(#)Sujet: something to tell you. - Louise & Jason. | Mer 20 Jan - 18:08
something to tell you.
Louise & Jason
Avec Louise, je n'avais pas été très correct. Je l'avais invité au restaurant pour ensuite l'abandonner avant même qu'on prenne le dessert ensemble parce que je n'arrivais plus à contrôler la situation, ni à me contrôler moi-même. Louise était une femme très belle et attirante et son comportement avec moi, ses avances et remarques ne me déplaisaient pas, bien au contraire. Le problème était que j'avais une petite amie maintenant et je ne pouvais plus me laisser draguer. Mais au delà de ça, j'avais quand même envie de la voir. Déjà, je devais m'expliquer avec elle et lui annoncer que je voyais quelqu'un. Après ma demi-journée de travail, j'avais donc rendez-vous chez elle pour tenter de m'excuser et me faire pardonner bien que ça me paraissait une montagne à franchir au vu de ses derniers messages de la veille où elle semblait très en retrait et presque énervée après moi. Lorsque j'arrivais devant chez elle, je prenais une grande inspiration pour affronter son regard et ses remarques qui n'allaient pas être si cordiales qu'hier. Et puis je sonnais ; elle m'ouvrit assez rapidement et je compris dans le premier regard qu'on échangeait que je l'avais déçue. Salut, Louise, dis-je simplement en voulant m'approcher d'elle pour lui déposer une bise mais je sentis une réticence de sa part. J'allais quand même poser mes lèvres contre sa joue puis j'entrais pour qu'on s'installe au salon. Pour le moment, je restais debout le temps de savoir comment la discussion allait tourner. Déjà, je m'excuse pour hier. Ce n'était pas correct de te laisser en plan comme ça. Tu pourras en penser ce que tu veux mais j'ai de bonnes explications. Je la regardais droit dans les yeux pour qu'elle puisse cerner ma sincérité. En fait, je sors avec quelqu'un. Ca fait quelques semaines. Je me grattais légèrement la nuque, n'étant pas très à l'aise. Et hier, j'ai été pris de panique parce que tu me plais, que j'avais beaucoup d'idées et d'envies mais je pouvais pas lui faire ça. Et je ne pouvais pas te faire ça. J'essaye d'être quelqu'un de droit mais tu me plais, et c'est bien ça le problème. Voilà, c'était dit et avoué. Maintenant, j'attendais ses réponses.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: something to tell you. - Louise & Jason. | Jeu 21 Jan - 10:24
say something you hurt me
jason & louise
Jason m'avait.. comment dire.. brisé le coeur. Oui c'est ça. Brisée tout court même. Ces derniers temps, je ne vais pas bien du tout. Ma mère est malade, Noah me déteste, tout le monde me déteste à vrai dire j'ai l'impression. Mais je fais avec, je suis forte - ou enfin j'essaie de l'être. Malgré toutes ces nuits à tourner et tourner dans mes pensées, je suis levée le matin à l'heure maquillée habillée comme la Louise habituelle, je me force à sourire à rester celle que j'ai toujours habituée tout le monde à ce que je sois. Je suis une femme et même pas en tant que femme mais d'être humain, j'ai besoin de contact, de me sentir aimée et désirée - je pense que tout le monde sur cette planète a ce ressenti là jour après jour, quelque soit l'âge l'origine le sexe et le niveau de pauvreté. Alors même si je suis quelqu'un qui déteste parler de ce que je ressens, et bien j'ai des sentiments. C'est fou, non? Et quand mon ami, enfin celui que je pensais être un ami proche avec qui je peux parler, parfois même me confier, rire m'invite au restaurant, je ne vais pas dire non. J'avais limite besoin de ça, même si ce n'était que pour de l'amitié, c'est déjà une forme d'affection. Alors oui cet "ami" en particulier est canon et me plait bien, et quand il me chauffe direct d'entrée de jeu, je le suis dans son délire, même si ça restait un jeu je m'en fichais il restait mon ami. Même si je le pensais célibataire certes, je n'aurais pas fais une crise pour qu'il me foute à poil, quoi. Alors quand il s'est levé pour aller aux toilettes et est revenu avec son bisous innocent là et me dire qu'il s'en allait, payait et que je pouvais rester avec le serveur pour le dessert. Je me suis sentie.. rejetée, encore une fois. Rejetée et pire que ça, j'avais l'impression que l'ami en qu je croyais et tenais en plus de ça ne voyait en moi qu'une paire de sein et de fesse. Chose qui ne fit que de me briser le coeur, en conclusion.
