Ça faisait un sacré moment que je n’avais pas vu Geane et je devais bien l’avouer, j’avais commencé à bien l’apprécier et elle me manquait. Je m’étais donc  risqué de lui envoyer un SMS pour prendre simplement de ses nouvelles. Je savais qu’elle avait eu un bébé… et je me demandais sérieusement ça sortait d’où cette histoire car la dernière fois qu’on s’est vu… elle n’avait jamais mentionné qu’elle avait un enfant. Bref, c’était un peu bizarre mais je fus plus qu’heureuse lorsqu’elle me proposa de passer chez elle. Je ne savais pas trop si c’était une bonne idée d’y aller. Je ne voulais pas non plus qu’elle se sente obligé de m’inviter. Pourtant, elle m’avait envoyé par SMS son adresse en me disant de passer quand je voulais. J’avais regardé son message un petit moment avant de lui dire que je partais bientôt de chez moi.

J’avais donc pris l’autobus pour me rendre à l’adresse qu’elle m’avait donné. En sortant de l’autobus, je dû marcher un petit cinq minutes avant d’arriver droit devant un gros bloc appartement. Un bloc appartement vachement luxueux… le genre d’endroit où jamais j’allais vivre… ou du moins, dans mes rêves le plus fous probablement mais sinon, c’était complètement impossible. Ma bouche s’était entre-ouverte légèrement alors que je tenais toujours mon téléphone avec l’adresse dans ma main droite. Je pris ensuite une grande respiration avant de monter l’escalier et d’aller cogner à la porte qui affichait le numéro 10. Ça avait beau être « ma cousine » j’étais tout aussi timide de me retrouver face à elle. Geane était une femme belle, rempli de confiance et c’était intimidant pour le petit bout de femme que j’étais. Je sonnai avant de ranger mon téléphone dans la poche arrière de mon jeans. J’entendis que quelques secondes avant d’entendre la porte se déverrouiller et Geane apparaître devant moi. « Salut! » dis-je timidement en secouant quelque peu ma main. Elle me fit entrer dans sa belle demeure et je m’empressai de lui dire. « C’est vraiment beau chez toi. On dirait un loft qu’on retrouve dans les magazines de décoration! » dis-je en regardant autour de moi, bien impressionné par tout ce que je voyais. « Je suis certaine que même tes placards sont plus beaux que l’ensemble de mon appartement! » lâchais-je ensuite en la regardant avec un petit sourire en coin. . Ok, je devais me calmer, je devenais encore bizarre. Des pleurs de bébé se firent ensuite entendre. Oh, le petit était pas bien loin.


