faute alors je me sentais un peu responsable de l'attitude qu'avait Logan. << Tu veux boire quelque chose ? >> Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle me sert un verre de soda. " Merci." lâchais en constatant une nouvelle fois que c'était mon soda favoris et que personne d'autre ne me connaissais aussi bien qu'elle. Je pris le verre dans ma main afin de l'amener à ma bouche et d'en boire une gorgée. << Quand tu veux que j'aille le chercher tu me le dis.. Ca va le boulot..? >> J'hoche la tête positivement. " On attend encore un peu et s'il ne se réveille pas, peut-être que tu pourrais le garder afin qu'il reste au chaud... ? " dis-je avant de reprendre pour lui répondre. " Ça va, Ça va.. Faut reprendre le rythme mais ça va, et toi tu es ai où dans ce domaine ? " demandais-je alors. C'était vraiment étrange comme situation, nous discutions comme si nous étions amis depuis des années, comme si rien ne c'était passé entre nous. J'étais content qu'on arrive à être ainsi ensemble même si c'était une situation déstabilisante.
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Jeu 3 Déc - 22:36
Je voyais tout pour toi. Je voulais tout Sans hésiter j'aurais fait tout. Les jours, les mois, les ans pour moi n'étaient qu'à nous. Mais tu as gagné j'oublierai tout. Alors j'essaierais d'oublier tous tes mots doux, tes plans d'avenir, tes ''tu verras on fera". Refouler tout ses sentiments, tout cet amour qui bout en moi, qui brûle pour toi. Ce sera si dur tu sais moi je me voyais déjà fidèle à toi portant ton fils. Ta reine de coeur car comme tu le disais dans mes bras. Aujourd'hui je sais que tu n'es pas l'homme de ma vie. A trop souffrir j'ai réfléchi, un homme un vrai se respectant n'aurait pas dit toutes ses conneries tu m'as menti. Je cherche enfin la force d'oublié c'est fini. J'aimerais pouvoir partir d'ici. J'aimerais oublier toutes tes promesses et tes dires. Je t'en supplie sort de ma vie.
Mon coeur a explosé. Comme une bombe.
J’ai longuement réfléchi depuis la séparation avec James, j’avais même eu envie de retourner auprès de mes parents, à New-York. Mais je ne peux pas me permettre d’être loin de mon fils, pas une seconde fois du moins. Même si je dois avouer qu’un retour aux sources me feraient le plus grand bien, j’ai besoin de me retrouver, seule. De me retrouver moi-même et de retrouver cet équilibre qui peu à peu me perd. Car clairement je dois me désintoxiquer de cet homme, c’est vraiment fort de parler comme ça mais c’est la réalité. J’ai créée en lui comme une dépendance. Et même si je m’éloigne, je devrais quand même un jour ou l’autre le revoir et je sais que je ne pourrais jamais me séparer ce pincement de cœur qui ne me quitte plus quand mes yeux sont posés sur lui. Que nous le voulons ou non, nous sommes liés jusque la mort. C’est mon premier amour, je ne pourrais jamais nier cette évidence. J’aurais toujours les papillons dans le ventre lorsqu’il sera à mes côtés, j’aurais toujours l’impression que mon monde s’arrête lorsque j’entends sa voix et j’aurais toujours l’impression que mon cœur s’arrête de battre lorsque mes yeux se pose sur son sourire. Je dois juste apprendre à vivre avec. C'est vrai… Ça fait du bien un peu de changement parfois. J'ai changé l'aménagement de sa chambre aussi, il grandit donc faut évoluer. Je reste silencieuse quelques secondes. J’ai envie de m’effondrer mais je reste droite. Ne jamais faire passer aucuns sentiments sur son visage, jamais. « Mmh, c’est