(#)Sujet: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 13:32
“ Aaron Pietro Lupo ”
28 ans.
Italienne.
Célibataire.
Ice Age.
Dave Franco.
who i am
Avoir bon ou mauvais caractère, c’est assez subjectif, au fond. Aaron c’est le genre de mec sûr de lui, qui se croit supérieur aux autres, ou peut-être, qui a besoin de se sentir au dessus de la moyenne des gens. Unique. Spécial. A part. Cela peut paraître prétentieux, voir même arrogant, mais on pourrait penser que seule sa petite personne compte réellement à ses yeux. Tout ce qu’il fait est toujours dans son propre intérêt. Il agit pour lui avant de penser aux autres. L’égoïsme à l’état pur. La vanité à son comble. Peu importe, ça lui est égal en fait de ce qu’on peut penser de lui ; tant qu’on parle de lui, n’est ce pas ? En bien, en mal … c’est à lui d’inverser la tendance, de mener la danse. Beau parleur. Manipulateur. Aaron prend un malin plaisir se jouer des autres ; façonner leurs pensées, retourner les situations en sa faveur, modeler les esprits … Tel un marionnettiste. Tirer les bonnes ficelles. Obtenir ce qu’il désire. Secrètement. De ce fait, Aaron c’est le genre de mec qui sait s’entourer des bonnes personnes. Fréquentations qui deviendront rapidement les pions de son éternel jeu. Echec et mat. Une vie faite de mensonges et de faux semblants. Les apparences sont bien souvent trompeuses, comme on dit. Ne vous laissez pas charmer par cet ange déchu, ne vous laissez pas séduire par ce visage enfantin … Résister à la tentation.
Impulsif. Fougueux. Violent. Agressif. Que d’adjectifs qui décrivent si bien le caractère impétueux d’Aaron. Ne vous méprenez pas, il n’a pas toujours été comme ça, Aaron. Non, avant, on aurait même peut-être pu le qualifier de posé et réfléchi, oui, avant, Aaron il était différent. Mais peu importe. Maintenant, il ne fait plus confiance à personne. Méfiant, il a toujours l’impression qu’on veut l’arnaquer, l’entourlouper, le coincer. Jamais. Il n’accorde sa confiance à personne. Tel un loup solitaire. Il sortira, peut-être, de temps à autre, quelques informations futiles et falsifiées sur sa vie d’avant, des confessions autour d’un verre … pour qu’on ait l’impression de faire partie de sa vie, pour qu’on ait l’impression de compter pour lui. Avoir de la valeur, de l’importance à ses yeux. Avoir une place dans son cœur. Foutaise. Baliverne. Aaron, ça fait bien longtemps qu’il n’a pas de cœur, oui, Aaron, c’est même pas sur qu’il sache vraiment ce que c’est, d’aimer, en fin des comptes. Désillusions. N’allez pas croire que c’est un coureur de jupons pour autant, le Don Juan de ces dames … Encore une fois, ça serait mentir, encore une fois, ça serait mal le connaître. Peut-être qu’il a cette réputation, et franchement, il s’en contre fou. On peut penser qu’il couche à droite à gauche, Aaron, on peut penser qu’il enchaine les conquêtes, Aaron, on peut penser qu’il change de fille comme de chemise, Aaron, mais c’est faux. C’est une image qu’il veut se donner. Une façade. Une apparence. Une couverture. Alors qu’en réalité, il s’emmerde, Aaron, oui, en réalité, tout ça, ça le fait chier. Draguer. Séduire. Coucher. Bien trop facile, bien trop évident. Lui, ce qu’il préfère, c’est jouer. Eternel joueur. Peut-être qu’il a gardé son âme d’enfant, sans le vouloir. Encore faut-il que l’adversaire soit à sa taille. Encore faut-il que sa conquête aime jouer tout autant que lui. Le fruit défendu. L’inaccessible attire. Peut-être d’ailleurs que c’est ça qui l’avait attiré chez Aloysia. Peut-être que c’est ça qui l’avait rendu différente des autres, à ses yeux. Allez savoir.
