(#)Sujet: need to see you - Louise & Jason. | Sam 2 Avr - 19:17
need to see you
Louise & Jason
Ça faisait au moins trois semaines que je n'avais pas vu Louise. Je n'avais pas vraiment été un bon ami sur ce coup-là mais je pense qu'elle me comprendrait parce que la dernière fois qu'on avait passé un moment ensemble, c'était lorsque je lui avais annoncé le décès de mon père et elle avait parfaitement compris que je n'allais pas bien. J'avais alors pris du recul dans toutes mes relations, que ce soit amicale ou amoureuse. J'en avais eu besoin et ça m'avait réellement permis de commencer à faire mon deuil, tranquillement. J'espérais donc qu'elle ne m'en voudrait pas d'avoir fait le mort pendant des semaines parce que ce n'était évidemment pas contre elle. Hier déjà, j'avais pris contact avec elle pour savoir si je pouvais passer la voir aujourd'hui. Comme sa réponse fut positive, je m'étais décidé à me rendre chez elle, en prenant des petites mignardises dans une boulangerie sur le chemin car j'étais convaincu que cette attention lui plairait. Arrivé devant sa porte, je sonnais et lorsqu'elle vint m'ouvrir, je remarquais assez rapidement sa petite mine. La mienne ne devait pas être meilleure mais au moins, elle l'était d'avantage par rapport à la dernière fois où je n'étais ni lavé, ni coiffé ni même habillé convenablement. Je reprenais petit à petit ma vie en main et ça se remarquait de l'extérieur. Salut Louise, lui murmurais tendrement en allant déposer une bise sur sa joue, posant une main à l'arrière de sa nuque afin de profiter directement d'une certaine proximité que j'appréciais toujours avec elle. Tu pourrais au moins faire semblant d'être contente de me voir, lui dis-je pour plaisanter car je n'avais pas encore perçu un sourire très sincère sur son visage. Je m'autorisais à plonger intensément mon regard dans le sien pour percevoir ses émotions. Finalement, elle m'en voulait peut-être un peu de ne pas avoir pris de ses nouvelles depuis plusieurs jours.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Dim 3 Avr - 9:29
Jason & Louise
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
J'ai essayé aujourd'hui de faire attention à moi. Ce n'est pas par hasard : Jason doit passer au studio aujourd'hui. Déjà que je me déteste ces derniers jours, je refuse que ce soit son cas. Depuis ce fameux soir, fini les escarpins, robes de soirées à couper le souffle, sourire à gogo, rire, maquillage parfait, vernis parfait, coiffure parfaite. Louise est partie se cacher quelque part pour laisser à sa place une jeune femme complètement enfermée et apeurée - tout ce que je déteste en temps normal. Je suis maintenant un corps pleins de coups, de faiblesse, de mal. J'avais vraiment peur que Jason voit cette Louise-ci de la manière que moi je peux la voir : décevante et horrible. Même si depuis William avait réussi à faire à peu près disparaître quelques bleus, et notamment ceux de mon visage, j'avais toujours l'énorme bleu autour du cou, sur les jambes, sur le ventre et dans le dos. Je me déteste, voilà. Alors j'avais réussi à masquer les derniers bleus de mon visage en me maquillant vraiment pour une fois - pour éviter à Jason de voir ça. J'avais mis un slim sortable - moi qui suis toujours en robe ou en jupe - et un haut où mes bras étaient apparents - et quelques bleus aussi - du coup j'avais enfilé une petite veste légère par dessus, un peu style boyfriend pour essayer de faire genre que c'était un look voulu. Une petite écharpe en touche finale histoire de cacher le bleu - que dis-je - violet de mon cou et le tour était joué. Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas vu Jason mais finalement, je ne lui en voulais pas du tout. Déjà parce que si je lui en voulais à lui j'en voudrais au monde entier - mais surtout parce que la dernière fois que nous nous étions vus il venait de perdre son père et avait besoin de faire son deuil - chose compréhensible. J'attendais donc patiemment qu'il aille mieux, malgré qu'il me manque affreusement. Depuis que je le connais, Jason a toujours eu ce don de m'emmener dans un monde où rien ne pouvait m'atteindre. Je me disais que sans le vouloir, il m'aiderait. Oui, je savais que j'aurais du mal à lui avouer ce qu'il m'étais arrivé pendant son absence - simplement parce que j'allais devenir une femme faible à ses yeux, chose que je ne suis pas par nature. Quand il toque, j'ouvre sans attendre. Son visage m'a manqué, sa douceur m'a manqué. Même si je ne parviens pas à arracher un sourire sur ce visage déprimé, je me ressens un peu revivre. Son visage quant à lui et plus lumineux que ce fameux jour. Il reprends du poil de la bête, et ça se voit. Cela me rassure aussi, m'enlève un poids. J'avais détesté le voir ainsi souffrir et ne rien pouvoir faire. Il m'embrassait sur la joue, et il posa sa main derrière ma nuque, ce qui m'arracha une petite grimace. Il aimait faire ça, je le sais bien, sauf qu'il ne sait pas le bleu qui se cache dans ce cou. J'essaie de ne pas montrer ma grimace quand il se recule mais c'est trop tard - il voit que quelque chose ne va pas. J'ai peur qu'il croit que c'est de sa faute, que je lui en veux ou je ne sais quoi parce que ce n'est pas du tout ça. Je ressens soudain un pincement au coeur d'imaginer ça. Il me souffle que je pourrais au moins sourire et faire semblant d'être contente de le voir. Il veut plaisanter, je devrais sourire un peu. J'ai du mal. Pourtant j'essaie. Il plonge son regard dans le mien pour deviner ce qui se cache dans le mien. Je le laisse un peu faire et puis prends sa main pour le faire entrer chez moi, reculant moi-même de deux pas et fermant la porte. Je baisse la tête sur nos mains et puis je lâche la sienne, gardant le regard baissé. Il va falloir que je parle, et ça va encore faire mal. Ma voix est basse, parce que ça me fait mal. « ce n'est pas contre toi je suis désolé j'aurais dû te le dire je.. » Je ne l'avais pas encore vraiment dit à quelqu'un de proche de moi à voix haute. Je ne savais pas comment il allait réagir, et j'en avais peur. Il allait mieux, et c'était à mon tour d'avoir besoin d'être sauvée. Je m'en voulais. Mes yeux s'embuèrent de larmes. « il y a quelques jours je.. j'étais sortie le soir comme souvent tu sais et disons que.. »Doucement, je tirais sur mon écharpe pour laisser apparaître mon bleu dans le cou, afin qu'il comprenne que ce n'était pas de sa faute. « j'ai été.. enfin.. » je n'arrivais pas à le dire mais, c'était compréhensible. Je clignais des yeux pour faire partir les larmes avant de lever le regard sur lui. « mais je suis vraiment heureuse de te voir je.. » j'avalais un coup pour récupérer un peu de voix. « je me suis un peu perdue.. je ne me reconnais plus quand je me regarde dans un miroir je suis vraiment désolé que tu vois ça je.. je déteste que tu me vois comme ça.. » je lui rendais ce regard sincère de plus tôt. « tu t'attendais sûrement à passer du temps avec la Louise "normale" je.. je voulais pas te décevoir.. » dis-je alors, peut-être parlant pour moi-même. J'avais l'impression de gâcher ce moment qui aurait dû être génial. Retrouver Jason, je l'espérais de toutes mes petites forces avant d'être agressée mais maintenant, j'avais juste peur qu'il ne fuit.