la seule chose que j’ai faite ici, sa chambre. Le reste sera pour plus tard. » Dis-je en haussant les épaules. Je n’ai pas l’argent pour retaper tout l’appartement en premier lieu, mon fil s est la priorité et je voulais qu’il ait un bel endroit pour passer son temps et pour dormir. Même s'il te voit souvent, je pense que ça doit lui faire bizarre de ne plus t'avoir à ses côtés tout le temps… « Pas qu’à lui. » Dis-je dans un souffle. C’est vrai que mon fils me manque énormément. Habité chez James me permettait de le voir tout le temps et de passer beaucoup de temps avec lui, d’avoir une vraie vie de famille et de me comporter comme une maman à temps plein. Ici, ne pas le voir tous les jours me rend complètement malade. Je ne m’étais pas préparée à ça, et j’ai vécu ça comme un véritable déchirement. Je détourne les yeux, alors que mes lèvres me brûlent de lui dire à quel point il me manque, lui aussi. Il se retrouve avec un verre de soda dans les mains, sont préférés. Même si il n’est plus à mes côtés, j’ai gardé cette habitude. Même si les bouteilles ne se vident pas, parce que je n’en bois pas, j’ai l’impression de l’avoir encore un peu prêt de moi. Juste cette illusion. On attend encore un peu et s'il ne se réveille pas, peut-être que tu pourrais le garder afin qu'il reste au chaud... ? « Hum d’accord … Je te le ramène demain si tu veux, avant d’aller au bar. » Ça va, Ça va.. Faut reprendre le rythme mais ça va, et toi tu es ai où dans ce domaine ? « Ca va, j’ai augmenté mes heures au bar, j’y vais plus ou moins un soir sur deux. » Dis-je en haussant les épaules. « Et si ce n’est pas suffisant, je demanderai pour servir en journée … » J’avais déjà pensé à cette éventualité de demandé à Rob pour être serveuse la journée et multipliée les heures et ainsi donc l’argent. Après tout, je suis célibataire avec du temps à tuer, autant l’utiliser à bon escient. « Tu sais, je pense pas que je vais savoir jouer la comédie longtemps. » Dis-je dans un souffle. C’est sorti, comme ça d’un coup. Alors que je le pensais, que je voulais le garder pour moi, les mots sont sortis de mes lèvres comme une bombe. « Je peux pas te regarder, je peux pas te parler, comme si de rien n’était, comme si tout ça, c’est normal. Je peux pas James, ça me fait trop mal. » Dis-je alors que je détourne mon regard.
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Ven 4 Déc - 2:44
Joy && James
C'est évident, tu me manques.
Comment on en ai arrivé là tous les deux ? Comment et pourquoi ? Pourquoi ça n'a pas marché..? On était bien au Canada non ? Pourquoi avoir tout gâché.. Ce départ aura définitivement foutu ma vie en l'air. C'est ça l'élément déclencheur, c'est ça qui nous a mis sur la pente descendante. Il n'y a pas à chercher de coupables ou de victimes.. Nous sommes deux dans cette histoire gâcher, et je ne veux pas porter le chapeau seul.. J'ai fait des erreurs certes, mais je ne suis pas seul, et je ne compte me sentir responsable de cet échec, du moins pas seul. Je sais que je suis lié à jamais à Joy, elle reste la mère de mon fils et ça n'a pas de prix à mes yeux. Elle restera la femme qui m'a offert le plus beau cadeau au monde, jamais je ne la remercierais assez. Elle aura toujours cette place particulière dans mon cœur et quoi qu'elle en pense, je serais toujours là pour elle.. Mais différemment maintenant. Elle pourra toujours compter sur moi, même si elle en doute. Je compte bien entretenir de bons rapports avec elle.
