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 CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM

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Alexie R. Wilson
Alexie R. Wilson
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(#)Sujet: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Dim 27 Déc - 3:28



CHALET #7

Un charmant petit chalet en bois rond que pour vous les amis! L’entièreté du deuxième étage est une chambre avec un lit king. Amusez-vous! Pas de dispute sinon je vous gronde! CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM 3877631104  

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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Lun 28 Déc - 7:18
TAKE A SAD SONG AND MAKE IT BETTER. YOU KNOW SOMETIMES, IT'S JUST A MATTER OF LITTLE SHADES.
william armstrong with leyla parker.
J’aurais pu laisser la situation entre Leyla et moi dans l’état dans laquelle elle était mais je tenais beaucoup trop à aller pour laisser passer tout ça. C’était compliqué un peu entre nous car elle venait de me faire part du fait qu’elle voulait plus avec alors et moi disons que je ne m’attendais pas à ça du tout. Je ne pouvais m’empêcher de repenser à ce qu’elle m’avait fait il y a deux ans déjà. Elle m’avait littéralement brisé le cœur pour aller avec un gars qui ne le méritait pas du tout. J’aurais pu lui donner la lune et quelque part encore, je tenais énormément à elle mais bon, ma seule et unique histoire d’amour s’était terminé de cette façon donc indirectement, l’engagement me faisait peur et donner ma confiance de nouveau aussi. De toute façon, Leyla semblait m’en vouloir d’avoir eu un rendez-vous avec sa sœur – alors que j’ignorais qu’elles étaient de la même facile, je tiens à préciser – sinon, jamais je n’aurais fait ça et de toute manière, je n’avais même pas reparlé à Elisha depuis. C’était surement mieux ainsi. Heureusement pour moi, Leyla avait accepté de me suivre. Je n’avais toutefois pas dit ce qu’on faisait. C’était une surprise et j’étais bien heureux qu’elle veuille bien m’y suivre. Je me chargeais moi-même de tous les frais que ça comprenait, l’argent n’était pas un problème… l’important c’était qu’elle s’amuse et qu’elle veut bien me pardonner.

Heureusement pour moi, les huit heures de voiture jusqu’en Georgie ne fut pas pénible. On se parlait un peu comme si de rien n’était. Je me doutais bien que ni elle, ni moi voulions régler nos problèmes alors qu’on était pris ensemble dans une voiture à plusieurs heures de Miami. « Pour les 100ième fois, non, je te dirai pas où on va… mais je peux te promettre un truc par contre… » dis-je en me tournant pour lui sourire. « Je me suis pas transformé en tueur en série durant les derniers jours donc techniquement, t’es en sécurité. » Elle me faisait confiance en acceptant de me suivre, c’était au moins ça. Et puis, elle avait eu un bon indice lorsque je lui avais demandé d’amener des vêtements d’hiver, elle savait qu’on ne restait pas dans le confort de la chaleur de la Floride. C’est au bout de plusieurs heures et de plusieurs arrêts que nous arrivâmes finalement au centre même de la Géorgie. Nous passâmes à travers quelques chemins pour se rendre dans le bois, près de montagnes où nous allions pouvoir faire du ski et des tonnes d’activités hivernales. Leyla semblait plus que surprise, j’osais espérer que ça lui plaise. « Attends-moi » Je me stationnai devant le chalet principal pour aller chercher les clés et je fus de retour rapidement dans mon VUS pour me diriger vers le numéro de chalet qu’on nous avait attribué : le numéro 7. Lucky Seven. Espérons que ça nous porte chance pour la suite des choses. Une fois la voiture arrêtée, je me tournai vers Leyla. « Alors, ça te plaît? C’est notre chalet pour les prochains jours… on va même pouvoir faire du ski, de la planche à neige, de la raquette… du patin… bref, ce que tu veux! Bon, si ça te plaît pas… Miami c’est loin mais on peut toujours faire demi-tour dès demain… » J’étais inquiet en fait, peut-être qu’elle ne voulait pas se retrouver ici avec moi, dans un chalet pendant plusieurs jours… en plus pour fêter la nouvelle année. J’avais été confiant dès le début mais là…je ne l’étais plus autant.