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Dim 3 Avr - 18:19
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Louise & Jason
Lorsqu'on connait Louise comme je la connais, on se rend rapidement compte que quelque chose ne va pas. Elle n'était pas habillée comme à son habitude et même si elle avait quand même beaucoup de classe avec cette tenue, ça changeait un peu. Je me disais alors que si elle n'avait pas fait autant d'effort, c'est parce qu'elle m'en voulait encore d'avoir joué à l'ami fantôme pendant plus d'une dizaine de jours alors qu'on avait passé une bonne soirée la dernière fois. Évidement, ça n'avait pas été une soirée des plus folles parce que j'étais encore dévasté par la mort de mon père et ce qu'elle ne savait peut-être pas, c'est que ses attentions et le fait qu'elle essaye de tout faire pour me faire penser à autre chose et me remonter le moral, tout ça m'avait vraiment fait du bien. Je m'en étais rendu compte que depuis quelques jours mais il était évident que sa présence et les chansons qu'elle m'avait chanté le soir-là m'avait redonné un peu envie de me relever parce que j'étais clairement au plus bas. Lorsqu'elle me tirait pour que je rentre, je remarquais que quelque chose n'allait pas et j'étais convaincu que c'était ma faute. Même si mon père était mort, ce n'était pas une raison pour laisser tomber mes amis, et encore moins ceux qui se donneraient vraiment du mal pour me remonter le moral. Alors je la comprenais un peu et puis quand je la regardais avec attention pour tenter de percevoir ses émotions, je compris rapidement que quelque chose d'autre devait agir sur son moral. Elle me le confirmait en me disant que ce n'était pas contre moi ; sa voix était faible, son regard baissé. J'avalais difficilement ma salive, qu'allait-elle me révéler ? Même si sa tête était encore légèrement baissée, je voyais qu'elle commençait à avoir des larmes dans les yeux et ça m'inquiétait beaucoup. Parle-moi, Louise. Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne sais pas si c'était bien de la presser mais je ne savais pas quoi faire pour l'aider sachant que je ne savais rien. Et puis elle continuait en me racontant qu'un soir de la semaine dernière, elle était sortie comme souvent et puis elle s'arrêtait pour retirer l'écharpe qui entourait son cou et dévoiler ainsi un bleu immonde à cet endroit. J'étais sous le choc, sans voix. Je compris qu'elle s'était faite agressée et je suppose que cette marque n'était pas la seule qui jonchait son corps à l'heure actuelle. Ses paroles n'étaient pas claires et elle ne voulait sans doute pas le dire à haute voix. Je comprends. Ne t'en veux pas. Elle me rendait triste parce qu'elle semblait avoir changé et être devenue quelqu'un de plus faible et d'anéanti par cet évènement. C'est ce qu'elle me racontait ensuite, et elle ajoutait qu'elle ne voulait pas me décevoir et qu'elle avait presque honte que je la vois comme ça. Je soupirais légèrement et m'avançais d'un pas vers elle pour pouvoir passer mes bras autour d'elle. Ne dis pas ça. J'en ai rien à faire de te voir comme ça ; au contraire, je suis content d'être venu à temps. J'essayais de ne pas trop serré mon étreinte si jamais elle avait encore des blessures et ses bleus dans son dos ou sur ses bras. Enfin, si. Je viens bien trop tard. Tu aurais du m'appeler, Louise. Je serais venu dès que j'aurais su. C'était facile à dire et dans ses moments-là, on pense sans doute pas à avoir envie d'appeler ses amis pour leur montrer nos faiblesses. Certains ne seraient peut-être même pas en mesure de la comprendre mais pour avoir été dans un état presque semblable au sien il y a quelques semaines, je la comprenais et j'avais envie de la soutenir. J'allais alors jusqu'à son salon pour aller m'asseoir dans le canapé et prenais sa main pour qu'elle me suive et s’assoit sur moi. Ce n'était sans doute pas une bonne idée d'être si proche dans ces moments où nous étions tristes et vulnérables pour des raisons différentes, mais j'en avais envie. Je passais à nouveau un bras autour d'elle et je plaçais ma main sur l'une de ses cuisses. Sa tête vient naturellement s'enfouir dans le creux de mon cou, ce qui me fit sourire. Je ne te fais pas mal ? lui demandais-je doucement, comme s'il ne fallait pas réveiller un bébé dormant à nos côtés. Si tu veux en parler, je suis là, tu sais. Et même si l'envie te prend dans plusieurs jours, dans plusieurs mois, n'hésite pas à m'appeler. Je ne veux pas que tu restes seule dans ta souffrance. Je la regardais tendrement, puis ajoutais : Je m'en veux déjà assez de ne pas être venu plus tôt.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Dim 3 Avr - 19:50
Jason & Louise