Quand il sonne à ma porte, je sais que c'est lui et j'ouvre. Il s'avance pour m'embrasser sur la joue et je ne montre rien - limite je trouve ça hypocrite. Pas un sourire de ma part. Je ferme la porte derrière lui et je vais m'asseoir au salon. Je le regarde, impassible. « oui? » dis-je alors pour qu'il commence le calvaire. Je savais très bien qu'il avait une excuse et je me doutais qu'il s'agissait d'une fille, mais ça ne justifiait en rien son comportement. Même si je suis quelqu'un de sensible bien cachée, je déteste ce genre de conversation en plus de ça. Parler de ce qu'on ressent, c'est vraiment pas mon truc. Mais s'il le voulait, il allait l'avoir. Je l'écoutais, sans rien dire. J'avais donc raison, il voyait quelqu'un. Et puis il ajouta qu'il avait eu envie de moi et qu'il n'avait ni pu me faire ça ni pu lui faire ça. Je levais les yeux au ciel. « et? » Il avait fini. « c'est ça ton explication? Alors c'est parce que j'ai une paire de seins et des belles fesses que mon ami est sorti du restaurant où IL m'avait invité, parce que j'suis trop dangereuse par rapport à sa nana, c'est ça? » dis-je alors. Oui, je suis remontée. « Tu veux savoir ce que moi j'ai ressenti? Et pas que au moment où tu m'as laissé comme une vieille chaussette évidemment. Je pensais que tu n'étais plus avec ta nana quand tu as commencé à me chauffer, sinon je n'aurais jamais répondu. C'était limite qu'un jeu pour moi. » Je me levais, cela me rendait folle. « T'es canon c'est clair que tu me plais aussi et que voilà comme l'expression le dit je ne te cracherais pas dessus mais j'veux dire qu'à mes yeux tu restes mon ami avant tout! Dans ces cas là tu serais revenu en me disant "bah voilà j'ai une copine j'voudrais qu'on arrête de se chauffer" ou alors juste tu aurais arrêter et je n'aurais pas insisté on aurait fini le repas entre simples amis fin je sais pas moi c'est si dur que ça d'être simple et sincère avec moi?! » dis-je alors les larmes aux yeux, sans hurler mais je parlais fort quand même. Je le regardais alors comme il me regardait avant, pour lui montrer ma rage et ma tristesse. Je me rasseyais, perdant de l'énergie. « Je suis fatiguée de tout ça Jason, je suis fatiguée d'avoir l'impression d'être qu'un corps qui plait, je suis désolée si c'est tombé sur toi cette rage mais tu as mis la goutte de trop.. Surtout que je pensais vraiment qu'on était de vrais amis, alors ça m'a vraiment fait mal. » dis-je me calmant, frottant mon visage pour effacer les larmes lourdes qui se faisaient dans mes yeux et passant la main dans mes cheveux. Je savais qu'il ne saurait pas trop quoi dire, c'était gênant et c'est pour ça que je haie ces conversations.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: something to tell you. - Louise & Jason. | Jeu 21 Jan - 18:04
something to tell you.
Louise & Jason
En venant voir Louise pour lui expliquer mon comportement de la veille, je ne m'attendais absolument pas à la voir réagir ainsi. Dès le départ, elle laissait une distance certaine entre nous et je découvrais une personne bien différente de ce qu'elle m'avait montré jusque là. Pour commencer, elle me répondait de façon très sèche en ne comprenant toujours pas mon comportement de la veille mais franchement, qu'est ce que je pouvais dire de plus ? Oui, j'avais mal réagit et je n'avais pas pris le temps de bien réfléchir mais c'était fait et je ne pouvais pas revenir en arrière. Tu n'es pas qu'un physique à mes yeux, non. Tu es plus que ça pour moi sinon, on n'en serait pas là à discuter sur mon comportement d'hier. Elle m'exprimait ensuite ce qu'elle avait ressenti et qu'elle pensait que j'étais à nouveau célibataire et donc que notre flirt n'était pas un problème. Elle était d'ailleurs rentrée dans le jeu parce que je ne l'avais pas freiné, comme si j'étais libre. Elle poursuivait en me disant ce que j'aurais pu faire ou lui dire pour qu'on en reste où en était avant de finalement me reprocher de ne pas avoir été sincère envers elle. Je la comprenais tout à fait et puis je compris assez vite qu'il n'y avait sans doute pas que ça qui la perturbait en ce moment dans sa vie. Je sais, je suis désolé Louise, dis-je rapidement avant que je ne vois ses larmes se former dans ses yeux. Je n'étais pas fier de moi et je regrettais de lui avoir fait du mal comme ça. Ce n'était pas mon but, bien au contraire. J'étais triste et démuni mais je n'étais pas au bout de mes peines vu qu'elle reprit encore la parole pour me rappeler qu'elle me considérait comme un ami et confirmait mon hypothèse que je n'étais pas le seul à la faire souffrir en ce moment. En la regardant et la voyant