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J’avais eu la surprise de recevoir un message de ma cousine ce matin. Elle souhaitait que l’on se voit et elle avait besoin de me parler. Je n’avais jamais été son « amie » la plus proche mais je dois bien avouer que ça me faisait grand plaisir que quelqu’un prenne de mes nouvelles et se rappelle que je sois encore en vie, quelqu’un de ma famille qui plus ait. Je lui avais donc envoyé mon adresse par message avant de ranger un peu en attendant son arrivée. Je pense bien qu’elle était au courant vis-à-vis de Riley vu les potins donc je n’avais cherché plus que ça à faire garder mon fils par la babysitter.
C’est une petite heure plus tard que la jolie blonde fit son arrivée chez moi. Elle était toute pimpante et avait les joues toutes roses, comme bien souvent. J’avais enfilé un jean slim et une petite chemise ample ainsi que mes gros chaussons tout chaud. Salut ! Lança-t-elle timidement. Salut toi. Répondis-je en la faisant entrer dans mon appartement. Je n’eu rien de le temps de dire que celle-ci reprit la parole. C’est vraiment beau chez toi. On dirait un loft qu’on retrouve dans les magazines de décoration!  Elle tourna sur elle-même tout en contemplant l’ensemble de mon salon. Je suis certaine que même tes placards sont plus beaux que l’ensemble de mon appartement! Je m’étais mise à rire tout en la regardant. Je ne me moquais pas mais je la trouvais adorable. Oh tu sais, je n’ai aucun mérite, j’ai loué cet appartement déjà meublé. J’ai dû me trouver un petit quelque chose rapidement donc je n'ai pas vraiment pris le temps de m'embêter à choisir mes meubles. Et je suis certaine que ton appartement est très beau.Confiai-je en souriant avant de lui montrer la table où elle pouvait s’installer. J’eu tout juste le temps de la diriger au salon que Riley se mit à pleurer. A croire qu’il avait un radar pour savoir lorsque quelqu’un nous rendait visite puisqu’à chaque fois que j’avais de la visite, il ne faisait pas sa sieste correctement. Je reviens.. Je pris le pas en direction de la chambre de mon fils avant de le prendre dans mes bras pour le ramener vers ma cousine. J’étais presque sûre qu’elle appréciait les enfants, bien que je n’en sois pas totalement convaincu. Elizabeth, je te présente Riley, mon fils et donc, ton petit cousin. Déclarai-je en montrant le petit bonhomme à la jeune femme. Comme d’habitude, il souriait peu importe qu’il s’agisse d’un inconnu ou non. Riley regardait la jolie blonde avant que celle-ci se mette à sourire et qu’il ne détourne le regard comme s’il était gêné. En le regardant, je voyais bien qu’il continuait de sourire dans son coin. Elizabeth, tu veux boire quelque chose ? Café, thé, chocolat ou soda ? Proposai-je en souriant. Cette dernière prit le temps de me répondre avant que je ne me rapproche avec Riley. Ca te dérange de le prendre le temps que j’aille chercher tout ça ? La jeune femme hésita quelques secondes avant d’accepter en m’informant qu’elle n’avait encore jamais porté de bébé dans ses bras. Je fis un beau sourire amusé avant de lui posé dans les bras, en berceau, bien qu’il tienne déjà sa tête.  Il ne devrait pas pleurer, je crois même qu’il t’apprécie déjà beaucoup. Avouai-je avant de m’éclipser dans la cuisine. Si tu as un problème tu cris, je suis à côté. Plaisantai-je en sortant de quoi boire et manger.

Aussitôt en entrant chez Geane, je m’étais empressée de complimenter la décoration. C’était un peu typique de faire ça… mais je le pensais vraiment. C’était réellement magnifique. Je compris rapidement qu’elle n’avait aucun mérite concernant le tout puisqu’elle avait acheté le loft dans cet état. Eh bien!!! «  Bof, je ne manque de rien donc je me plains pas. » Disons que la décoration était assez minimaliste. Il y avait des toiles que j’avais moi-même faite sur les meurs mais disons que je n’étais pas du genre à dépenser de l’argent pour quelque chose qui n’allait pas me servir à autre chose « qu’être beau » je ne comprenais pas les gens qui dépensait tellement d’argent là-dedans. Je supposais que lorsqu’on avait un beau salaire… et qu’on avait les moyens de le faire… ce n’était pas grand-chose au final. Je n’étais clairement pas rendu là dans ma vie. J’avais assez d’argent pour payer mes trucs avec juste assez de surplus pour économiser. Mais pas grand-chose. J’entendis alors des pleurs de bébé et j’avais aussitôt tourné la tête dans la direction. Ma cousine m’annonça qu’elle revenait et j’avais uniquement hoché de la tête en faisant un peu le tour de son salon. Elle avait eu de la chance quand même de trouver un aussi bel endroit, déjà meublé. Quelques instants à peine plus tard, cette dernière se repointa avec un petit garçon dans les bras qui faisait de beaux sourires. Je n’avais pu retenir un petit rire lorsque le petit bonhomme avait détourné la tête pour se cacher contre sa maman. « Il a l’air un peu timide. Je peux comprendre ça! » dis-je en souriant toujours. D’aussi longtemps que je me souvienne, je l’avais toujours été.