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Je lui avouais tout ce qu'il s'était passé précédemment, la raison de mon état si... médiocre. Je me détestais d'être ainsi, je me détestais d'être.. cette Louise horrible. Elle ne méritait en aucun cas l'attention de Jason, celle-là. J'avouais à mon ami tout cela, non sans mal. Déjà, j'avais vraiment mal à la gorge quand je parlais à cause de ce qu'ils m'avaient fait, et puis j'avais peur de lui en parler, peur de sa réaction. Il avait l'air vraiment d'avoir peur de quelque chose, comme s'il craignait la raison de mon tourment. Alors bon, autant que je lui dise qu'on soit sur les mêmes bases tous les deux. Je retirais mon écharpe, laisser apparaître mes bleus de cette partie là de mon corps. Je relevais le visage vers lui et tout de suite, il fut compréhensif. Comment aurais-je pu imaginer le contraire, en fait? Jason était.. Jason. Il avait toujours les mots pour me rassurer, pour me faire oublier tous mes tourments. Il me prenait dans ses bras, je ne le refusais pas, au contraire. Ca me faisait vraiment du bien de ressentir.. une présence masculine, affective, sécuritaire. Même si je suis quelqu'un de très indépendante, j'ai besoin de tout ça, finalement. Je m'en rends compte maintenant, dans ses bras. Je sens qu'il a de la retenue dans son étreinte - il ne veut sûrement pas me faire mal. Qu'on prenne soin de moi aussi, c'était une chose dont finalement je semblais avoir besoin. Je profitais de cette étreinte, sentant mon coeur se remplir à nouveau. Si je suis quelqu'un de solitaire, c'est juste que je ne reconnais pas avoir besoin de quelqu'un finalement. Mais là, dans la douleur et la peur, je ne peux pas le cacher. J'avais refusé de voir pas mal de monde depuis l'agression - pour ne pas qu'on me voit ainsi. Je n'avais pas dis non à Jason. Je savais au fond de moi que j'avais besoin de lui. Il se reculait et prit ma main pour m'emmener vers le canapé et me faire asseoir sur lui. C'est vrai que dans un moment comme ça, peut-être que cet afflux d'affection, et de proximité devrait être éviter. Je suis faible et assez influençable. Mais bon, qu'importe. J'ai confiance en Jason plus peut-être qu'en moi-même. Il pose sa main sur ma cuisse et par réflexe je niche mon nez dans son cou. Ma main vint se poser contre son torse, comme si j'avais peur qu'il ne fasse parti que de mon imagination là, seule dans mon studio. Il me reproche un peu de ne pas l'avoir appelé, et je comprends d'une certaine manière. J'avais trop peur de.. déranger. Je déteste qu'on me prenne par pitié. S'il ne m'avait pas contacté, c'est qu'il n'en avait pas eu besoin, donc que je l'aurais dérangé. C'était comme ça que je le voyais. Il m'avait dit avoir besoin de distance alors.. enfin on ne refait pas le passé de toute manière. Alors installés là, il me dit que je pourrais toujours l'appeler, quand je voudrais. Puis il vint soutenir mon regard pour me dire qu'il regrettait déjà de ne pas être venu plus tôt. Son regard avait un véritable pouvoir sur moi. Je dû reprendre ma respiration que j'avais oublié une demi-seconde. « tu.. tu ne pouvais pas savoir.. ne t'en veux pas. » soufflais-je d'abord, baissant un peu le regard avant de le remonter vers le sien. « j'ai refusé toutes les visites qu'on voulait me faire.. Hannah voulait rentrer de Londres pour moi et j'ai refusé, puis encore après elle voulait venir je lui encore dis non. Je suis une solitaire et une indépendante, tu me connais, je déteste avoir besoin de quelqu'un, avoir l'air faible et vulnérable.. Je fais parti d'un groupe de soutien et je m'y suis fais.. une copine on va dire et si je sors c'est pour le travail ou pour elle.. et encore, je refuse les shoots depuis.. même avec du maquillage je.. je ne veux pas. Alors j'écris des articles d'ici. » lui avouais-je alors. Je le regardais toujours droit dans les yeux. J'avais un peu l'impression que c'était notre façon de communiquer, parfois on laissait fuir des mots dans notre regard, pas besoin de parler. « mais je.. quand tu m'as envoyé ce sms je.. je n'ai pas pu te dire non. J'avais envie de te voir tu.. tu me manquais et puis.. peut-être qu'au fond de moi je savais que j'avais besoin de toi. » finissais-je par lui dire et puis je laissais un petit silence à le regarder tendrement dans les yeux. Et puis enfin, je lui lâchais un tout petit sourire en coin. « je suis tout de même heureuse de voir que.. que tu as l'air d'aller mieux. » dis-je alors portant ma main à sa joue pour la caresser. Après ça, je pris un air un peu hésitant avant de lui demander : « tu crois que.. qu'on pourrait passer un moment tous les deux et.. que tu me fasses oublier tout ça juste l'espace d'un petit instant..? » lui demandais-je. « si t'es gentil je te rejouerais de la guitare. » tentais-je de blaguer alors sans trop réussir à y mettre l'émotion adéquate sur mon visage. Je baissais ma main de son visage pour aller la lier à celle qui est sur ma cuisse, du dessus.
