(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN) | Ven 26 Fév - 0:02
Si Erwan n'avait pas été aussi imbibé, il aurait surement angoissé comme jamais alors que l'ascenseur les emmenait au dixième étage, non sans les secouer et faire des bruits étranges. Finir écrabouillé au fond d'une cage d'ascenseur n'était pas dans ses plans, mais Orel était là avec lui alors ça rendrait la chose un peu plus supportable. Pas qu'il souhaite la mort d'Orel, pitié non. Ils entrèrent, et Erwan s'empressa d'admirer la grande pièce. « met toi à l'aise » entendit Erwan, vaguement, alors qu'il explorait. Il balança sa veste dans un coin et retira chaque chaussure avec son autre pied, sans se baisser, alors qu'il marchait vers l'intérieur de l'appartement. Il y avait le lit, juste là, et Erwan n'avait qu'une envie, c'était de s'y étaler. Il avait l'air tellement moelleux et confortable. Et c'était là qu'Orel dormait, il dormait là, toutes les nuits. Ils fermait ses beaux yeux bleus, la tête posée sur cet oreiller, et il s'endormait. La simple image d'Orel, en train de dormir, de ronfler un tout petit peu, cela fit sourire Erwan. Il s'écrasa sur le lit. « tu veux un café... ou un chocolat vienn.. » Erwan ne répondit même pas. Il était trop occupé à apprécier le coussin bien frais sous sa tête. Pourtant il n'était pas très fatigué, il n'avait pas envie de dormir. Pas tout de suite. Alors il fixa le plafond, et un souvenir lui revint en mémoire. Un souvenir assez peu agréable, mais noyé dans une centaine d'autres. Un parmi d'autres. Il se souvenait d'un appartement comme celui-ci, avec des plafonds plutôt hauts, de grandes vitres, des briques aux murs et de la ferraille un peu partout. Il y avait un matelas au milieu de la pièce, et il y était allongé, comme ça, le regard vers le ciel, vers les étoiles. Il imaginait les étoiles à travers le plafond. Et il y avait cette tache, un point sur lequel il pouvait se concentrer, pendant que sa jambe droite était relevée, et que son genou venait frapper son épaule à chaque fois que l'homme s'enfonçait en lui. Et encore et encore et encore. Erwan pouvait remercier sa capacité à se détacher si facilement de ce qui pouvait bien lui arriver, c'était plus facile ainsi. Et aujourd'hui, dans l'appartement d'Orel, alors qu'il évoquait à voix haute cet épisode de sa vie, il ne savait plus ce qu'il ressentait. De la tristesse et du désespoir, mais c'était derrière lui, et il ne voulait pas trop s'attarder là-dessus. « quoi..... » une fois de plus, Erwan entendit les paroles d'Orel, mais il était ailleurs, il ne le regardait pas. Il ne pensa pas même une seconde que ce qu'il disait pouvait être blessant, ou qu'Orel en aurait quelque chose à faire. C'était la faute de l'alcool, et celle de son grand manque de confiance en lui.
Il se tourna vers Orel, un sourire adorable sur le visage, et lui posa une question qui avait un peu trop de sens. Une question un peu trop importante pour être posée comme ça, alors qu'il avait bu trois verres de trop. Et Orel marqua une pause, un temps d'arrêt, ce qui poussa Erwan à se relever et s'asseoir sur le bord du lit, plongeant ses yeux verts dans ceux d'Orel. Et Orel chuta, il se laissa tomber, comme si ses jambes lui avaient été coupées. Il atterrit sur ses genoux, entre les cuisses d'Erwan, et son visage vint se coller à son ventre, ses bras l'entourèrent, et Erwan n'hésita pas une seule seconde cette fois-ci. Il prit Orel dans ses bras, s'accrochant à lui, refusant de le laisser partir. Il ne voulait plus vivre que comme ça, Orel collé contre son corps, Orel dans ses bras et les bras d'Orel autour de lui. « Plus jamais... » Et Orel s'éloigna un peu, pour pouvoir le regarder. Erwan le laissa faire, suivit simplement ses mouvements. Et c'était tout ce que Erwan avait toujours voulu entendre. Il pouvait vivre avec un Orel qui l'aimait comme un ami, un Orel qui aimait tout le monde sauf lui, un Orel qui ne tomberait jamais amoureux. Mais il ne pouvait pas vivre sans Orel. Il l'avait fait pendant quatre années. Quatre années de merde. C'était terminé. Comme il disait, plus jamais... Plus jamais. « Plus personne ne te touchera jamais.. Jamais. » Et une fois de plus, Orel ne savait pas ce qu'il disait. Il ne connaissait pas le poids de ses mots, la valeur de chaque syllabe. Il ne savait pas que l'avenir d'Erwan se tenait dans ces sept mots. Il ne savait pas que son salut se trouvait dans cette phrase. Plus personne ne te touchera jamais, et Erwan y croyait. Il y croyait dur comme fer. Tant qu'Orel était là, il n'avait rien à craindre, et Orel serait toujours là. Il ne l'abandonnerait jamais. Il