A ce qu’on dit, Aaron c’est quelqu’un d’intelligent. Ouais, à ce qu’on dit, on ne la lui fait pas à Aaron ; il a toujours un coup d’avance sur les autres. Maitre de son jeu. Il aurait pu faire des études, peut-être même qu’elles auraient pu être brillantes, si la vie en avait voulu autrement. Le destin, comme on dit. Ça tient à peu de choses, au final, quand on y pense. Une rencontre, une décision, et le court de votre vie peut changer du jour au lendemain, sans même en prendre conscience. Le libre arbitre. On ne peut pas dire qu’il est bavard, Aaron, non, on ne peut pas dire qu’il est sociable non plus, d’ailleurs. Même si, en fait, c’est quand ça l’arrange. Il façonne sa personnalité en fonction de son interlocuteur. Faux semblant.
a little bit about the real you
Pseudo : / Prénom : / Âge : 22. Pays : France. Fréquence de connexion : Aléatoire. Inventé ou scénario : Scénario trop cool d'Aloysia. Comment as-tu connu le forum? : Top site. Commentaires :
GASMASK
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 13:33
PART I. START..
Coincé entre quatre murs, les yeux rivés vers le plafond, il pense Pietro. Oui, il pèse les pour et les contre. Il essaye de contrôler cette haine qui monte en lui. Il essaye de repousser cet esprit de vengeance. Ses parents, à Pietro, ils viennent de se faire descendre sous ses yeux. Oui, il a tout vu le petit, caché dans la penderie. Ou alors, peut-être qu’il n’était pas si bien caché que ça, mais qu’ils n’en avaient rien à foutre de ce pauvre gosse, ouais, peut-être même qu’ils l’ont épargné, ces salopards. Il aurait préféré crever, lui aussi. Il ne méritait pas de vivre, Pietro, le batard de la famille. Ouais, parce qu’en fait, sa mère, ce n’était pas vraiment sa mère, à Pietro ; son père avait eu une petite aventure avec une putain du quartier, vous savez le genre de nana que vous abordez uniquement en cas de nécessité, de besoin, ou même dans un moment de désespoir. Pourquoi pas même par curiosité. Bref, un moment d’égarement, sans doute. Une mauvaise passe dans ce couple, probablement. Le fait est qu’elle était enceinte, maintenant, cette trainée ; par manque de précaution de la part de ce père de famille ou par volonté d’être mère de la part de cette pute, qui sait. Elle est morte lors de l’accouchement, de toute manière, laissant la vie à ce nouveau né, ce rejeton. Test de paternité. Il était bien forcé de l’admettre, Monsieur Lupo, qu’il avait dorénavant un fils. Cette trainée avait réussi à lui apporter ce que sa femme n’avait jamais pu jusqu’à maintenant : une descendance masculine. Un fils. Il l’avait toujours élevé comme son propre fils, ce qui n’était pas le cas de sa femme, qui voyait en lui que le fruit de l’infidélité de son mari. Elle devait vivre avec tous les jours, acceptant la situation sans rien dire. Cette trainée avait réussi là où elle avait échoué, que pouvait-elle ajouter à cela ? Il délaisserait sa propre fille au profit de cet enfant maudit. Ecœurant. Injuste. Mais que pouvait-elle faire ? Elle, la femme de cet homme violent, infidèle et craint par tous. Elle n’avait jamais vraiment su ce qu’il faisait, son mari, mais à vrai dire, elle n’avait jamais vraiment demandé aussi ; peut-être avait-elle peur, au fond, elle aussi, de cet homme. Son ignorance lui aura valu sa mort. Toujours cloitré dans cette penderie, Pietro n’avait pas bougé. Il se demandait qui aurait pu en vouloir à ses parents ; et la liste ne faisait que s’allonger. Son père n’était pas quelqu’un d’apprécié dans le quartier. Tout le monde le craignait, mais tout le monde l’enviait aussi. Cet homme qui avait bâti sa fortune mystérieusement. Cet homme qui trempait certainement dans des affaires illicites. Traffic. Drogue. Prostitution. Braquage. Tueur à gage. La liste était longue. Et celle de ses ennemis aussi. Tic Tac. Il devait réfléchir. Et vite. La police n’allait pas tarder à arriver, et si jamais elle le trouvait là, il serait emmené en foyer et placé dans une famille d’accueil. Jamais. Il avait bien trop d’ambition pour ça, ce foutu gosse, il voulait venger son père, cet inconscient. Une larme. C’est tout ce qu’il s’était autorisé à verser. Une seule et unique larme. C’était d’ailleurs la première et dernière fois qu’il pleurait, mais ça, il ne le savait pas encore. Quelque chose c’était brisé en lui, du haut de ses douze ans, il avait déjà tout d’un grand. Il ouvrit la porte sans un bruit, et s’éclipsa de cette scène de crime sans un bruit, sans un regard en arrière. Le passé était maintenant derrière lui, il fallait qu’il