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 a pact with the devil (madison)

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(#)Sujet: a pact with the devil (madison)  |   Dim 24 Jan - 14:08
a pact with the devil


L'hôpital de Miami. Ce lieu ne m'était que trop familier. Je détestais y venir, cela me rappelait trop de mauvais souvenirs, et pourtant, j'y revenais toujours. Pas seulement parce que j'y étais obligée. Et Dieu savait à quel point je l'étais... Mais, malgré toutes les images qui me revenaient en mémoire, cet endroit était en quelque sorte réconfortant. Un havre de paix, un endroit sur. Plus rien ne pouvait vous arriver dans un hôpital, n'est-ce pas ? J'y croyais dur comme fer. Peut-être était-ce une simple illusion de ma part, mais j'avais l'impression que ce n'était pas un endroit comme les autres. Loin de tout, intouchable, respecté de tous. On n'oserait pas faire du mal dans un hôpital, par exemple. Après toutes les merdes qui me sont arrivées dans la vie, je pouvais dire que l'hôpital m'avait offert un cadre serein dans lequel je m'étais rétablie et reposée. Mais aujourd'hui, c'était différent. Je ne venais pas ici pour me faire examiner. J'étais venue avec un but précis et je n'avais aucune idée de l'issue. J'allais faire face à une adversaire quasiment aussi tenace et enragée que moi. Tandis que je faisais les cent pas devant le bâtiment en fumant ma cigarette, je repensais à ce que j'allais dire à Madison Campbell quand elle serait devant moi. J'étais pas du genre à craindre les gens, surtout pas une fillette dans son genre, mais je savais qu'elle éprouvait assez de haine envers moi et plus généralement ma famille pour être capable des pires choses. La haine est la meilleure motivation. Si j'émettais quelques doutes par rapport à la réaction de la blondinette, je n'en n'avais pas quant à ma présence ici. Je savais que je devais lui parler de tout ça. J'avais changé, après tout. Peut-être pourrions-nous repartir à zéro. Pas que j'en ai envie ; j'en avais surtout besoin. Oui, ça me tuait de l'admettre, mais j'avais besoin de Madison Campbell. Elle était sûrement la mieux placée pour m'aider. Et ce que j'allais lui proposer ne devrait pas lui déplaire, après tout.

J'écrasai ma cigarette du bout du pied et rentrai dans l'hôpital. Je savais ce que j'avais à faire. Instinctivement, je passais ma main sur mon ventre. Heureusement, on ne voyait pas encore que j'étais enceinte. Mais une sorte d'instinct extrêmement étrange me poussait à toucher ce ventre où une vie grandissait. Je devais m'assurer que tout allait bien en faisant ce geste. C'était bizarre, mais j'étais tout de suite plus rassurée. Mes talons claquaient sur le sol impeccable du bâtiment. J'arborais mon expression froide et hautaine, et plantai mon regard dans ceux qui osaient me dévisager. Personne ne me demanda ce que je faisais ici quand je poussai les portes qui menaient à la partie de l'hôpital réservée au personnel. J'allais faire la douce surprise à Madison de débarquer sur son lieu de travail. Pas trop difficile de connaître son métier et ses horaires quand son frère s'appelle Sebastian McKay. J'arrivai devant une porte entrouverte et regardai par le carreau. Madison était seule dans la grande salle, et lisait un quelconque document. Elle était pas si mal, avec son expression concentrée et sa blouse blanche. Elle était presque crédible. La Campbell me dégoûtait assez profondément. Elle essayait de cacher tous ses sales petits secrets derrière son apparence, derrière cette vie parfaite qu'elle s'était construite. On pouvait facilement dire que je faisais la même chose, mais moi, contrairement à elle, j'assumais plus ou moins la mauvaise partie de moi. Elle, non. Enfin, ce n'était pas le moment de m'énerver contre elle. Il n'était pas stratégique de se mettre à dos celui dont on a besoin de l'aide. Sans perdre plus de temps, je poussai la porte et entrai dans la pièce. Elle leva la tête, surprise, et je pris la parole avant qu'elle ait le temps de cracher son venin. « Je te jure que si tu hurles ou que tu préviens qui que ce soit en douce, tu vas le regretter. T'es pas sans savoir que je prends toujours des précautions, quand je vais voir quelqu'un qui ne me porte pas dans son coeur » fis-je d'un ton sec. Madison ne montrant pas plus de résistance, j'entrai dans le vif du sujet. « Très bien. Il faut qu'on parle affaires. Tu détestes toujours Sebastian, n'est-ce pas ? » Je lui laissais le temps de répondre, même si la réponse était évidente. « Il est temps pour toi de prendre ta vengeance » déclarai-je d'un ton vague. Comment pouvait-elle refuser une telle offre ? J'exagérai un peu la chose et pris un ton mélodramatique, mais c'était uniquement pour qu'elle accepte plus facilement.
© GASMASK
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(#)Sujet: Re: a pact with the devil (madison)  |   Jeu 11 Fév - 18:55




∞ a pact with the devil.