sourit, un petit sourire, plus honnête, plus discret. Et Orel l'embrassa à nouveau. Erwan ne pouvait que se laisser faire, apprécier le moment comme jamais encore il n'avait apprécié un baiser. Alors Erwan serra sa main dans le dos d'Orel, là où elle était restée. Et il tenta de se rapprocher, de glisser un peu plus vers le bord du matelas pour que leurs bouches soient complètement collées l'une à l'autre, alors qu'Orel approfondissait le baiser une fois de plus. Et Erwan accrocha ses doigts au vêtement que portait Orel, son coeur battant encore plus fort, comme s'il avait envie d'entrer en collision avec Orel, de s'écraser contre lui et de se détruire contre lui. Il ne connaissait pas cette sensation, et ça le rendait fou. Il cherchait à se tenir quelque part, et soudain, Orel mit fin au baiser. Erwan plongea encore une fois son regard dans le sien, se laissant caresser le menton, voyant Orel sourire. Puis il déposa un baiser sur le bout du nez d'Erwan, comme le faisait sa mère quand il était gosse, et ça lui donnait tout à coup envie de chialer. Chialer pour toutes les fois où il n'avait pas chialé. Il se retint. Il ne pouvait pas pleurer, pas ici, pas pour ça.
Orel se redressa et caressa encore la joue d'Erwan. Quest-ce qu'il aimait ça, être le centre d'attention de ce garçon merveilleux, être dévoré du regard ainsi, être caressé comme s'il était une chose précieuse. « Je ne te ferais pas l'amour ce soir... pas comme ça en tout cas. » Erwan se mordit la lèvre. Il ne savait pas trop ce que ça voulait dire, pas exactement. Une part de son cerveau était bien consciente de son état, et il savait que les choses qui se passaient ce soir pouvaient être regrettées dès demain. Il savait qu'il n'était plus tout à fait lui-même, qu'il avait baissé sa garde, et que ce n'était pas forcément une bonne chose. Mais au moins, il était tombé sur Orel, et il était en sécurité. Alors l'amour, il pourrait le lui faire demain, ou un autre jour. Il pourrait le lui faire mille fois de mille façons différentes. Il ne rêvait que de l'Amour de toute façon. L'amour, Orel, c'était un peu la même chose. Erwan soupira à cette pensée. Il n'en revenait toujours pas. Et alors qu'il se perdait, Orel lui tendit une tasse de chocolat, recouverte de chantilly et de shamallows. En temps normal, il aurait dévoré la boisson des yeux, mais il se contenta de prendre la tasse. « bois.. tu dois cuver..sinon tu auras la gueule de bois demain » Erwan s'exécuta sans attendre. Orel avait raison, bien évidemment, et lui qui n'avait pas pour habitude de boire autant, il comptait bien suivre les conseils de son meilleur ami. Son meilleur ami qui comptait lui faire l'amour. Le chocolat avait un peu refroidi, à tel point en tous cas qu'Erwan fut capable d'en boire les trois quarts en quelques gorgées à peine. Il dut se battre avec un shamallow, et une fois de plus, de la chantilly lui couvrait les lèvres. Il passa sa langue sur celle-ci, avalant la crème sans laisser à Orel le temps de voir à quel point il était incapable de boire un chocolat. « Merci » chuchota-t-il. « Il est bon, maintenant je vais en vouloir tous les jours avant d'aller au lit » ajouta Erwan avec un sourire enfantin. Puis il vida sa tasse, et il s'allongea à nouveau sur le lit. Cette fois-ci, il se coucha sur le côté, les mains sous sa tête, le regard posé sur Orel. Orel qui le regardait. Erwan perdit un peu son sourire, et il retrouva son air rêveur, un peu perdu, tout en étant pourtant connecté au monde, connecté à Orel. Son regard net se plongeait dans celui de son meilleur ami. « On m'a jamais fait l'amour » fit-il remarquer, d'une petite voix presque neutre et pourtant un peu rêveuse. Il en était resté à la phrase qu'Orel avait prononcé avant même qu'ils commencent à boire le chocolat. Il mordit sa lèvre, un peu gêné, un tout petit sourire sur le visage, alors que pour une fois, son regard ne quittait pas celui d'Orel.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN) | Mar 1 Mar - 20:39
Orel Hemsworth & Erwan Beckford