aille de l’avant. Il serait fort, pour son père, c’est ce qu’il aurait voulu. En claquant la porte de la maison derrière lui, il entendait les sirènes de polices au loin. Le bruit assourdissant se rapprochait. Petit à petit. Ils étaient au courant. Certainement un voisin. Ils approchaient en sa direction. Ils ne tarderaient pas à arriver. Il devait s’enfuir. A cet instant précis, il pensa à sa petite sœur. Elea. Elle ne méritait pas qu’il l’abandonne. Non, elle ne méritait pas ça ; elle n’avait rien avoir dans tout ça. Elle était douce, Elea, elle était belle, Elea, elle était tout le contraire de lui en fait, Elea. Elle était arrivée deux ans après lui dans cette famille, sa mère avait enfin réussi à avoir un enfant. Inespéré. Incroyable. Son père ne lui avait jamais porté l’attention qu’elle méritait, tout ça parce qu’elle avait eu le malheur de naitre avec le sexe féminin, sans doute. Mais ce n’est pas grave, il avait toujours été là pour elle, Pietro, il débordait d’amour pour elle, même. Il était à la fois son grand frère, son père, son meilleur ami … Peu importe, son monde à lui tournait autour d’elle. Sa belle et douce Elea. Elle était si fragile. Elle ne survivrait pas avec lui. Il n’avait pas le droit de l’amener. Elle méritait une famille aimante. Il ne devait pas se montrer égoïste. Il devait penser à elle avant tout. Il allait disparaître. Il lui aurait bien laissé un mot. Une lettre. Pour tout lui dire, pour tout lui raconter. Pour lui promettre qu’il reviendrait la chercher. Pour lui avouer combien il l’aimait. Mais il ne fit rien de tout ça. Non, il se mit à courir sans un regard en arrière. Il courait aussi vite qu’il pouvait, il courait aussi loin qu’il pouvait aller. Inspire. Expire. Elle n’était pas au courant, Elea, non, il ne lui avait jamais dit. Ou peut-être n’avait-il jamais eu l’occasion. Mais elle ne savait pas, Elea, que c’était pas son vrai frère, Pietro, elle ne savait pas qu’il était le fruit de l’infidélité de son cher et tendre père. Inspire. Expire. « Adieu, Elea. Je reviendrais te chercher. »
PART II. FIGHT..
Il avait rencontré un groupe de gars qui l’avaient pris sous leurs ailes. Mauvaises fréquentations. Ils lui faisaient faire des sales coups. Mais peu importe. Il était là pour ça. Il voulait apprendre. C’était comme une drogue pour lui. Il avait changé de nom, il utilisait son deuxième prénom maintenant, Aaron qu’il s’appelait. Pietro était mort et enterré depuis ce fameux jour. Personne ne savait qui il était, et c’était bien mieux comme ça. Il ne voulait pas qu’on le retrouve. Incognito. Il avait vu dans les journaux qu’on le recherchait, on pensait que les agresseurs de ses parents l’avaient enlevé. Foutaises. Balivernes. Il préparait sa revanche. Secrètement. Parfois, il allait espionner sa sœur, dans sa nouvelle famille d’accueil. Parfois, il aurait aimé l’amener avec lui, mais elle semblait heureuse dans sa nouvelle famille. Elle souriait comme avant, lorsqu’elle riait aux éclats avec lui. Elle l’avait remplacé. Ou du moins, ça en avait tout l’air. Il avait mal, Aaron, oui, il avait comme un poing au cœur à chaque fois qu’il y pensait. De la jalousie, peut-être, aussi. Elle semblait être passée à autre chose alors que lui son esprit de vengeance le hantait. Cinquante nuances de folies. Il divaguait, parfois, il déchantait, souvent. Il avait changé, Aaron, il n’avait plus rien d’un enfant. Son enfance s’était envolée. Evaporée. Elle avait disparue. Il avait commencé par faire quelques petits braquages ; s’introduire chez les riches, y dérober leurs bijoux, et argent liquide, avant de s’enfuir et s’évanouir dans la nature. Il vivait comme ça, de cet argent volé. Sale. Il commençait même à se faire un petit pactole, qu’il devait partager avec les autres du groupe. Il les aimait pas les autres, Aaron, non, ils étaient pas comme lui. Il les trouvait dénué de tout bon sens et de toute forme d’intelligence quel quelle soit. Des incompétents, voilà ce qu’ils étaient. Ils avaient formés Aaron et maintenant ils attendaient qu’il fasse tout le sale boulot à leur place, il en était hors de question ! Aaron il était du jour loup solitaire, et cette bande d’ignares commençait sérieusement à lui taper sur le système. Il fallait qu’il se casse, et vite. Cela faisait des années qu’il cherchait parallèlement les tueurs de ses parents, sans résultat. Ils s’étaient volatilisés. Et pourtant, Aaron garderait leurs visages gravés à jamais dans sa mémoire. Il les traquerait jusqu’à ce qu’ils tombent. Telle une bête sauvage et sa proie.
