(#)Sujet: La vie est un film, court et palpitant, prenons juste le temps de l'apprécier.+ Lukas | Mar 26 Jan - 10:01
La vie est un film, court et palpitant,
prenons juste le temps de
l'apprécier.
Study the past if you would define the future. ❤ On peut dire que je me sens un peu plus apaisée, un peu plus sereine. Je retrouve petit à petit mes repères dans ma nouvelle vie et on peut même dire que je m’y fais. Il m’a fallu du temps, de la patience mais on peut presque dire que je suis quasiment au sommet d’où je devrais me trouver. Me retrouver. J’attrape de nouveau le sourire et j’ai de nouveau cette sensation que plus rien ne peut m’atteindre, l’impression d’avoir repris des forces et d’être devenue la femme forte et indépendante que j’ai toujours voulu être. Hors de question pour moi maintenant de devenir dépendante d’un homme comme je l’ai été pour James. Être trop gentille, trop affectueuse. Trop bonne trop conne comme on dit. Du coup je ne me pose plus trop de question et je vis au jour le jour. Je ne force pas les choses, je ne force pas l’avenir comme j’avais eu l’habitude de le faire dans le passé. Je suis persuadée que la vie m’offrira ce dont j’ai besoin ; un jour ou l’autre. La patience est une vertu parait-il. Ma priorité dans ma vie en ce moment est bien mon fils, Logan. Je me donne aussi pleinement dans mon boulot en enchaînant les heures au bar pour pouvoir mettre de l’argent de côté et pourquoi ne pas trouver un logement plus grand et donc plus confortable que celui dans lequel je me trouve.
Aujourd’hui est un jour de congé et je compte bien en profiter. Logan est chez son père et j’ai toute la journée pour dire de prendre soin un peu de moi. Je passe donc à la manucure en matinée et je décide même de faire quelques boutiques pour ramener quelques nouveaux vêtements dans ma garde-robe et comme à mon habitude je ne peux pas m’empêcher de craquer sur un ensemble pour Logan dont je suis certaine qui lui ira à ravir. La matinée se passe relativement vite, d’ailleurs trop vite à mon goût. Je n’aime pas trop dépenser mon argent, je suis plutôt dans la catégorie femme économe mais il faut quand même avouer que de temps en temps ça fait du bien au moral. C’est donc avec quelques sacs aux doigts que je pénètre dans le Starbucks me laissant enivrant par l’odeur de café qui vient me chatouiller les narines. Je me dirige vers le comptoir et commande un café latté avec arôme noisette. Ma commande est vite prête, il faut dire que le Starbucks est presque vide, j’attrape mon gobelet en plastique où mon prénom est inscrit à l’indélébile avec une belle petite fleur de dessinée et mes yeux parcourent alors la vitrine, finalement je craque pour un cookie au chocolat blanc qui atterrit dans mes mains assez rapidement. Je me dirige vers une table de livre et je dépose mes sacs en plastiques sur le canapé à ma gauche avant de retirer ma veste.
Bien installée confortablement, prête à déguster mon café et ma douceur, j’ai dû à regarder à deux fois. Mon regard avait juste survolé la pièce et c’est seulement après quelques secondes de réflexion qu’il s’est posé brusquement sur l’homme assis à quelques mètres de moi. Mon cœur s’est mis à battre à la chamade dans ma poitrine avec milles questions en tête dont la principale. Est-ce que c’est lui ? J’hésite un peu à aller à sa rencontre, après tout si ce n’est pas lui, je risque sûrement d’être gênée face à cet inconnu et je déteste ça. Je l’observe et je viens vite à l’évidence que je ne me trompe pas, que j’ai bien en face de moi ce petit garçon devenu grand maintenant. Je prends une gorgée de mon breuvage bien trop chaud avant de me lever d’un bond et de m’approcher du jeune homme. Ma main se pose alors sur son épaule, doucement. « Lukas, c’est toi ? » M’exclamais-je. Soulagée de le voir réagir à son prénom. « Tu … Tu n’as pas changé. » Dis-je dans un souffle. « Qu…Qu’est ce que tu fais ici ?! »
(#)Sujet: Re: La vie est un film, court et palpitant, prenons juste le temps de l'apprécier.+ Lukas | Sam 30 Jan - 22:03
Joy Clarissa Gray a écrit:
La vie est un film, court et palpitant,
prenons juste le temps de
l'apprécier.