« Plus personne ne te toucheras jamais » Peut-être ces mots ne voulaient-ils rien dire.. mais sans savoir pourquoi, Orel sentit que ces quelques mots, cette phrase.. tout cela avait un sens lourd et profond pour le jeune homme au cheveux long. Erwan serrant ses bras autour de lui un peu plus fort à la suite et Orel eut la certitude que ce moment fut stopper dans le temps, comme si quelqu'un venait de mettre pause entre pour marqué ce moment dans l'histoire et le cœur de façon indélébile de ces deux garçons.. ces deux petits garçons. Le fragile && le rock.. Le fragile pouvait être plus fort qu'il ne semblait paraître et le rock avait des failles que personnes ne semblaient vraiment voir. Orel releva son visage vers son ami d'enfance && scella ses lèvres aux siennes dans un baiser d'abord doux, frôlant juste ses lèvres. Mais ce fut sans compté sur le goût sucré que pouvait avoir Erwan. Orel se redressa sur ses genoux, l'embrassant plus profondément avec plus d'intensité && de fougue. Erwan agrippa les vêtements d'Orel, rendant son baiser avec autant de passion. Les respirations commençaient à être rapide, soufflante et lourde.. Orel sentait l'excitation monter en lui. Il avait envie de plaquer son corps au sien, de monter sur lui.. Il voulait plaquer ses mains contre le matelas et que leur doigts se croisent pour faire un.. Pourquoi avait-il de telles pensées.. ils n'auraient su l'expliquer, mais il le voulait.. Il voulait le protégé, il voulait le protégé et le baiser en même temps. N'était-ce pas la définition pour vouloir.. faire l'amour ? Il n'en avait aucune idée, mais il ne s'était jamais laissé aller ainsi, pas même avec Nessa qui était une amie très chère pour lui. Putain mais Erwan t'es en train de me faire quoi... alors que sa langue caressait la sienne, il eut envie de passer sa mains sous son tee-shirt, toucher sa putain de peau MERDE... il mordit la lèvre d'Erwan, doucement et rompit le baiser subitement, reprenant son souffle d'un coup et regarda le jeune homme un peu perdu dans les yeux, qui semblait être déçu, son regard quémandant de nouveau ses lèvres.. God mais arrête de me mater comme ça bordel. Orel préféra fermer les yeux un court instant, et embrassa le bout du nez de son ami d'enfance avec une infini douceur.. tel qu'il ne le faisait jamais, lui qui était d'ordinaire si abrupt et peu romanesque. Orel sourit doucement, caressant le menton du jeune homme aux cheveux long. Celui-ci semblait fébrile, et excité... Orel s'en voulait de le rendre aussi faible, de le mettre dans un tel état, alors qu'il avait bu de l'alcool plus que de raison. Il se redressa, se mettant debout sur ses jambes et caressa la joue d'Erwan, comme si chaque contact physique lui permettait de rentre la situation un peu plus réelle. Il lui murmura, de façon direct && de sa voix suave, qu'il ne lui ferait pas l'amour ce soir-là.. pas dans cet état. Ces mots firent frissonné le bel homme qui se mordit la lèvre.. Putain fait pas ça. Il détourna le regard en serrant les dents essayant d'oublier cette vision horriblement érotique de son esprit.
Il s'éloigna de son ami, toujours assis comme un flan sur son lit, regardant dans le vide d'un air totalement absent. Il entreprit de continuer sa préparation de chocolat viennois et revint à ses côtés, s'asseyant de façon nonchalante && lui tendit la tasse qu'il prit sans même la regarder. Putain je me casse le cul à te faire le meilleur chocolat viennois du monde && toi tu baisses même pas les yeux pour le regarder tu te fous de ma gueule ?! Il trouva son air absent et totalement déconnecté trop mignon, && terriblement sexy à la fois.. en réalité.. il n'y avait rien de sexy, car en soit, être innocent && mignon ne l'était guère. Mais cela donnait à Orel l'envie de chose totalement indécente auxquelles il s'efforçait de ne pas penser. Orel lui ordonna de boire, d'un ton sec, plutôt net en réalité et le regarda faire en tenant sa propre tasse. Il dû se retenir de rire en le voyant ainsi boire à grande gorgé, comme si le simple fait de le faire semblait important pour Erwan.. a croire qu'il voulait absolument lui faire plaisir quoiqu'il arrive.. Pourtant, n'était-ce pas à Orel de se racheter auprès de lui ?? Lui qui l'avait laisser seul face au monde en partant. Orel avait été égoïste, de vouloir ainsi fuir ses malheurs sans songer au fait qu'Erwan serait malheureux sans lui. Peut-être qu'il n'avait jamais songer qu'il puisse l'aimer réellement... Orel avait toujours penser qu'il ne méritait l'amour de personne et que personne n'avait de compassion pour lui. Il avait finit par être aveuglé au point de ne pas voir les sentiments qu'Erwan avait pour lui : « Merci » La voix d'Erwan sortit le jeune homme de ses pensées et celui-ci releva son regard vers lui, sans avoir touché à sa propre tasse. Il haussa les épaules, sans réaction : « Il est bon, maintenant je vais en vouloir tous les jours avant d'aller au lit » Orel serra les dents et passa sa langue sur celle-ci.. Bordel, dis pas des trucs comme ça. Il préféra boire son propre chocolat au lieu de répondre quoique ce soit. Erwan ne savait pas ce qu'il disait, c'était impossible qu'une telle chose se produise.. il s'agissait des effets de l'alcool et de rien d'autre... non ? Orel passa sa main dans ses cheveux en posa sa tasse sur la table de chevet. Erwan s'allongea alors sur le côté, proche d'Orel et le regarda d'un air absent et rêveur, même si son regard était intensément posé sur lui.. Orel fronça légèrement le regard, se demandant ce qui pouvait bien trotter dans la tête de son ami. Mais il ne s'attendait sûrement pas à une telle confession : « On m'a jamais fait l'amour... » ce fut comme un coup qu'Orel se prit dans le ventre && dans la gueule en même temps.. Un souffle d'air froid vint le couper dans sa respiration... quoi ?
