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 when we meet again (OREL&ERWAN)

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(#)Sujet: Re: when we meet again (OREL&ERWAN)  |   Lun 8 Fév - 22:57
Orel le fixait, sans jamais détourner le regard. Erwan avait envie de se cacher sous la table, ou de disparaître. Il était si mal à l'aise, observé ainsi, scruté et analysé. Il gesticula sur son siège, essayant de se débarrasser de sa gêne, sans y parvenir. Il se sentait idiot, une fois de plus. Il n'était qu'un imbécile. Toute sa vie en témoignait. Ses sentiments stupides pour Orel, alors qu'ils n'étaient que des gosses. Son départ pour Los Angeles, après avoir arrêté ses études à quelques mois de son diplôme. Ses espoirs enfantins et la confiance aveugle qu'il avait eue en un inconnu. Puis Erwan aujourd'hui, qui avait accepté de boire un café avec Orel, alors que la chose intelligente à faire aurait été de s'enfuir. Erwan aujourd'hui, toujours amoureux du même garçon qui ne retournera jamais ses sentiments. Il était voué à l'échec. Même sa carrière dans la musique ne ressemblait pas à ce qu'il aurait voulu. Quand Orel demanda des explications, Erwan lui raconta les six derniers mois. Le reste, il ne voulait pas en parler. Il ne voulait pas qu'Orel sache, qu'Orel le voit différemment. Ca lui ferait trop mal de tout gâcher, de lui avouer les choses et de voir l'expression de son visage changer. De voir la façon qu'il avait de le regarder changer. Erwan avait beau être un garçon fort, solide, il ne l'était pas assez pour ça. Pas assez pour se faire du mal volontairement. Son secret devait rester ainsi. Il pouvait toujours se mentir à lui-même, prétendre être la même personne. Faire semblant de se connaître, d'être en accord parfait avec toutes les différentes parties de son cerveau. Des parties qui s'opposaient et se contredisaient. Et lui qui prétendait ne faire qu'un alors qu'il était là, en mille morceaux. C'était risible. Mais au moins, ça ne le regardait que lui. Et pourtant, Erwan prit soin de dissimuler la vérité, de ne pas l'évoquer ou même la toucher du doigt, mais il avait l'horrible impression que tout était inscrit sur son visage. Que dans sa peau étaient gravés ses secrets. Que ses yeux le trahissaient, et que son passé avait marqué sa chair.

Alors Erwan attira l'attention sur autre chose, posant des questions à Orel pour le divertir, créer le spectacle, se disant qu'avec un peu de chance il n'y verrait que du feu. Orel répondit sans grande difficulté à ses questions, ce qui donna à Erwan l'impression d'être encore plus petit, encore plus fragile face à lui. Alors que tout semblait si simple et facile pour Orel. Et qu'Erwan tentait en vain, à cet instant précis, de maîtriser une guerre au fond de lui-même. Et Erwan se retrouva à froncer les sourcils en écoutant les réponses d'Orel. Orel qui n'avait pas l'air d'accorder la moindre importance à ce qu'il faisait de sa vie, lui. Orel qui se qualifiait soudain d'inintéressant, alors qu'Erwan le trouvait tellement exceptionnel. Il aurait pu lui crier au visage à quel point il avait tort de se sous-estimer de cette manière. Orel avait de la valeur, et son histoire en avait, et oui, Erwan trouvait ça intéressant. Quand Erwan lui fit remarquer que ces réponses l'intéressaient, Orel plongea son regard dans le sien. S'en suivit alors un duel bien vite remporté par Orel, alors qu'Erwan baissait les yeux une fois de plus. Et les questions firent leur retour, plus brusques, plus sèches. Erwan se crispa. Son regard passa en vitesse sur le visage d'Orel et il le vit se mordre la lèvre, ce qui poussa Erwan un peu plus loin sur ce fil entre désir et terreur. Il regarda Orel boire, s'accordant une pause, un moment pour respirer, se disant que les secondes qu'il passerait concentré sur son verre seraient ses secondes de répit.

