(#)Sujet: it's been a long time | Dim 3 Jan - 20:01
ravie de te revoir
William feat. Louise
Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
Ce soir j'avais tout vécu. Je m'étais bourré la gueule à mort et je ne me souvenais même pas de ce que j'avais fais. L'alcool descendait seulement maintenant et j'étais allé prendre une douche au passage. En rentrant du casino, je levais la tête vers le chalet de Noah et je le vis embrasser une autre nana par la fenêtre. J'avais accéléré le pas, mon coeur serré, les larmes montantes. J'en avais marre de souffrir pour lui, tellement. Je fonçais sous la douche effaçant mes larmes avec l'eau, invisibles avec l'effet. Je prenais une serviette. A la base, je voulais rester au chalet, ne plus en bouger après ce que je venais de voir. Hannah était rentrée voir son fils, elle ne pouvait plus vivre si loin de lui. Je la comprenais mais moi je me retrouvais seule. Je me regarde dans le miroir un long moment. NON. Louise Duprès ne peut pas rester seule dans un chalet alors que l'idiot d'à côté fait mumuse avec je ne sais qui. Je reprends une robe, je me remaquille et je secoue mes cheveux d'or. Allez, on est ressortie Louise. La nuit n'est pas finie. Je reprends mes escarpins et je fonce au resto bar sans attendre. J'allais au bar, je commandais un verre et je me remettais en piste. Là, en regardant autour de moi, je plissais les yeux. Je pensais reconnaître quelqu'un dans la foule. Quelqu'un que je n'avais pas vu depuis très longtemps. Je n'y croyais pas d'abord. Je prenais mon verre et je parlais à un homme rapidement, juste histoire qu'il me paie un nouveau verre, gagné. Mais cette silhouette me perturbait. J'étais sûre que c'était lui et en même temps, le hasard de fou que ce serait. Je m'avançais doucement en parlant à deux trois gars sur le passage, histoire de pas me taper la honte si ce n'était pas lui et de pas lui faire peur quoi. Puis petit à petit je m'approchais et plus je pensais bien que c'était lui. Je le voyais à partir de maintenant de profil et là c'était sûr, c'est bien William. William, l'homme avec qui je suis sorti tout un été lors de nos 16 ans, et avec qui j'avais couché bien rapidement. Le premier avec qui j'avais voulu me voiler la face. Bon, nous avions vraiment passé de bons moments et j'avais adoré être avec lui mais, ça n'avait pas pu durer, après l'été j'étais parti à Paris. « William? » Je posais doucement ma main sur son épaule pour le voir de face. « J'y crois pas tu as changé! Tu es encore plus beau que tu ne l'étais. » dis-je avant de lui lancer un clin d'oeil et de lui poser une bise sur la joue.
(#)Sujet: Re: it's been a long time | Lun 4 Jan - 2:23
ravie de te revoir
William feat. Louise
Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
La Géorgie, c’était tout simplement magnifique. Ça ne faisait pas bien longtemps que j’étais arrivé ici avec Leyla. J’avais décidé de louer un chalet pour nous deux en espérant que ça puisse régler les choses un peu. Elle m’avait avoué qu’elle voulait quelque chose avec moi, qu’elle voulait qu’on se donne une deuxième chance après tout ce temps séparés l’un de l’autre. Je ne savais pas trop ce que je pensais de tout ça pour la simple et bonne raison qu’elle m’avait déjà brisé le cœur une fois et donc, ma confiance faisait des siennes et donc, j’hésitais à me lancer de nouveau avec elle. C’était une fille que j’appréciais beaucoup mais voilà… j’avais besoin de temps pour penser à tout ça. Néanmoins, je comptais passer un beau séjour ici en sa compagnie. Du moins, lorsque nous allions se voir puisqu’elle était partit faire les boutiques avec Alexie qui s’avérait également être ici avec Nathaniel. Je m’étais donc retrouvé seul au monde et au lieu de pleurer seul dans mon chalet en bois reculé de la société, j’avais décidé d’explorer les alentours également. L’envie d’aller faire de la planche à neige m’avait traversé l’esprit mais je savais très bien que Leyla m’en voudrait d’y avoir été sans elle.