Que devait-il dire ? Comment devait-il réagir ? Il serra le poing, sans qu'Erwan ne puisse le voir, tandis qu'il le regardait toujours d'un air rêveur. Orel réussit à se calmer d'un coup lorsqu'il resta un instant poser dans son regard. C'est alors qu'il vint se positionner à côté de lui, sur le flanc dans la même position que lui et resta là, silencieux un instant en le regardant dans les yeux. Il ne savait pas quoi dire, ni que faire. Qu'est-ce que cette phrase pouvait bien vouloir dire ? Comment Orel devait-il interpréter les choses ? Voulait-il dire qu'il était toujours puceau ? Orel aurait aimer que ce soit vrai.. mais cela n'allait pas avec ce que son ami avait dit un peu plus tôt. Orel soupira et ferma les yeux alors, sentant le regard d'Erwan poser sur lui, le toisant de part && d'autre. Cela faillit mettre mal à l'aise Orel, mais cela n'avait pour effet que de l'exciter un peu plus à chaque seconde, ce picotement si connu le prenant d'abord dans le bas ventre, remontant dans son échine et rendant sa nuque crispé. Il inspira profondément && ouvrit alors les yeux, découvrant les pupilles clairs d'Erwan sur lui, d'un air rêveur et dit alors dans un murmure : « Moi, je n'ai jamais fait l'amour à personne.. » il savait.. au fond ils savaient que par ces simples mots, tous deux arrivaient à comprendre. Comprendre qu'au delà de tout cela.. il y avait un message beaucoup plus profond. Mais Orel voulait-il réellement savoir si ce qu'il pensait était vrai ? Car peut-être que la vérité était encore plus dur à savoir. Ils étaient là, tout deux dans le silence && la lumière de la pièce principale, tamisant l'ambiance && donnant alors entre eux une atmosphère paisible qu'il n'avait jamais connu auparavant. Il devait dire quelque chose.. il devait dire quelque chose sinon il l'embrasserait de nouveau && cette fois-ci, il savait qu'il ne pourrait pas s'arrêter.. qu'il l'embrasserait encore et encore jusqu'à perdre haleine et qu'il finirait par le virer de ces putains de fringue qui venait cacher son corps qui devait être carrément pire que bandant. Il soupira.. && dit alors : « Tu as faim.. ? » il pouvait faire un truc à manger, il aimait cuisiner && ainsi il penserait à autre chose. Bordel Erwan, répond vite sinon je te jure que je te viol sur place.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN) | Mar 1 Mar - 23:23
On m'a jamais fait l'amour, Erwan lui avoua. Il n'était pas tout à fait certain de quoi il parlait. Il n'était même pas certain de savoir ce que c'était exactement, faire l'amour. En quoi c'était différent. Parce qu'il avait été avec des centaines d'hommes mais il était plutôt sûr que rien de tout ça n'impliquait l'amour. Et il savait que ce qui se rapprochait le plus de l'amour, dans sa vie, c'était Orel. Ce qu'il ressentait pour lui depuis si longtemps. Alors l'idée qu'Orel lui donne aussi de son propre amour, et qu'ensemble, ils soient tous les deux à partager de l'amour, ça le faisait rêver. Parce qu'il savait que faire l'amour, ça devait être quelque chose d'exceptionnel. Il se souvenait des cours d'éducation sexuelle au lycée, où faire l'amour était cette grande chose, ce grand moment dans une vie, quelque chose d'extraordinaire. Il se souvenait de cette fille qu'il connaissait un peu à l'époque, qui aimait bien raconter sa vie, et qui avait prononcé le mot "magique" pour qualifier sa première fois avec son copain, lorsqu'elle l'évoqua le lendemain au déjeuner. Alors Erwan rêvait comme un gosse, comme s'il n'avait jamais eu un autre corps collé au sien, il rêvait de cette magie. Il regardait Orel et il s'imaginait vivre quelque chose de sublime avec lui, quelque chose de mieux que tout le reste. Alors l'idée qu'Orel lui fasse l'amour, ça lui plaisait vraiment. Et peut-être qu'en étant avec lui, il pourrait se sentir jeune, neuf, comme si jamais personne ne l'avait touché avant. Et si Orel pouvait lui promettre que plus jamais on ne le toucherait, peut-être même qu'il pourrait effacer les empreintes laissées sur lui par le passé.