Il s'exprima difficilement, lui racontant en deux phrases une version édulcorée de la vérité, qui ne contenait en fait absolument rien. Aucune information. « Je pensais que tu serais capable de tout Erwan.. sauf de me mentir.. » furent les mots d'Orel. Des mots glaçants, à tel point qu'une certaine terreur fit irruption en lui. Erwan baissa les yeux vers la table, incapable de soutenir son regard plus longtemps, couvert de honte et terrifié à l'idée de ce qui pourrait se passer à présent. Lorsqu'Orel se leva d'un coup, Erwan sursauta. Il n'osa pas le regarder, mais soudain il paniqua. Il vit Orel s'approcher, la fureur dans ses yeux, et il se dit que voilà... Il avait réussi à blesser son meilleur ami, à énerver Orel à tel point qu'il ne voudrait plus jamais lui adresser la parole. Erwan n'eut pas le temps de réagir. Orel était là, à quelques centimètres, la main serrée autour de son t-shirt, le menu cachant leurs visages aux autres clients. « Pourquoi tu me ment Erwan.. que me caches-tu.. ? » Sa respiration s'accéléra. Erwan crut pendant un instant qu'il allait mourir, ici et maintenant. Qu'Orel en avait eu assez de ses conneries et qu'il se ferait un plaisir de le finir. Mais non, Orel se contentait de l'observer, de souffler sur ses lèvres. Et c'était terrifiant et magique. Erwan ne savait plus quoi faire. « Dis-moi clairement que tu veux pas en parler. Mais ne ment pas.. c'est clair. Jamais. » ajouta-t-il. Erwan avait clairement peur, et il ne fit qu'hocher la tête lentement, les yeux écarquillés. Il se haïssait pour avoir voulu mentir à Orel, et il se détestait pour ne pas avoir réussi à pondre quelque chose de potable. Quelque chose qui aurait écarté la discussion à tout jamais. Ses lèvres tremblaient, comme le reste de son corps, mais les lèvres étaient difficiles à contrôler. Il y avait la main d'Orel, plaquée sur sa cuisse, et ça lui donnait des frissons. Le garçon dont il était amoureux depuis toujours était à quelques centimètres de lui, ses mais posées sur son corps. Il en devenait fou. Il était fou amoureux, et il se surprit lui-même en esquissant l'idée de passer des heures collé à Orel, collé à son corps, à se retrouver plongé dans son monde. Des heures avec rien d'autre que sa voix dans ses oreilles, son odeur autour de lui, sa peau contre la sienne. Il était fou à lier.

Le moment se brisa lorsqu'Orel se recula brusquement, le lâcha et reposa la carte. « J'espère juste que t'étais heureux.... » lui dit-il, et le coeur d'Erwan se pinça. Il regarda son ami se diriger vers le bar et payer les consommations. Il espérait tant ne jamais avoir à briser ses espoirs. S'il pouvait se dire qu'il avait été heureux, alors c'était un petit peu de bonheur pour Erwan. Un morceau de sourire qu'il garderait précieusement. « allez on se casse.. » lança brusquement Orel, qui venait de revenir. Erwan enfila son manteau, prit son sac et se leva. Il eut à peine le temps de laisser quelques pièces sur la table, et voilà qu'Orel le tirait hors du café, sa main posée sur son coude. Ils marchèrent longtemps, sans rien dire. Erwan n'avait rien à dire de toute manière. Il se contenta de se concentrer dans ce qu'il faisait, mettre un pied devant l'autre sans trébucher. Orel avait l'air pressé, ou peut-être était-ce un signe de frustration... En tous cas, Erwan avait l'impression de courir derrière lui, faisant quelques pas normaux, puis enchaînant avec un peu de course. Il trottinait comme un idiot et soudain, alors qu'ils se retrouvèrent dans une ruelle déserte, Orel se retourna, lui barrant la route et l'arrêtant dans son élan.

