Lorsque je me réveillai ce matin, je réalisais ne même pas avoir remarqué que Nolan n'était plus à mes côtés. Me retournant, je regardai le côté du lit vide, fermant les yeux, priant vainement pour l'y voir se matérialiser quand je les ouvrirais. Pourtant, je ne me rappelais pas qu'il m'ait dit qu'il travaillait aujourd'hui. J'ouvris les yeux et sans m'étonner, l'espace à mes côtés était toujours aussi vide. En me retournant sur le dos, je portai mon regard sur le bois du plafond. Je me concentrai et tentai de deviner s'il était là où non. J'essayais de percevoir une odeur de bacon ou une quelconque vibration. Rien, le vide, le silence! Comme toujours!
Je m’asseyais sur le rebord de lit, laissant mes pieds pendre dans le vide quelques secondes. Gardant autour de moi, un drap enroulé qui me servirait à me tenir au chaud jusqu'à la salle de bain. Depuis qu'il habitait ici, jamais plus je ne me réveillais avec le pyjama que j'avais enfilé la veille. Sauf s'il s'agissait d'une chemise de nuit sexy qu'il convenait de ne pas m'arracher du corps. Au fond, je n'allais pas m'en plaindre et je mentirais en disant qu'il était le premier à jouer des doigts. Au souvenir de la veille, un sourire s'étirait sur mes lèvres et au moment où j'allais poser le gros orteil au sol, je vis la porte s'ouvrir.
"Nolan?"
Demandais-je aussitôt triste de voir apparaitre avec une balle dans la gueule mon cher Yoko. Le pauvre voulait probablement allez se dégourdir un peu sur la plage. Nos joggings matinaux se faisaient rares et je n'accordais plus autant de temps à ce pauvre toutou.