J’avais donc décidé de me promener à l’extérieur. J’étais passé devant la fameuse patinoire ainsi que la parc d’attraction avant de jeter un coup d’œil au casino et finir cette balade en solitaire au resto-bar où un groupe de musique assez chouette performait sur une petite scène. J’adorais l’ambiance chaleureuse. L’odeur du feu de foyer, les gens chaleureux et la bière ridiculement trop bonne. Qu’est-ce que je pouvais demander de mieux? Un peu de compagnie peut-être? Comme si la magie du temps des fêtes avait opéré c’est quelques secondes à peine après avoir eu cette pensée qu’une voix féminine prononça mon prénom. Je m’étais alors tourné, les sourcils quelque peu froncés pour découvrir mon interlocutrice. « Louise? Noooon! Je n’y crois pas!!! » lâchais-je bien surpris en me levant sur les pieds. Louise Duprés, cette jeune femme à l’époque, dans l’âge rocambolesque de ses seize ans avait réussi à me faire craquer le temps d’un été. Je ne pourrai jamais dire que nous avions été un couple puisqu’elle ne nous en avait jamais laissé la chance. Ça avait été ma première… et la première à m’avoir fait ressentir ce que pouvait être une petite peine d’amour. Le lendemain de notre première nuit ensemble – là où techniquement, tout aurait pu débouler vers quelque chose d’intéressant – eh bien elle avait foutu le camp de Miami sans jamais me donner de nouvelles… ni même de raison. Naturellement, j’aurais pu encore lui en vouloir… mais les choses avaient changé. Ça faisait maintenant 7 ans de tout ça.
La jolie jeune femme me complimenta. Je lâchai un petit rire en me grattant l’arrière de la nuque. « Toujours aussi adorable à ce que je vois! Et que dire de toi? Tu es magnifique! » Disons qu’elle avait changé pour le mieux. Elle avait toujours été très jolie mais là… je dirais qu’elle avait atteint un niveau assez difficile à battre. Elle était sexy et elle dégageait une grande confiance en elle qui ne laissait clairement pas les hommes indifférents. Plusieurs jetaient des coups d’œil dans sa direction. Je m’étais approché pour lui faire la bise. « C’est une sacrée surprise que tu me fais là. Quel bon vent t’amènes ici? T’es seule? Parce que si c’est le cas… laisse-moi t’offrir un verre! » J’étais curieux d’en savoir plus à son sujet après tout ce temps! .
(#)Sujet: Re: it's been a long time | Lun 4 Jan - 9:34
ravie de te revoir
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Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
Cela faisait des années que je n'avais pas vu William. Pour être honnête, je ne pensais pas le revoir un jour. Où alors j'aurais pensé qu'il m'éviterait. Il y a sept ans de cela, je l'avais laissé en plan après avoir couché avec lui. Je le regrettais pour être honnête car je suis persuadée qu'en lui laissant une chance il m'aurait beaucoup aidé. Mais j'avais eu besoin de fuir, besoin de partir loin d'ici. Cela n'avait rien à voir avec lui, je n'avais pas voulu qu'il croit que c'est de sa faute une minute. Mais bon, ne me faisant pas d'illusions, je savais bien qu'il y avait cru et que j'avais dû lui faire mal. Aujourd'hui, en le voyant, je n'y croyais pas. Il fallait que je le regarde à deux fois pour aller vers lui et faire nos retrouvailles. Jamais je n'aurais cru le croiser, encore moins ici, par grand hasard. Comme quoi, le destin fait bien les choses. J'étais ravie de le revoir, j'avais beaucoup de bons souvenirs de lui. Je ne l'avais jamais remercié de tout cela. Pourtant, il m'avait beaucoup apporté quand ça n'allait pas, sans le savoir.