PART III. LOVE..
Il s’était enfui, Aaron. Encore une fois. Mais il avait changé de ville, cette fois ci. Il était allé voir une dernière fois sa sœur, en cachette. Mémoriser une dernière fois son visage avant de se volatiliser dans la nature, une fois de plus. Il avait appris trait pour trait les formes de son visage, dès qu’il fermait les yeux, il la voyait, Elea. Heureuse. Souriante. Tout le contraire de lui. Qu’est ce qu’il était devenu, au fond ? Un petit voyou ? Parfois, il se demandait s’il avait fait le bon choix, voilà maintenant quelques années ; parfois, il se demandait quelle aurait été sa vie s’il avait pris une autre décision. Il était trop tard maintenant. Il ne pouvait plus faire machine arrière. Ce qui était fait était fait. Il devait assumer les conséquences de ses actes. Il avait pris toutes les liquidités qu’ils cachaient avec son groupe, et il était parti, sans rien dire, du jour au lendemain. Certes, il avait de l’argent, mais à quoi bon ? Il ne le dépensait même pas. Il n’était pas heureux. Il ne profitait pas de la vie. Il ne vivait pas, tout simplement ; il subissait. Tout ça allait changer. Il allait prendre sa vie en main. Changer de ville était stratégique, pour pas qu’ils le retrouvent, lui et le pactole. Mais pour l’instant, pas question de quitter le pays- Italie- il n’était pas encore prêt. Oh ça non. Il s’arrêta dans la prochaine grosse ville du coin, il n’y était jamais allé ; à vrai dire, il n’avait pas vraiment eu l’occasion de voyager auparavant, c’était encore qu’un gamin. Un gamin de dix-sept ans, qui se baladait avec un sac rempli de billets. Ca ne courait pas les rues. Certes. Il rentra dans le premier hôtel et demanda la chambre la plus chère. C’était la première fois qu’il dépensait de l’argent par envie et non par besoin. Oui, il avait envie de se faire plaisir. Profitons-en tant que ça dure. C’est les yeux pleins d’étoiles, écarquillés, qu’il pénétra dans cette suite luxueuse. Il n’avait jamais vu ça de sa vie. Incroyable. Il n’en revenait pas. Il se jeta dos sur le lit, en forme d’étoile de mer, les yeux fixés au plafond. Et maintenant ?
D’un pas décidé, il mit les pieds dans une boite de nuit, non loin de son hôtel. C’était la première fois. Il fut surpris par la musique assourdissante et par le nombre de personnes confinées dans une aussi petite boite. Impressionnant. Il se dirigea vers le bar et commanda un vers d’alcool. Depuis peu, il avait pris l’habitude de boire et de fumer, seul. Peut-être pour oublier. Il ne mit pas longtemps à remarquer la jeune femme accoudée au bar, non loin de lui. En même temps, il faudrait être aveugle pour ne pas la remarquer. Elle était magnifique. Peut-être n’était-il pas objectif, Aaron, ouais, peut-être était-ce la première fois qu’il s’intéressait vraiment à une nana. Blonde. Grande. Elancée. Bref, vous voyez le cliché ? Et pourtant, elle était seule. Aucun mec ne semblait oser l’approcher, alors que lui, Aaron, il était attiré vers elle tel un aimant. D’une manière un peu gauche, il se glissa à ses côtés et finit par l’aborder. Qu’est ce que tu veux boire ? C’est un peu pourri comme technique de drague non ? Certain de se faire remballer, il fut surpris de voir les yeux bleus de la belle se poser sur lui et de lui adresser un sourire déconcertant. Il était hypnotisé par cette créature. Elle ne lui avait pas adressé un mot ; juste ce sourire, juste ce regard. Elle se leva, et se dirigea vers les escaliers, avant de les gravir gracieusement un par un, jetant un regard en arrière, adressant un clin d’œil à Aaron ; ou du moins, il le prit pour lui. Qu’est ce qu’elle voulait ? Elle était maléfique. Magnifique. Il en perdait ses mots. Il ne réfléchissait plus correctement. Il manquait de lucidité. Il était comme ensorcelé. Il se leva à son tour, avant de rejoindre les escaliers, et de monter les marches une à une. L’ascension lui semblait interminable. Insoutenable. Il se retrouva enfin face à une porte qu’il poussa, curieux. Elle était là. Face à lui. Elle le regardait, malicieusement, la tête légèrement penchée sur le côté. Et là, contre toute attente, elle fit descendre sa robe le long de ses jambes, sensuellement. Les yeux écarquillés, il n’en revenait pas, Aaron. Cette fille s’offrait littéralement à lui. La robe laissa rapidement place à un corps de rêve. Tout était parfaitement dessinée ; sa taille était marquée, sa poitrine était ferme et ses fesses étaient rebondies. Il n’arrivait pas à la