e l i z a . m c k a y  . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


Installée sur ma chaise, je me documentais depuis un moment. Je fais partis de celle qui sont persuadées qu’on ne cesse jamais d’apprendre. La médecine est un milieu tellement vaste qu’il faut rester à jour et accroître ses connaissances. D’autant plus qu’un jour, je serais peut-être amenée à faire des essais cliniques en cherchant à créer des prototypes. Et puis je cherche toujours à évoluer. Aujourd’hui, je suis chef des résidents. Bientôt je serais un médecin titulaire et peut-être un chef de service dans les prochaines années. Et qui sait ? Je deviendrais peut-être aussi le chef de l’hôpital. Je m’éloigne un peu mais l’idée est là, je ne dois jamais rien  prendre pour acquis si je veux m’améliorer.
Au bout d’un certain temps, je sentis une présence. Stupéfaite, je découvris Eliza McKay, la sœur de Sebastian. « Je te jure que si tu hurles ou que tu préviens qui que ce soit en douce, tu vas le regretter. T'es pas sans savoir que je prends toujours des précautions, quand je vais voir quelqu'un qui ne me porte pas dans son cœur.   » Affirma cette pauvre idiote. Instictivement, je m’étais mise à rire nerveusement. Comment ose-t-elle avoir ce discourt et surtout comment ose-t-elle venir ici ? Cette famille est culottée, tellement culotté que c’est ahurissant. Je hais cette femme tout autant que son frère, je présume et la savoir ici devant moi avec son petite air de poule de luxe des années 80, ça ne me plait pas du tout. « Très bien. Il faut qu'on parle affaires. Tu détestes toujours Sebastian, n'est-ce pas ? Un sourire s’afficha alors en guise de réponse. Cette question était complètement stupide, elle n’avait pas lieu d’être. « Il est temps pour toi de prendre ta vengeance. » Termina cette dernière. Exaspéré, j’avais arrêté de sourire afin de pouvoir me lever et lui faire face convenablement. Je n’allais pas rester assise sur ma chaise en la laissant me regarder de haut. « Maintenant que tu as terminé ton petit discourt pathétique, je vais commencer le mien. Ne t’avise plus jamais de me menacer comme tu viens de le faire. C’est bien compris ? Si je veux hurler, j’hurlerai. Si je veux prévenir quelqu’un en douce, je le ferai. » Lui dis-je simplement en continuant de la regarder dans les yeux. « Mais rassures-toi, ce n’est pas mon genre de faire ça. Je serais plutôt du genre à écraser ta tête contre la porte qui se trouve derrière toi et à refaire ton maquillage. » Poursuivais-je en affichant un fin sourire sur mon visage. Je comptais bien lui faire comprendre qu’on ne jouait pas dans la même cour. Je n’ai pas de temps à perdre avec cette gamine schizophrène. « J’ai eu l’occasion de rendre à ton frère ce qu’il m’avait fait mais j’ai décidé que je ne serais pas comme lui Ou plutôt comme vous parce que je n’ai pas oublié que tu lui as fourni son arme Eliza pour qu’il me tue. Drôle d’idée d’ailleurs… Mais dans un sens, ce n’est pas étonnant, tu sembles aussi dérangé que lui. »  Terminais-je en laissant un sourire narquois s’afficher sur mes lèvres avant de lui tourner le dos pour atteindre la cafétière. Je pris aussitôt une tasse afin d’y verser du café. Je n’allais certainement pas lui en proposer. « Mais quelque chose m’échappe. En dehors du fait que tu sembles avoir pris du poids, pourquoi souhaites-tu que j’orchestre quelque chose contre ton frère ? »  Lui demandais-je en amenant ma tasse à la bouche une fois que je fus de nouveau face à elle.

© queen campbell.

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(#)Sujet: Re: a pact with the devil (madison)  |   Dim 28 Fév - 21:39
a pact with the devil


Je détestais cet endroit. Honnêtement, j'avais beau faire la fière devant Madison, j'aurais rapidement déguerpi si je ne devais pas la voir. L'hôpital était à mes yeux l'endroit le plus horrible et le plus malsain sur terre. M'y rendre chaque semaine était une véritable torture, et pourtant, j'y étais obligée à cause de ma grossesse et compte tenu de mes antécédents. Alors être dans un hôpital, et en plus en compagnie de l'insupportable Madison Campbell... C'était ce qui ressemblait le plus à l'enfer sur terre. Sans rire, cette fille était particulièrement désagréable. On ne pouvait même pas dire que je la détestais, car je ne me souciais pas assez d'elle pour cela, mais elle m'était foncièrement antipathique. Disons qu'une singulière envie de la frapper au visage me prenait dès que je voyais sa sale petite face de rat apparaître. Elle était dégoûtante des pieds à la tête, elle et ce qu'elle essayait de paraître. Qui aurait cru que la Madison Campbell qui se tenait devant moi, la résidente en chirurgie et qui faisait la fière, avait un jour rampé aux pieds de mon frère ? Et elle osait encore faire la maline devant moi, en plus. Mais, et j'avais vraiment honte de le dire, j'avais besoin d'elle à présent. Disons qu'elle pourrait m'être utile pour une affaire. C'était simplement cela et ça n'irait pas plus loin. Je ne voulais rien avoir à faire de plus avec le déchet qu'elle était. Alors que je terminais de dire ce que j'avais à lui dire, Madison se mit à arborer son petit air exaspérée qui renforçait davantage mon envie de lui envoyer mon poing dans la figure. Il fallait qu'elle fasse attention à elle. Je venais peut-être ici dans le but d'en faire mon "alliée", mais elle m'agaçait toujours autant et il n'était pas impossible que je change d'avis. Pourtant, Madison me connaissait. Elle savait que je n'étais pas une reine de la gentillesse, surtout envers les personnes que je considérais comme des ennemis. Elle en faisait évidemment partie. Je serrais les dents tandis qu'elle se levait pour me faire face. L'air autour de nous commençait à se charger de colère. Instinctivement, ma main se rapprocha de mon sac, dans lequel se trouvait un pistolet. Je prenais toujours des précautions, je l'avais pourtant prévenue.