si triste de cette situation, je ne pouvais m'empêcher de passer un bras autour d'elle pour la rapprocher de moi et avec ma main libre, je l'aidais à poser sa tête sur mon épaule. A mon tour de parler et je ne parla pas très fort afin de la calmer du mieux que je pouvais. Je pensais aussi qu'on était amis, Louise. Mais je crois que je ne te vois plus comme une amie, lui avouais-je sincèrement. Avant qu'elle s'imagine l'inverse de ce que je voulais exprimer, je poursuivais : Tu me plais, vraiment. Au point que je me vois pas continuer à être simplement ton ami. Mais je ne sais pas trop où j'en suis et je pense qu'il faut que je réfléchisse. Mais tu peux être sûre d'une chose, c'est que j'ai beaucoup de respect pour toi et si tu n'étais, comme tu dis, qu'un corps qui plaît, je n'en serais plus à me demander à quoi il ressemble parce que je l'aurais déjà vu. C'était peut-être dit maladroitement mais en même temps, c'est vrai. Si elle ne m'intéressait que sur le plan physique, ça ferait longtemps qu'on aurait couché ensemble ou que je l'aurais violée si elle n'était pas consentante. Comme elle avait toujours la tête sur mon épaule, j'en profitais pour déposer mes lèvres contre sa joue même si j'avais très envie de les poser contre les siennes. J'espérais qu'elle était apaisée et qu'elle me comprenait un peu mieux maintenant.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: something to tell you. - Louise & Jason. | Ven 22 Jan - 10:48
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jason & louise
J'en avais déjà trop dis pour le moment. Mais il avait été vraiment sincère avec moi et je me sentais redevable de son comportement envers moi. Il était adorable à être ainsi, et même si je n'ai pas l'habitude qu'on le soit tant avec moi, il fallait que je me force à lui rendre la pareille. J'étais triste, énervée, brisée, troublée. J'étais sur le canapé, la tête dans les mains. « C'est vrai.. Je n'ai tellement pas l'habitude qu'on vienne me voir pour me parler comme ça.. Je n'ai vraiment pas l'habitude de ce genre de conversation je suis désolé d'être si maladroite.. » soufflais-je après sa première réplique. C'est vrai que si je n'avais été qu'un cul et des seins, il ne serait pas là à essayer de m'expliquer pour que je comprenne pourquoi il avait fait ça. Je commençais à penser le contraire de tout ce que j'avais pu penser dès qu'il m'avait fait ça : il regrettait de m'avoir fait souffrir et ce n'est pas ce qu'il voulait. Je trouvais ça fou, car ces temps-ci j'avais plus l'impression qu'on cherchait à me faire mal que le contraire et là, j'étais face à un geste attentionné qui me troublait. Je restais sur le canapé, il vint me rejoindre. Cette fois-ci, je ne faisais pas de geste de recul parce que c'est limite si je ne lui en voulais plus du tout. Le protocole s'était ré-inversé et j'avais besoin de lui à nouveau. Il s'était excusé, il avait pris soin de ne pas me hurler dessus en retour quand je l'avais fait. Et rien que pour ça, je ressentais un truc vraiment bizarre. Un truc comme de la reconnaissance ou.. Enfin, je sentais que la colère s'en allait. Il vint entourer son bras autour de moi, mettant ma tête sur son épaule. Puis, il commença une première phrase qui me rendait perplexe. Je fronçais les sourcils - sans qu'il ne puisse le voir puisque ma tête est sur lui. Il s'arrêta un moment avant de reprendre. J'avais peur de comprendre. J'avais tout à fait compris en réalité mais, est-ce que je devais y croire? Je ne savais pas. J'étais perdue, vraiment paumée là. Le truc c'est que personne n'a jamais tenté de lui faire comprendre une chose pareille enfin.. je suis la femme qui doit se sentir la moins aimée de Miami en ce moment alors.. qu'il essaie de me faire comprendre que je ne pouvais plus vraiment être une amie à ses yeux parce qu'il.. voyait autre chose en moi.. quelque chose de plus fort, qui fait qu'il ne m'avait pas sauté dessus, parce qu'il me respectait, parce qu'il voulait faire les choses bien, parce qu'il ne "voulait pas me faire ça". Je repensais à sa phrase du tout début. Mes yeux se ré-embumèrent. Pas de tristesse c'était.. de ressentir que je pouvais être respectée et à la limite d'être aimée - même si ça n'était pas tout à fait ça mais le fait qu'il ouvrait la porte de ça, ça me faisait du bien en fait. Je fermais les yeux fortement avant de les rouvrir pour cacher ça parce que ce n'était plus de la tristesse mais limite des larmes de joie, et moi montrer que je ressens ça.. c'était pas moi. Il avait dit devoir réfléchir, après tout. Il m'embrassait fort sur le crâne et je fermais encore les yeux pour profiter