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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Lun 28 Déc - 13:43
TAKE A SAD SONG AND MAKE IT BETTER. YOU KNOW SOMETIMES, IT'S JUST A MATTER OF LITTLE SHADES.
william armstrong with leyla parker.
Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. C'était la fin de l'année, le nouvel an. Je n'avais pas envie de passer ce moment loin de Will et surtout, je n'avais pas envie de commencer la nouvelle année en étant en mauvais terme avec lui. Je tenais beaucoup trop à ce garçon. Il m'avait invité pour une surprise qui contenait des vêtements d'hiver. J'avais attendu au moins une journée pour lui répondre. J'avais fait les pours et les contres avec Sky. Au final, j'avais accepté. Au diable mon orgueil hein! Même si je lui avais clairement dévoilé mes sentiments et qu'ils n'étaient plus réciproque, j'étais la seule à blâmer. Peu importe ce qui c'était passé avec ma soeur, c'était hors de mon contrôle. J'essayais vraiment d'avoir des pensées sages à ce propos, même si ça me dérangeait un peu. Il n'était pas au courant. Les deux ne l'étaient pas. C'était idiot de ma part de leur en vouloir. Je chassa un peu ces pensées de ma tête et me tourna vers mon compagnon de voiture. « Alors, on va où? » lui demandai-je encore. Nos discussions étaient toutes sauf profondes. Très légère, on parlait de trucs aussi cons que la température, la nourriture, la musique. Comme si on apprenait à se connaître alors qu'on savait déjà beaucoup trop de choses l'un sur l'autre.

Je tira la langue à Will pour sa réponse et il me rappela que j'étais en sécurité. « Encore heureux, même si c'est le genre des tueurs en série de dire ça. » dis-je pour rire. Je ria un peu avec lui et tourna ma tête vers la fenêtre. Dû à ma réaction plus que rocambolesque lors de la dernière fois que j'avais passé une soirée avec William, ma mère n'était pas certaine qu'elle voulait que je parte avec lui. Elle l'adorait, vraiment, même parfois plus que moi, mais elle tenait à mon petit bonheur et ne voulait pas que je me fasse de faux espoirs sur ce petit voyage. J'avais essayé de me convaincre, pas mal plus moi qu'elle, qu'on y allait en tant que simples amis et que ça allait bien se passer. Je n'en étais pas trop sûre. J'essayais vraiment de faire abstraction de mes sentiments pour lui, c'était déroutant. Je secoua ma tête et changea de chanson sur le CD. En tout cas, sa surprise, elle était loin. À un moment, je crois même que je m'endormis.

Après plusieurs heures de routes et plusieurs arrêts, on arriva finalement dans l'État du Colorado. Ici, il y avait de la neige, il faisait environ -5 degrés et c'était beau. Ça m'avait manqué cette température, certes c'était bien plus froid qu'à New York, mais cette dernière était aussi bien plus froide que Miami. Dans cette ville, il n'y avait même pas d'hiver. On se rendit dans les bois, tout près de la montagne et Will me fit signe d'attendre dans la voiture. C'était le moment où j'allais me faire tuer? Ah ben non, il revint et on se dirigea vers un joli chalet en bois rond. Je pense que j'essayais de paraitre détachée, mais j'étais bien excitée. Finalement, je fis un grand sourire à Will, il semblait inquiet. Je trouvais que c'était un peu gros comme surprise pour se faire pardonner du truc avec ma soeur cependant.. « C'est vraiment super, j'adore ça les sports d'hiver !» dis-je toute excitée. J'adorais le snowboard en fait, ça peu de gens le savait parce que disons que ça ne se pratiquait pas à Miami hein. On prit nos bagages et on entra dans le chalet. C'était vraiment mignon. « Je shotgun la chambre avec la vue sur la montagne. » dis-je en riant. On monta en haut et on remarqua qu'il n'y avait qu'une chambre. Normalement, ça aurait été bon, mais là ça créa un petit malaise. « Oh. » mentionnai-je. J'essayais de capter la réaction de William, le connaissant, il devait être plus inquiet de la mienne. Je décida que ça allait se faire sans malaise, être amis. « Et bien, je prend le côté du lit près de la fenêtre alors. » dis-je en riant.