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Lun 4 Avr - 11:29
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Louise & Jason
Il était évident qu'elle n'allait pas au meilleure de sa forme et rapidement, j'étais informé de la raison. Alors évidemment, je me sentais bête de ne pas l'avoir contacté plus tôt mais comment aurais-je pu savoir qu'elle avait souffert d'une agression et qu'elle se terrait la plupart du temps chez elle parce qu'elle en avait peur de ressortir ? J'étais démuni et ne pouvait de toute façon pas revenir sur le passé. Dans un premier élan d'affection, je l'avais prise dans mes bras afin de lui prouver qu'avec moi, elle serait en sécurité et j'imagine que ça lui faisait du bien ; d'autant plus que je fis attention à ne pas la serrer trop fort si jamais d'autres bleus sur son corps lui faisaient encore mal. Ensuite, je décidais d'aller m'installer sur son canapé et je la dis s'asseoir sur moi pour une nouvelle fois, lui faire comprendre dans mes gestes et dans mon comportement que j'étais présent pour elle autant qu'elle en aurait besoin. Elle s'invitait avec plaisir et laissait aller son visage dans mon cou, ce qui me fit sentir son souffle délicat, et puis elle posait une main sur mon torse pour parfaire encore notre proximité amicale. Je pris ensuite la parole pour lui dire que j'aurais préféré qu'elle m'en parle, qu'elle m'appelle plus tôt pour que je puisse être là pour elle dans ce moment difficile à surmonter. Mais comme elle me le dit, je n'avais pas à m'en vouloir parce que je ne pouvais pas deviner ce qu'elle avait préféré garder pour elle. Je soupirais légèrement, l'air légèrement triste parce que oui, je m'en voulais et non, ses paroles ne pourront rien y changer. Elle m'expliquait ensuite qu'elle n'avait voulu voir personne, qu'elle avait interdit à Hannah de revenir de Londres pour elle mais qu'elle avait quand même réussi à rejoindre un groupe de soutien et s'était faite une amie. J'étais assez content d'entendre ça car j'imagine que ça lui faisait du bien de parler de ses traumatismes avec des personnes qui la comprennent parfaitement car elles ont aussi vécu une agression. Tu ne pensais peut-être pas en avoir besoin mais tu vois, ça aide quand même de parler parfois. lui répondis-je simplement en lui affichant un léger sourire qu'elle n'arrivait pas encore à me rendre. Elle m'avouait aussi refuser les shootings pour le moment et je la comprenais parfaitement. C'est une bonne initiative. Tu ne dois pas te forcer à sourire pour des photos alors que tu n'en as pas la force. J'imagine que ça se verrait, ça se ressentirait. De mon côté, je n'ai toujours pas repris le travail ; c'était trop difficile et je ne pouvais pas. Mais ça allait reprendre. J'étais décidé à y retourner lundi parce qu'il était maintenant temps que je me reprenne concrètement en main. Tu écris des articles ? m'interpellais-je alors avec intérêt par rapport à ses derniers mots. Avant qu'elle ne reparte sur un autre sujet, elle me regardait avec tellement d'émotions dans son regard que je finis par détourner les yeux. Elle pourrait me faire succomber rien qu'en m'observant ainsi. Finalement, elle ajoutait qu'elle avait eu envie de me voir moi, qu'elle avait accepté que je vienne parce que je lui manquais et qu'elle avait besoin de moi. Je venais alors caresser délicatement sa joue, replongeant mon regard dans le sien parce que s'il fallait que je craque, ce n'était pas en l'évitant que ça m'arrêterait. Et je suis là, pour toi. J'ai mis du temps à revenir te parler depuis notre dernière soirée mais il faut que tu saches que tu m'avais vraiment fait du bien. Tes chansons et tout ce que tu as fait pour essayer de me remonter le moral, c'était vraiment remarquable et gentil. Merci pour ça. Alors depuis, évidemment que tu m'as manquée mais ce n'était pas évident de revenir vers toi alors que ça n'allait toujours pas mieux ; je ne voulais pas t'infliger mon mal-être. Un petit silence s'installait, le temps qu'on se regarde à nouveau tendrement et qu'elle le brise juste à temps pour me dire qu'elle était contente de voir que j'allais mieux. Il faut aller de l'avant, je n'ai pas le choix... répondis-je simplement en baissant le regard. Elle me demandait ensuite qu'on passe un moment ensemble et que j'essaye de lui faire oublier ses mésaventures, juste un instant. Je suis justement venu pour ça, lui répondis-je avant qu'elle n'ajoute qu'elle reprendrait sa guitare si j'étais gentil. Tu peux déjà la sortir alors. Je n'ai pas l'intention d'être méchant. Je riais légèrement puis lui proposais : Tu as envie de faire quoi ? On prépare un repas pour ce soir ? On regarde le film que tu as envie ? Je suis même prêt à une comédie romantique pourrie ! Comme sa main avait rejoint la mienne qui se trouvait sur sa cuisse, j'allais entremêlés nos doigts délicatement sans me rendre compte de l'impact que ça pourrait avoir.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Lun 4 Avr - 19:19
Jason & Louise
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
J'étais assise sur ses genoux, tête dans son cou, main contre son torse. J'étais tellement bien là que je me demandais pourquoi je ne l'avais pas appelé plus tôt. Il n'avait rien besoin de dire qu'il me faisait du bien. Puis je relevais la tête pour lui dire ce que j'avais sur le coeur. C'est avec Jason que j'avais appris à faire ça. Avant lui, je n'avais pas cette force de dire ce que je pensais, de dire surtout ce que je ressentais. Il m'avait appris à mettre le doigt dessus et à avoir la force de me livrer aux autres, alors je lui faisais part de ce qu'il m'avait appris à présent. Il me disait que souvent il fallait parler, que ça faisait du bien. Il avait raison, comme toujours. Je baissais les yeux comme réponse. Je n'aimais pas vraiment avoir tort. Je regrettais maintenant de ne pas l'avoir appelé plus tôt maintenant. Puis il me parlait du boulot, ce dont je venais de lui parler à mon propos. « ce n'est pas tellement les sourires.. c'est juste mon corps.. je ne me supporte plus. Je veux attendre de faire disparaître