de ce geste d'affection dont j'avais tant besoin. C'était à moi de répondre, là? Parce que je suis complètement paumée. Il avait été sincère avec moi, plus que sincère là, il fallait que je lui rende la pareille. Je levais les yeux pour poser ma main contre lui, contre son torse, comme geste d'affection retour. Je regardais dans le vide à nouveau, cherchant bien ce que je dirais à présent. « Je.. Je ne sais pas quoi te dire.. » soufflais-je. « Je sais que j'ai besoin de toi, moi.. » commençais-je à avouer. « Mais tu as l'air autant paumé que moi.. Enfin tu as quelqu'un dans ta vie, tu me l'as dis et là tu ajoutes que.. » ça, je ne pouvais le dire clairement par contre, on se comprenait. « Tu as besoin de réfléchir et.. je respecte ça. Je suis désolé de t'avoir hurlé dessus d'ailleurs.. » j'étais bien trop désolé en peu de temps là, ça relevait du miracle. « Je.. Pour être honnête avec toi je.. Je suis complètement perdue en ce moment.. La seule chose que j'ai fais de bien ces dernier jour c'est être la marraine de Carter je crois.. Même avec Hannah j'ai l'impression de faire n'importe quoi je.. Je me sens tellement seule, tellement nulle. Ma maman est malade, elle est hospitalisée en France et elle ne veut pas que je vienne mais.. je crois que j'ai tellement besoin d'elle enfin.. Cela fait des années qu'une seule et unique personne me fait du mal que.. enfin je n'arrive pas à me défaire de cette personne qui pourtant jour après jour me fait mal, me torture, me rend folle, me fait hurler comme j'ai pu te hurler dessus sauf que lui il me hurle de retour dessus, et il me dit des choses horribles et puis il profite de mon corps après je.. je suis tellement faible face à lui il ne fait qu'une bouchée de moi je souffre chaque soir j'en dors plus tu es la seule personne à le savoir je sais même pas pourquoi je te dis tout ça je suis désolé c'est juste que.. j'ai jamais été autant désolé en vingt minutes d'espace-temps. » Je reprenais mon souffle, je m'étais redressée pour pouvoir respirer pendant tout ce monologue. « Je n'ai jamais vu plus loin de ça et pourtant quand tu me dis ça je me dis que je suis bien conne de rester coincée à souffrir jour après jour un peu plus alors que moi aussi j'ai droit à.. enfin j'ai besoin de ça.. j'ai besoin d'être aimée d'être serrée dans des bras, de me sentir en sécurité de sentir qu'on pourrait faire n'importe quoi pour moi c'est si bête que ça? » demandais-je les yeux encore embumés. Je tournais la tête vers lui. « ça me fait vraiment du bien ce que tu me dis.. et ce que tu me fais ressentir là.. enfin ça m'ouvre les yeux sur comment je vis et.. sur toi. » dis-je alors très sincèrement séchant mes larmes. « Je suis vraiment perdue et ça tombe bien que tu doives réfléchir parce que là je crois que je vais en avoir besoin aussi » dis-je en lui offrant un petit sourire. Je m'approchais de lui et posa mes lèvres sur sa joue droite, déposant un baiser tendre. « Merci » lui dis-je juste après avant de me reculer à nouveau. « Mais plus concrètement enfin tu.. tu as déjà quelqu'un dans ta vie tu me l'as dis et.. je veux dire.. je ne veux pas être la cause de son mal être alors.. même si tu pourrais très facilement me faire changer tout ça et m'offrir quelque chose dont jamais je ne pourrais te rendre la valeur que ça aurait à mes yeux.. prends soin d'elle avant moi. » lui soufflais-je en le regardant dans les yeux, très sincèrement, je lui caressais la joue. « mais vraiment merci déjà rien que pour ça ça m'a vraiment fait du bien.. tu es tout pardonné. et.. tu as tout le temps qu'il te faut pour me dire.. enfin tu dois vraiment être perdu là maintenant.. Je suis là quand tu en auras besoin. » Je baissais ma main pour serrer la sienne et lui souris doucement.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: something to tell you. - Louise & Jason. | Ven 22 Jan - 19:31
something to tell you.
Louise & Jason
Je ne savais plus où j'en étais. En couple avec Brooklyn, je me sentais très bien mais quand je voyais Louise, j'avais l'impression de l'oublier complètement et mes envies envers elle n'étaient pas claires. Hier, après trop de tensions, j'avais préféré fuir plutôt que de lui dire clairement ce que je ressentais mais aujourd'hui, je n'avais pas pu faire l'impasse et j'avais bien fait. Elle avait réussi à se calmer avec ce que je lui avais dit, mes explications un peu bancales mais très sincères et visant à lui expliquer qu'elle me plaisait et que je la voyais un peu plus que comme une amie. Elle s'était emporté directement après mes premières paroles et elle m'expliquait à présent pourquoi ; elle était