quitter des yeux. Impossible. Il était en plein rêve. Comment c’était possible ? Lui qui n’avait jamais touchée une fille ? Elle s’approcha dangereusement de lui ; elle était bien trop près, comment pouvait-il résister ? Elle lui saisit la main, avant de la poser délicatement sur l’un de ses seins. Elle le regardait toujours droit dans les yeux, comme si elle le défiait du regard. Est-ce qu’il osera ? Il frissonna au contact de sa peau. Il était un peu gauche, au début, mais au fur et à mesure qu’il le malaxait, son geste devint plus sure et précis. Il la désirait. Elle avait cet air enfantin et maléfique qui le troublait. En peu de temps, il se retrouva nu, sous elle, allongé sur un canapé. Il ne fit pas attention, sur le coup, mais tout dans cette pièce semblait propice aux échanges charnels. Coïncidence ? Ce ne fut qu’après, lorsqu’elle se rhabilla et qu’elle le regarda ensuite avec un regard insistant qu’il comprit. Cette fille là, elle n’avait pas succombé à son charme, non, cette fille là, elle n’était pas là par hasard. Non, cette fille là c’était juste une putain. Une trainée. Une prostituée que les mecs payaient contre un peu de bon temps. Comment avait-il pu ne pas le remarquer, lui qui ventait ses talents d’observateur ? Lui qui avait toujours un coup d’avance sur les autres ? Lui, Aaron, avait baisé pour la première fois avec une pute. Ironique, lorsqu’on sait que sa mère était une trainée elle aussi, non ? Pourtant, Aaron, il ne riait pas. Non, Aaron il n’aimait pas qu’on se joue de lui. Non, Aaron il ne supportait pas qu’on se foute de sa gueule. Et elle avait profité de sa faiblesse pour l’attirer dans ses filets. Elle l’avait charmé. Elle l’avait séduit. Il s’approcha d’elle et la plaqua contre le mur. Jamais plus elle ne se foutrait de sa gueule. Il était déterminé ; et pourtant, dès qu’il croisa son regard une nouvelle fois, la magie opéra de nouveau. Ensorcelé. Il l’embrassa. Faible. Il laissa une poignée de billets avant de quitter les lieux. Lâche.
Il n’arrivait pas à la retirer de sa tête, il ne parvenait pas à ne plus y penser. Elle le hantait. Jour et nuit. Comme si elle lui avait jeté un sort. Il parvint à se retenir quelque jour, mais un soir, il retourna sur les lieux du crime. Elle était là, aussi belle que dans ses souvenirs, assise à la même place. Comme si c’était son périmètre de travail. Il croisa son regard. Elle lui sourit. Il céda de nouveau. Il était faible. Elle le rendait dingue. Il était devenu un habitué. Il payait pour baiser bordel ! Elle ne lui avait jamais adressé un mot, et pourtant, à chaque fois elle semblait heureuse de le voir. Peut-être était-ce le simple fruit de son imagination. Peut-être pas. Il sombrait petit à petit dans une sphère infernale, alcool, sexe et drogue. Elle l’entrainait sur la mauvaise pente, et son pactole diminuait à vue d’œil. Bientôt, il ne pourrait plus la payer, cette putain. Il reprit donc du business. Discrètement. Il ne voulait pas attirer les regards. Les soupçons. Et la spirale infernale reprit de plus belle. Plusieurs fois il lui demanda d’arrêter, pour lui. Plusieurs fois, il la supplia de refuser les autres clients. Il voulait la posséder. Elle lui appartenait. A chaque fois, elle refusa, systématiquement. Comme si elle s’en foutait de lui. Comme s’il n’était qu’un client parmi tant d’autres. Un pervers parmi tant d’autres. Il passa outre, jusqu’au jour où il la vit en compagnie d’un autre homme, certainement un autre client. Pris d’un excès de jalousie, il se dirigea sans réfléchir vers le mec, et commença à le frapper au sol à n’en plus s’arrêter. Violent. Il avait osé lui voler sa belle. Il n’avait pas le droit. Il était complètement fou. Possédé. Il le laissa pour mort au sol et quitta les lieux, attrapant sa proie par le bras. Contre toute attente, elle ne voulut pas le suivre. Elle lui balança quelques injures à la figure, lui disant qu’il était taré et qu’il ferait mieux d’aller se faire soigner ! Lorsqu’il revint le lendemain, la belle n’était plus là. Pour la première fois, elle avait disparue. Et pour la deuxième fois de sa vie, il eut un poing au cœur. Encore une fois, il avait l’impression d’être abandonné, encore une fois, il se sentait seul et délaissé. Il n’eut plus de nouvelles de sa putain, et pourtant, ce n’était pas faute de chercher ! Elle s’était volatilisée. Et c’était peut-être à son tour d'en faire autant, il avait faire le tour de cette ville et plus rien ne le retenait ici.