Je le complimentais, il avait beaucoup changé. C'est vrai, il était devenu un très bel homme. J'étais tout sourire en lui faisant une bise sur la joue. Il avait l'air ravi de me voir, alors que j'aurais cru l'inverse. C'est vrai quoi, je l'avais laissé comme une vieille chaussette. Pourtant, il avait le même - magnifique - sourire et il me claquait la bise. Il me rendait mon compliment, je souriais d'autant plus. « Merci ça me touche de ta part. » lançais-je avec un nouveau clin d'oeil avant de rire légèrement. Je passais un doigt dans mes cheveux. Cela me faisait vraiment étrange de me retrouver face à lui, c'était comme si je me retrouvais face à mon propre passé. Puis, il me demanda des nouvelles et m'invitait à prendre un verre. « Oui je suis seule. Oh je serais ravie d'accepter cela, merci beaucoup gentleman. » dis-je malicieusement avant de rire légèrement. Je le suivais pour aller chercher ce verre. « Je suis aussi étonnée que toi de te revoir ici. Je suis revenue à Miami depuis plusieurs mois maintenant. Je suis dans une super agence de mannequinat et j'ai des bonnes responsabilités dans un magazine de mode qui a son siège à Miami, donc voilà! et toi qu'est-ce que tu deviens? Une jolie chérie je suis sûre. » dis-je en lui donnant un petit coup de coude amical. J'étais sûre qu'il devait avoir une belle vie. A tout bel homme une belle vie après tout. Il le méritait. Je prenais le verre commandé et le levais à mes lèvres, le regardant prête à écouter ses nouvelles. J'étais super soulagée d'être tombée sur lui, d'un coup, j'avais quelque chose d'autre à me mettre en tête.
(#)Sujet: Re: it's been a long time | Sam 9 Jan - 19:27
ravie de te revoir
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Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
C’était toute une surprise de tomber sur Louise ici alors que je n’étais que de passage pour prendre une bière et retourner sagement à mon chalet. J’avais été un peu en état de choc l’espace de quelques secondes de l’avoir ainsi devant moi après tant d’année sans l’avoir vu une seule. Disons que nous avions complètement perdu contact et quelque part, je croyais bien que c’était voulu de sa part. Je m’empressai de l’inviter à se joindre à moi. Elle semblait seule et je ne voulais pas que ça continue ainsi… et puis, j’étais curieux… je voulais lui parler. D’autant plus qu’elle était encore plus magnifique qu’autrefois. Ce que je m’empressai d’ailleurs de lui dire… enfin, de la complimenter car c’était la moindre des choses sachant que c’était bien la vérité. Éblouissante cette femme, oh que oui! Cette dernière affirma être bien étonnée également d’être tombé sur moi aujourd’hui. Quelle était les chances qu’on se voit, ici en plus? Comme quoi la vie nous réservait bien des surprises! En parlant de surprise, je fus plus qu’étonné de savoir qu’elle était de retour à Miami. Nos chemins ne s’étaient pas croisés de nouveau jusqu’à maintenant… il faut dire aussi que Miami était une grande ville mais n’empêche, tout était possible. La preuve : on venait de se croiser dans un petit bar en Géorgie!!! Sa question concernant une « chérie dans ma vie » m’arracha un sourire. Je me grattai la nuque. « Pas officiellement… mais peut-être éventuellement qui sait! » Leyla voulait être en couple avec moi… et moi… eh bien j’avais besoin de temps pour lui refaire confiance de nouveau. C’était une deuxième chance qu’on se donnait elle et moi avant qu’elle ne m’ait quitté il y a de ça, plus d’un an pour Wayne. Je l’avais encore un peu de travers même si quelque part, j’adorais cette fille.
Je me penchai vers le barman pour qu’il prenne la commande de madame et lui affirma que c’était moi qui réglais la facture. « Sinon, t’es dans la monde non? Ça ne m’étonne pas du tout! C’est clairement ton élément! » dis-je en lui souriant. Elle était à couper le souffle! Ça en était même un peu déstabilisant. « Pour ma part, il me reste un moins d’internat à l’hôpital de Miami. Je passe mon examen et si tout est sous contrôle… techniquement, je serai officiellement urgentologue d’ici quelques mois. Entre temps, je suis coach de foot aussi pour les petits deux fois par semaine en plus d’être capitaine aussi dans ma propre équipe. Disons que je n’ai pas le temps de m’ennuyer! » dis-je en riant. Même que des fois, j’aurais besoin d’un peu plus de repos mais bon, j’avais choisi ce petit train-train de vie et je devais l’assumer. En même temps, si ma vie devenait plus tranquille… j’avais beaucoup trop peur de m’ennuyer. Je n’avais pas choisi le métier le plus facile d’ailleurs…mais ça m’allait, j’adorais ça… c’était une vraie vocation pour moi. J’apportai ma bière à ma lèvre avant de retourner la tête vers la jolie jeune femme à mes côtés. « Tu étais où… pendant toute ces années… » Elle savait très bien pourquoi je posais cette question et pourquoi je tenais autant à avoir la réponse. On avait été amis elle et moi avant de coucher ensemble… elle avait été ma première pour ensuite partir comme s’il ne s’était rien passé. Je ne pouvais pas dire qu’on avait eu réellement une relation amoureuse… mais son départ m’avait néanmoins affecté. .