surprise que je vienne pour lui parler et m'excuser parce qu'elle n'en avais pas l'habitude. Elle était finalement autant pommée que moi et encore plus maintenant qu'elle s'était fait une mauvaise image de moi et que je revenais pour lui prouver le contraire et tenter de lui faire comprendre qu'elle m'intéressait, intérieurement. Ce n'est peut-être pas malin de ma part de venir te dire que je te vois plus comme une amie alors que j'ai une petite copine depuis plusieurs semaines. C'est tout moi, ça ! C'est vrai que ce n'était pas malin mais la situation est ce qu'elle est et je ne pouvais pas attendre plusieurs jours avant de venir m'expliquer auprès de Louise, sinon elle aurait sans doute été encore plus désagréable et même ne pas vouloir me parler du tout. Elle s'excusait d'ailleurs d'avoir été un peu brutale mais je la comprenais et ne lui en voulais pas. Après ça, la jeune femme se lançait dans un long monologue où je ne voulais pas la couper parce qu'elle me parlait de choses très personnelles et se confiait comme elle ne l'avait jamais fait avec moi. J'étais un peu surpris d'ailleurs mais je l'écoutais avec attention, apprenant que sa relation avec Hannah n'était pas au top, que sa mère était hospitalisé sur un autre continent, mais surtout qu'elle était sous l'emprise d'un homme qui la faisait souffrir et profitait d'elle après lui avoir fait tous les reproches du monde. Elle se redressait un petit peu, ce qui me permis de plonger mon regard dans le sien, bleu azur parsemé de noir car son maquillage avait un peu coulé. Malgré ça, elle restait très belle et puis elle s'était dévoilée comme elle ne l'avait jamais fait et je comprenais qu'elle avait eu besoin de moi pour se confier. Comme tu le dis, on est vraiment perdus tout les deux. Mais je comprends mieux pourquoi tu as cru que je cherchais à te faire du mal mais vraiment, c'est pas ce que je voulais. D'ailleurs, je m'en veux maintenant que je sais tout ça car tu ne méritais pas ça, en plus de tous tes problèmes. Sa mère qui était hospitalisé et qu'elle ne pouvait pas voir ; ça s'était quelque chose que je pouvais comprendre parfaitement comme mon père était toujours dans le coma. Mais je n'étais pas près à aborder ce sujet avec elle alors je me préoccupais plutôt de ce mec qui la faisait souffrir. Il faut que tu arrêtes de voir ce garçon, Louise. Il te détruit complètement. J'ai encore plus envie de te prouver que tous les hommes ne sont pas comme ça et que certains ont simplement envie de te voir heureuse et épanouie. De te rendre heureuse, simplement. Je lui souriais légèrement en posant une main sur sa joue, effaçant un peu ses larmes avec un doigt. Avec cette discussion, Louise percevait également un autre visage de moi et ça avait l'air de lui plaire autant que moi j'avais apprécié de remarquer qu'elle avait confiance en moi et qui me faisait encore craqué un peu plus. Je ne voulais pas tout remettre en question dans ta vie mais c'est clair que si tu souffres et que tu n'es pas bien, il faut que tu te détaches des personnes qui te font du mal pour te rapprocher de ceux qui ont envie de te faire du bien.. Enfin, tu vois ce que je veux dire. Elle m'embrassait ensuite la joue, sans doute en signe de remerciement de tout ce que j'avais pu dire et faire pour l'aider dans ses réflexions. Elle continuait en me disant que je devais prendre soin de ma copine avant elle et qu'elle ne voulait pas représenter, disons-le clairement, la raison de notre rupture. Je la comprenais et une femme avait toujours peur d'être à cette mauvaise place mais rien n'était fait et j'avais avant tout besoin de réfléchir car Louise comme Brooklyn me plaisaient et pourtant, elles sont tellement différentes. Ne t'en fais pas, je prendrais le temps de réfléchir mais je penserais autant à elle qu'à toi, je n'ai pas de préférence à faire car même si j'ai dit le contraire tout à l'heure, tu resteras toujours une amie avant tout parce que je t'apprécie vraiment. Je la regardais à nouveau en me perdant complètement dans son regard en écoutant ce qu'elle me disait. Oui, j'ai vraiment besoin de réfléchir et ça prendra peut-être un peu de temps, il ne faudra pas s'inquiéter si je parais un peu plus distant. Pendant un long moment, mon regard restait dans le sien, un sourire s'affichait un peu plus grand sur mes lèvres et puis je me rapprochais à nouveau d'elle même si nous étions restés assez proches. Je plaçais mon visage dans le creux de son cou et appréciais la sensation de me sentir si proche d'elle tout en sachant que je ne pouvais pas aller plus loin. Je murmurais doucement à son oreille : Louise.. J'ai tellement envie de t'embrasser. Mon souffle frôlait son cou et finalement j'allais poser mes lèvres dans son cou pour l'embrasser et le mordiller doucement, me laissant aller à une petite envie tout en me rappelant que je ne pourrais pas en faire d'avantage, par respect pour elle et pour ma copine. Le bras que j'avais autour d'elle resserrait notre étreinte pour la sentir un peu plus contre moi. Je redressais ensuite mon visage pour la regarder à nouveau et lui sourire doucement ; là, ça aurait été le moment parfait pour que mes lèvres aillent à la rencontre des siennes.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: something to tell you. - Louise & Jason. | Ven 22 Jan - 20:54