PART IV. CHANGE..
Il resta encore quelques temps en Italie, changeant de villes de temps à autre. Depuis sa déception amoureuse, il fuyait les filles comme la peste ; il se méfiait de chacune d’elles, sans exception aucune. Elles ne l’auraient pas, pas deux fois ! De temps en temps, il jouait avec elles comme elle avait joué avec lui auparavant ; mais pas souvent, ça l’ennuyait vite. Aucune ne lui faisait l’effet de cette putain d’antan. Aucune n’avait réussi à lui transpercer le cœur. Et c’était bien mieux comme ça ! Il pouvait ainsi se consacrer entièrement à ses activités illicites et fructifiantes. Ses braquages lui rapportaient le paquet, il misait de plus en plus gros. Il s’était également mis au trafic d’armes et de drogue. Un bon business à ce qu’il paraît. Peu importe, il n’était plus le petit délinquant d’autre fois, il était maintenant devenu un véritable homme d’affaire, sûr de lui. Jusqu’au jour où il les retrouva enfin, ces assassins. Ouais, il avait mis plusieurs hommes sur le coup depuis maintenant plusieurs années ; ils étaient payés à plein temps, leur but étant d’enquêter sur les tueurs de ses parents. Jour et nuit. Sans répit. Il se rappellerait de ce coup de téléphone toute sa vie. « On les a retrouvés. » Silence. Soupir. Soulagement. « Bien. » Il raccrocha. Il ne dormit pas de la nuit, ce jour là, non, ses pensées étaient bien trop préoccupées. Sombres. Il avait un plan. Le lendemain, il se rendit à l’adresse qu’on lui avait communiqué. Le lendemain, il les descendit un à un, de sang froid. Leurs corps tombèrent, inertes, sur le carrelage froid. Il n’avait jamais fait ça auparavant. Non, il n’avait encore jamais appuyé sur la détente. A vrai dire, il ne s’en croyait même pas capable. C’est fou ce qu’on pouvait faire sous le coup de la colère. Il avait vengé ses parents. Bordel ! Les mains moites. L’adrénaline. Le souffle court. Il fallait qu’il agisse vite. Il avait déjà tout prévu. Il remua le petit appartement sans dessus dessous, et prit tout l’argent en liquide, les bijoux, et autres objets de valeurs qui s’y trouvaient. Il voulait faire croire à un simple braquage. Un leurre. Un crime camouflé. Déguisé. Masqué. Le crime parfait. Ce jour là, il était passé de l’autre côté de la barrière ; ce jour là il avait sombré du côté obscur. Il ne pouvait plus faire machine arrière. Sans le vouloir, il était devenu un criminel. Un tueur. Il avait ôté des vies. Il avait décidé, lui, Aaron, que ces gars là ne méritaient pas de vivre. Qui était-il pour en juger ? Un mec perdu à qui on avait retiré ses parents bien trop tôt. Un mec perdu qui avait perdu sa raison de vivre, en quelque sorte. Son but, depuis ce jour, était de venger ses parents ; et maintenant que c’était fait, qu’est ce qu’il allait faire ? Se ranger et devenir un bon petit citoyen modèle ? Foutaise. Il aimait bien trop l’enjeu, et le gout du risque pour arrêter ses petites affaires. Bien au contraire, il n’était qu’au début de sa carrière. Ironie.