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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Mar 29 Déc - 21:04
TAKE A SAD SONG AND MAKE IT BETTER. YOU KNOW SOMETIMES, IT'S JUST A MATTER OF LITTLE SHADES.
william armstrong with leyla parker.
On avait littéralement passée la journée à faire de la route pour se rendre au Colorado. J’avais été confiant tout le trajet jusqu’à ce qu’on arrive réellement devant le chalet que j’avais loué pour nous deux. Je pris un peu peur en attendant la réaction de mon ex petite-amie. La dernière fois qu’on s’était vu… ça s’était terminé de manière assez étrange et voilà que je ne savais plus où donner de la tête. Je m’étais empressé de lui dire qu’on pouvait toujours rebrousser chemin dès le lendemain. Parce que là….j’étais fatigué que ça n’allait pas être possible. Le gros sourire qu’elle m’offrit suite à mes paroles m’enleva un poids ÉNORME sur les épaules. « Ouf, content que ça te plaise alors! » dis-je en sentant tout mon stress partir d’un coup. C’était une bonne chose de faite mais je savais que tout n’était pas encore réglé entre nous. Je suivis Leyla hors de la voiture en ouvrant la porte derrière pour prendre nos bagages.

C’était un beau petit chalet bien mignon. On avait tout ce qu’on avait de besoin et en plus de ça, il y avait un spa à l’arrière. C’était vraiment ça mon truc préféré en fait. J’eus à peine le temps de poser nos trucs au sol que la petite énervée de Leyla montait déjà l’escalier en se réservant une chambre. Oups… Je m’empressai de monter à la suite d’elle pour la voir quand elle allait réaliser qu’il ne s’agissait que d’une immense chambre. Petit malaise…Elle me regarda en prononça un petit « Oh ». Je me grattai la nuque, un peu mal par la situation. Je ne voulais pas qu’elle pense que je voulais absolument dormir avec elle dans le but de baiser ou quoi que ce soit, franchement! Bon, ça serait bien de profiter du temps dans ce chalet seul ensemble mais là n’était pas la question! « T’inquiètes pas. Le sofa fait un lit aussi… donc si tu le souhaites, je te laisse la chambre au complet, ce n’est pas un problème. » Je ne voulais pas qu’elle se sente mal à l’aise de dormir dans le même lit que moi non plus. Disons que notre relation n’était pas toute rose et ça pourrait rapidement devenir bizarre que de se retrouver sous les couvertures ensemble.

Je jetai un coup d’œil autour de nous en poussant un petit soupir. Finalement, est-ce que c’était vraiment une bonne idée de venir ici ensemble? Je ne savais plus. « Viens voir ça… » lâchais-je en me dirigeant vers la porte qui menait sur le balcon avant du chalet. On avait une vue à couper le souffle sur la montagne droit devant nous on pouvait voir des gens skier et faire de la planche à neige malgré qu’il faisait déjà bien noir à l’extérieur. C’était bien illuminé, sinon… bonjour les accidents! Je passai le premier pour m’accoter contre la rambarde et Leyla en fit de même. « Tu sais en faire ou je vais devoir t’apprendre? » demandais-je, un petit sourire sur le coin des lèvres. Puis, je me glissai vers la droite afin de me retrouver plus près d’elle, j’accotai mon dos contre la rambarde et lui pris une main afin qu’elle se place devant moi. « Est-ce que tu m’en veux? » Oui, la question était bien large mais elle savait de quoi je parlais.



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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Mar 29 Déc - 21:55
TAKE A SAD SONG AND MAKE IT BETTER. YOU KNOW SOMETIMES, IT'S JUST A MATTER OF LITTLE SHADES.
william armstrong with leyla parker.
Le fait était qu'il n'y avait qu'une seule chambre avec un seul lit. Et ben. Fallait faire avec. Ce n'est pas que ça me dérangeait, mais disons que la situation était particulière. Après avoir eu beaucoup de plaisir ensemble à Vegas, nous voilà au Colorado avec le pire des malaises. Moi, qui a des sentiments pour lui et lui, qui ne les partagent pas. Après ma rupture avec Wayne, disons que mon but dans la vie était de ne plus souffrir par amour. J'avais déjà donné, Will aussi d'ailleurs, à cause de moi. On était donc dans une drôle de position et j'essayais vraiment d'être seulement amis. Parce que c'était ce qu'il voulait qu'on soit, sinon il ne m'aurait pas invité ici. Je pense que ma réaction provoqua le plus grand des malaises chez Will et c'est pour ça que je tenta de le dissoudre. Ça ne fit pas l'effet escompté. « Ne sois pas con, on va pas mourir parce qu'on partage ce même gigantesque lit. » lui dis-je en tirant la langue. J'étais pas stupide au point de le faire dormir sur le sofa. J'allais simplement devoir résister à l'envie de me coller dans ses beaux bras musclés. Cependant, je ne voulais pas coucher avec lui. Pas que je n'en avais pas envie, mais ça avait été l'élément déclencheur à Vegas quand même. Fallait pas prendre le risque que mes sentiments s'intensifient. On savait tous que c'était différent pour une fille de coucher avec un garçon et l'inverse.