Et Orel ne disait rien. Il se leva et vint s'allonger près d'Erwan, sur le lit. Il était là, face à lui, près de son visage, ses yeux plongés dans les siens. Et ses paupières tombèrent, comme si c'était difficile d'être là avec Erwan, comme si le regarder était trop compliqué. Comme s'il ne pouvait pas. Et Erwan n'était pas trop sûr de ce qu'il avait dit pour le mettre dans cet état. Il ne savait pas en quoi sa phrase était si perturbante. Pourquoi lui fallait-il tant de temps pour réagir, pourquoi la recevait-il ainsi, comme si l'impact était violent, comme un coup. Erwan et son innocence qui ne savait pas trop ce qu'il faisait, qui ne connaissait pas le poids de ses mots. Qui ne voyait pas comment ils pouvaient toucher Orel. Alors, comme un gosse naïf, il le regarda en attendant qu'il ouvre les yeux, qu'il réagisse. Qu'il dise quelque chose, n'importe quoi, mais quelque chose. C'était son tour de parler. Alors il devait dire quelque chose. Il balada son regard sur le visage d'Orel, sur chaque parcelle de sa peau, sur la mèche de cheveux qui semblait ne pas vouloir se fondre dans la masse, sur ses sourcils, et puis ses pommettes. Et ses lèvres. Et il ouvrit les yeux, ses yeux bleus qu'Erwan aimait tant. Et il le regarda et il avait l'impression de fondre. « Moi, je n'ai jamais fait l'amour à personne.. » et ça, Erwan ne savait pas si c'était surprenant, ou complètement attendu. Parce qu'Orel n'était pas comme lui, Orel il avait été un adulte avant l'heure. Erwan n'était encore qu'un gosse, et il avait vu Orel vivre des choses qui l'avaient fait grandir trop vite. Et peut-être que la logique aurait voulu qu'il ait déjà tout vécu, tout expérimenté. Qu'il soit tombé amoureux, qu'il ait vécu quelque chose avec quelqu'un. Erwan aurait pu le supporter, il ne lui en aurait pas voulu. Il l'aurait accepté, aurait été heureux pour lui. Et en même temps, que Orel n'ait jamais fait l'amour, ça ne le surprenait pas non plus. Parce qu'il avait toujours eu du mal avec ça, l'amour. Erwan le savait, il le connaissait mieux que tout le monde. Alors bien évidemment qu'Orel n'avait pas offert son coeur à quelqu'un. Et tout à coup, l'idée qu'il envisage qu'Erwan soit cette personne, celui avec qui il partagera cet instant, tout ça fait monter en lui quelque chose d'indescriptible. Entre la panique et la joie, parce que peut-être qu'il ne méritait pas ça, peut-être qu'il n'était pas la personne avec laquelle Orel devrait faire ça. Peut-être qu'il ne valait pas ça. Et il avait peur qu'Orel ouvre son coeur à quelqu'un qui ne le méritait pas. Il était terrorisé. « Tu as faim.. ? » demanda Orel. Si Erwan pensait répondre oui, c'était uniquement par gourmandise. Il avait mangé avant de partir, et n'avait pas faim. Mais quelque chose d'indésirable montait en lui, comme un trop plein d'émotions, et c'était sans doute à cause de l'alcool, mais pas uniquement. Et il fallait absolument qu'Orel s'éloigne, pour qu'Erwan puisse organiser ses émotions. Alors il ouvrit la bouche lentement, écarta les lèvres doucement, et il essaya de répondre. « Tu peux faire des pancakes ? » demanda-t-il, sa voix presque soufflée, se brisant un peu. Il ne voulait surtout pas qu'Orel réalise à quel point il était perturbé. Il n'attendit pas de réponse de la part d'Orel, il se tourna d'un quart, se retrouvant couché sur le dos, les yeux vers le plafond, comme avant. Il ne faisait plus attention à Orel, plus vraiment, il ne savait pas s'il était encore