On me proposa ensuite à boire. « J’aimerais bien un jus d’orange… si tu en as… sinon ça sera de l’eau… s’il te plaît. » Mais ça… ça comportait qu’elle voulait que je prenne Riley dans mes bras. J’avais aussitôt écarquillé les yeux en lui informant que je ne savais pas trop comment faire. Naturellement, elle avait ri… mais je n’avais jamais eu l’opportunité de prendre un bébé dans mes bras. Geane me montra alors comment et c’est tout figé que je la regardai partir vers la cuisine avec le bébé dans les bras. Ce dernier me regardait avec ses grands yeux. Au moins, il ne pleurait pas… c’était bon signe. Il fallait d’ailleurs que je cris s’il arrivait quelque chose. « Hum… ouais… ok…. » En fait, je faisais que me répéter dans ma tête qu’il ne fallait trop pas que je l’échappe. J’étais si maladroite et ça serait si horrible si ça arrivait! Je ne voulais même pas trop y penser! L’idéal aurait été qu’elle me fasse asseoir sur le canapé mais là… je ne voulais plus bouger. Je faisais que regarder mon petit cousin qui avait étendu son petit bras pour toucher mon visage avec sa main. Comment ne pas sourire? « Salut toi… » Qu’est-ce qu’on pouvait vraiment dire à un bébé aussi? Ce n’était pas comme si on était propice à entretenir une grande conversation. Même si je ne parlais pas, il n’allait pas me juger. C’était bien ça que j’aimais d’ailleurs.

Geane revint au salon pour la deuxième fois avec de quoi boire. J’avais relevé la tête vers elle alors que j’avais toujours la main de son fils contre ma joue. « Il est tellement tout petit… tellement tout mignon. » Moi aussi, un jour…. J’aimerais avoir des enfants. Du moins, ça c’était que dans mes rêves les plus fous car je doutais réellement que ça se produise. La jeune maman reprit son enfant en échange de mon jus d’orange. « Merci. » dis-je en apportant aussitôt le verre à mes lèvres. « Alors…le papa n’est pas à la maison? » Je parlais en fait de son mari à qui nous avions acheté ensemble un cadeau la dernière fois. Parce que bon… c’était lui le père non? C’était évident…



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Ma cousine et moi avions tout juste eu le temps de parler un peu que Riley se fit entendre. J’étais un peu gênée qu’il se mette à pleurer maintenant puisque je n’avais pas eu le temps de lui parler de lui et je n’avais pas forcément envie qu’elle apprenne la nouvelle de cette manière, mais je n’eu pas vraiment le choix. J’avais donc fais un aller et retour pour aller le chercher et ainsi le présenter à la jolie blonde qui semblait plutôt compréhensive. Sûrement avait-elle apprit la nouvelle bien avant grâce à Nightmare. Il a l’air un peu timide. Je peux comprendre ça! Déclara la jeune femme après avoir lâcher un petit rire. Cette dernière était tout aussi réservée et je dois avouer que j’aimais son tempérament. Elle était calme, réfléchie et très délicate dans ses paroles. Je lui avais alors fais totalement confiance en lui confiant mon fils le temps que j’aille nous chercher nos boissons. Je la sentais assez mal à l’aise lorsque je lui mis dans les bras, c’est pourquoi je m’étais dépêché en cuisine. J’avais ramené deux verres de jus d’orange ainsi que quelques gourmandises à grignoter. J’avais retrouvé ma cousine avec mon fils entrain de lui caresser la joue, et je trouvais ça tout bonnement adorable. Ce que vous êtes mignons ! Lâchai-je en souriant grandement avant de reprendre mon enfant en échange d’un des verres. Il est tellement tout petit… tellement tout mignon. Avait-elle dit à son tour. Je m’étais permis de rire quelques instants avant de lui répondre. Oui j’en profite avant qu’il ne devienne un petit bonhomme capricieux. Enfin.. J’espère tout de même que je réussirai à lui inculqué une bonne éducation.. Chose qui n’était pas facile avec un père absent. Je me disais parfois que quelqu’un saurait certainement mieux s’en occuper et que j’étais une mauvaise mère mais je suppose que c’était le début et que ça me passerait dans les mois à venir. Je devais bien avouer qu’être seule n’aidait en rien ma situation, mais disons que je devais simplement assumer mes actes. Et qui sait ? Peut-être serai-je capable de trouver un « nouveau papa » à Riley bien que l’envie de lui en imposer un ne soit pas au gout du jour.
J’avais finis par sourire avant qu’elle ne reprenne la parole. Alors…le papa n’est pas à la maison? Bim. En plein dans le mille. Je savais qu’elle n’était pas au courant et qu’elle ne voulait pas m’embêter en parler de ça mais je dois avouer qu’elle avait fait fort. Euh non, il n’est pas à la maison, c’est assez compliqué en fait. Déclarai-je dans un premier temps avant de prendre place face à elle avec le bébé dans les bras. Bon, de quoi voulais-tu me parler ? La questionnai-je afin de changer de sujet subtilement.