Changer de pays. Il avait pris sa décision. Il devait partir. Loin. C’était plus prudent. C’est donc un malheureux concours de circonstances qui l’emmena tout droit aux Etats Unis. Une nouvelle vie. Ici, il était monsieur tout le monde. Ici, personne ne savait qui il était et c’était tant mieux. L’anonymat. Il reprit son train train quotidien, ses petites magouilles, et tout le reste ; profitant de la vie de temps à autre. C’est d’ailleurs sans doute comme ça qu’il la rencontra, Aloysia. Ouais, c’est sans doute au détour d’une boite qu’il l’aperçut, la belle. Au début, il la prit pour une autre, elle lui faisait étrangement penser à sa putain italienne. N’allez pas vous méprendre, ce n’était en aucun cas péjoratif, bien au contraire, c’était la seule fille qui avait réussi à lui faire tourner la tête. C’était la seule fille qui était réellement parvenue à attirer son attention. Comme cette belle blonde, ce soir là, dans une boite de Miami. Une revenante. Elle l’avait retrouvée, après toutes ces années ? Il ne la quittait pas des yeux. Hypnotisé, une nouvelle fois. Captivé. Il osait balader son regard sur son corps parfait à ses yeux. Il osait la dévisager du regard, sans gêne aucune. Elle était de dos, elle ne pouvait pas le voir. Elle était de dos, et pourtant, il était pratiquement sûr que c’était elle, sa putain. C’était une certitude et pourtant, lorsqu’elle se retourna enfin, après de longues minutes interminables, il comprit. Ce n’était pas elle. Bien que ressemblante, ce n’était pas elle. Elles avaient le même corps, les mêmes cheveux blonds qui descendaient en cascade le long du visage, les mêmes yeux en amende, le même teint pale, et pourtant, elles étaient différentes. Belles toutes les deux, mais différentes. Cette belle blonde l’intriguait déjà. Il ne la laisserait pas filer, pas avant d’avoir obtenu ce qu’il voulait. Mais elle était différentes, cette blonde, oui, elle ne se laissait pas facilement séduire, elle ne se laissait pas facilement amadouer. Elle semblait résister à son charme, ou du moins, elle ne gravit pas d’escaliers pour l’emmener dans une salle et exhausser ses moindre désirs. Comme dans ses souvenirs. Non, bien au contraire, elle lui donna son numéro et partit, sans demander son reste. Ce qui rendait le jeu d’autant plus attrayant. Le chat et la souris.
De fils en aiguilles, ils se virent beaucoup trop souvent, et finirent même par sortir ensemble. Concept nouveau pour Aaron qui n’avait connu aucune relation sérieuse. Inhabituel. Et pourtant, cette belle blonde semblait lui faire tourner la tête. Et pourtant, elle semblait l’attirer dans ses filets sans même s’en apercevoir, Aloysia. Qu’est ce qu’elle fait de moi ? Elle arrivait presque à l’assagir, ouais, elle arrivait presque à lui faire oublier que ce n’était qu’un sale type. Mais ça, elle ne le savait pas, la malheureuse. Elle pensait, naïvement, qu’il était commercial. Sérieux. Assis derrière un bureau. Tout le contraire de lui, en réalité. Elle ne savait rien de lui, ou du moins, elle savait uniquement ce qu’il daignait lui dévoiler, de temps à autre. Quelques bribes d’informations pour calmer sa curiosité grandissante. La passion des premiers jours commença peu à peu à s’estomper et Aaron commença à se lasser de cette relation. La belle blonde n’était plus l’ombre d’elle même, elle n’avait plus cette fougue, cette passion qui l’animait, et pour cause, elle venait de subir un grave accident de patins. Il aurait dû être là pour elle, il aurait du la soutenir mentalement, ouais, il aurait dû faire pleins de choses, mais au lieu de ça, il s’éloigna de plus en plus d’elle. La belle de ses rêves n’était plus qu’un lointain souvenir. Elle l’ennuyait. Egoïste. Et pourtant, il n’avait pas le courage de la quitter. De simple formalité, parce que pour lui, ils n’étaient déjà plus ensemble depuis longtemps. Salaud. Ce n’était pas pour autant qu’il allait voir ailleurs, Aaron, non ce n’était pas pour autant qu’il était infidèle. Même s’il ne se considérait pas –plus- en couple, aucunes filles ne l’intéressaient. Monotones. Fades. Plates. D’un ennui déconcertant. Sauf, peut-être, cette fois là, dans un club à New York, où cette fille attira son regard. Brune, elle était. Belle, elle était. Aguicheuse, elle était aussi. Il ne pouvait pas le nier, elle l’attirait. Physiquement parlant cette