tout ça. » lui avouais-je doucement. « C'est normal, il fallait que tu y ailles à ton rythme. » lui avouais-je en serrant sa main histoire de symboliser un sourire qui n'apparaissait pas sur mon visage. Je ne voulais pas qu'il croit que c'est de sa faute, car au contraire il m'aidait beaucoup à présent. « Oui je ne suis pas que mannequin j'écris des articles de modes aussi. Et en ce moment du coup.. je ne fais que ça. » lui répondis-je à sa question alors. Je soutenais son regard, parce que j'aimais ça. C'était notre truc. Parfois il le baissait et je le laissais faire. Parfois je me dis que peut-être c'est mauvais, tout ça, mais je ne peux pas m'en empêcher. C'est comme si c'était comme ça et pas autrement avec lui. Il finit par me caresser la joue et par revenir me regarder dans les yeux. Puis il me rassura en me disant que la dernière fois j'avais bien fais, même si ça ne se voyait pas au moment même. Je l'avais espéré et j'avais eu raison. « tant mieux, je tenais à ce que je t'apporte un peu de chaleur. Tant mieux si j'ai un peu réussi. » lui dis-je alors. C'est vrai que le jour-même, j'avais l'impression de patauger. Mais aujourd'hui j'apprenais que j'avais bien fais et ça me rassurais quelque part. Je comprenais qu'il voulait rester seul et ne pas infliger ça aux autres, c'était la même chose pour moi. J'hochais la tête. Encore un silence avec nos regards et puis il le brisa en disant qu'il avait dû aller de l'avant et baissa les yeux. Pour changer de sujet, je proposais qu'il me change les idées à son tour, et que s'il était sage je lui jouerais un peu de guitare. Il me dit qu'il était là pour ça et que je pouvais la sortir tout de suite. Je fis une moue en faisant "non" de la tête. « on a pas les choses avec un joli sourire M. Dwight » lui dis-je alors tentant encore l'humour malgré mes émotions faciales qui ne suivaient pas. Lui me sourit légèrement, ce qui me réchauffait le coeur. Il me demandait ce que je voulais faire et me proposa des choses. Je fis mine de réfléchir. « sinon on fait la totale. Mais pas le film sentimental tout rose, c'est pas vraiment mon truc et.. c'est pas non plus mon dada en ce moment. Non un bon film d'action ou drôle genre Very Bad Trip une connerie comme ça ça m'ira très bien. On peut faire à manger pour ce soir oui puis après faire un jeu, société ou vidéo puis si tu me laisses gagner je te jouerais de la guitare et on mangera devant la télé. » Je regardais nos doigts entremêlés un peu avant de me lever doucement sans lâcher sa main pour le tirer du canapé vers la cuisine américaine. « Tu connectes ton téléphone à l'enceinte? J'ai envie d'un peu de musique, ça me donnera l'impression de m'évader un peu de ces murs. » lui demandais-je avant de lâcher doucement sa main, après avoir caresser son dos de main. Je sortais de quoi faire à manger des placards. Je sortais une pièce de boeuf, des légumes à couper, des patates pour une purée maison. Je commençais à éplucher les patates pour la purée maison. « ça te va ça? » lui demandais-je alors. Je n'avais pas fais à manger depuis longtemps, alors que j'adorais le faire d'habitude. Là j'étais avec Jason, il allait le faire avec moi alors ça me donnait l'envie. « tu as soif, peut-être? » lui proposais-je sortant des verres. Je n'avais plus l'habitude de recevoir en fait. Je finissais ma purée et, en ayant un peu sur les doigts j'allais en mettre sur le nez de Jason, ce qui m'arracha très rapidement un mini sourire. « désolé.. trop tentant.. » lui dis-je alors. « elle est cool la musique, d'ailleurs. » lui dis-je reculant un peu, ayant secrètement peur des représailles. D'habitude, je me serais sûrement mise à danser et à l'emmener avec moi, ou à chanter. Là, je le faisais un peu dans ma tête.
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Dim 17 Avr - 20:01
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Louise & Jason
Louise et moi arrivions rapidement à des discussions intéressantes et nécessaires pour comprendre ce que l'un et l'autre avions fait dans les derniers jours où nous n'avions plus pris de nouvelles de l'autre pour des raisons bien différentes. Je regrettais d'ailleurs de ne pas avoir pris contact avec elle plus tôt en apprenant qu'elle s'était faite agresser et le pire dans tout ça, c'est qu'elle s'était mise à l'écart des shootings, ce qui était pourtant son métier en même temps que sa passion. Je la comprenais un peu mieux lorsqu'elle me dit que son corps présentait encore des marques de cette agression. Tu as raison. Ces marques partiront avec le temps. J'observais discrètement celle qu'elle avait dans le cou puis reposais mon regard dans le sien lorsqu'elle me dit que j'avais eu raison de prendre le temps de me remettre un peu en jambe, après la mort de mon père. Je lui répondis par un sourire avant que nos regards échangés parlèrent à la place de nos mots. C'était des moments comme ceux-là que j'aimais partager avec elle et qu'en même temps, je regrettais aussitôt de les avoir vécu parce qu'ils me faisaient réaliser que si je devais échanger ce type de regard intense avec quelqu'un, c'était plutôt avec ma petite amie actuelle. Pour y mettre un terme, j'avais donc parlé de notre dernière soirée et l'avais remercié du mal qu'elle s'était donné pour tenter de me remonter le moral et elle était contente d'apprendre qu'au moins, elle m'avait changé les idées le temps d'un petit moment. Nous parlions ensuite de ce que nous allions pouvoir faire lors de ce moment passé ensemble et la réponse fut assez rapidement trouvé. Je lui avais proposé plusieurs choses et mademoiselle sautait sur l'occasion pour prendre l'ensemble ; on avait assez de temps devant nous donc autant en profiter. Après un programme bien chargé qu'elle m'exposait, elle se levait du canapé pour aller rejoindre la cuisine afin qu'on prépare un repas à manger devant la télé. Je me levais également vu que nos mains ne se séparaient pas et que nos doigts restaient entremêlés. On ne risque pas de s'ennuyer avec un programme comme ça. Avant de rejoindre la cuisine, elle relâchait ma main pour me demander