Je trouvais ça particulier de tenir un bébé dans mes bras. C’était bien la première fois que ça arrivait et lorsque Geane revint à nous en disant qu’on était vraiment mignon, je ne pu que lâcher un petit rire nerveux. En fait, je voulais plus qu’elle reprenne le petit rapidement. Pas que je ne l’aimais pas… il était mignon et je lui en fis part… mais disons que je n’étais pas super à l’aise. Heureusement, on troqua mon verre d’eau contre Riley et c’était tant mieux. « Mais ça c’est certain. Il ne le sait pas encore, mais il a une très bonne maman. Il a de la chance. » dis-je avec un petit sourire en coin. Ça se voyait dans le regard de Geane qu'elle l'aimait plus que tout au monde et c'était beau à voir... l'amour d'une mère pour son enfant. Lorsque ma mère était décédée… j’avais eu beaucoup de peine mais à l’époque, j’étais encore très jeune et c’est en pensant à mes souvenirs en sa compagnie que je réalisai maintenant à quel point elle était exceptionnelle. « En tout cas… avec son petit visage coquin, il brisera des cœurs! Du moins… je n’espère pas trop… parce que ce n’est pas super gentil de briser le cœur des filles! » dis-je avec un petit sourire en regardant de nouveau le petit qui avait les doigts dans la bouche.

Je questionnai ma cousine à savoir si le papa, son mari, était à la maison. Ce n’était pas le cas, je m’en doutais bien mais j’aurais été curieuse de le voir autre part que part photo. Bien que j’aurais été un peu figée tellement il semblait beau et charmant et que moi, eh bien j’étais beaucoup trop timide quand il était question de faire de nouvelle rencontres. La réponse de Geane me fit un peu froncer les sourcils. Le fait que ça semblait compliquer me rendit toute mal.  « Oh… je… je ne voulais pas dire quelque chose de déplacer, je suis désolée. » Parce que là, je voyais bien le malaise. Et si… justement le fait qu’elle avait un nouvel appartement avait à voir avec tout ça! Mon regard se posa alors vers sa main gauche pour remarquer qu’elle ne portait plus son alliance. Mon cœur fit un bond et je me sentais vraiment triste sur le coup pour elle. J’ignorais ce qui s’était passé et pour la peine, je n’osais pas trop ajouter quoi que soit car je ne voulais pas qu’elle le prenne mal… ou remuer le couteau dans la plaie.

Je compris d’ailleurs que cette dernière ne voulait pas plus s’avancer sur le sujet car elle se mit à me demander de quoi je voulais parler. « Oh… rien de vraiment d'important. » dis-je en apportant mon verre à mes lèvres en détournant un peu le regard. Je ne voulais pas lui parler de tout ça alors qu’elle ne vivait pas quelque chose de facile, enfin… je croyais. Geane me regarda en haussant les sourcils, me faisant comprendre que mon niveau de crédibilité n’était pas très haut. « Hum… ok, j’ai peut-être quelques petites questions. » Je posai mon verre sur la petite table basse en posant mes mains sur mes cuisses que je frottai un peu, j’étais stressée et je ne savais même pas pourquoi en fait. C’était que des questions après tout non? Elle n’allait pas sauter aux conclusions trop rapidement? « Comment… hum… comment est-ce que tu as su que tu étais, enfin… que tu étais amoureuse? »