là, ou s'il s'était dirigé vers la cuisine. Un sanglot se fraya un chemin à travers ses lèvres, et il s'en voulait d'être aussi sensible, aussi perturbé pour rien. Il n'y avait aucune raison, il avait envie de se frapper, d'éclater sa propre tête contre un mur, de glisser sa main derrière sa nuque et d'enfoncer ses ongles dans les cicatrices qu'il avait juste là. Une larme glissa sur sa joue et il s'empressa de l'essuyer. « Ca fait quatre ans que j'attendais d'être avec toi » lâcha-t-il de sa voix rauque, le yeux rivés sur le plafond, ne sachant même pas si Orel était là pour l'entendre. « J'suis désolé » dit-il en essuyant d'autres larmes qui ne pouvaient s'empêcher de couler. « J'ai bu un peu trop » finit Erwan, pour justifier ses larmes, ce trop plein d'émotions, ce débordement qui devait être extrêmement gênant pour Orel, au moins autant que pour lui. Il leva sa main à sa bouche et se mit à mâcher l'ongle de son pouce. Puis il passa sa main dans ses cheveux, un geste plus nerveux qu'autre chose. Il était vraiment trop con, et maintenant, Orel était au courant.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN) | Mer 9 Mar - 1:11
Orel Hemsworth & Erwan Beckford
« Tu peux faire des pancakes ? » demanda Erwan d'une voix casser, ayant comme des difficultés à sortir ces mots si simple && naïf pourtant. Orel leva un sourcil en regardant son meilleur ami d'enfance se mettre sur le don. Il semblait songeur, il était don préférable de le laisser dans ses pensées. Il ne lui répondit pas, préférant juste se lever et se dirigea donc vers la cuisine en jetant un regard vers la pendule... 2h14 du matin. Bordel Erwan tu as de ces envies de bouffes bordel. Orel soupira en regardant ce qu'il avait dans ces placard.. en réalité, il ne savait absolument pas faire les pancakes, mais il ne voulait pas non plus décevoir le jeune homme allonger dans le lit derrière lui. C'est ainsi qu'il attrapa une tablette de chocolat, un œuf, de la farine, du sucre && du beurre avant de se saisir d'une tasse, passant sa langue sur ses dents avec concentration.Dans son dos, il ne vit pas les lèvres d'Erwan trembler, ni encore une larme couler sur sa joue, il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête du jeune homme aux cheveux long.. mais il savait qu'en lui, un déferlement d'émotions && de questions venaient s'entre choquées les unes aux autres de façon à ce qu'il soit totalement perturbé. Alors qu'il touillait les ingrédients dans le mug à l'aide d'une fourchette, la voix d'Erwan résonna dans le silence de son appartement, sa voix tremblante témoignant de son état : « ça fait quatre ans que j'attendais d'être avec toi » Orel s'arrêta net dans son geste && tourna son regard vers Erwan.. il semblait comme ailleurs, se rendant à peine compte de ce qu'il semblait dire. Mais Orel percevait le tremblement dans sa voix. Un tremblement qui le chamboulait tellement, plus qu'il ne saurait l'avouer. Comment Orel devait-il interprété ce qu'il venait de dire ? Etait-ce réellement la soirée pour autant réfléchir ? Pensait-il réellement tout ça.. il ne savait pas, mais ce qu'il savait.. c'était l'effet qu'il lui faisait..La façon dont il semblait si malheureux, si triste lui donnait envie de vomir && de frapper le micro-onde en face de lui. Il détourna le regard, serrant les dents en regardant le micro-onde cuir son mug cake. Une fois près il le prit dans sa main, se tournant vers Erwan qui venait de s'essuyer rapidement la joue.