Mon garçon malade, ça me fait toujours un truc de le savoir malade, je n'aime pas vraiment ça.. La fièvre et le nez prit ça a un côté effrayant quand tu es jeune parent.. On s'y fait à la longue et on prend confiance, même si voir son enfant souffrir n'est jamais une partie de plaisir. << Pas qu'à lui >> je détourne le regard. Je sais que c'est horrible de les séparer, mais je ne me vois pas, ne plus avoir sa garde, je crois que je le vivrai super mal. Ne le voir qu'un weekend sur deux n'est même pas envisageable. Alors la garde alternée, du moins une garde comme on le souhaite, comme cela nous va a chacun est très bien le temps qu'il entre à l'école. Ensuite nous devrons mettre des règles fixes pour son bien. " Je sais qu'il te manque.. A moi aussi.. Quand il est avec toi.. C’est une période d’adaptation. Je pense.. " Dis-je alors que je la remercie pour le verre qu'elle me sert. Je ne tarde pas à en boire une gorgée d'ailleurs. Je lui propose alors que Logan reste chez elle si d'ici un quart d'heure il ne se réveille pas. Je ne vais pas attendre qu'il se réveille, c'est déjà assez gênant d'être là face à cette femme que j'ai tant aimé. << Humm.. d'accord.. Je te le ramène demain si tu veux, avant d'aller au bar.. >> Je lui souris " S'il est pas bien.. Je préfère qu'il n'aille pas à la crèche, je vais demander à ma sœur si elle ne peut pas le prendre... Je te tiens au courant. Ca ne te gêne pas de le déposer chez elle si jamais? " demandais-je alors à la jeune femme " si ça te déranges, dis le moi.. Il n'y a pas de soucis, je m'arrangerais autrement.. Je comprendrais que n'ai plus envie d'avoir affaire à ma famille. " dis-je alors que la jeune femme m'explique ensuite qu'elle a fait augmenter ses heures de travail au bar afin de toucher plus d'argent. " C'est une bonne idée.. Si c'est ce que tu veux bien entendu.. Faire ce qu'on aime c'est important.. " Lâchais-je alors avant de déposer mon regard sur la jeune femme qui prend un air sérieux. Je fronce les sourcils.. Je crains que le sujet fatidique approche et n'éclate. Je dépose le verre sur le bar et croise les bras contre moi en prenant un air sérieux à mon tour. De toute façon, fallait bien que ça arrive.. << tu sais, je ne pense pas savoir jouer la comédie longtemps.. Je peux pas te regarder, je ne peux pas te parler, comme si de rien n'était.. Comme si tout ça, c'était normal. Je ne peux pas James, ça me fait trop mal. >> Je soupire alors que je quitte son regard un instant pour le déposer sur le sol. " Je comprends... Mais tu veux qu'on fasse quoi.. ? On est lié à jamais... " dis-je alors que je finis par relever le regard vers la jeune femme. " Je veux bien essayer de te faciliter la tâche... Mais dis-moi comment..? Je n'ai pas de solutions.. " Finis-je par dire.
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Ven 4 Déc - 3:12
Je voyais tout pour toi. Je voulais tout Sans hésiter j'aurais fait tout. Les jours, les mois, les ans pour moi n'étaient qu'à nous. Mais tu as gagné j'oublierai tout. Alors j'essaierais d'oublier tous tes mots doux, tes plans d'avenir, tes ''tu verras on fera". Refouler tout ses sentiments, tout cet amour qui bout en moi, qui brûle pour toi. Ce sera si dur tu sais moi je me voyais déjà fidèle à toi portant ton fils. Ta reine de coeur car comme tu le disais dans mes bras. Aujourd'hui je sais que tu n'es pas l'homme de ma vie. A trop souffrir j'ai réfléchi, un homme un vrai se respectant n'aurait pas dit toutes ses conneries tu m'as menti. Je cherche enfin la force d'oublié c'est fini. J'aimerais pouvoir partir d'ici. J'aimerais oublier toutes tes promesses et tes dires. Je t'en supplie sort de ma vie.
Mon coeur a explosé. Comme une bombe.