« Maintenant que tu as terminé ton petit discourt pathétique, je vais commencer le mien. Ne t’avise plus jamais de me menacer comme tu viens de le faire. C’est bien compris ? Si je veux hurler, j’hurlerai. Si je veux prévenir quelqu’un en douce, je le ferai. Mais rassures-toi, ce n’est pas mon genre de faire ça. Je serais plutôt du genre à écraser ta tête contre la porte qui se trouve derrière toi et à refaire ton maquillage. » Le ton sérieux et menaçant qu'elle s'efforçait d'employer m'aurait presque fait rire si la colère que je ressentais à son égard n'était pas un sentiment bien plus grand et plus fort. Elle était ridicule. Elle cherchait quoi ? À m'effrayer, peut-être ? Madison aurait dû comprendre depuis bien longtemps que ce n'était pas une minable garce dans son genre qui me ferait peur. « C'est marrant, tu ne faisais pas autant la maligne quand mon frère tenait une arme contre ta tempe. T'étais plutôt du genre à appeler ta chère maman en suppliant qu'elle vienne te sortir de là. Alors, t'as oublié peut-être ? Pas besoin de faire la dure avec moi, Campbell, je sais très bien ce que tu as réellement dans le ventre. Rien. » lançai-je d'un ton qui oscillait entre la froideur la plus totale et l'affreuse dérision. Madison avait sûrement oublié cela, notre passé commun, ou du moins c'était ce qu'elle tentait de faire. Ridicule idée. La blondinette n'en n'avait néanmoins pas terminé. « J’ai eu l’occasion de rendre à ton frère ce qu’il m’avait fait mais j’ai décidé que je ne serais pas comme lui Ou plutôt comme vous parce que je n’ai pas oublié que tu lui as fourni son arme Eliza pour qu’il me tue. Drôle d’idée d’ailleurs… Mais dans un sens, ce n’est pas étonnant, tu sembles aussi dérangé que lui. » me répondit-elle. Et merde, elle n'allait pas me suivre dans ce projet. À vrai dire, cela ne m'étonnait pas franchement. Après tout ce que nous lui avions fait subir, il était normal qu'elle ne veuille pas s'associer à moi. Mais j'aurais cru qu'elle était plus intelligente que cela et qu'elle serait capable de voir qu'elle avait ici quelque chose à gagner. Je ne comprenais pas comment elle pouvait sérieusement envisager de ne pas se venger de mon frère. Si quelqu'un m'avait fait subir une telle chose, j'aurais sûrement été jusqu'à le tuer de mes propres mains. Il fallait avouer que Seb n'avait pas été tendre avec Madison. « Pourquoi on ne t'a pas tuée, à l'époque, franchement... » dis-je froidement. J'étais sacrément en colère de me voir refuser quelque chose par cette pimbêche. En y réfléchissant bien, je n'étais même plus sûre que ce fut une bonne idée que de penser à elle pour mon projet.

« Mais quelque chose m’échappe. En dehors du fait que tu sembles avoir pris du poids, pourquoi souhaites-tu que j’orchestre quelque chose contre ton frère ? » Elle était sérieuse, la blondasse ? Elle osait critiquer mon physique, elle qui ne ressemblait à rien d'autre qu'à une espèce de poupée barbie obèse ? Ce n'était même pas vrai, en plus. Je m'approchai furieusement d'elle et la regardai d'un air menaçant, la machoire serrée. « Va te faire voir, Campbell. Et un conseil, ne t'avises plus jamais de me parler sur ce ton ». Je n'avais sûrement jamais rencontré une telle pimbêche. Je me reculai lentement, et avalai ma salive avec difficulté. « J'aurais éventuellement eu besoin de toi pour quelque chose qui concerne Seb. J'veux juste lui apprendre quelque chose. Mais comme ça ne t'intéresse apparemment pas... Tu peux toujours courir pour en savoir plus ». Mon ton était ferme. J'avais néanmoins espoir que Madison soit intéressée par l'offre que je lui faisais.
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(#)Sujet: Re: a pact with the devil (madison)  |   Mar 3 Mai - 4:22
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