« J'suis désolé » ajouta-t-il la voix tremblante. Orel s'approcha du lit doucement, sans dire un mot, le visage fermé && se retenant de ne pas hurler. Il vit ses larmes. Ses putains de larmes couler sur les joues de ce mec qu'il avait envie d'embrasser encore && encore depuis l'instant ou il l'avait revu. Pourquoi en seulement trois jours ce mec avait-il réussit à tout chambouler en lui au point qu'il soit en cet instant sur son lit... lui qui n'avait jamais accueillit qui que ce soit à dormir.. Il avança calmement jusqu'à son lit et s'assit sur le bord en tenant la tasse, regardant Erwan. Tant de question dans son esprit.. ce qui pouvait autant le bouleversé. Des questions sur son passé. Sur lui.. tant de chose : « J'ai bu un peu trop » Erwan passa la main dans ses cheveux. Il ne semblait pas présent, comme ailleurs tout en étant là. Orel ne savait pas quoi faire. Il était peu doué en consolation.. il se pinça les lèvres && posa la tasse sur la table basse : « Ne t'excuse plus, tu veux.. ? » il était un peu direct, mais il ne voulait pas, non... il n'avait pas à s'excuser. Il n'avait pas le droit, il n'avait rien fait. C'était Orel qui était responsable de son malheur, lui qui n'avait pas été là pour lui durant ces dernières années. Pourquoi n'avait-il pas réfléchi avant de fuir de la sorte en laissant Erwan sans lui. Il savait comme il était fragile, jeune && insouciant. Orel ne supportait pas le voir ainsi, mais comment pouvait-il faire pour se faire pardonner ? Devait-il se faire pardonner. Orel était une nullité vivante en relation humaine. Ce n'était pas vraiment dans sa nature.
Il regarda un instant Erwan et posa sa main sur la sienne pour qu'il revienne à la réalité, afin qu'il tourne son regard vers lui : « Je vais me doucher... mange. Après on pourra parler. Dormir. Comme tu voudras » il parlait de façon direct, mais si Erwan savait, le connaissait, il saurait que ce qu'il disait était sûrement l'une des plus grandes marques d'affection d'Orel. Il fallait bien l'avouer, il était fatigué, mais il serait prêt à passer toutes les nuits blanches possible si il devait avoir à écouté pleurer ou simplement parler Erwan.. il lui devait bien ça &&.. il en avait besoin. Comme s'il voulait rattraper le temps perdu. Il se leva, le laissant là && entra dans sa petite salle de bain, de taille normal, assez basique. Il entra nu sous la douche, et laissa l'eau chaude couler sur ses muscles tendu && baissa les yeux sur son érection qui se calma doucement. Lorsqu'il sortie, il passa simplement une serviette autour de sa taille && chopa une autre serviette pour essuyer rapidement ses cheveux en bataille. Puis, il ouvrit la porte, sortant dans cette tenue afin de prendre un boxer propre. Il ne jeta que rapidement un coup d'oeil à Erwan, qui sembla perdre toute vie en lui, proche de la crise cardiaque. Etait-ce voulu... ? Orel se posa la question en cet instant même. Il tourna la tête vers lui : « tu as manger.. ? Comment te sens-tu ? » demanda-t-il d'un ton grave en tenant la serviette à sa taille, son torse mouillé et nu dévoilant ses nombreux tatouages qui cachaient des cicatrices de son passé.
good vibes.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN) | Mer 9 Mar - 23:34
Ca fait quatre ans que j'attends d'être avec toi, mais quel imbécile. Il s'en voulait tellement d'avoir avoué tout ça. Orel l'avait peut-être embrassé, l'avait emmené chez lui, avait pris soin de lui, mais ça ne voulait rien dire. Ca ne voulait pas dire qu'il avait envie de trimballer ce poids, de se coltiner Erwan, d'être plus que son meilleur ami. Mais il lui avait parlé de lui faire l'amour, et Erwan était confus. Il ne savait plus ce qui se passait dans sa tête. Il essuya ses larmes, ne voulant pas avoir l'air aussi faible, surtout pas comme ça, sans raison valable. Il tenait le rôle minable du meilleur ami amoureux en secret qui avait passé sa vie à attendre de retrouver son amour d'enfance. C'était assez ridicule et très franchement, en général, ça finit plutôt mal pour ce genre de personnage. Erwan espérait que le passage tragique de sa vie était bel et bien derrière lui, mais il n'en était pas certain. Parce que rien ne pouvait lui assurer que le lendemain, Orel serait toujours là, et maintenant qu'il avait goûté un peu à sa présence, il ne supporterait pas de se retrouver seul à nouveau. Il s'excusa d'avoir pleuré en regardant Orel s'approcher, un mug à la main. Erwan était toujours perdu, mais il le regarda tout de même s'asseoir, poser le mug duquel dépassait un gâteau au chocolat qui donnait envie. Erwan était à deux doigts de se jeter dessus quand il entendit la voix d'Orel interrompre ses pensées. « Ne t'excuse plus, tu veux.. ? » Erwan