Je sais qu'il te manque... A moi aussi... Quand il est avec toi... C’est une période d’adaptation. Je pense… Pourtant j’avais eu l’habitude, au début, lorsque je suis revenue de New-York. Je n’avais pas Logan tous les jours non plus et pourtant c’était mon difficile que ce jour. Il ne me reste plus que mon fils dans ma vie et lorsqu’il quitte mon appartement et que je me retrouve seule avec moi-même, je ressens un vide énorme à l’intérieur de ma poitrine. Je ne suis pas le genre de monstre à prendre un avocat pour demander la garde de Logan ou encore de passer auprès d’un juge pour déterminer les temps de gardes. Loin de là, on s’arrange avec James comme des gens civilisés. J’espère juste que l’on va trouver un bon compris pour les fêtes qui approchent à grand pas. James sait que je suis très attachée à Noël, un moment auquel je tiens beaucoup. Tradition transmise par mes parents. Je suis toujours en interrogation, comment ça va se passer avec notre fils et qui aura le privilège de l’avoir pour ce moment si joyeux. S'il est pas bien.. Je préfère qu'il n'aille pas à la crèche, je vais demander à ma sœur si elle ne peut pas le prendre... Je te tiens au courant. Ca ne te gêne pas de le déposer chez elle si jamais? " si ça te déranges, dis le moi.. Il n'y a pas de soucis, je m'arrangerais autrement... Je comprendrais que n'ai plus envie d'avoir affaire à ma famille. Je hausse les épaules. « Je ne comptais pas le mettre de toute manière, s’il est malade, sa place n’est pas à la crèche. Pour ce qui concerne ta sœur, ça ne me dérange pas, c’est juste le déposer de toute manière. » J’avais eu une petite conversation avec elle au parc, on avait mis un peu les choses à plat. Bon elle est surtout à la base venue me parler concernant ma fausse couche et moi je lui avais appris la nouvelle, notre séparation. Bien que j’imagine qu’au fond d’elle, c’était le feu d’artifice. Clairement elle ne me portait plus dans son cœur, et sans doute plus jamais. Je lui fais part alors de mes émotions à cet instant précis, alors qu’il se trouve devant moi. Je ne peux pas lui dire qu’on reste ami, je peux ne pas lui dire que je ne ressens plus rien pour lui ou encore qu’on va devenir copain comme cochon. Non, c’est juste impossible car je ne peux pas faire comme si de rien n’était. Je veux juste savoir ce qu’il en pense. Je comprends... Mais tu veux qu'on fasse quoi.. ? On est lié à jamais... Sur ce point-là, il avait raison. Logan est là, il est le fruit de notre amour, notre sang, notre chair, on ne peut pas en faire abstraction. Je veux bien essayer de te faciliter la tâche... Mais dis-moi comment..? Je n'ai pas de solutions… Rajouta-t-il. Je n’en avais pas non plus, et pourtant ça serait si simple si c’était le cas. Je soupire alors, posant mes yeux sur la table de la salle à manger, un peu dans le vide. « Le problème vient de moi, pas de toi de toute manière. » Dis-je dans un souffle. Après tout c’est moi qui suis mal à l’aise, c’est moi qui éprouve toujours quelque chose pour lui, pas le contraire. C’est clair que si mes sentiments avaient disparu à son égard, tout serait si simple. « Je suppose que ça s’atténuera avec le temps. » Ce n’était pas une chose certaine mais j’avais dans l’espoir que je ne me trompe pas concernant ce détail. « J’comprends rien à ce qui s’est passé, je comprends rien. » Dis-je en laissant retomber la pression de mes bras le long de mon corps. J’avais dit ça, comme si je me parlais en moi-même. « Tu sais quoi, je veux même pas le savoir. » Rajoutais-je alors en plantant mon regard dans le sien. « Je sais juste que tout ça, c’était du vent finalement. » Soufflais-je entre mes dents. La gorge serrée. « Je déposerai Logan chez ta sœur, demain, ne t’en fais pas. »
(c) crackle bones
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Ven 4 Déc - 9:46
Joy && James
C'est évident, tu me manques.