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J’avais laissé mon fils à Elizabeth le temps que j’aille nous chercher à boire. Elle était restée immobile et s’était mise à sourire lorsque mon petit bout vint caresser son visage de sa petite main. J’avais trouvé ça tout bonnement adorable et je n’avais pas pu m’empêcher de lui faire la remarque. Et celle-ci ne pu que le complimenter également. En tout cas… avec son petit visage coquin, il brisera des cœurs! Du moins… je n’espère pas trop… parce que ce n’est pas super gentil de briser le cœur des filles! Déclara-t-elle avec un petit sourire. J’avais repris mon fils dans mes bras et je lui avais répondu amusée. Je ferai en sorte de lui apprendre à être gentil et respectueux avec les femmes. Je lui ferai toute une leçon avec un Powerpoint s’il le faut. J’avais baissé mon regard sur Riley qui émettait des petits gazouillis en souriant. Hein oui, tu seras un gentleman mon ange ? Ce dernier fit un petit « Uh » qui nous fit tous deux rires.
Puis la jolie blonde me questionna concernant la présence de Riley. Comment étais-je censé lui expliquer que le père de Riley n’était pas l’homme auquel je m’étais marié et auquel également j’étais entrain de divorcer. J’avais préféré passer rapidement ce sujet puisqu’après tout, cela était assez compliqué à expliquer. Oh… je… je ne voulais pas dire quelque chose de déplacer, je suis désolée. Déclara la jeune femme en regardant ma main gauche. Je suppose qu’elle venait de comprendre par elle-même. J’avais fais une petit sourire tout en cachant ma main en tenant Riley autrement. Ce n’est rien.. La rassurai-je tout la questionnant par rapport au sujet qu’elle voulait aborder en venant ici. Oh… rien de vraiment d'important. Me répondit-elle en buvant un peu d’eau avant de reprendre la parole face à mon regard insistant. Hum… ok, j’ai peut-être quelques petites questions. Elle reposa son verre tranquillement puis frotta ses cuisses nerveusement. Comment… hum… comment est-ce que tu as su que tu étais, enfin… que tu étais amoureuse? Cela laissait donc présager qu’elle pensait être amoureuse, chose qui me redonna le sourire. A ma connaissance, elle n’avait jamais été en couple et j’étais très heureuse pour elle si elle pensait avoir trouvé le bon. Cependant, je devais tout de même répondre à sa question. Je n’étais sûrement pas la bonne personne mais je pouvais toujours essayer de lui fournir quelques éléments, bien que je ne puisse pas spécialement m’appuyer sur mon expérience personnelle. Eum.. Tu penses tout le temps à cette personne et quand bien même tu passes du temps avec, ce n’est jamais assez. Tu te ressasses chaque moment passé avec elle en boucle. Tu ferais n’importe quoi pour elle, et même jusqu’à aller lui pardonner l’impardonnable. Tu sais Eli, c’est assez complexe, c’est différent pour tout le monde, mais je pense qu’à partir du moment où tu te sens bien quand elle est là et que tu ressens des choses bizarres quand elle t’embrasse, elle a probablement tout gagné. Assurai-je en prenant mon verre de jus de fruit pour en boire un peu, Riley toujours dans les bras.

Geane pouvait bien me trouver étrange avec mes questions concernant l’amour mais je ne savais pas à qui les poser. Edward n’était pas très qualifié et ma cousine elle, avait été mariée. Elle pouvait s’y connaître plus que n’importe qui. Elle me disait que c’était différent de personne en personne mais qu’on avait toujours envie d’être avec la personne aimé que c’était merveilleux quand on l’embrassait. Je réagis à ce commentaire. « Oh je… » J’allais dire que je ne savais pas c’était quoi vraiment embrasser et techniquement, c’était vrai. Mais j’avais besoin de me confier à quelqu’un. Ça n’arrivait jamais ça… mais là oui. « Tu sais, j’ai fait une erreur… quelque chose de vraiment mais vraiment grave. » Bon, je n’avais pas tué quelqu’un tout de même mais c’était grave pour moi.