(#)Sujet: Re: it's been a long time | Dim 10 Jan - 2:48
ravie de te revoir
William feat. Louise
Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
c'était vraiment fou de croiser William ici. j'étais étonnée, et heureuse en fait. il me rappelait beaucoup de bons souvenirs. même si ça avait mal fini - et de ma faute je l'avoue complètement - nous avions eu de courts bons moments. je ne pouvais pas le nier. le voir ici, des années après, c'était dingue. il avait beaucoup changé, il était vraiment beau, un très bel homme. j'étais sûre qu'il devait avoir une jeune femme à ses côtés et j'avais presque bon. il ne semblait pas trop savoir mais, j'attrapais un grand sourire aux lèvres. j'étais ravie d'avoir à moitié raison. « Je suis trop curieuse, je veux tout savoir.» dis-je en trempant mes lèvres dans le verre. je lui souris. on prenait des nouvelles l'un de l'autre après toutes ces années. il n'avait pas l'air de m'en vouloir et c'était agréable, car je n'aurais pas voulu faire face à un William rancunier. nous étions jeunes et il fait la part des choses, ça faisait du bien, contrairement à d'autres.
Nous parlions de nos professions/études respectifs. il devinait que j'étais dans la mode, j'acquiesçais en riant légèrement. « bien vu, merci ça me touche que ce soit si évident » dis-je en souriant de mille feux. c'était très appréciable qu'on devine comme cela que j'étais dans la mode. au moins j'incarnais bien mon travail. « Je suis mannequin et journaliste de mode, en effet. » ajoutais-je à son don de divination. puis il me parlait de ses études. j'avais les étincelles aux yeux, ça avait l'air génial. « félicitations » lui dis-je en me tapant faussement dans les mains. il avait vraiment l'air d'être passionné par ce qu'il faisait, et c'était le principal. mon travail, c'était toute ma vie, alors j'étais heureuse qu'il ait trouvé la même chose. « tu vas y arriver les doigts dans le nez! » ajoutais-je en souriant grandement. « trop mignon » dis-je à propos de l'équipe de football. William avait vraiment le coeur sur la main, c'était adorable. je l'avais presque oublié. c'était très agréable d'être en compagnie d'un ami d'adolescence. car nous étions amis avant de sortir ensemble et nous nous entendions très bien, c'était une évidence. puis il me posa la question qui m'attristait un peu. Je fis la moue. je baissais les yeux, gênée car je savais que j'avais fais une erreur et que je l'avais fais souffrir ce jour-là. « à propos de ça.. je suis désolé. » dis-je sincèrement. je relevais les yeux vers lui. m'excuser et faire part de mes sentiments c'était toujours quelque chose de très dur à obtenir de ma part. mais il le méritait. « Je suis partie à Paris avec ma maman. Après je suis allée en Russie avec ma cousine. Puis je suis revenu à Miami. » lui racontais-je très brièvement. Puis je fronçais les sourcils, m'apprêtant, encore une fois à être sincère avec lui. « Je veux que tu saches, enfin j'y aie pensé souvent, que ce n'est pas à cause de toi que.. j'ai fuis. ça n'avait rien à voir avec toi et tu m'as fais passé vraiment de bons moments. je suis désolé, vraiment. » ajoutais-je. je devinais qu'il avait dû être très perturbé de ma fuite après que nous aions couché ensemble. je ne voulais plus qu'il s'en fasse s'il avait encore des fausses idées en tête. « Je suis vraiment contente que tu n'aies enfin.. plus l'air de m'en vouloir. » dis-je en souriant.