Erwan reporta alors son regard dans celui d'Orel.  « t'étais heureux ? » interrogea sèchement le jeune homme. Surpris, il ne sut comment réagir, ses yeux s'écarquillant pour répondre à la question. Orel leva les yeux au ciel, et Erwan ne put s'empêcher d'être légèrement agacé par cette attitude. Comme si tout était évident, facile, si seulement il pouvait arrêter de jouer au moins une minute et essayer de comprendre. Et il le vit serrer le poing, comme si cette situation lui donnait envie de casser quelque chose, de péter un câble et de tout détruire. Et une part d'Erwan comprit qu'Orel s'inquiétait, que le fait de ne pas savoir le mettait dans un état si extrême, que la simple question du bonheur d'Erwan était le pilier de tout ça. « Erwan, fait pas le con merde et répond. T'étais heureux là bas, à L-A ? C'est tout ce que je veux savoir, et après je te fous la paix bordel.. » Erwan posa sa main sur le poing d'Orel, délicatement, comme s'il s'attendait à être repoussé. Ses doigts se firent un chemin, sur le dos de sa main, puis entre les doigts d'Orel et sa paume, défaisant doucement le poing. Lorsque la tension eut disparu, il se demanda un instant s'il devait garder ce contact, s'il en avait le droit. Mais finalement, il laissa retomber lentement la main d'Orel. « Non » souffla-t-il, en serrant les paupières comme si cet aveux lui faisait mal. Puis il plongea son regard dans celui d'Orel, avant de vite baisser les yeux vers le sol. Qu'est-ce qu'Orel pourrait bien faire de ça maintenant ? De ce mot unique, qui cachait tant d'horreurs. Erwan avait du mal à croire qu'il puisse laisser tomber, tenir sa promesse de le laisser tranquille. Ce simple "non" éveillerait en lui de nouvelles curiosités, et Erwan avait peur. Il avait peur des questions auxquelles il ne voulait pas -pouvait pas- répondre. Dans sa nuque, il sentait encore parfois la brûlure des cigarettes que Leo avait appuyées contre sa peau, pour le punir de ses mensonges et de ses cachotteries. Il en gardait trois cicatrices, bien définies, pour qu'il n'oublie jamais qui il était, d'où il venait, à qui il appartenait. Erwan ne pouvait pas ouvrir ces portes là à Orel, il ne pouvait pas le laisser voir l'envers du décor. Il tenta d'ouvrir la bouche, de dire quelque chose, d'ajouter quelque chose, n'importe quoi. Orel était là, et il ne voulait pas le perdre, il ne voulait pas lui mentir. Mais la vérité, il ne pouvait pas la laisser s'échapper. Il aurait voulu se serrer contre Orel, poser sa tête sur son épaule, dans le creux de son cou. Etre avec lui et ne plus avoir besoin de parler. Il connaissait Orel, au fond, il savait qu'il ne voudrait que son bien. Alors il essaya une fois de plus de dire quelque chose, autre chose que "non". Lui donner une explication, lui faire comprendre à quel point il avait mal. Mais rien ne sortait.
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(#)Sujet: Re: when we meet again (OREL&ERWAN)  |   Mer 10 Fév - 2:25

Erwan Beckford & Orel Hemsworth
 


Dans ce café, Orel savait parfaitement que personne ne venait avant tard le soir.. allez savoir pourquoi. C'est pourquoi il aimait y venir dans la journée, où les seuls clients potentiels étaient des ouvriers ou des étudiants. Puis ce fut donc une occasion pour être tranquil avec Erwan, et de toute manière Orel détestait la foule, éternellement solitaire et appréciant le silence pour la majeur partie du temps. Lorsque son meilleur ami d'enfance survola le sujet de son passé à Los Angeles, le jeune homme, peu patient et surtout détestant qu'on lui mente, arriva rapidement à côté d'Erwan, le tenant d'une main par le haut et une autre sa cuisse, il le regarda dans les yeux. Depuis qu'il avait croiser son regard, le jeune homme qu'il avait autrefois connu ne cessait de faire tourner la tête d'Orel et celui-ci avait en horreur de ne pas être maître de ses émotions. Il sentait une envie irrépressible de frapper tout et n'importe quoi et il en devenait encore plus con de minute en minute. Orel était de ceux qui ne dévoilaient jamais leur sentiment, ni même leur façon réelle de pensée. Il était ainsi. Il restait toujours ce petit con arrogant, je m'en foutiste. Mais en face d'Erwan.. il en était tout autre. Il ne savait pas comment réagir, sur quel pied danser et ça le mettait hors de lui. Il était en colère, en colère de voir son meilleur ami si beau, si sexy, en colère d'avoir imaginer chaque parcelle de son corps entre ses mains et ses lèvres en l'espace de moins d'une heure au moins une centaine de fois, de l'avoir regarder de façon aussi peu pudique depuis tout ce temps, d'avoir été si impoli, si peu émaible, en colère de le voir si secret, de voir qu'il lui cachait quelque chose, en colère d'être mit à l'écart, d'être un inconnu face à lui, en colère et oui surtout de ne pas savoir d'où lui vient cette colère si énorme alors qu'il n'en était pas nécessaire autant.. Orel se mordit les lèvres, celles-ci si près de celle de son ami, l'envie de lui attraper avec les dents faisant plus que l'effleurer, mais il ne devait pas, il ne pouvait pas.. il n'avait pas le droit de faire le con avec lui... il ne pouvait pas. Erwan était un ami, une personne fragile, celui qu'il avait toujours protéger. Il ne pouvait en être autrement... même si là, en cet instant, sa conscience avait du mal à reprendre le dessus sur ses désirs et le sentir si près, malgré son regard paniqué.. Orel releva un menu pour que le peu de personnes présente ne constate pas leur entrevu privé et il ne le quitta pas des yeux, ses pupilles le regardant avec intensité, noirceur et colère. Mais si seulement il savait comme le désir se dissimulait derrière toute cette haine. Mais la déception se trouvait là aussi, bien présente au travers de son regard.. Pourquoi lui mentait-il ? Pourquoi restait-il si secret ? Depuis quand Erwan cachait-il quoique ce soit à Orel.. Mais que pensais-tu pauvre con. Qu'après quatre ans sans nouvelles, après quatre ans, il serait toujours comme il était autrefois. Une part d'Orel espérait qu'il ai gardé la même pureté, la même naïveté.. qu'il soit le seul à pouvoir l'approcher et qu'il soit comme une pierre précieuse.. Mais pourquoi fallait-il qu'il pense à tout cela, pourquoi ? Est-ce qu'Erwan voyait la torture que subissait Orel en face de lui ? Non bien sur que non.. Orel était trop doué pour tout dissimulé. Orel soufflait sur ses lèvres, le regard dur et la voix rauque, presque menaçante et il sentit le cœur d'Erwan battre fort, sa respiration s'accélérer d'un coup.. Il lui faisait de l'effet, ou alors Erwan avait peur de lui et ce n'était clairement pas ce qu'il désirait. Orel préféra s'éloigner, avant qu'il ne prenne la fuite.. et de toute façon, il avait des envies de destruction, donc il valait mieux s'en aller avant qu'il ne détruise le bar...Il dit directement qu'il espérait qu'il était heureux et se leva pour payer les consommations, laissant un Erwan tremblant et choqué, reprendre un peu ses esprits.