C'est vrai, nous avons rater notre famille et notre vie de couple mais nous n'avons pas le droit de mêler Logan a toutes nos histoires, nous ne devons pas l'oublier, et le faire passer avant toutes autres choses, futurs conjoints ou autres. son bonheur doit rester notre priorité, car il n'a pas demander à vivre avec des parents qui n'arrive plus à s'entendre sentimentalement parlant pour quelque raisons.Ca ne marche plus, il faut s'y faire, c'est ainsi. Je nous trouve plutôt courageux et assez mature de ne pas avoir pris d'avocats pour la garde de notre fils, c'est déjà une bonne chose que nous arrivons à nous entendre -a peu près- et s'arranger pour avoir Logan quand on le souhaite. Mais je crains qu'avec les fêtes qui approchent tout dégringole.. Je comprendrais qu'elle souhaite l'avoir auprès d'elle mais je ne compte pas passer Noël sans mon fils. Surtout qu'il comment à être en âge de comprendre certaines choses, et la magie de Noël c'est magnifique dans les yeux d'un enfant. J'espère que nous arriverons à nous mettre en accord... Sinon la suite de notre relation ne s'arrangera plus et là, nous engagerons des avocats pour mettre des règles et un point c'est tout, mais je ne veux pas en arriver là, je ne veux pas de cette vie pour mon bébé.
<< Je ne comptais pas le mettre de toute manière, s'il est malade, sa place n'est pas à la crèche. Pour ce qui concerne ta sœur, ça ne me dérange pas, c'est juste le déposer de toute manière. >> Je la sentais d'une froideur, ce n'était vraiment pas agréable comme sensation, vraiment pas. " Ok, merci, je t'envoie un message ce soir.. Savoir si elle peut le prendre, sinon je m'arrangerai autrement. " Lâchais alors que je sens l'atmosphère chuter et devenir froide. C'était logique étant donné que le sujet qui fâche allait être abordé.
Je comprends tout à fait son comportement, je comprends également qu'elle soit distante avec moi.. Franchement je la trouve même très calme.. Je pensais qu'elle allait m'envoyer sur les roses dès que j'allais ouvrir la bouche, mais elle avait l'air d'être calme et posée a vouloir discuter, alors même si cette situation me dérange, j'entre dans son jeu et fait comme si de rien n'était, comme si tout ça n'avait jamais existé. Mais ce n'était pas possible, tous mes souvenirs me remonte à la tête quand elle m'avoue ne pas pouvoir faire semblant avec moi. J'essaie de lui expliquer tant bien que mal que j'aimerai lui facilité la tâche, mais que nous sommes liés à jamais par Logan et que quoiqu'il se passe entre nous, nous allons devoir nous côtoyer pour toujours. << Le problème vient de moi, pas de toi de toute manière. >> Je la regarde alors surpris. Rien n'est de sa faute dans cette histoire, je suis fautif. " Dis pas de bêtises... Tu crois que ça ne me fait rien d'être là avec toi, dans ces circonstances.. Tu ne crois pas que j'aurai aimé qu'on y arrive ensemble ? Tu me crois vraiment indifférent à cette situation ? " Dis-je alors que je tente de garder mon calme. << Je suppose que ça s'atténuera avec le temps. >> Je la fixe alors un instant. " J'espère, parce que cette situation ne me convient pas du tout. " Lâchais-je une fois de plus, respirant calmement pour être posé.
Je pensais que la discussion allait se terminer là, et qu'on allait passer à autre chose. Mais non, et là j'ai peur que cette discussion ne se termine que dans les cris et les pleurs.. << J'comprends rien à ce qui s'est passé, je comprends rien.. Tu sais quoi, je ne veux même pas le savoir. >> Je la regarde alors avec des yeux d'incompréhension.. Comment dois-je réagir..? Je ne sais pas. Je reste alors silencieux un moment avant qu'elle ne reprenne la parole. << Je sais juste que tout ça c'était du vent finalement.. >> Je ne peux pas la laisser dire ça, car tout ce qu'il s'est passé entre nous n'était pas du vent, je voulais vraiment y arriver, mais nous n'avons pas réussi à remonter la pente ensemble. C'est comme ça c'est la vie. " Je ne peux pas te laisser dire ça Joy, ce n'était pas du vent... On a essayé, j'ai essayé... Mais c'est comme ça.. On ne peut pas faire comme si il ne s'était rien passé entre nous.. Mais on ne peut pas faire comme si il y avait encore quelque chose entre nous... " Finis-je par dire alors qu'elle tente de changer de sujet et reporter notre attention sur notre fils.