J'installa donc mon sac sur le lit et commença à le défaire un peu quand Will me fit signe de venir. Il ouvrit la petite porte et on sortit sur le balcon. C'était quand même vraiment cool d'avoir un balcon dans notre chambre. Et la vue.. Wahou. C'était magnifique. J'adorais tellement l'hiver. La neige, les lumières. On voyait presque les skieurs dans la montagne tellement c'était illuminée. « C'est tellement beau. » dis-je toute émerveillée. Comme si j'avais 5 ans. Comme quand mes parents nous amenaient Lola et moi skier à Stowe dans le Vermont. Ça me rappelait de bons souvenirs et ça, même les pires ne pouvaient les effacer. Je me tourna vers Will pour répondre à sa question. « Bien sûr que oui. Je suis une pro du snowboard. » lui dis-je en lui faisant un petit clin d'oeil. Lola avait toujours préféré le ski, pas moi. Le snow, c'était mon sport. Je n'étais pas très habile en sport habituellement, mais là c'était différent. « Et toi, dois-je t'apprendre à aller au delà des pistes pour enfants? » lui dis-je pour le taquiner. Je me doutais que Will était bon aussi, un vrai sportif né cet enfant.

On resta à fixer le paysage un bon 2 minutes, puis Will changea de place pour me prendre la main et entrer dans le vif du sujet. On savait bien qu'il fallait parler. Maintenant était le bon moment j'imagine parce qu'on ne pouvait certainement pas embarquer dans la voiture et retourner à Miami. « Je ne t'en veux pas.. Ben.. Un peu. J'sais pas c'est plus fort que moi. » lui dis-je en me prenant la tête. C'était vraiment horrible comme situation. Ressentir tout ça, tout était contradictoire. Je voulais m'arracher la tête en ce moment. « Je sais que vous n'étiez pas au courant, j'peux pas vous blâmez pour ça. Mais ça me fait quand même un petit point, juste ici. » dis-je en pointant son coeur à lui. C'était là que je ressentais tout. « Pas de la colère.. Juste un peu de déception je pense. » lui dis-je après quelques secondes à réfléchir. Déception de voir qu'il était facile pour lui de se trouver une autre Parker, ma soeur. De voir que ce n'était pas réciproque pour lui. Mais je ne voulais pas embarquer dans le sujet de mes sentiments pour lui, j'avais de la fierté quand même, je ne voulais pas m'humilier davantage. Une fois c'était bien assez. Je lui fis un sourire qui voulait dire que ça allait.


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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Lun 4 Jan - 1:28
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Je ne voulais pas que Leyla pense que je l’avais amené ici dans le seul unique but d’essayer de coucher avec elle de nouveau. Je ne le voyais pas comme un trou – c’était peut-être cru dit comme ça, mais c’était ça. Leyla avait été ma première vraie petite amie… elle avait également été la première à réellement me briser le cœur car elle avait été la seule dont j’étais tombé follement amoureux. Est-ce que je l’étais encore quelque part? Je n’en savais strictement rien. J’étais tellement mélangé mais ce que je savais, c’était qu’elle restait toujours vraiment importante à mes yeux, dans ma vie. Je n’aurais jamais pensé que ce voyage à Vegas nous aurait rapprochés les deux. Il avait rallumée une flamme que je pensais éteinte à jamais et ça me prenait de court. Depuis le temps, je m’étais fait à l’idée que je n’avais plus de chance avec elle. Comme quoi la vie nous réservait bien des surprises. Parlant de surprise Leyla le fut en constant que le chalet ne comptait qu’un seul lit. Où je m’empressai d’essayer de la rassurer à ce propos. Sa réponse m’arracha un sourire car je compris que j’en faisais peut-être un peu trop. J’avais laissé échapper un petit rire en penchant la tête sur le côté, la regardant en plissant légèrement les yeux. « T’es certaine? Parce que je ne veux pas mettre nos vies en danger tsé! » Je l’avais fait sourire et c’était au moins ça.