Orel revint vers Erwan, lui disant qu'ils se cassaient, celui-ci prenant précipitamment ses affaires. Orel le saisit par le coude, le tirant jusqu'à la sortie et ils marchèrent dans la rue un long moment, sans parler. Orel marcha rapidement, respirant le plus calmement possible pour baisser sa frustration, sa colère, son désir, son envie.. bref, tous ces sentiments qui s'entassait et se mélangeait en lui si bien qu'il avait l'impression d'être une bombe à retardement. Erwan avait du mal à suivre Orel, tant il marchait vite, n'étant pourtant pas plus petit que lui que ça.. Mais alors qu'ils tournèrent au détour d'une ruelle déserte, Orel se tourna subitement, s'arrêtant en lui barrant la route et lui demanda s'il était heureux. C'était la seule chose qu'il voulait savoir, tout ce qui lui importait. Qu'il cesse ne serait-ce qu'un peu d'être dans l'ignorance. Il serra les poings devant le silence d'Erwan qui le regardait avec des yeux ronds, comme si cette question l'avait choqué et touché en plein cœur. Mais cette attente mettait Orel dans tous ses états et il avait une furieuse envie de frapper quelque part, insistant donc d'avantage pour qu'Erwan réponde à sa putain de question. Erwan se contenta de prendre la main d'Orel, ce dernier haussant d'un sourcil, regardant sa main puis Erwan à tour de rôle, complètement paumé. Il sentit un frisson le parcourir à ce contact et il ne cessa de regarder Erwan, celui-ci remontant son regard vers lui. Les doigts d'Orel se détendirent doucement, tandis qu'ils restèrent un court instant ainsi, comme si le temps s'arrêtait, yeux dans les yeux. Puis Erwan lâcha la main d'Orel, qu'il laissa tomber le long de son corps, ne quittant pas le jeune homme des yeux : « Non » Ce non, cette voix, ces paupières se fermer.. tout cela frappa Orel au ventre et ses yeux s'ouvrirent grand, le regardant sans vraiment le regarder, son non traversant son esprit dans un écho sans fin. Non.. Non il n'avait pas été heureux. Il n'était pas heureux et il ne l'avait pas été. Erwan rouvrit les yeux pour croiser le regard d'Orel et baissa la tête vers le sol comme honteux.. Mais pourquoi ? Pourquoi serait-il honteux ? Alors que la culpabilité semblait outrageusement venir emplir le cœur du jeune homme qui n'avait rien ressentit depuis des années à part du méprit pour lui-même il se sentait maintenant responsable de la douleur passé de son ami.. Oui ! Oui il se sentait responsable ! Bien entendu ! Il sentait sa respiration se bloquer se faire plus lourde, ses poings se serrant de nouveau. Si il n'était pas partie comme ça sans rien dire, s'il avait continuer à le protéger, il aurait été heureux.. car avec Orel Erwan n'avait jamais rien eut autre chose à faire qu'être heureux et c'est tout, car Orel était là pour le protéger. Mais il l'avait abandonner, il était partie... il était parti le laissant sans défense, si fragile et naïf le pauvre petit Erwan, si jeune et si fragile... Orel était décidemment un con, une sous merde et il se méprisait encore plus de ne pas avoir été là pour lui. Il ne faisait donc jamais rien de bon.. Jamais. Il voulait en savoir plus, il voulait lui demander pourquoi.. qu'est-ce qui l'avait rendu malheureux ? Qui l'avait rendu malheureux ? Qu'avait-il fait toutes ses années pour se défendre sans lui ? Pourquoi Orel se sentait si mal.. il avait envie de vomir. Envie de vomir.. Il avait de plus en plus de mal à respirer, celle-ci se faisant plus lourde, plus bruyant et rapide, son regard se perdant et devenant plus sombre plus noir et plus intense. Pouvait-on y voir une larme.. Peut-être un peu d'humidité.. Il sentait la haine monter en lui.. la colère, il devait se laisser aller sinon il allait exploser. Il devait s'excuser ? Mais pourquoi ? Pourquoi ? Il n'avait aucun compte à rendre à personne.