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Je me confiais à livre ouvert à Jason, après lui avoir hurlé dessus. Cela avait été ma réaction naturelle, car j'avais l'habitude qu'on me rentre dedans, qu'on ait aucun tact avec moi alors, je n'aurais jamais pensé qu'il me parlerait aussi calmement et sincèrement. Je m'excusais pour tout ça, disant tout ce que j'avais sur le coeur. D'une certaine manière, il fallait que ça sorte. Je ne savais pas à qui je l'aurais dis mais, j'aurais fini par le dire à quelqu'un. Là en l'occurrence, c'était à Jason que je me confiais. Il n'y avait rien d'étonnant là dedans puisqu'à mes yeux il était quelqu'un digne de ma confiance. Et puis, il s'était ouvert aussi, alors d'une certaine manière il méritait la vérité. Avec larmes ou sans, je lui disais tout, sans omettre un seul détail. Je parlais de maman, de Hannah, de Carter et même si je ne le nommais pas, de Noah. Je lui disais tout cela alors que lui s'ouvrait à moi, me disant qu'il me voyait plus qu'une simple amie et aussi qu'il avait une petite amie et que donc il avait besoin de réfléchir, qu'il était paumé, que la veille il n'aurait pas pu ni me faire ça ni lui faire ça. Ce n'était qu'une question de respect, après tout. Il n'y avait rien de plus noble que ça. Je m'en voulais de lui en avoir autant voulu pendant ces dernières vingt quatre heures, car je lui en avais voulu, et pas qu'un peu. Il m'avait blessé, et c'était bien la preuve que je tenais plus à lui que je ne voulais le croire non plus. Je m'étais sentie trahie, j'avais même pensé que je ne le reverrais plus jamais. Et pourtant il était là. Sa remarque sur le fait de me dire tout cela alors qu'il était en couple me fit doucement sourire. « On remarque toujours ces choses là au mauvais moment. » lui soufflais-je alors en souriant doucement, baissant les yeux. Je pouvais le comprendre mieux que personne, je pense, étant attachée à quelqu'un qui aujourd'hui me fait tant de mal. Je ne lui en voulais pas, à Jason, de venir me dire cela en étant en couple. Je pense qu'au contraire, ça pourra l'aider et j'en suis ravie. Je suis plus calme, maintenant que tout est clair entre nous. Je sens même que je suis apaisée, en sa présence. J'avais l'impression que.. plus rien ne pouvait m'atteindre. Que j'étais en parfaite sécurité. Il s'excusait de m'avoir fait mal, surtout en sachant tout ce que je vis en ce moment. Je fis non de la tête, voulant mettre les choses au clair tout de suite. « ça va ne t'inquiètes pas. Je ne t'en veux plus du tout. » lui confiais-je alors afin qu'il arrête de s'en vouloir. On se regardait dans les yeux quand il prononça les mots qui arrivèrent directement où il fallait. De nouvelles larmes, encore de joie d'un certain sens et aussi mêlées de tristesse se formèrent. Décidément, elles ne me quitteront plus. Je buvais ses paroles, imprimant le moindre mot. Je disais difficilement, en un souffle. « je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir droit à ça, Jason.. » alors qu'il me caressait la joue. Je clignais des yeux encore une fois pour faire partir ces maudites larmes. Je le regardais, essayant un petit sourire quand même pour le rassurer. Ce que je ressentais ces derniers jour n'avait rien à voir avec Jason alors, je ne voulais pas qu'il se sente responsable. Ses paroles me faisaient vraiment du bien, mais c'était plus difficile que ça. Sa réplique suivante, elle découlait de la première. « Je sais.. mais ce n'est pas aussi simple que ça peut en avoir l'air.. » lui soufflais-je en lui souriant.Je l'embrassais sur la joue pour le remercier de sa sincérité, de sa présence, d'avoir mis les choses au clair. J'avais presque le coeur plus léger même s'il avait amené d'autres questions. Mais à la fois, c'étaient pour la majeure partie de bonnes questions. C'est vrai que quand j'y pensais, depuis que je le connais, Jason a toujours été quelqu'un de spécial à mes yeux. Je n'avais