Je pris une gorgée de mon eau avant de me racler la gorge. « Pendant notre voyage aux îles turquoises avec mon meilleur ami… j’ai trop bu… c’était la première fois que je touchais réellement à l’alcool… et puis bien, sans que je ne comprenne encore pourquoi, je l’ai embrassé. » Je fermai les yeux avant de soupirer. « Mais à ce moment-là… il était en couple… et c’était vraiment pas correct de faire ça alors que je savais qu’il était amoureux de sa petite-amie. C’est surement l’alcool qui me faisait agir… c’est bizarre. Mais… » Je relevai la tête vers elle. « Il a quitté le pays pendant trois mois et là il est de retour et je suis tellement heureuse Geane… ça me rend tellement heureuse de le retrouver, j’ai toujours envie d’être en sa compagnie. Peut-être que c’est parce qu’il m’a vraiment manqué mais il m’arrive de penser à notre baiser… souvent même. Et même s’il n’est plus en couple… je, j’ai l’impression que ce n’est pas correct. Je me sens… étrange d’avoir ce genre de pensées là envers mon meilleur-ami… tu…tu comprends? » Je la questionnai du regard avant de secouer la tête en apportant ma main à mon front. « Je suis désolée… je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça mais ça fait du bien de le faire, vraiment… »



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Elizabeth me posait des questions concernant le sentiment amoureux, et bien que je me sois mariée, je pense que je n'étais pas forcément la personne à qui poser la question. Bien sûre, j'avais déjà éprouver ce sentiment pour Hayden par le passé, ou peut-être était-ce ce que je croyais être de l'amour mais en tout cas ça avait été fort et je lui avais un peu décris ce que j'avais pu ressentir ces temps-là. Oh je… Tu sais, j’ai fait une erreur… quelque chose de vraiment mais vraiment grave. Avait déclaré la jeune femme comme s'il s'agissait d'un drame. Je m'étais alors concentrée sur elle afin de l'écouter. Pendant notre voyage aux îles turquoises avec mon meilleur ami… j’ai trop bu… c’était la première fois que je touchais réellement à l’alcool… et puis bien, sans que je ne comprenne encore pourquoi, je l’ai embrassé. En effet c'était vraiment dramatique.. Un petit sourire était apparu sur mon visage, je trouvais ça plutôt amusant de voir que ma cousine savait quand même s'amuser un peu. Mais à ce moment-là… il était en couple… et c’était vraiment pas correct de faire ça alors que je savais qu’il était amoureux de sa petite-amie. C’est surement l’alcool qui me faisait agir… c’est bizarre. Mais… Il a quitté le pays pendant trois mois et là il est de retour et je suis tellement heureuse Geane… ça me rend tellement heureuse de le retrouver, j’ai toujours envie d’être en sa compagnie. Peut-être que c’est parce qu’il m’a vraiment manqué mais il m’arrive de penser à notre baiser… souvent même. Et même s’il n’est plus en couple… je, j’ai l’impression que ce n’est pas correct. Je me sens… étrange d’avoir ce genre de pensées là envers mon meilleur-ami… tu…tu comprends? Je regardais la jolie blonde en souriant. Elle semblait tellement désemparé par la situation, qu'elle me ferait presque de la peine. Je refléchissais à ce que je pouvais lui dire quand cette dernière reprit la parole pour s'excuser de m'avoir dit tout ça, bien que ça la libère d'un poids. J'avais alors pouffer de rire gentiment avant de prendre la parole. T'excuses pas, je suis ta cousine, c'est normal qu'on parle de ça. J'avais fais un beau sourire, histoire de marquée une pause. Tu sais Eli, si tu repenses à ce baiser aussi souvent que tu le dis et que c'est quelqu'un qui te fait du bien, qui sait te faire sourire, c'est qu'il faudrait peut-être que tu essayes de passer le pas avec lui. Puis comme tu l'as dis, il est maintenant célibataire et puis si vraiment ça l'avait gêné, il n'aurait pas accepté de te revoir. Je me doute que ça doit être compliqué de se poser ce genre de question quand il s'agit de son meilleur ami mais si tu sens qu'il ne peut te rendre que plus heureuse.. Ne te pose plus de question du tout et fonce. Je fis un beau sourire et posa ma main sur la sienne doucement. Tu sais dans cette famille on est tous atteint d'une grave maladie.. On se voile la face.. Mais l'avantage c'est que ça se soigne ! J'avais émis un léger rire tout en la regardant. Sinon.. Il a aimé ton petit bikini ? La questionnai-je histoire de détendre l'atmosphère bien que ça la gêne plus qu'autre chose. Il fallait vraiment que je sorte plus réglièrement avec la jeune femme histoire qu'elle se détende et qu'elle ne rougisse pas à la moindre remarque.