Nous nous retrouvâmes ensuite sur le balcon du chalet qui nous offrait une vue à couper le souffle sur la montagne. De quoi bien m’émerveiller et Leyla de même. Je fus surpris lorsqu’elle m’affirma qu’elle était une pro du snow. Ah bon? J’avais déjà bien hâte de voir ça moi! La question me retourna et cette dernière n’en perdit pas une pour m’agacer. « Sache que je suis un pro des jumps. T’auras jamais vu ça! Les pistes ne sont pas prêtes à recevoir autant de talent! » dis-je à la blague en croisant mes bras sur ma poitrine. Je disais n’importe quoi. Oui, je me débrouillais bien mais ça s’arrêtait là! Je n’avais rien d’un athlète olympique non plus.

C’est l’orgueil bien gros tous les deux que nous regardâmes la piste devant nous. Un petit silence qui me fit plonger dans mes pensées et c’est au bout de quelques minutes que je fis approcher Leyla de moi. Je ne pouvais pas commencer ce voyage sans mettre des choses aux claires avec elle. Je voulais savoir si elle m’en voulait et j’eus rapidement ma réponse. «  Tu sais bien que si j’avais su que c’était ta sœur, je n’aurais jamais fait ça! » Je voulais qu’elle comprenne que je ne voulais pas lui manquer de respect ou quoi que ce soit. Elle le savait que je l’ignorais, mais je préférais lui répéter. « C’était qu’un rendez-vous… et à ce moment-là… Wayne était dans le portrait. » Je ne disais pas ça pour enfoncer le couteau dans la plaie ou quoi que ce soit… je ne savais pas où elle en était rendu dans ses sentiments vis-à-vis son histoire avec ce petit con mais bon, c’était pour lui faire comprendre qu’Elisha aussi à mes yeux, c’était de l’histoire ancienne. Je soupirai en baissant la tête quelque peu. Je ne savais plus trop quoi lui dire. Je détestais savoir qu’elle avait de la peine et que j’étais la raison de tout ça.  « Et puis depuis Vegas… c’est différent maintenant…. » Lâchais-je en la regardant de nouveau. « Je fais juste penser à toi…»




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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Mar 5 Jan - 17:55
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william armstrong with leyla parker.
Notre conversation avait prit une tournure un peu plus sérieuse et je n'étais pas certaine d'aimer ça. On avait aborder le sujet tant redouté.. Ce dont on avait parler la dernière fois qu'on s'était vus ; ma soeur. En fait, Will m'avait demandé si je lui en voulais. J'avais juste voulu lui répondre honnêtement, j'étais déçue. Même si je n'avais pas spécialement le droit de l'être. « Je sais, je le sais ça. » lui avais-je répondu alors qu'il disait que c'était parce qu'il ne savait pas que c'était ma soeur. C'était exactement pour ça que je trouvais ridicule de ma part d'être un peu fâchée. Ensuite, Will expliqua qu'il n'avait eu qu'un rendez-vous et qu'à ce moment, Wayne était toujours dans le décor. À la mention de ce nom, je me sentais étonnement paisible. Je m'en fichais. Ça faisait parti de mon passé et ce n'était vraiment pas sur ça que je voulais me concentrer. « Je comprend. » dis-je simplement. Je ne pouvais tout de même pas lui en vouloir d'avoir une vie.

Je croisa mes bras et regarda par terre, un petit silence s'était installé. Will ouvrit la bouche ensuite, il en laissa sortir une information plutôt.. intéressante. Je pense. Je leva la tête rapidement et le regarda. « Quoi? » demandai-je. J'étais surprise, bien entendu, ça sortait d'où? Je veux dire, il n'avait pas laisser démontrer que Vegas avait changé quoi que ce soit, je pensais que c'était dans ma tête, surtout vu ce qu'il m'avait répondu quand moi je lui en avais parlé l'autre soir. « Pourquoi t'as pas dit ça l'autre soir chez moi? » demandai-je. Ça aurait pu éviter tout ce gros malaise. Il ne répondit pas tout de suite et ça me laissa un peu de temps pour réfléchir. Bien entendu. Will ne me faisait pas confiance. Cette pensée me fit comme un coup au coeur. En quoi je méritais sa confiance de toute façon? J'avais été horrible avec lui, sans même le vouloir bien sûr. J'étais aveugle. Et même si ça faisait parti du passé pour moi, ça faisait quand même 2 ans, et bien ça ne le faisait pas nécessairement pour lui. « Tu ne me fais pas confiance. » répétai-je à haute voix. Je vis à l'expression de son visage qu'il s'agissait bien de ça.