(#)Sujet: Re: it's been a long time | Lun 18 Jan - 22:23
ravie de te revoir
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Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
Ce n’était pas un peu bizarre de parler de ma relation avec Leyla à la fille avec qui j’avais couché pour la toute première fois de ma vie? Hum… oui. Est-ce que j’allais le faire? Je ne savais pas. Je regardai cette dernière en me grattant l’arrière de la nuque, légèrement mal à l’aise. Je décidai de me lancer en lui expliquant que les grandes lignes… sinon on allait s’éterniser bien longtemps car bon, disons-le… notre histoire n’était pas simple simple. « On est sortit ensemble il y a deux ans pendant quelques mois… elle m’a laissé pour un autre qui s’est avéré être un gros débile qui ne l’a jamais considéré à sa juste valeur. On s’est revu dernièrement… et de fil en aiguille elle m’a fait comprendre qu’elle aimerait qu’on se donne une deuxième chance. Puis bon… je suis encore certain de rien parce que tu vois… ça pas été facile de mon côté cette rupture. » Pas du tout facile. Elle avait été ma première vraie petite amie… et j’avais facilement tombé dans l’alcool jusqu’à en avoir un problème assez important. Je m’étais senti comme le pire moins que rien. J’y repensais et je me trouvais complètement stupide d’avoir agi ainsi, de m’être rendu jusque-là… mais sur le coup, on ne réalise pas vraiment tellement la peine est importante.
Je décidai de tourner la conversation vers Louise car après toutes ces années, j’étais bien curieux de ce qu’elle devenait. Je ne fus toutefois pas surpris lorsqu’elle me parla du domaine de la mode. Elle était tellement magnifique… que c’était qu’une évidence qu’elle s’y retrouve. Elle avait toujours eu un gout particulièrement prononcé pour cet univers de toute façon. « Les deux doigts dans le nez, vraiment? Pas très hygiénique pour un doc’ je crois que mon prof préférait que je tienne bien mon scalpel à la place!» dis-je en riant, je comprenais bien l'expression mais ça m'avait fait rire. « Mais merci! » Et c’était bien sincère comme merci. Je ne parlais pas beaucoup de cet examen qui approchait car ça me stressait beaucoup trop. Donc d’avoir un peu de réconfort comme ça et d’encouragement…eh bien ça faisait plaisir! Ma compagne se mit à me demander pardon concernant tout ce qui s’était passé il y a de ça, bien longtemps maintenant. Elle voulait que je comprenne que je n’étais pas la cause de son départ… elle m’expliqua qu’elle avait voyagé mais ça ne me donnait pas la réponse que je voulais savoir. C’est-à-dire : Qu’est-ce qui l’avait réellement poussé à quitter le pays? J’avais toujours pensé qu’elle était bien à Miami. « Ça fait si longtemps Louise… ça ne servirait à rien de t’en vouloir encore. On était tellement jeunes! » Elle avait 16 ans… et moi 18 ans. J’en avais maintenant 25 ans. Les années avaient passées et bien que jamais je ne pourrais l’oublier… parce qu’elle avait été ma première fois, autant que j’avais complètement passé à autre chose. Ne pas l’avoir fait aurait été sacrément désespérant et même un peu épeurant. Avoir 25 ans et rêvasser encore à cette fille qui me tournait tout l’intérieur au début de mes 18 ans… ish, un peu honteux et looser! « J’ai été en colère au début… mais je crois que c’était plutôt de l’incompréhension… car je ne me doutais vraiment pas à ce que tu foutres le camp du jour au lendemain comme ça… » J’avais tenu beaucoup à elle et on avait passé plusieurs mois à bien s’amuser tous les deux. Elle avait été vraiment une des premières filles à réellement s’intéresser à moi et c’était un peu dommage de la manière dont ça s’était terminé avant même que ça ne débute réellement elle et moi. J’apportai ma bière à mes lèvres en la regardant toujours. C’est avec un petit sourire en coin que je posai ma bouteille devant moi en tapotant un peu sur le rebord du comptoir. « Doooonc c’était vraiment pour voyager ou tu me dévoiles enfin véritablement le secret de la raison de ce départ? » Parce que maintenant qu’elle était de retour et devant moi, j’avais tellement envie d’enfin savoir!
