AVENGEDINCHAINS

Hey sexy lady

Prunille & Kelly

Cela faisait quelques semaines que le cyclone Veronica avait frappé durant la réception de la fameuse Nightmare, au sein du domaine de Baltimore. Cette soirée ne s’était vraiment pas passé comme je l’avais imaginé. La tempête avait tout détruit, faisant un nombre incalculable de victimes. J’avais moi-même été blessée. Rien de grave, je ne me plaignais pas, bien au contraire j’avais eu une chance énorme. Cependant mon métier me demandait beaucoup d’agilité, et pour faire court, j’avais absolument besoin de mes pieds ! Toutefois, j’étais quand même bien contente de ne pas avoir eu de fracture. J’avais besoin de reposer ma jambe, voilà tout. Ce n’était par contre, pas aussi évident qu’il n’y paraisse. Je n’étais pas le genre de femme qui aimait ne rien faire. Il fallait que je bouge, que je fasse quelque chose de productif de mes journées. Dernièrement je me contentais de fossoyer quelques œuvres d’art. Ce qui ne se faisait pas en 1 heure, évidemment. Je bossais au bar également. Je me devais d’être présente assez régulièrement afin d’attiser le moindre soupçon.

Jean noir ultra moulant, débardeur de la même couleur épousant parfaitement ma poitrine, et qui remontait au-dessus du nombril, je m’affairais à préparer un gin-tonic lorsque je l’aperçus faire son entrée. Elle était identique à mes souvenirs, gracieuse et éblouissante. Elle possédait toujours ce regard si malicieux et désinvolte qui était en parfait désaccord avec son visage si angélique. Bref, cette fille-là ne passait pas inaperçu, surtout me concernant. Je la désirais fortement, et le plus réjouissant, c’était le fait que ce sois réciproque. Bien que je ne doutais pas de mes talents de séductrice et de ma beauté naturelle. Elle s’approchait du bar, me mangeait du regard. J’en faisais de même à vrai dire, avec une pointe d’amusement, je l’avouais. Je souriais en coin suite à ses dires. Je baissais alors le regard sur le verre que je terminais de préparer puis la regardais à nouveau. « Hormis le fait de pouvoir terminer le boulot quand l’envie me chante. Tu sais ce qui est formidable lorsque l’on est son propre patron ? » Je me penchais face à elle de manière très subjective, et déposais le verre au client sans même y faire attention et murmurais à l’oreille de la jeune femme. « C’est d’avoir son bureau juste à côté et d’avoir la possibilité de ne pas se faire déranger. » Ma voix se voulait sensuelle. Je sautais ensuite –avec grâce- au-dessus du comptoir afin de reposer les pieds de l’autre côté du Bar, aux côtés de Prunille. Je me retournais et indiquais à mon employée de prendre ma place. Je passais ensuite devant la belle en lui lançant un regard aguicheur, qui voulait dire « suis-moi » tout en remuant bien comme il faut mon fessier si bien moulé dans ce jean, en direction de mon bureau.

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Hey sexy lady

Prunille & Kelly

La venue de la jeune femme dans mon bar était des plus inattendus. Je m’attendais bien entendu à la revoir un jour ou l’autre, peut-être par hasard, ou peut-être que j’aurais fini par la rechercher même si ce n’était pas vraiment mon genre. Cependant, je ne m’attendais pas à la revoir si vite, elle m’avait sacrément devancé. Ce n’était pas pour me déplaire. Ce fut une bonne surprise de la voir débarqué. Surtout vêtu de la sorte. Je ne savais pas si elle c’était mise sur son trente et un uniquement pour ma personne ou si c’était pour une tout autre chose. Mais ce n’est pas comme je m’en souciais. L’essentiel, c’est qu’elle était venue me voir de la sorte, et ça me plaisait énormément. Ça ne la rendait que plus sexy, même si j’étais persuadée qu’avec la plus banale des tenues, elle était tout autant attirante.

En temps normal, je me dédoublais de sorte à ce que mon caractère ne ressemble en rien à la véritable moi. De ce fait, la petite Kelly se devait d’être gentille, maladroite, un vrai petit rayon de soleil. Toutefois, avec Prunille ça ne m’était simplement pas possible. Je ne pouvais pas rester tranquillement sans rien faire devant une tigresse du genre. Je me devais d’entrer dans son jeu tel que la vraie Aleksandra le ferait. Je n’allais surement pas rater une occasion de ce genre. Nous nous retrouvions donc dans mon bureau, pour plus d’intimité. Je la voulais sans perdre encore plus de temps. Je me retournais après avoir fermé la porte, puis déposais mon regard sur le corps de la jeune femme, qui se trouvait dos à moi. Celui-ci descendit rapidement se poser sur son splendide fessier si bien moulé dans cette robe. Je me mordillais la lèvre de désir. Je souriais malicieusement à ses dires. Puis, je remontais d’une lenteur calculée mon regard vers son visage. « Tu n’as pas idée. » Toujours coller à la porte, je la regardais s’approcher et me complimenté. Ce qui déclencha un énième sourire chargé de malice sur mon visage. « Je suis loin d’être aussi sexy que toi... Dans cette tenue... » Même si j’avais hâte de pouvoir la lui retirer. Je la laissais jouer avec une mèche de mes cheveux, son contact me brulait la peau. Elle savait comment s’y prendre, c’était sûr. Je souriais en coin puis passais doucement une main autour de sa taille pour venir la déposer sur sa fesse droite. Je la rapprochais alors de moi, collant sensuellement nos corps l’un à l’autre. J’approchais mon visage du sien, je frôlais ses lèvres des miennes, comme hésitante à l’embrasser alors qu’il n’en était rien. « Je suppose que tu vas devoir me déshabiller pour en être certaines… » surrurais-je les lèvres toujours très proches des siennes.

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