de mettre un peu de musique. Je connectais alors mon i-phone à ses enceintes et lançais une play-list calme et apaisante, histoire d'avoir simplement une musique de fond sur une ambiance reposante. Je la rejoignais ensuite dans la cuisine alors qu'elle me demandait si ce qu'elle préparait me convenait pour le repas : Parfait ! Je lui souriais légèrement en allant m'occuper des légumes. Je les épluchais en même temps qu'elle se chargeait des pommes de terre. Ensuite, elle me proposait à boire, mais ça pouvait attendre plus tard. Je vais attendre l'apéritif, merci. Je me reconcentrais alors sur mes légumes avant de recevoir un peu de purée sur le nez, ce qui me surpris en m'amusant en même temps. Je lançais alors un regard faussement noir à Louise, en réfléchissant à une revanche. Sans idée, j'allais alors jusqu'à elle pour l'entourer de mes bras afin qu'elle ne puisse plus bouger et bien qu'elle se débattait, je réussis à faire couler de l'eau au robinet et à l'éclabousser légèrement le visage et les cheveux. Ce n'était rien de méchant et d'ailleurs, ça me faisait légèrement rire. Comme elle avait complimenté ma musique auparavant, je continuais de la garder dans mes bras et commençais à danser légèrement mais elle ne pouvait que suivre le rythme que je lui imposais. Petit à petit, je la relâchais pour attraper ses mains dans les miennes bien qu'elle soit encore pleine de jus de légumes et de patates pour elle. Je plongeais mon regard dans le sien, il n'y avait plus que nous deux sur cette terre à danser au milieu de sa cuisine. Ses yeux me parlaient autant que les miens leur répondaient et puis, lentement, je reculais un peu en levant un bras pour qu'elle tournoie en dessous, puis elle revenait vers moi en même temps que j'entourais mon bras autour de sa taille. Mon visage alors au dessus du sien, mon front allait se coller contre le sien ; mes paupières se fermèrent et la seule envie que je ressentais était alors de l'embrasser tendrement pour conclure ce moment réconfortant et plutôt intime. Je gardais alors mes yeux fermer un long moment car je savais qu'en les ouvrant, mon envie se transformerait en acte concret. D'ailleurs, après quelques secondes, mon regard se reposa sur elle, puis sur ses lèvres pour que finalement je me laisse emporter et mes lèvres se posèrent sur les siennes, les caressant lentement et je repris ensuite notre petite danse en effectuant des petits pas, très lents et légers.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Lun 18 Avr - 11:03
Jason & Louise
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Nous discutions de choses et d'autres sur ce canapé. Je me sentais ailleurs, dans un autre monde je dois dire. Avec Jason, j'avais l'impression que tout était plus simple. Il me comprenait sans que j'ai besoin de dire vraiment la chose, ou sans besoin de me répéter du moins. Il était attentif à mes dires, à mes signaux corporels. J'avais l'impression qu'il avait toujours le mot ou le geste juste pour moi, comme s'il était connecté à un espèce de "sos Louise" qui lui dirait exactement comment agir avec moi. Je n'aimais pas dire les choses, et c'est quelque chose avec Jason qui s'était vite réglé. A chaque fois, c'étaient nos corps qui parlaient. Là, nos mains étaient l'une avec l'autre sans besoin de dire, comme nous pourrions l'interpréter "je suis là pour toi et inversement". C'était quelque chose qui m'apaisait, et pourtant il n'avait pas forcément prononcé ces mots dont j'avais besoin. Ils étaient dans ses gestes, parce que les mots attendris et moi on fait deux. Maintenant que nous avons parlé des sujets un peu tristes, je souhaite qu'on fasse des trucs qui ne soient pas en rapport ni avec sa perte ni avec mon agression. Je propose alors tout un tas de choses à faire ensemble et il n'est pas contre du tout, comme je l'avais anticipé. Je savais déjà que j'allais vivre une belle soirée, loin de tout le reste, comme hors du temps, hors du reste. Ce que je vivais avec Jason était comme dans une petite bulle, loin loin de Miami. C'était très agréable et pour rien au monde je ne perdrais ça. Nos mains liées, je le tirais vers la cuisine pour commencer par faire à manger tous les deux. Il me consacrait son temps et je comptais bien le lui rendre d'une très bonne manière, quoique ma détresse corporelle annonce. Il brancha son i-phone à mes enceintes pour laisser sortir de la musique douce qui était adaptée. Je commençais la cuisine par de la purée maison alors que Jason s'occupait des légumes. Je trouvais cette ambiance un peu trop sereine et j'avais besoin de retrouver ma petite flamme de folie. Je décidais alors sur un coup de tête que c'est avec lui que je la retrouverais, lui qui en avait sûrement autant besoin que moi. Je mettais alors un peu de purée finie sur le nez de mon ami, m'arrachant un mini sourire furtif. Il joua le jeu en me lançant un petit regard noir et puis m'attrapa pour m'empêcher de faire tout gestes de recul. Parfois un bleu sortait son nez mais je fis abstraction alors qu'il ouvrait le robinet et me lançait un peu d'eau sur le visage et les cheveux. Il se mit à rire légèrement et je le regardais alors, râlant. Son rire m'avait complètement fait arrêté de râler faussement, car c'était comme un appel au fond de moi. Je ne l'avais pas vu rire depuis longtemps et c'était comme une caresse à mon fort intérieur de l'avoir vu rire. Puis, il me garda prisonnière pour me faire danser à son rythme que j'étais obligée de suivre. J'était une très bonne danseuse alors je n'avais pas trop de mal, de l'eau sur mon visage ou pas. Je ne me débattais plus. Il me lâchait alors pour me prendre les mains pour mieux danser. Même si ses mains étaient pleines de jus et les miennes de patates, rien ne nous dérangeait. Je répondais à son regard et rien d'autres n'existait à l'instant présent que nous. Il se reculait, ne lâchant pas ma main pour que je m'enroule sous son bras, chose que je fis naturellement et j'arrivais nez à nez contre lui. J'expirais par la bouche doucement, ayant loupé une respiration, là face à lui. Nos fronts collés, il