(#)Sujet: Re: it's been a long time | Mar 19 Jan - 14:06
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Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
j'étais sûre qu'il devait avoir une nana, être posé avec une meuf super canon, que tout le monde l'enviait, qu'il devait la rendre heureuse à mort toussa toussa. je l'imaginais ainsi William, cet homme avec qui j'étais sortie à peine plus de vingt quatre heures et à qui j'avais aussi briser le coeur en fuyant comme je l'avais fais. il m'expliquait dans les grandes lignes l'histoire avec cette nana. Cela semblait compliqué et je comprenais ça. Je faisais la moue, entendant ce qu'il me disait. « ça doit pas être facile.. mais disons que peut-être qu'elle se rend vraiment compte de ce qu'elle a perdu entre temps. Tu sais nous les filles on se fait vite avoir par le côté obscur! Se rendre compte d'avoir perdu un mec comme toi c'est un peu lourd à supporter, je suppose. » je baissais les yeux au sol. « enfin je suppose, je le sais en fait. Non pas que je veuille te récupérer hein, c'est juste que, maintenant que j'ai grandis je m'en veux de t'avoir fais ça alors que tu étais si mignon avec moi. m'enfin, tu méritais mieux que moi c'était sûr de toute façon. » dis-je en riant légèrement. Je n'étais pas tombé amoureuse de lui. J'aurais pu, en y pensant au final. Mais j'avais choisi de fuir et ça il ne l'avait pas mérité le moins du monde. Je lui avais dis que j'étais désolé pour ce que j'avais fais, je n'allais pas me répéter.
D'ailleurs, j'étais étonnée qu'il me pardonne mais, il faisait preue de maturité en cela finalement. Il me disait que ça faisait longtemps, et qu'il n'y avait plus à m'en vouloir au contraire et j'appréciais vraiment. Cela faisait du bien de me tenir face à quelqu'un de sincère. Je lui souris doucement, puis je ris alors qu'on parlait d'être médecin et qu'il prenait mon expression à la lettre. « c'est pas ce que je voulais dire, t'es bête! » dis-je en riant alors. « Je suis sûre que tu y arriveras, ça te va comme ça? » me repris-je alors en souriant, trempant mes lèvres dans mon verre. Il m'expliqua ce qu'il avait ressenti, chose qui me fit froncer les sourcils. Je n'aimais pas vraiment parler de mon ressenti alors d'entendre celui de quelqu'un d'autre, surtout quand je lui avais fais mal, je baissais les yeux sans arrêter de l'écouter pour autant. « ce n'était pas de ta faute, je te le répète. » dis-je alors en souriant très légèrement, limite en me forçant. j'avais honte aujourd'hui de lui avoir fait ce que j'avais fais, vraiment. J'étais gênée, je ne savais pas comment me rattraper. En fait, je ne pouvais pas, le mal avait été fait et cela il y a des années. Il tapota sa bouteille, ce qui me fit relever les yeux vers lui. Il me sourit, ça me rassurais. Il me demanda alors la vraie raison de mon départ. Je me mordillais la lèvre inférieure avant de sourire. Il voulait savoir quand même pourquoi et je comprenais. « Je.. Tu vas me haïr encore plus en sachant la vérité, j'ai bien peur. » dis-je en riant légèrement. « Bon déjà ma mère voulait qu'on aille en France, c'est son pays d'origine et tout ce qui s'était passé avec mon père - il l'a trompé - ça commençait à la peser elle avait besoin de distance et.. juste avant de te rencontrer je.. enfin tu savais que je n'étais pas vierge quand on.. c'est à dire que mon premier petit ami, donc juste avant toi, est allé en prison juste avant qu'on ne se rencontre et.. disons qu'avec lui c'est toujours on s'aime on se déteste on est les meilleurs amis du monde on s'aime plus.. et quand il s'est fait prendre je.. j'ai voulu continuer à vivre normalement et donc j'ai essayé avec toi sauf que.. je n'y arrivais pas et.. il fallait que je parte c'était trop de pressions pour moi, tout comme pour ma mère alors ça m'arrangeait bien qu'elle veuille partir et après avoir couché avec toi.. ce n'est pas que je regrettais non je me sentais vraiment en sécurité avec toi, aimée étrangement - ça ne m'arrive pas souvent et jamais plus ça ne m'est arrivée d'ailleurs.. - mais.. je ne voulais pas supporter qu'il soit loin de moi en étant si proche, tu sais..? et maintenant bah.. je regrette déjà de t'avoir fait ça à toi et puis.. de l'avoir abandonné lui quand il était enfermé parce que si toi tu m'as pardonné lui.. enfin voilà. » dis-je alors en cherchant mes mots au possible et en faisant un sourire forcé à la fin, finissant mon verre sous la pression. je déteste me livrer comme ça mais il méritait cette vérité.