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Lun 7 Déc - 20:41
C'est évident, tu me manques.
Je ne m’attendais plus à rien. Moi qui, il y a quelques mois d’ici, donnait tout mon espoir dans notre relation. C’est complètement le contraire à l’heure actuelle. Je ne dis pas que ça ne me fait plus rien, loin de là. Je ne dis pas que je n’ai pas mal, que je n’ai plus envie d’être à ses côtés. Loin de là. Je ne dis pas que je n’ai plus envie de goûter à sa peau, à ses lèvres. Loin de là. Mais je suis arrivée dans une impasse, impossibilité de faire demi-tour, juste accepter ce que je croyais être l’inacceptable. Il ne sera sûrement plus jamais à mes côtés, je l’ai perdu, j’ai échoué. Je dois me rendre à l’évidence que je vais devoir avancer sans lui, seule. Refaire ma vie, le mettre dans un coin de ma tête et l’oublier. Ne plus penser à lui, supprimer son image qui me hante, supprimer le son de sa voix et son odeur imprégnée dans ma mémoire. Un peu comme un décès, je vais devoir faire mon deuil. Je sais que ça ne sera pas facile, je sais aussi qu’on en ressort jamais indemne. Et mon état d’esprit depuis quelques jours en était la preuve. Seulement je n’avais pas le choix que de me lever, d’arrêter de me morfondre sur mon sort. Logan ne mérite pas de voir une mère dans cet état, il a besoin de ma présence tout comme j’ai besoin de la sienne. Je ne peux pas m’imaginer, à l’heure d’aujourd’hui, que j’al pu l’abandonner il y a quelques mois. Cet être qui est devenu si important à mes yeux, mon fils. Le fruit de notre amour, tout ce qu’il m’en reste, tout ce qu’il me reste de James. Je me suis promis qu’il ne manque jamais de rien, qu’il obtienne tout ce qu’il désire même si je devais me priver pour que ça soit le cas. Je commence à m’acharner pour travailler et pour lui offrir une vie digne de ce nom. Devenu ma raison de vivre, son absence au quotidien me pèse. Avec cette habitude de l’avoir tout le temps avec moi, lorsque j’habitais avec James. Maintenant je dois me contenter de quelques jours, et l’absence de son rire dans l’appartement.
Ok, merci, je t'envoie un message ce soir... Savoir si elle peut le prendre, sinon je m'arrangerai autrement. « D’accord … Au pire j’en parlerais à mon patron, je ne pense pas qu’il sera contre que je reste à la maison pour m’occuper de Logan. » Il était compréhensif, surtout depuis qu’il a remarqué que Joshua, faisant partie de son cercle d’ami proche, fait partie également du mien. A croire qu’il a senti que quelque chose se passait et que je pouvais très bien me retrouver à une petite soirée en compagnie de Joshua et donc, devant mon patron. Il a très bien compris que je n’allais peut-être pas rester une simple employée. Je lui ai expliqué ce que je ressens en ce moment, je n’arrive pas à le regarder en face. Pire, je n’arrive pas à rester dans la même pièce que lui. Ce n’est pas de la colère non, mais ma tristesse est tellement grande que j’essaye de trouver tous les moyens pour l’éloigner. Pour éloigner James de moi. A chaque fois que j’entends le son de sa voix, à chaque fois que mes yeux se posent sur lui, j’ai l’impression de sentir mon cœur se briser une seconde fois. Ne dis pas de bêtises... Tu crois que ça ne me fait rien