Study the past if you would define the future. ❤ Ma vie était devenu beaucoup trop calme ces derniers temps. April était partie en France sur un coup de tête, sans trop me donner d’explications, et je me retrouvais donc seul à partager mon appartement avec Doggy mon fidèle compagnon. Il y avait bien eu la survenue d’Emily dans ma vie, mais je ne savais pas où ca allait m’amener. De toute manière j’avais besoin de me poser quelques temps, de prendre un peu de recul sur tout ca. Cela faisait plus de cinq ans que je n’avais pas été célibataire et donc que je n’avais pas eu la liberté de faire ce que je voulais, avec qui je voulais, quand je le voulais.
Étant en vacances toute la semaine, je pouvais profiter librement d’un peu temps libre comme je le souhaitais. Mes horaires en tant qu’opérateur de téléphone rose étaient flexibles et personnalisables selon mes envies. Aujourd’hui, j’avais décidé de prendre du temps pour moi en allant faire un tour au starbuck. Je pouvais enfin ne rien faire de mes journées. Je commençais tout doucement à rembourser mon prêt étudiant et quelque part cela me donnait une satisfaction personnelle, j’allais bientôt atteindre un de mes principaux but dans la vie. Sans un prêt étudiant sur le dos, je serais plus libre. Je pourrais enfin me projeter dans la vie et dans de gros investissements personnels, comme construire une maison, acheter une voiture en meilleure état … J’avais des rêves plein la tête, peut-être irréalisable, mais au moins cela me faisait avancer. Avant ces projets, j’avais voulut les construire avec l’élu de mon cœur, mais aujourd’hui j’avancerais en les construisant pour moi-même. April m’avait abandonnée et je savais que je ne pouvais espérer la revoir de si tôt. Son trauma l’avait changé à tout jamais et cela me faisait encore du mal que de penser que tout était fini. Mon cœur se serra dans ma poitrine. Mes yeux se perdirent sur le gobelet que je tenais dans mes mains pendant un court instant. Il fallait que je cesse de me morfondre comme ca. Je croquais un bout de mon muffin aux noix pour me remonter le moral.
Alors que ma bouche était pleine, une main vint se poser sur mon épaule et j’entendis une voix féminine prononcer mon prénom. Je tournais ma tête sur le côté et je dévisageai la jeune femme qui m’avait accostée. Fronçant les sourcils je cherchais à savoir d’où je pouvais bien la connaitre. Elle me dit que je n’avais pas changé avant de me demander ce que je faisais ici. Je passai une main sur ma nuque et lui offris un sourire. Soudain une expression de son visage fit remonter en moi une foule de souvenirs que j’avais enfoui profondément dans ma mémoire. J’avalais en vitesse le restant de mon muffin encore présent dans ma bouche avant de m’exclamer :
« Joy ? Oh Joy, Waouh ! Toi par contre tu as changé, tu es devenue une splendide jeune femme, j’ai faillit pas de reconnaitre. Viens assis-toi je t’en prie. »
Cela me faisait tout bizarre de revoir cette jeune femme, autrefois jeune adolescente qui m’avait fait battre mon cœur le temps de quelques étés. Nous avions partagés beaucoup de choses pendant quelques années, avant que celle-ci ne me donne plus de nouvelles du jour au lendemain.
« Moi j’habite à Miami depuis toujours, tu ne te rappelles pas ? Alors à moi de te demander ce que tu fais ici ? Je ne crois pas que tu habitais ici auparavant, sinon on se serait vu bien plus que de simples étés ! »
Je bu une gorgée de mon thé en la dévisageant discrètement. Ce n’était plus la petite fille, la petite adolescente que j’avais pu connaitre. Elle était devenue femme, une très belle femme dont le charme, je devais bien l’avouer, ne pouvait pas me laisser indifférent. Joy était très certainement casée avec un homme à sa hauteur depuis le temps. Je l’avais toujours connue comme une femme douce, gentille et très patience. Bon elle avait aussi son caractère bien à elle quand les choses n’allaient pas comme elle voulait, mais cette fille avait toujours été d’une agréable compagnie. J’avais été blessé, oui blessé, lorsque l’été de mes seize ans, je ne l’avais pas vu revenir au Texas …