(#)Sujet: Re: it's been a long time | Jeu 4 Fév - 1:03
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William feat. Louise
Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
« Louise, je t’interdis de dire quelque chose comme ça, voyons. » Comme si elle ne m’avait jamais mérité. Je n’aimais pas quand les gens disaient ça en fait. Si deux personnes se plaisaient, pourquoi est-ce qu’il fallait à tout prit essayer de voir plus loin? On devrait plutôt s’en fiche des autres et vivre cette relation en essayant de donner le mieux de nous-même. En tout cas, c’était bien comme ça je le voyais. Si je plaisais à une fille… je me disais que cette dernière savait ce qu’elle voulait et je m’en fichais des autres gars. Je savais ce que je vaux et c’était ça qui importe au final. « On verra bien où ça menera... je prends mon temps pour le moment. » Ce qui conclus le sujet « Leyla». On parla ensuite de mon examen qui approchait et je profitai du fait que la jeune femme tentait de me rassurer pour me foutre un peu – gentiment – de sa gueule. Son petit rire me fit aussitôt rire, elle se reprit et j’hochai positivement de la tête. « Ça me va… et merci. » Un petit clin d’œil et je pris une gorgée de ma bière.
La conversation prit une tournure un peu plus sérieuse. J’avais besoin d’explication et après toutes ces années, Louise semblait être mesure et prête à me les donner surtout que maintenant, elle savait que je m’étais pas en colère contre elle. Ça ne servait à rien de lui en vouloir pour une histoire qui datait d’aussi longtemps. Le fait qu’elle me dise que j’allais ne la détester encore plus après tout ça me rassurait pas vraiment mais je restais attentif tout au long de son histoire. J’eus le droit à tout en détail et j’appréciais réellement sa franchise. Je ne la coupai pas une seule fois dans le but de commenter ou de questionner, je le laissai se vider le cœur car je savais que quelque part, ça lui faisait du bien d’extérioriser le tout. Lorsqu’elle eut terminé… je le regardai me sourire et moi… eh bien je ne restais pas moins que bouche-bée devant tout ça. C’était assez ébranlant. Je tenais ma bouteille de bière à deux mains et pendant quelques secondes, je restai muet. « Je comprends » commençais-je en hochant positivement de la tête, bien que mon regard était un peu bas. En fait, j’étais perdu dans mes pensées car elle venait de faire remonter tellement de souvenirs en moi. Je poussai un long soupir en apportant ma bière à mes lèvres pour en prendre une grosse gorgée probablement pour me donner le courage nécessaire afin de continuer cette conversation. « Mais tu sais… tu aurais pu me dire tout ça avant de déserter… j’aurais compris… » J’avais prononcé ces paroles en ne la regardant pas directement dans les yeux, mais suite à ma phrase, j’avais croisé son regard et je m’y décrochai plus une seule seconde. Elle avait quelque chose d’envoutant, d’hypnotisant. Ça se voyait qu’elle avait changé… mais elle avait toujours cette même petite étincelle dans les yeux qui m’avait plu dès la première fois que je l’avais vu. « Je suis heureux de voir que tu te portes bien… et si à ce moment-là… tu jugeais que c’était la meilleure chose à faire pour toi, eh bien que je ne peux pas t’en vouloir pour ça. Rien n’arrive pour rien et si tu as quitté Miami, c’est parce que tu en avais besoin. Tu as pensé à toi… et c’est ce qu’il fallait. » Je lui fis un petit sourire en coin car je voulais vraiment qu’elle me croit sincère parce que je l’étais. N’empêche, ce qu’elle m’a dit concernant son tout premier qui lui en veut toujours me rendit perplexe. Je me risquai donc à la question à ce sujet. « Mais je ne comprends pas… pourquoi il t’en veux lui? Il était en prison bordel! C’était plutôt à toi d’avoir toutes les raisons du monde de lui en vouloir! Pas l’inverse. »
(#)Sujet: Re: it's been a long time | Jeu 4 Fév - 18:54
ravie de te revoir
William feat. Louise
Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait.