jamais cherché à mettre quelque chose là dessus parce que ce n'est pas mon genre de voir si je ressens quelque chose ou non. Ca me tombe dessus comme ça et je me bats contre. Je le regardais à présent et.. différemment. J'avais toujours vu un homme attirant et incroyablement beau mais aussi un homme sincère, sur qui on peut compter, adorable, attentif, attentionné.. Je me secouais discrètement la tête pour arrêter de me dire tout cela et je me passais la main dans les cheveux pour camoufler le geste. Il me dit qu'il prendrait le temps de réfléchir et de manière égale mais que je resterais une amie quoiqu'il arrive. Je le regardais, souriant doucement. « j'espère bien.. je n'ai pas envie de te perdre. En fait, je n'y survivrais pas. Tu fais parti de ce qui me fait du bien » dis-je le citant, souriant tendrement. Il ajouta qu'il sera sûrement distant. J'hochais la tête. « je comprends.. De toute façon juste avant que tu n'arrives j'ai vu avec mon agence je.. je vais aller faire un petit tour en Europe avec une copine. Comme ça je pourrais aller voir ma maman qui est à Paris et puis, voir mon pays me fera du bien. » lui dis-je en souriant tendrement. « j'aurais Skype et mon téléphone si tu as besoin. » ajoutais-je en souriant doucement. Là, silence. Nous nous regardions et les idées de plus tôt me revinrent. Je les re-dégageais aussitôt. Je le regardais alors qu'il s'approchait et vint poser sa tête sur mon épaule, dans mon cou. Je pouvais sentir son souffle sur ma peau de poupée. Cela me fit sourire, j'aimais ça. Je manquais cruellement de tendresse à vrai dire et, Jason n'était pas la mauvaise personne pour m'en donner. Je souris, fermant doucement les yeux. Jusqu'à ce qu'il casse le silence avec cette phrase qui résonnait dans mon crâne. Mes yeux s'ouvrirent automatiquement. M'embrasser? Mon souffle fut pris de court, tellement que j'entrouvrais les lèvres pour le retrouver. Je devais répondre là? Qu'étais-je censée dire? Il ne pouvait pas m'embrasser.. Il l'avait dit, pour elle, pour moi. Il m'embrassait dans le cou, chose qui me fit fermer les yeux pour profiter, car c'était tendre et à la fois avec désir puisqu'il me mordillait en passant. Je ne pus m'empêcher de sourire, car ça m'apaisait encore une fois. Etait-ce sa façon de m'embrasser pour rester dans les limites par rapport à ce qu'il me disait? Peut-être. Il relevait la tête pour venir proche de la mienne, me sourire tendrement. Il resserrait son étreinte et me regardait. Comment étais-je censée résister là? Mes yeux louchaient par milliseconde sur ses lèvres avant de remonter à son nez, ses joues, ses yeux, tout ça si parfait, mais pas à moi. C'est à quelqu'un d'autre, Louise. essayais-je de me dire pour ne pas craquer. Mes lèvres se serrèrent automatiquement, imaginant nos lèvres ensembles. Je posais mon front contre le sien, fermant doucement les yeux histoire de profiter tout en dégageant cette envie de mon esprit. Je les rouvrais. Je m'approchais de lui et l'embrassais très tendrement sur la joue, touchant le bord du bord de ses lèvres tout de même avant de me reposer mon front contre le sien. « je sais.. » réussis-je à dire alors que je louchais encore sur ses lèvres rapidement. Mais là je me concentrais sur ses yeux, même si eux aussi pourraient me rendre cinglée. « mais je n'ai pas envie que ça se passe comme ça si ça doit se passer.. » soufflais-je. « je sais que mon maquillage a coulé.. » tentais-je sur une note d'humour, je ris d'ailleurs légèrement à ma propre blague, faisant référence à ces nanas qui voulaient être parfaite pour leur premier baiser. Je reprenais mon sérieux. J'avais tenté le côté humour parce que j'étais vraiment gênée par la situation. Mais le voir sourire alors là.. « mais sache que j'ai aussi envie de t'embrasser. » soufflais-je alors plus sérieusement. Je baissais les yeux vers ma main qui vint caresser son cou, sa joue. Je relevais les yeux vers les siens. « il va falloir se contenter de ça, jusqu'à ce que nos chemins se recroisent.. » soufflais-je souriant doucement. « merci encore » concluais-je. « quoiqu'il arrive, je n'oublierais jamais tout ça. C'était vraiment les plus belles choses qu'on ne m'ait jamais dite, vraiment. » Je lui souris. J'avalais fortement, me reculant de lui avec peine. « tu devrais aller retrouver celle que tu aimes, Jason. » lui soufflais-je alors avec un petit sourire. Elle méritait cette tendresse dont il était capable. Moi, je ne sais pas vraiment ce que je mérite en réalité.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: something to tell you. - Louise & Jason. | Mar 26 Jan - 18:26
something to tell you.