d'être là avec toi, dans ces circonstances... Tu ne crois pas que j'aurai aimé qu'on y arrive ensemble ? Tu me crois vraiment indifférent à cette situation ? Je ne savais pas quoi penser. Après tout c’est lui qui m’a plaqué devant tout le monde, ma meilleure amie comprise, comme si tout ça ne lui faisait rien. Comme si il n’avait pas remarqué qu’il allait m’humilier. Il m’a mise dans une situation où j’aurais aimé me retrouver milles pieds sous terre. C’est lui qui m’a quitté alors que je ne le voyais pas venir, sans même en parler, pouf, d’un claquement de doigt. Juste l’impression qu’il n’a pas pris en compte mes sentiments, qu’il a été un peu égoïste. « Je sais pas, après tout, tout à l’air d’être fini pour toi, alors ça ne m’étonnerait pas. Tu es passé à autre chose, tu as l’air en tout cas. C’est bien, je suis contente pour toi. » Si il m’avait vraiment aimé, si il avait eu un minimum de respect pour moi, il n’aurait pas fait tout ça. A croire qu’on se battait dans la vide, que je me battais dans le vide. J’attrape la nausée quand je pense à toutes les paroles qu’il a pu me dire, et me rendre compte que c’était peut-être du vent et qu’il se mentait à lui-même depuis le début. J'espère, parce que cette situation ne me convient pas du tout. « Tu te fous de moi ? Tu crois que j’arrive à contrôler ce que je ressens ? J’aimerai pourtant. Mais ce n’est pas le cas. Je t’aime à en mourir, tu es tout pour moi. Tu m’as quitté, très bien. Mais ne me demande pas d’être tout sourire en te voyant et faire comme si de rien n’était, je pense que j’ai le droit de prendre le temps d’avaler la pilule tu ne crois pas ? Mais vie je la voyais avec toi et personne d’autre, je n’ai jamais pensé à d’autres possibilités. » Dis-je entre mes dents, je hoche doucement la tête de gauche à droite, comme pour mettre fin à la discussion, je n’ai plus vraiment envie d’en parler. Tout est dit de toute façon, je ne pourrais jamais revenir en arrière. Il m’a glissé entre les doigts. Je ne peux pas te laisser dire ça Joy, ce n'était pas du vent... On a essayé, j'ai essayé... Mais c'est comme ça... On ne peut pas faire comme si il ne s'était rien passé entre nous.. Mais on ne peut pas faire comme si il y avait encore quelque chose entre nous... Je ne peux pas m’empêcher d’avoir un sourire ironique sur mon visage, dépitée. C’est ce que LUI pense, mais pas moi. « Il faut croire que c’était pas assez. Faire comme s’il y avait quelque chose entre nous ? Parle pour toi James. Et tu le sais très bien, c’est toi qui à prit la décision, pas moi. Maintenant je ne peux pas te jeter la pierre, si tu étais malheureux, qu’est-ce que tu veux que je te dise. Je ne vais pas te forcer à rester prêt de moi, on est bien d’accord. Mais tu ne peux pas nier ce que je ressens en ce moment et ça, tu le verras sur mon visage pour un bon bout de temps. Je ne peux pas du jour au lendemain effacer tous les sentiments que j’ai pour toi, j’espère que tu en es bien conscient. J’aurais donné toute ma vie pour toi. (…) Laisse tomber, de toute façon ça ne sert à rien d’en parler des heures. Ça ne changera rien. »
(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James | Dim 13 Déc - 19:13
Joy && James
C'est évident, tu me manques.