j'étais contente de l'avoir rencontré ici, par hasard. Je lui souriais trempant mes lèvres dans mon verre. Je savais qu'il avait besoin d'explications et je lui en donnais, très sincèrement. Il le méritait, après tout. Après ce que je lui avais fais, même s'il était trop tard pour les excuses, au moins une explication ce n'était pas de trop. J'allais être sincère avec lui, même si j'avais peur qu'il m'en veuille encore. Mais bon, je me lançais et puis on verra bien. Il ne me coupait pas, il était attentif. Il m'écoutait vraiment, et c'était agréable. Je finissais mon récit avec clarté et grande confession. Je lui lançais un petit sourire de fin, histoire de l'apaiser s'il m'en voulait d'un coup. Je retrempais mes lèvres dans mon verre. Il commençait à reprendre la parole, par petits bouts. Je le laissais réfléchir, avant ma salive. Il était perturbé par mes aveux. J'avais peur qu'il s'en aille maintenant. J'étais contente qu'il soit là alors triste d'avoir peur qu'il parte. Je souriais alors tendrement alors qu'il relevait les yeux vers moi. « Je ne sais pas si tu aurais réagis comme ça, non.. Je pense vraiment qu'on aurait pas eu ce genre de conversations, simples et posée, aujourd'hui, si j'avais été si honête avec toi ce jour-là. Puis surtout, je n'étais pas assez mature pour tenir ce discours. » dis-je avant de rire doucement. C'est vrai qu'avant je n'aurais pas été assez forte pour prendre sur moi et de me délivrer ainsi à William. Je lui fis un mini sourire, j'étais triste d'avoir été si conne étant jeune. William était vraiment adorable avec moi. Il finit par me dire que j'avais fais la meilleure chose pour moi. « Oui, j'ai été égoïste, quoi. Et puis me porter bien.. c'est vite à dire tu sais. » soufflais-je alors souriant légèrement. J'avais les larmes qui venaient dans ma gorge, je le sentais. Mais je refusais de pleurer devant quelqu'un, et pas devant lui. Je ris légèrement à sa réflexion sur Noah. C'était ironique quand on y pense oui, mais je comprenais Noah malgré tout. « Certes, tu n'as pas tord.. Mais j'aurais pu le soutenir quand même au lieu de .. disparaître.. comme je l'ai fais pour toi.. Il avait peut être besoin de moi, qui sait.. aujourd'hui je sais plus quoi faire. Pour être sincère, je voudrais me sentir aimée, tu vois? Je sais pas. J'ai pas l'impression d'en demander trop.. juste de sentir qu'on veuille de moi et pas que.. sexuellement quoi. Mais avec lui je ressens que ça et.. ça me fait vraiment mal. Vraiment. Je souffre beaucoup et j'en suis fatiguée... Je vais mettre les choses au clair avec lui et voir si je dois encore m'accrocher ou.. oublier.. je sais vraiment pas quoi faire. J'ai vraiment peur qu'il me dise que j'espère pour rien que je me fais des illusions parce que devoir l'oublier c'est.. enfin j'en dis peut-être trop, désolé. » soufflais-je alors la voix dure de sentiments qui explosaient en moi sans sortir. Je reprenais mon verre par réflexe, pour noyer ça. Je me forçais avec un petit sourire.
