Du moment que je savais que June était saine et sauve, j’étais l’homme le plus heureux au monde. J’essayais de clarifier mes explications auprès d’elle, on était encore un peu sonner par rapport à tout ce qui s’était passé il y a deux jours. Je parlais de ma femme, certes, je l’aimerais toujours d’une manière ou d’une autre, elle était ma personne, je ne voyais pas ma vie sans une Geane. Elle et moi, on avait vécus certaines choses qui font qu’aujourd’hui, on comptera toujours l’un pour l’autre, mais pas pour la raison que June s’imagine, plus au côté de l’amour. Je ne peux pas l’effacer de ma vie parce qu’à présent June est là. « On verra bien ou tout cela nous mène.. » Dit-elle, ce qui me fait froncer les sourcils, mais bon, c’était à moi de faire bouger les choses, donc je rajoutais rien du tout, il valait mieux, on dit souvent que les actions comptent plus que les paroles.

Je n’allais pas cacher qu’il y avait une forte attirance entre nous, même plus que ça, depuis des années ça l’a été, sauf que ça toujours été compliqué, pourquoi ma vie n’était pas simple ? J’aurais tellement aimé, ça aurait été plus facile pour jongler. Je lui demandais une, et la seule chose, c’était de me faire confiance, je savais que c’était beaucoup demander, mais c’était la seule chose que je pouvais faire. Elle est réapparu dans ma vie, et elle me manquait davantage chaque jours. J’avais envie d’apaiser l’ambiance, de la faire rire, ça me manquait, ce fut réussi, où celle-ci elle grimaçait. « Arrête de me faire rire, ça fais mal sinon ! » Dit-elle en riant légèrement, je souriais doucement, j’aimais l’entendre rire, c’était plus fort que moi. « Désolé, j’essayerais de m’abstenir de te faire rire. » Dis-je doucement, avant de l’inviter à me rejoindre dans mon lit, où celle-ci se blottit contre moi.

Une qu’elle était bien installée auprès de moi, je passais mon bras autour d’elle, j’aimais bien cette sensation, où la seule personne qui compte pour toi est celle que tu aimes dans tes bras, je poussais un long soupir de satisfaction, avant de lui demander ce que le médecin lui avait dit, j’étais curieux et également inquiet. Elle se tournait légèrement vers moi pour me regarder, où je baissais mes yeux vers sa jolie frimousse à peine amochée, n’empêche elle était belle, j’étais chanceux à ce moment-là. Elle caressait ma joue à l’aide de son pouce, ce qui me fait doucement sourire. « Je vais bien Hayden, ne t’inquiète pas.. » Dit-elle doucement, sans me gêner, je levais les yeux au ciel, j’avais horreur qu’on me dise ça, de ne pas m’inquiéter. Puis elle descendit sa main pour rejoindre la mienne pour me serrer doucement, où automatiquement je me mis à caresser sa paume avec mon pouce doucement. « Et toi? » Demandait-elle en retournant la situation, je posais doucement ma tête dans le creux de l’oreiller. Je souffrais énormément, mais je ne voulais pas le dire, j’étais bien heureux de voir June. « M’ouais, ça va, j’ai de la morphine, ça aide en même temps. » Dis-je en rigolant, avant de grimacer, de mon autre main libre je levais, en montrant le fameux bouton pour lancer la morphine autant que je voulais. « Je pense que tu as eu l’occasion de tester ça aussi, ça fait vachement planer! » Dis-je en prenant une voix enfantin, j’avais la bouche pâteuse. J’étais bien à ce moment précis, je ne changerais pas ma place pour rien au monde. Je me demandais que si une fois on aura quitté l’hôpital tout sera différent entre elle et moi ? « Si je t’embrasse, je vais me prendre une gifle ? » Demandais-je curieux. Je n’étais pas prêt en recevoir une seconde.

Lorsque la demoiselle fut bien installée dans mes bras, j’aimais bien de l’avoir près de moi, quelque part par là, c’était comme si je pouvais veiller sur elle, j’oubliais complètement que j’avais mal au torse, mon monde était un peu plus beau grâce à elle. Sans hésiter je lui demandais donc si je pouvais l’embrasser, si je n’allais pas me prendre une gifle, je n’étais pas prêt à en recevoir une seconde vu mon état, j’étais sur mes gardes. Elle levait légèrement la tête afin de me sourire, ce qui m’intrigue davantage, je pose mon regard dans le sien. « Tu devrais essayer pour le savoir.. » Dit-elle avec une petite voix, ma main qui tenait l’interrupteur, je le lâchais afin de poser ma main sur sa joue, et je m’approchais d’elle afin de déposer un baiser sincère et passionné sur ses lèvres douces, ça m’avait manqué cette sensation, pendant plusieurs secondes avant de me détacher de ses lèvres. « Pas de gifle en vu, c’est ça qui est bon! » Dis-je en rigolant, avant de grimacer, faut sérieusement que j’arrête de faire le mariole, sinon ça ne va pas aller. Je reposais ma tête sur l’oreiller, j’étais impatient de prendre une douche et de me raser complètement.

Puis petit à petit, je fermais doucement mes yeux avec June à mes côtés, la dose de morphine m’endormait, au bout de deux heures, je me réveillais en voyant qui dormait toujours, je jetais un oeil à la fenêtre il faisait nuit déjà. De ma main libre, je me frottais les yeux, toujours un peu dans les vapes. J’avais le bras endormi à force d’avoir June à mes côtés ce qui me fait sourire bêtement, je me permet de lui caresser le bras pour l’a réveillé gentiment. « Les infirmières ne vont pas tarder, tu devrais retourner dans ta chambre.. Si je pouvais je te porterais là-bas... » Dis-je d’une voix endormi aussi. Juste en parlant du loup, comme je travaillais à l’hôpital, je connaissais les horaires, une infirmière rentrait dans la chambre, j’entendais June grommeler dans son sommeil. Je pose mon index au milieu de mes lèvres pour ne pas faire de bruits. « Ça ira, elle peut juste rester cette nuit ? S’il vous plaît ? » Demandais-je en chuchotant, avant de voir que celle-ci grimaçait, puis elle me tendait un gobelet où il y avait mes médicaments. « Uniquement si vous prenez vos médicaments, et que vous me biper en cas de besoin hein. » Répondit-elle, où je fis un sourire, je balançais ma tête en arrière pour prendre les cachets et le verre d’eau avant d’avaler et de me rendormir auprès de la jeune femme sereinement malgré la douleur qui me tiraillait mais j’étais bien, tellement bien que j’oubliais la douleur.