Il ne répondait pas et je n'avais pas envie qu'il réponde. Je m'approcha un peu de lui et lui pris les mains. « Je sais que 2 ans plus tard, ça n'a sûrement pas le même effet, mais je suis vraiment désolé de t'avoir blesser comme je l'ai fait. Tu méritais d'avoir le même bonheur que celui que tu m'as permis d'avoir. Tu as totalement le droit d'être réticent à mon égard et je comprend certainement pourquoi. » lui dis-je avec un sourire triste. Je mis ma main sur sa joue et lui fit un sourire. « Sauf que cette fois, je ne te laisserai pas aller comme ça, et pis je vais te montrer que tu peux me faire confiance. » lui dis-je avec un petit sourire. Je tenais plus à cet homme qu'à mon orgueil et je voulais qu'il le sache que j'allais être là, no matter what. Bon, j'espérais tout de même qu'il ne me dise pas oublie ça Leyla, t'as plus de chance, là j'avoue que ma fierté serait détruite et je retournerais certainement à Miami à pieds.



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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Mar 5 Jan - 20:49
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william armstrong with leyla parker.
Elle avait beau me dire qu’elle le savait, elle continuait de m’en vouloir alors que oui, je me sentais complètement nul d’avoir eu un rendez-vous avec sa sœur mais quelque part, je ne pouvais pas non plus m’en foutre plein sur les épaules car je n’aurais jamais demandé d’avoir rendez-vous avec la sœur de mon ex. Quel mec sain d’esprit voudrait ça après tout? C’était une situation beaucoup trop étrange et j’osais espérer qu’elle ne croit pas que j’avais couché avec elle car ce n’était pas le cas. Je me voyais toutefois pas lui dire bien carrément comme ça non plus mais si elle osait poser la question, ça allait me faire un plaisir de lui confirmer que j’avais toujours gardé mon pantalon – LOL. Je tenais vraiment à ce que Leyla comprenne que depuis Vegas, les choses avaient changées. Du moins, nous avions passé du bon temps que je n’étais pas prêt d’oublier. Je n’aurais jamais cru possible de redevenir aussi proche de mon ex petite-amie et pourtant, voilà qu’elle me faisait comprendre qu’elle avait toujours de l’intérêt à mon égard. Comme quoi la vie nous réservait bien des surprises. Son visage changea lorsque je lui fis finalement part que depuis notre voyage, c’était différent et que je pensais constamment à elle. C’était la vérité après tout. Il n’y pas de d’autres filles qui me plaisait autant qu’elle. Leyla avait toujours été unique à mes yeux et ça ne changeait pas. Même que maintenant, elle était encore plus intéressante qu’autrefois. Nous avions les deux changés et c’était pour le mieux. Elle avait vieillit, elle était devenue responsable… elle avait des rêves, des ambitions et la voir aussi bien dans sa nouvelle vie nous faisait que la rendre encore plus magnifique. « Tu m’as pas vraiment laissé la chance de te parler. Et… je sais pas trop….» répondis-je à sa question en haussant les épaules. Elle avait rapidement sauté aux conclusions en faisant comme si ça ne l’atteignait pas du tout alors qu’au fond, je savais bien que ce n’était pas le cas.