Louise & Jason
D'une certaine façon, j'avais l'impression que Louise venait de mettre son cœur à nu et qu'elle avait laissé parlé ce dernier comme si elle en avait vraiment besoin pour avancer. C'était avec moi qu'elle l'avait fait et j'imagine que ce n'était pas pour rien ; elle me faisait confiance autant que je m'attachais à elle. Tout avait changé en si peu de temps entre elle et moi parce qu'il y a vingt minutes, alors même que je passais la porte, j'avais l'impression que notre relation était morte et terminée parce qu'elle s'était sentie trahie et humiliée à cause de moi. Je m'en voulais encore de lui avoir fait ça mais c'était soit l'abandonner, soit trahir ma petite amie et ça, je ne le voulais absolument pas. Si j'étais en couple, ce n'était pas pour la tromper parce que j'étais un homme à présent et respectueux. Alors certains pourront dire que je ne suis pas honnête de venir chez une jeune femme qui m'attire mais entre hier et aujourd'hui, je n'ai pas vu Brooklyn et puis je n'allais pas la larguer comme ça alors que je ne savais pas encore moi-même ce que je voulais avec Louise. Là on pouvait le dire, j'étais totalement perdu et il me fallait du temps pour réfléchir à mes envies et mes projets. Je m'étais tout de même excusé auprès d'elle pour mon comportement de la veille mais elle ne m'en voulait plus ; j'imagine que j'avais réussi à me faire pardonner. Après ça, elle m'avait parlé d'un homme qui, très clairement, lui faisait énormément de mal et je ressentais assez rapidement de la compassion pour elle et je voulais lui prouver qu'elle avait le droit au bonheur, de tomber sur quelqu'un qui veut prendre soin d'elle et l'aimer à sa juste valeur. Elle n'y croyait pas et s'imaginait qu'elle n'y avait pas droit. Mais si Louise, tu es vraiment quelqu'un qui le mérite. Et si ce n'est pas moi, j'espère que ce sera quelqu'un avec les mêmes intentions que moi qui te le prouvera. Notre complicité venait d'augmenter un peu plus et notre proximité également. Je caressais sa joue, elle me déposait une bise et nos regards échangés en disaient long. Pourtant, il ne pouvait rien se passer, il ne fallait pas que quelque chose se passe. Notre discussion reprenait, ce qui permettait de pense un peu autre chose. J'en venais à lui dire que resterait son ami, quoi qu'il arrive et sa réponse me rassurait dans le sens où elle me disait très clairement qu'elle voulait de moi dans sa vie car je faisais partie de ceux qui lui apportait du bonheur. Je lui souriais tendrement en la remerciant pour ses mots et ajoutais : Et je compte bien continuer. Mais jusqu'à notre prochaine entrevue, je pense que je serais un peu distant avec elle et je la prévenais. Pour moi, c'était tout à fait normal vu qu'il fallait que je me pose des questions sur ma vie, que je fasse le vide dans mon esprit et que je vois si, elle finissait par vraiment me manquer en étant loin d'elle. Finalement, elle m'apprenait qu'elle allait partir en Europe bientôt pour voir sa mère. Tu as sans doute raison, ça te fera du bien de changer d'air. Mais si je ne te contacte pas, ne le prends pas mal, s'il te plait. Je préférais la prévenir à nouveau parce que j'avais vraiment besoin de couper un peu les ponts avec elle et si elle partait pour se changer les idées, ça tombait parfaitement bien. Lorsque le silence reprit place et que mes idées divaguèrent à nouveau, je m'étais rapproché d'elle pour poser mon visage dans son cou. Cette proximité me faisait du bien et je finis par craquer, mais convenablement. J'embrassais son cou pour ensuite relever un peu ma tête et Louise posait son front contre le mien. J'observais ses lèvres sur lesquelles son rouge à lèvres tenait encore de sa journée ; j'avais terriblement envie de toute faire pour lui retirer et ainsi goûter à sa bouche qui m'appelait, que je désirais. Elle finit par poser ses lèvres contre ma joue, à la commissure de mes lèvres comme ci, pour elle aussi, l'envie était très forte mais qu'elle se retenait. Il en fallait vraiment peu pour qu'on succombe et si ça arrivait, je pense qu'on ne pourrait s'arrêter... Elle brisait le silence en s'amusant de me dire que si nous devions nous embrasser pour un premier baiser, elle ne voulait pas que ça se passe dans ces circonstances, avec son maquillage qui avait coulé. Je laissais échapper un rire, doucement, puis replongeais mon regard dans le sien tandis que ma main allait se placer dans son cou pour le caresser délicatement du bout des doigts et sentir sa peau douce au contact de la mienne. J'avais l'impression que nos regards parlaient pour nous, et puis elle avouait avoir envie de m'embrasser, sans doute tout autant que moi. Je l'observais à nouveau, j'observais ses lèvres et puis elle me ramenait à la réalité : il faudrait attendre notre prochaine rencontre pour peut-être pouvoir sauter le cap. Elle supposait donc que je serais seul et libre la prochaine fois, et qu'on pourrait alors se laisser aller à nos envies. L'attente va paraître longue, lui dis-je sincèrement en respirant de façon posée pour m'apaiser un peu, et aérer mon cerveau. Elle me remerciait, en évoquant les plus belles paroles que je lui avais dites. C'était sincère, répondis-je simplement avant qu'elle ne me demande de retourner auprès de celle que j'aimais. Aimer ? J'avalais difficilement ma salive, cette remarque m'avait surpris parce que je ne me considérais pas amoureux. Si je l'étais, je n'aurais pas douté en voyant Louise. J'espère qu'on se reverra bientôt. Profite bien de ton voyage en Europe, et reviens-moi en pleine forme. Je lui souriais une nouvelle fois en me levant du canapé et lui tendais la main pour l'aider à se lever à son tour. Lorsqu'on se retrouvait debout, face à face, les yeux dans les yeux, je tirais un peu sur sa main que j'avais encore dans la mienne pour l'attirer un peu plus vers moi et passais mes bras autour de son buste. J'embrassais délicatement l'une de ses joues et, en me reculant, prenais le temps de la regarder une dernière fois pour me souvenir de son visage tout le temps qu'on ne se verrait pas. Je ne sais pas si j'avais vraiment envie de la quitter.
Emi Burton
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