avait les yeux fermés. Là, je me rappelais d'une de nos conversations, et aussi de la sensation de ses lèvres, toutes proches de miennes à présent, sur les miennes cette autre fois. Il m'avait avoué, sans vraiment le dire non plus mais en le montrant bien clairement, qu'il avait cette autre chose pour moi qu'il se refusait puisqu'il y avait sa petite amie. Moi aussi, d'ailleurs, je refusais de m'interposer dans ce couple et de faire mal à qui que ce soit. A cet instant, bien que cette sensation se réveillait en moi, je préférais prendre sur moi plutôt que de tenter le diable et d'être responsable de quelque chose que je ne voulais pas. Pourtant, je savais qu'à la minute où il ouvrirait les yeux je n'arriverais plus à lutter. Le moment fatidique arriva et alors que je me débattais avec moi même pour ne pas craquer à ce regard qui me faisait tant de bien, ce sont les lèvres de Jason qui s'approchèrent des miennes dans une caresse infime qui traversa tout mon corps. Je savais que je devais profiter de cette sensation incroyable, que je me battrais toujours pour ne pas faillir à ma promesse de ne pas aller en travers de ses envies, de ses attentions. Pourtant, je ne pouvais me refuser de ressentir tout ce que je ressentais face à cette affection physique. Cela m'envahissait à me faire oublier la douleur de chacun de mes bleus. Puis, il recommençait les pas de danses très lents, je me laissais faire, posant ma tête sous son cou, contre son omoplate, les yeux toujours fermés. J'essayais de ressentir tous ces picotements qui disparaissaient peu à peu dans chacun de mes membres. Une fois disparus, mais ce serrement de coeur toujours présent, je relevais doucement la tête, levant la main de la sienne, caressant son bras, son épaule, jusqu'à son cou dont je caressais l'arrière, le regardant tendrement dans les yeux. Je savais qu'il ne voudrait pas enfoncer le couteau dans la plaie, mais je ne voulais pas qu'il croit que je n'ai pas apprécié cela, mais au contraire. Je me rendis alors compte que je souriais. Doucement, très légèrement mais je souriais quand même. Je ramenais alors la main de son cou vers mes lèvres comme pour toucher ce sourire puis allait prendre sa main pour l'amener, coude plié, sur le côté, et amenait mon autre main plus dans son dos, nous rapprochant dans une vraie posture de danse de salon. « Tu me donnes envie de reprendre la danse classique, toi. » lui dis-je alors. Je ne parlais pas du baiser car comme je l'ai dis, il ne fallait pas en ajouter et puis tout avait été dit dans nos regards, je le savais bien. Je m'éloignais alors malgré moi plus loin, lui lançant un regard complice : « Tu me rattrapes? » lui demandais-je. Sans attendre sa réponse parce que je savais qu'il le ferait, je m'élançais pour sauter droite dans ses bras et élancer mon buste en arrière, les bras ouverts alors qu'il me tenait par les hanches. Je m'en foutais toujours que ses mains soient sales, d'ailleurs. Je redescendais doucement par sa force en me redressant gracieusement, repassant une main dans son cou et l'autre attrapant sa main. Je soutenais encore son regard avant de souffler, fidèle à moi-même : « Il faudra peut-être qu'on se lave les mains » dis-je serrant sa main dans la mienne doucement, j'espèrais revoir ce sourire qui inspirait tant le retour du mien à cet instant précis. « Un time's up ça te dit? Celui qui fait le plus deviner de personnages par mime ou avec un seul mot a gagné. » dis-je alors m'apprêtant à me laver les mains comme je l'avais annoncé, m'éloignant doucement de Jason.
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Mer 20 Avr - 9:39
need to see you
Louise & Jason
Louise avait eu la bonne idée de me demander comment nous allions occuper notre soirée avant que cela ne dérape. Je me perdais dans ces yeux sans pouvoir m'en défaire et si elle continuait à me regarder avec cette façon de me dire "ne m'abandonne pas, je suis tellement bien avec toi", il en aurait fallu de peu pour que je succombe à cette envie de l'embrasser. Nous nous dirigions donc dans sa cuisine afin de préparer un repas mais à peine avions nous commencer à cuisiner pendant cinq minutes que Louise vint vers moi pour m'étaler de la patate sur le bout du nez. Ni une ni deux, j'avais décidé de me venger, mais assez gentillement quand même vu que je ne lui mettais qu'un peu d'eau sur le visage. Finalement, la proximité fut retrouvée vu que je l'avais entourée de mes bras afin d'avoir l'emprise sur elle. Et lentement après ces quelques chamailleries, nous commencions à danser au milieu de sa cuisine, les corps liés, puis uniquement les mains liées afin qu'elle puisse également profiter de ce moment et se libérer corporellement. Au rythme des notes de musiques dans les enceintes de son appartement, nos pieds bougeaient et nos corps tournoyaient, lentement ; mes yeux dans les siens comme si plus rien n'avait d'importance autour de nous, comme si nous n'étions plus que tout les deux sur terre. En oubliant tout le reste, je me permis alors de lui succomber et de poser mes lèvres contre les siennes bien que ce ne soit pas dans mes principes mais à ce moment-là, je crois que tous mes principes, aussi encrés en moi soient-ils, s'étaient envolés. Mes lèvres toujours contre les siennes, je repris les mouvements de danse et Louise finit par enfouir son visage dans mon cou. Je pense que l'un comme l'autre, nous étions partagés entre l'envie de poursuivre ce moment tendre et serein et ce rappel à la réalité qui allait nous retomber dessus comme une fatalité. Sa main vint ensuite rejoindre la mienne, remontant mon bras pour s'arrêter à l'arrière de mon cou et son regard vient à nouveau rencontré le mien. J'essayais alors de lui faire comprendre que j'étais désolé ; désolé d'avoir été faible face à elle, de lui avoir offert quelque chose que je n'aurais pas du, de lui avoir donné un peu trop d'affection par rapport à ce qu'elle demande mais bien moins que ce qu'elle mérite. Si j'étais célibataire, j'imagine que j'aurais laissé mes envies prendre largement le dessus de ma raison pour lui prouver