Lorsqu’elle en conclut que je ne lui faisais pas confiance, je n’eus même pas besoin de répondre quoi que ce soit. Quelque part, elle avait raison et ça me faisait mal de lui avouer mais je me devais d’être honnête avec elle. Ce n’était pas qu’elle me plaisait pas mais disons que la confiance était la base de bien des choses et ma confiance en elle n’était pas à 100%. Je lui faisais confiance pour bien des choses… mais pour lui confier mon cœur de nouveau… c’était autre chose. Elle s’était approchée de moi en me tenant les mains. Je l’écoutai attentivement. Ça faisait bizarre d’avoir cette conversation après tout ce temps mais c’était bien de circonstances. À la fin de son petit discour, je pris sa main posé à ma joue dans la mienne pour déposer un baiser sur le dessus de cette dernière. « Écoute, je veux vraiment que cette confiance revienne complètement parce que je tiens beaucoup à toi! » Elle avait tout pour me plaire, vraiment et il n’était pas là le problème. J’étais persuadé que le temps allait arranger les choses mais pour que ça se fasse… il fallait justement nous laisser le temps. « J’ai juste besoin d’un peu de temps je crois mais je ne veux pas que tu penses que je ne veux pas nous donner une deuxième chance, ok? »



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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Mar 5 Jan - 21:28
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william armstrong with leyla parker.
Cette discussion aurait très certainement dû se faire sous l'effet d'un ou deux petit shooters. Ça aurait rendu le tout pas mal plus facile. Pas que c'était une torture, mais juste que parler aussi ouvertement de mes sentiments me faisait l'effet d'un couteau dans la gorge. Pourtant, Will méritait vraiment que je sois sincère envers lui et tout, alors j'ai décidé de me lancer. En pleine face pis toute là. On reparla un peu de la fameuse soirée où il m'avait avoué avoir fréquenté ma soeur. Bon. Douloureux souvenir, mais tout de même, j'essaya de passer par dessus. « Mouais, j'avoue. » C'était vrai que je ne l'avais pas tout à faire laisser parler, j'étais une fille quand même. On avait toute un petit côté dramatique dans ce genre de moment.

Finalement, je pris une grande respiration et dévoilà tout, p'tête même un peu trop? J'sais pas, j'avais l'air à l'aise je pense en disant ça, c'était très assumé. Je parlais pis parlais pis parlais et Will.. Ben il faisait son gars. Il n'avait pas trop d'émotions dans le visage, il devait se demander c'était quoi mon rapport de sortir ça là maintenant. J'savais pas c'était quoi mon rapport justement. Parfois les mots sortaient sans que j'ai vraiment le temps de leur dire Hey toé, stop, retourne d'où tu viens. Mais Will savait que j'avais raison quand je parlais de la confiance. Je pense juste qu'il ne savait pas jusqu'où me croire quand je disais que je m'excusais et tout. Pourtant, j'avais jamais été une grosse menteuse. Juste une fille bin droguée mêlée dans ses sentiments. Là, c'était plus le cas. J'étais très saine d'esprit, je prenais un peu d'alcool parfois, mais mes sentiments n'étaient plus mêlés pantoute! Fallait juste que je lui prouve et ça, comme il l'avait dit, il faudrait du temps. Mettons qu'en attendant, je ne savais pas trop comment agir. J'imagine qu'on agissait comme des amis? Ou comme à Vegas? À Vegas on était quoi? Des amis? Tant de questions sans réponse. « Okay, du temps, oui. » dis-je en hochant la tête. Tout ce qu'il voulait.

Je pense que c'était la première fois de toute ma vie que je me sentais aussi accroché à quelqu'un et que ce n'était pas tant réciproque. Mon premier petit-ami, c'était Tobias. Il aurait fait n'importe quoi pour moi et je le sais, mais c'était réciproque. On était tous les deux autant accrochés l'un à l'autre. Ensuite, y'avait eu Will version 1.0, on s'entend que la première fois, c'était lui qui était accroché à moi. J'étais accroché à la drogue. Ensuite, y'avait eu Wayne. On s'entend que j'étais bien accroché, mais lui aussi j'ose penser. C'était juste différent cette relation, on était vraiment indépendant. Là, me sentir comme ça, c'était la première fois. Trop bizarre. « J'suis contente qu'on ait pu se parler. » lui dis-je en souriant. Je m'approcha de lui et lui déposa un baiser sur la joue. Disons que l'ambiance était beaucoup mieux maintenant que tout à l'heure. « Maintenant que j'suis plus à l'aise, tu peux dormir sur le sofa. J'osais pas t'le dire tout à l'heure. » mentionnai-je très sérieuse. Sa tête valait milles dollars. « Je rigole hein. » lui dis-je en lui donnant une petite tape sur le bras. Un coup de vent nous souffla de la neige dessus et je fis signe à Will qu'il était temps de rentrer, on se les gelait.