C'est vrai que la situation n'était pas simple et ça n'allait pas l'être toute suite, je le savais mais au fond de moi je voulais que les choses deviennent plus cool et plus naturel, il le fallait pour le bien de notre fils car au final c'est lui le lien entre Joy et moi-même, il nous unis a jamais, pour le meilleur et pour le pire. Il est notre raison de vivre à tous les deux, il faut s'y faire. On sera forcé d'une manière ou d'une autre à se côtoyer. Je sais à quel point ça va être difficile les premiers temps mais je sais aussi que Joy est forte et qu'elle arrivera à remonter la pente comme une lionne, comme a su le faire à chaque épreuves, et je sais qu'elle aime Logan plus que qui d'autre alors pour lui elle arrivera à faire un effort même si c'est dure. << Je ne sais pas, après tout, tout à l'air d'être fini pour toi, alors ça ne m'étonnerait pas. Tu es passé à autre chose, tu as l'air en tout cas. C'est bien, je suis contente pour toi. >> Je serre les dents pour le pas m'énerver car ça n'arrangerais rien à la situation. " Je suis passé à autre chose, tu devrais en faire autant Joy. " Lâchais-je comme une bombe. Je tente de reprendre mes esprits pour ne pas me disputer encore une fois avec elle, ce n'est pas ce que je veux. Je ne veux pas ça pour mon fils, je ne veux pas qu'il ait des parents qui ne savent pas se parler sans crier, qui ne cessent de se tirer dans les pattes comme des enfants, mais apparemment Joy n'en a pas fini, elle a décidé de vider son sac là maintenant toute suite. << Tu te fous de moi ? Tu crois que j'arrive à contrôler ce que je ressens ? J'aimerais pourtant mais ce n'est pas le cas. Je t'aime à en mourir, tu es tout pour moi. Tu m'as quitté, très bien. Mais ne me demande pas d'être tout sourire en te voyant et faire comme si de rien n'était, je pense que j'ai le droit de prendre le temps d'avaler la pilule tu ne crois pas ? Ma vie je la voyais avec toi et personne d'autre, je n'ai jamais pensé à d'autre possibilités. >> Là c'était une belle claque en pleine tronche, je l'avait bien mérité celle-là. J'avais mal agis c'est vrai, mais je ne pouvais plus revenir en arrière. Ma main dans mes cheveux, je tourne une mèche signe de mon stresse et de mal être actuel. Je prends une grande inspiration pour lui répondre, mais que devais-je répondre après tout.. tout était de ma faute. " Je suis désolé.. Tu as raison, je n'aurais pas dû agir ainsi, ce n'était pas correcte de ma part.. Je suis désolé pour mon comportement au restaurant, c'était vraiment débile d'agir comme ça. " Avouais-je. C'était la seule chose à faire, m'excuser, encore et encore jusqu'à ce que la blessure se referme. C'est vrai, la seule chose à faire c'était de patienter et de faire avec, nous n'avions plus le choix maintenant. << Il faut croire que ce n’était pas assez. Faire comme s'il y avait quelque chose entre nous ? Parle pour toi James. Et tu le sais très bien, c'est toi qui à prit la décision, pas moi. Maintenant je ne peux pas te jeter la pierre, si tu étais malheureux, qu'est-ce que tu veux que je te dise. Je ne vais pas te forcer à rester prêt de moi, on est bien d'accord. Mais tu ne peux pas nier ce que je ressens en ce moment et ça, tu le verras sur mon visage pour un bon bout de temps. Je ne peux pas du jour au lendemain effacer tous les sentiments que j'ai pour toi, j'espère que tu en es bien conscient. J'aurais donné ma vie pour toi.. Laisse tomber, de toute façon ça ne sert à rien d'en parler des heures, ça ne changera rien. >> Je suis d'un coup nerveux, je ne m'attendais pas à cette déclaration bien que je le savais au fond de moi. Ma main vient passer sur ma bouche et mon menton montrant bien mon mal aise. " Je sais tout ça.. Je sais.. Je suis tellement désolé de te faire tout ce mal, mais je n'y arriverais plus.. J'ai pas réussi à faire ma famille, j'ai pas réussi à offrir ça a notre fils.. Je regrette tout ça. Mais je n'arrivais plus à faire semblant.. Quelque chose était cassé entre nous.. Ce n'était pas comme avant.. Et rien n'aurait pu changer ça.. Même les sentiments.. " Je souffle. " Je ne vais pas te rendre la situation encore plus difficile, je vais y aller, gardes Logan demain, ça t'évitera de voir trop de Mayer.. " Avouais-je en faisant référence à ma sœur. " Je passerais le prendre demain en sortant du travail, embrasse le pour moi quand même s'il te plait. " Finis-je par dire en remettant mon écharpe autours de mon cou.
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(#)Sujet: Re: C'est évident, tu me manques. ( James |