tout l'intérêt et l'affection que je lui porte. Malgré le message que je lui passais par le regard, elle souriait légèrement. C'était très léger mais c'était au moins ça par rapport à l'absence totale de satisfaction que j'avais pu voir sur son visage jusqu'à maintenant. Elle reprenait alors les reines pour nous placer dans une posture de danse, ce qui me fit sourire. Elle avait alors envie de reprendre la danse classique et si j'avais pu lui laisser en tête cet objectif, j'en étais ravi. S'exprimer avec son corps et faire du sport est sans doute le meilleur moyen pour se libérer de ses souffrance ou de ses malheurs ; et elle en avait besoin. Il ne faut pas hésiter à suivre ses envies, lui soufflais-je alors. Au moment où je m'exprimais, je réalisais que ces mots avaient sans doute un double sens : la danse qu'elle voulait reprendre, et ce baiser échangé que je lui avais imposé suite à mes envies. Elle s'éloignait alors de plusieurs pas, et me demandait si je la rattrapais. Oui, oui. J'allais lui dire, mais elle s'était déjà lancée, et évidemment mon réflexe fut le bon et je la maintenais par les hanches alors que son buste se cambrait vers l'arrière ; et elle tournoyait. J'étais heureux de sentir qu'elle se libérait doucement, que cette danse allait l'aider à aller un peu mieux. Et sa remarque cassait alors toute l'ambiance. J'en riais. Oui, nous allions nous laver les mains avant de continuer. Le sourire qu'elle me lançait me fit alors chaud au cœur. Ca serait bien, tu es toute crasseuse, lui dis-je en observant ses hanches sur lesquelles j'avais posé mes mains auparavant et où apparaissaient alors des petites traces de jus de tomate et de courgette. Alors que tout semblait quasiment prêt pour le repas, Louise proposait un time's up, un jeu que j'aimais beaucoup et lorsqu'on se lavait les mains auprès de son évier, je lui répondais : Je suis totalement pour ! Au mime, je suis le plus fort, tu verras. Une fois les mains propres, nous retournions au salon tandis que le repas chauffait doucement. Elle cherchait le jeu et on sortait les cartes ainsi que le sablier. Honneur aux dames, tu commences ? lui proposais-je par galanterie et aussi pour savoir si elle était plus ou moins douée que moi. Lorsqu'on se lançait, je riais bien. C'était un jeu bien sympathique et pas toujours évident si on ne fait pas les bons gestes. Au moins, ça permettait de passer un bon moment agréable et nous évitait de nous rapprocher de façon aussi sensuelle qu'il y a quelques instants.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: need to see you - Louise & Jason. | Dim 24 Avr - 16:03
Jason & Louise
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Il se laissait aller à ses envies, il posait ses lèvres sur les miennes. J'aimais ce contact, ça c'est évident. Je le laissais donc faire, avant de poser ma tête dans son cou. J'étais tiraillée. J'entendais mes amis me dire d'arrêter de me laisser souffrir à cause de quelqu'un qui tantôt ne voulait que moi et tantôt m'envoyer boulet, de me laisser aller vers quelqu'un qui me rendrait vraiment heureuse, qui me ferait sans arrêt sentir en sécurité, et surtout, sentir aimée. C'est tout ce que je ressentais avec Jason, en réalité. Et pourtant, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas lui faire ça. D'abord parce que je pense aux autres avant à moi et que je ne me sens pas mériter un homme comme Jason. Ensuite, il est en couple. Il a une femme dans sa vie et, même si le fait qu'il m'embrasse de temps à autre me perturbait par rapport à elle, je ne pouvais tout de même pas lui faire ça, qu'il souffre parce que je l'arracherais à elle ou que sais-je. Je préférais en fait ne pas y penser, et me dire que rien ne s'était passé, ou alors que c'était normal, que ça ne relevait pas d'une certaine relation plus avancée que la normale. Je me mettais dans la tête que nous étions amis et rien d'autres. Je me mettais à danser alors, lui faisant part de mes récentes envies. Il me répondit une phrase bien plus ambigüe qu'il ne puisse le penser, encore une fois j'essayais de mettre ça de côté et de courir dans ses bras pour effectuer mon sot. Je me lavais les mains ensuite avant de lui proposer un jeu. Je cherchais quelque chose qui nous faisait oublier à tous les deux n'importe type de choses. Evidemment, à chaque fois nous devions revenir au problème, mais en attendant il fallait bien l'éviter au possible. Je sortais le jeu, il me proposait de commencer. Je tirais une carte, je devais imiter Beyoncé. Je me levais et exécutais une danse très connue de la star - Single Ladies en mime. Une fois fini et que Jason avait vite trouvé, évidemment, je lâchais un petit sourire et lui tapais dans la main, c'était à son tour. « Allez fais moi rêver. » dis-je faisant référence à ce qu'il me disait récemment, qu'il était fort aux mimes. Je le regardais s'exécuter, j'étais perplexe. Je fronçais légèrement les sourcils. Il effectuait des sots fréquents, restant très droit, tenant un objet fictif. D'un seul coup, mon visage s'illumina comprenant la chose, je me levais sur le coup. « C'est Mariooooo » dis-je alors en souriant venant vers Jason. « trop bien fait, j'avoue » dis-je alors. D'un coup, je me sentis prise d'une vague incroyable en moi. Je regardais Jason, le sourire toujours aux lèvres, j'analysais cet état. Je sentais juste.. un élan de joie, de.. moi. De Louise quoi. J'avalais alors, m'en rendant compte. « A mon tour » soufflais-je ne voulant pas m'échapper de cet état. Je me mis à imiter Pac Man, comme je pouvais, et je finis par me moquer de moi-même, je devais être ridicule. Jason se moquait légèrement de moi. « Hey je te permets pas. » dis-je mettant mes mains sur mes hanches, faussement râleuse. Puis je fis un petit sourire. Je levais la main à mon cou, faisant une petite grimace de douleur. « A toi » dis-je rapidement avant qu'il ne s'inquiète, m'asseyant à nouveau sur le pouf du salon où nous jouions. Je posais mon coude sur mon genoux, ma main sous ma machoîre afin de m'auto-cacher la douleur et de me concentrer sur le prochain mime de Jason.