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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SEPT – LEYLA & WILLIAM  |   Mer 6 Jan - 6:20
TAKE A SAD SONG AND MAKE IT BETTER. YOU KNOW SOMETIMES, IT'S JUST A MATTER OF LITTLE SHADES.
william armstrong with leyla parker.
La dernière fois que nous avions parlé Leyla et moi, j’avais été un peu troublé par la tournure de la situation et disons que ça n’avait pas laissé vraiment place à la conversation. J’avais décidé à la place de lui donner du temps pour avaler la nouvelle mais là, je tenais à arranger les choses. C’était bien pour cette raison que j’avais décidé d’engager la conversation. Je voulais que ça se règle entre nous, du moins… arranger le petit malaise. On allait passer les prochains jours ensemble, c’était la moindre des choses! On parla un moment, on s’expliqua. J’avais la confirmation que Leyla voulait quelque chose de plus entre nous, que c’était bien réel… elle ressentait toujours quelque chose pour moi. Ça me faisait bizarre d’avoir l’avenir de notre relation entre les mains. Je fis comprendre à mon ex petite-amie que j’avais besoin de temps pour penser à mes affaires, pour essayer de lui faire entièrement confiance de nouveau. Parce que bon, après tout, une confiance, ça se gagne et je savais très bien qu’elle réussirait. « Oui… c’est un peu plate à dire… mais ouais… du temps » répétais-je en grimaçant. J’aurais bien aimé lui dire que tout était ok. Qu’on pouvait être de nouveau ensemble mais c’était jamais aussi simple, jamais aussi facile quand les sentiments étaient de mise.

« Je suis heureux aussi… » Car au moins maintenant, on était fixé concernant la suite des choses. Je ne savais pas ce qui nous attendait, mais j’avais confiance… j’avais confiance en nous. Je lui souris en retour en regardant le petit bout de femme s’approcher sur la pointe des pieds et m’embrasser sur la joue. Je gardai mes mains dans les siennes. Elle me sortit un truc auquel je ne m’attendais pas du tout, je la regardai surpris avant d’éclater de rire. « Mouais, c’est encore drôle. Si tu décides de ronfler comme un tracteur pis de commencer un monologue pendant la nuit comme tu fais de temps en temps, je crois que je vais aller rejoindre le canapé assez rapidement! » lui dis-je à la blague.

Un petit coup de vent, puis nous retournâmes à l’intérieur. On n’allait pas non plus se magasiner une grippe à rester au froid comme ça, si peu habillés. « Attends là… » dis-je en la retenant par la main pour la tirer vers moi. Je glissai mes mains de ses hanches jusqu’à son dos pour la serrer contre moi. J’avais besoin d’un câlin en gros nounours que je pouvais être! C’était comme ça que je voulais officialiser notre « réconciliation. » Bon, peut-être que j’aurais aimé que ça s’officialise avec quelques vêtement en moins main je n’allais pas abuser non plus. J’appréciais la proximité. Étant toute petite, je la soulevai quelque peu du sol en la serrant bien fort. Elle lâcha un petit cri en me demandant de la poser au sol. J’abusais un peu… et je la prenais un peu comme une catin. « Hey, des tonnes de personnes rêveraient de ce genre de câlin, profites. » dis-je avant de la poser au sol. Je la regardai avec un gros sourire avant de lui montrer ma joue de nouveau. À la dernière seconde, j’avais tourné la tête pour poser mes lèvres rapidement sur les siennes. Un rapide bisou que la surprit et qui me fit bien rire. « Aaaah, là ça va mieux! » Je lui fis un clin d’œil avant de passer à sa gauche. Je me laissai tomber sur le lit en regardant mon téléphone. J’échangeai quelques SMS tandis que Leyla s’occupait de bien s’installer. Nathaniel était également ici et je compris après quelques échanges qu’il y était avec Alexie. C’était étrange sachant qu’ils ne se fréquentaient plus. Je ne croyais pas trop à leur truc d’amis à vrai dire. « Nate et Alexie sont ici aussi. Ça te dit d’aller fêter le réveillon avec eux au petit bar pas loin d’ici? » Pas que ça serait nul de faire le décompte ici entre nous mais disons que ça pouvait être plaisant aussi d’aller rejoindre nos amis. Plus on des fous, plus on rit comme on dit!



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