Il n'avait jamais rendu de compte à personne. Mais en face de lui, il voyait dans ce simple mot, dans la façon d'agir d'Erwan que cela avait été une évidence depuis le début qu'il avait été malheureux.. Pourquoi ? Parce qu'il n'était pas là pour le protéger. Il l'avait abandonner à son triste sort comme une victime ! Orel prit une profonde inspiration, en pleine ébullition et réussit enfin à articuler ses mots, reprenant un ton dur, mais cette fois-ci plus lourd, plein d'attention : « Bien.. je.. » je suis désolée.. je suis désolée Erwan. J'aurais dû être là pour toi ses quatre dernières années. Mais j'ai préféré être un lâche et je suis partis pour me laisser une chance, sans pensée à notre amitié.. mais... mais qu'elle était cette amitié aujourd'hui... était-ce réellement simplement de l'amitié. Non, non leur complicité avait toujours été plus intense, sans qu'Orel ne puisse s'en rendre réellement compte. Il n'arriva pas à parler : « Faut que j'y aille » il ne sut rien dire d'autre, comme un con. C'était sûr qu'après ça, Erwan le détesterait. Il se mordit la lèvre, pour ne pas se mettre à hurler.. il ne voulait pas lui faire peur.. non loin de là. Mais il voulait dire tant de chose, faire tant de chose. Il préféra donc ne rien dire, tant il était confu et se comporter comme le dernier des cons suffisait même si il espérait au fond qu'Erwan voit en lui ce qu'il ressentait vraiment. Il passa à côté de lui d'un pas rapide, frôlant son épaule au passage et après seulement trois pas il s'arrêta d'un coup sec : « et merde.. » grogna-t-il en un murmure à lui-même. Il se détourna, et fonça sur Erwan et l'enroula de ses bras, le serrant fort. Son visage dans ses cheveux, près de son oreille, il ferma les yeux, serrant les paupières et resta comme ça quelques secondes avant de murmurer, la voix briser : « Je suis.. tellement... désolée » il sentit alors son corps contre le sien, son cœur s'emballer et il savait même l'expresion qu'Erwan avait.. sans le voir. Il inspira, humant son parfum délicat et s'écarta brusquement de lui, marchant aussi vite qu'il pouvait, disparaissant au coin de la rue, sans se retourner.

Lorsqu'il fut hors de vue, il s'arrêta dans un autre rue, déserte et frappa le premier truc qu'il trouva... une poubelle couverte de bouteille en verre et juste là, à côté, un vieux miroir jeter là par son ancien propriétaire déjà légèrement cassé. Orel envoya son poing dessus, celui-ci explosant en plusieurs morceaux. Certains restèrent sur sa main, en sang et il finit par se laisser glisser le long du mur, posant ses avants bras sur ses genoux. Il reprit sa respiration, relevant la tête vers le ciel, quand une pluie fine vint s'abattre sur son visage. Il ferma les paupières, les mots d'Erwan résonnant encore dans son esprit. Son parfum traversant encore son nez. Son visage encore bien ancré dans son esprit.. Pourquoi fallait-il qu'il revienne.. Pourquoi fallait-il qu'il soit devenu aussi beau. Pourquoi.. oui surtout pourquoi... pourquoi n'avait-il pas pu être heureux. Et aux milles autres questions qui se mêlaient dans la tête d'Orel une revenait souvent... pourquoi était-il dans cet état.. pour lui.. Pour Erwan...pourquoi ?


good vibes.
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