fois ci. Son côté prédateur entrait en jeu. Elle semblait lui faire des avances. Il se prêterait bien volontiers à son jeu, mais était-ce bien raisonnable ? Il fit mine d’être désintéressé. Mais la séductrice lui laissa tout de même son numéro. Grossière erreur. Elle n’aurait jamais du. Faible, il était. Il commanda encore quelques verres alcoolisés au bar, chassa sa belle blonde de ses pensées d’un revers de la main afin de se concentrer sur la belle brune qui s’offrait à lui. Il jeta un œil au bout de papier. Elisha, elle s’appelait. Un sourire en coin naissant sur le bout de ses lèvres, il composa son numéro, sans remords aucun. Du moins, pour l’instant. Il ne mit pas longtemps à la rejoindre. Faible. Elle lui ouvrit la porte en petite tenue. Son regard se perdit sur ses jambes interminables. Faible. Il remonta son regard sur son décolleté plongeant. Faible. Il se mordit la lèvre inférieure, et finit par la défier d’un regard joueur. Faible. Il s’approcha dangereusement d’elle, d’un pas assuré, avant de la faire basculer sur le lit. Faible. A quatre pattes au dessus d’elle, plus rien ne pouvait le retenir. Faible. Il avait envie d’elle.
Erreur. Grossière erreur. Le lendemain, alors qu’il était finalement rentré chez lui, il avait oublié un léger détail. Oui, il avait laissé un indice. Comme un débutant. Elle avait retrouvé les coordonnées de la nana d’hier soir, ouais, elle avait retrouvé le numéro de téléphone accompagné de son joli petit nom, Elisha. Bordel. Pris la main dans le sac. Il aurait pu nier, ouais, il aurait pu dire que cette nana, il l’avait juste croisé en boite, ouais, il aurait pu dire que jamais il ne la tromperait, et le blabla habituel. Mais au fond, est-ce qu’il en avait vraiment envie ? Au fond, ce n’était pas plutôt un mal pour un bien ? Salaud. Elle ferait ce qu’il n’osait pas faire. Le quitter. De toute manière, c’était tout ce qu’il méritait. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il en avait rien à foutre de la nana d’hier soir, ouais le pire dans tout ça, c’est qu’il venait de se rendre compte qu’il l’aimait blondie, sans doute, probablement, très certainement. En un an de relation, il ne lui avait jamais dit. Je t’aime. Ce n’était pourtant pas bien compliqué, si ? Et pourtant, il n’avait jamais réussi à le lui avouer, ou peut-être qu’il ne se l’avouait pas à lui même. Et l’ironie dans tout ça, c’est que ce matin là, alors qu’il l’avait délibérément trompé, il aurait été prêt à lui dire qu’il l’aimait. Salaud. Dénué de bon sens. Dénué peut-être même de cœur, après tout. Il ne s’excusa même pas. A quoi bon ? A ses yeux, il passait pour le salaud, et c’était peut-être mieux ainsi. Sans demander son reste, il prit ses affaires et décampa. Loin d’ici. Loin d’elle, la blonde de ses rêves.
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 14:23
Bienvenue bon courage pour ta fiche
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 14:30
Wow quelle histoire!!
Bienvenue parmi nous! J'espère que tu es prêt à faire chavirer les cœurs, et plus particulièrement celui de ma chère Aloysia . Ne t'inquiètes pas, on aura vite l'occasion de se croiser toi et moi
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 14:58
Elisha
Bienvenue parmi nous, superbe histoire !
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 15:46
Merci tout le monde J'ai bientôt fini l'histoire, il me reste la dernière partie consacrée à son arrivée aux états unis, et donc en partie à Aloysia. Elisha, j'ai hâte de te croiser dans ce cas aha
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 15:51
Bienvenue ici
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 16:00
Désolé pour le double post mais ton écriture...je suis fan
Gabriel S. Baker
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- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 16:23
Oh j'adore j'adore j'adore!!!!!!!
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. | Mar 26 Jan - 17:08
Bienvenue parmi nous J'approuve mon cher Blake, tu as une superbe plume! :pleease: Bon courage pour la fin de ta fiche, et excellent choix de scénario par ailleurs
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(#)Sujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron. |
J'ai besoin de toi comme d'une infirmière que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien . + Aaron.