J’étais en train de me confier à Geane concernant ma situation avec Edward, mon meilleur ami que j’avais embrassé pendant notre voyage. Je me sentais soudainement mal de lui parler de mes problèmes alors qu’elle devait avoir beaucoup mieux à faire que de m’écouter. Ce n’était pas comme si j’étais intéressante mais pourtant, elle restait attentive et elle se risqua même à me conseiller à ce sujet. « Il est probablement la personne que j’aime le plus au monde. Mais je ne sais pas exactement comment je l’aime. » commençais-je. Je n’avais jamais eu d’amis réellement donc je ne pouvais pas vraiment comparer. « Et même s’il est bon pour moi et qu’il pourrait peut-être me rendre heureuse, je doute que ça soit le cas pour moi, je ne suis pas assez bien pour lui. De toute manière, je ne suis pas son genre. Il préfère les belles filles. » Genre Lys et Alexie, les filles qui ressemblent à des cartes de mode, pas la petite chose que j’étais. Puis, ma cousine fit un commentaire sur « notre » famille qui me retourna tout l’intérieur. Je n’aimais pas entendre ça mais je n’eus pas le temps de réagir qu’elle me questionna à propos de mon bikini. J’avais aussitôt entre ouvert les yeux. « Hum, je sais pas. Je ne crois pas qu’il a remarqué. » En tout cas, il n’avait pas passé de commentaire.

J’essayais de m’habituer à la présence de sa main toujours sur la mienne. Ça m’avait un peu secoué au départ mais au final, je savais que je pouvais faire confiance à Geane. Elle ne me ferait jamais de mal. Elle n’était pas comme certains membres des McCallister. Je me raclai d’ailleurs la gorge à cette pensée. « Geane… tu sais que… enfin, je t’apprécie beaucoup. Vraiment, tu es super mais… mais j’aimerais beaucoup qu’à l’avenir tu ne m’associes pas au… reste des membres de ta famille. » dis-je en retirant timidement ma main de la sienne pour la joindre à mon autre. Elle devait bien comprendre que je parlais de mes parents adoptifs. Naturellement, elle ignorait tout l’enfer que j’avais vécu et à quel point son oncle avait abusé de moi alors que sa tante savait tout ça et ne disait strictement rien. Ça faisait delle une complice, même chose pour son fils : un plan pour que ce dernier devienne un monstre au même titre que son père. Je pris une grande respiration en fermant les yeux. Je détestais tellement penser à tout ça… à ces années dans cette famille qui m’avait encore fait plus de mal que j’en avais déjà. « Je crois, que je devrais partir. » dis-je soudainement bien nerveuse. Je n’aurais peut-être pas dû aborder ce sujet de conversation. Il était bien évident qu’elle se poserait des questions. Je m’étais levé en échappant mon téléphone au sol. Je me penchai pour le reprendre et le foutre dans la poche arrière de mon jeans. « Merci… pour ton hospitalité mais je, ouais… Merci. » Je jetai un coup d’œil au petit bonhomme plus loin puis comme une lâche, je quittai son loft. Une fois la porte de l’appartement fermé derrière moi, je pris une grande respiration dans le but de me calmer. Je me répétais à moi-même que j’étais stupide et je ne pouvais m’empêcher d’avoir les yeux pleins d’eau.




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