se mordit la lèvre dans un sursaut, comme s'il avait fait une bêtise terrible et qu'il sentait la punition arriver. « Désolé » et quel imbécile, vraiment. Il n'y avait que lui pour s'excuser de s'excuser. Il se rendit compte de sa connerie et ouvrit la bouche pour s'excuser avant de réaliser que non... ça ne... non. Il hocha simplement la tête en réponse à Orel, puis commença à se perdre une fois de plus dans ses pensées, se reprochant sa propre stupidité. Il sentit la chaleur d'une main sur la sienne et oui, c'était bien Orel qui venait de le toucher, de déposer sa paume juste là, et c'était un geste si innocent, mais si doux qu'une boule se forme dans la gorge d'Erwan. Putain, il allait de nouveau se mettre à chialer. Il leva les yeux vers ceux d'Orel. « Je vais me doucher... mange. Après on pourra parler. Dormir. Comme tu voudras » Sa voix était ferme mais délicate, et Erwan ne put que hocher la tête lentement, comme il en avait soudain pris l'habitude avec Orel. Il prit un petit moment, puis articula un faible « Okay » qu'il décora d'un petit sourire un peu triste. Parler, dormir, comme tu veux. Erwan ne savait pas ce qu'il voulait, pas vraiment. Il voulait juste être avec Orel, le reste, il s'en fichait pas mal. Il le regarda se lever et s'éloigner, entrer dans la salle de bain et fermer la porte derrière lui. Erwan reporta alors son attention sur la tasse dans laquelle l'attendait gentiment un gâteau qui donnait envie. Il tendit le bras avec un grand sourire sur le visage et attrapa l'anse, ainsi que la cuillère posée à côté. Il rapprocha son trésor de son visage et examina le dessus bien bombé, puis enfonça la cuillère et goûta. C'était délicieux, d'autant plus que ça avait été fait avec amour par Orel. C'était clairement la meilleure chose qu'Erwan ait mangé de toute sa vie. Très objectivement. Il y avait beaucoup de chocolat, mais ça tombait bien, Erwan aimait le chocolat. Il adorait ça. Il dévora tout simplement ce pauvre mug cake, ayant mangé les trois quarts en cinq petites minutes. Il n'entendit pas la douche arrêter de couler, trop occupé à gratter le fond de la tasse.
Une porte s'ouvrit et enfin il fut sorti de sa fascination. Il leva les yeux vers Orel, et... Il était... Il était nu, son torse encore mouillé, tout comme ses cheveux. Et tous ces tatouages qu'Erwan n'avait pas imaginés mais qui mettaient son corps en valeur et qui étrangement allaient si bien avec les siens. Et Erwan ne savait plus quoi faire, quoi penser, quoi dire. Il était au bord de la crise cardiaque. Incapable de calculer ce qui était en train de se passer là, autour de lui. Se demandant simplement pourquoi Orel était là, avec une simple serviette pour cacher son sexe. Une simple serviette et voilà Erwan qui pensait à ce qu'il y avait en-dessous, et soudain cette situation qui lui offrait quelque chose de magnifique, de splendide à regarder, le tira de son état et il laissa tomber la cuillère de sa main pour lever celle-ci au niveau de son visage et la placer devant ses yeux, comme un enfant qui refuse de regarder une scène d'horreur dans un film. Ou une scène de cul. Il se retrouva avec des miettes de gâteau au chocolat autour de la bouche, presque jusque dans le nez. Rien de très sexy. « tu as manger.. ? Comment te sens-tu ? » Erwan essaya de hocher la tête mais se rendit vite compte que c'était assez compliqué de synchroniser les mouvements de sa têtes avec ceux de sa main qui devait bien évidemment suivre. « Bien euh... c'est joli, tes tatouages » répondit-il, la main toujours devant les yeux, se refusant d'observer encore un peu les oeuvres d'art qui recouvraient la peau d'Orel. Il se tourna alors, lentement, reprenant ses esprits et décida qu'il valait mieux se calmer et laisser Orel s'habiller. Toujours assis sur le lit, Erwan ramassa la cuillère et le mug et posa tout ça sur la table la plus proche, en prenant soin de ne pas regarder dans la direction d'Orel. Par gêne, peut-être. Parce qu'il ne savait pas comment réagir, comment organiser ses émotions pour qu'elles ne partent pas dans tous les sens. Voir Orel dénudé ainsi, ce n'était pas une bonne chose, il en était persuadé. Ca lui faisait penser à des choses qu'il ferait mieux d'oublier, ça lui donnait envie de choses qu'il ne pouvait pas avoir. Ca chamboulait ses convictions, et... non. Il se rassit sur le lit, tournant toujours le dos au jeune homme. « Tu viens te coucher avec moi ? » demanda-t-il d'une petite voix, tendant la main vers l'arrière, sur le lit, en direction d'Orel. Il voulait se coucher là avec lui, serrer sa main, lui chuchoter quelques mots et s'endormir près de lui. Juste ça. « Tu peux me raconter l'histoire derrière les dessins ? » questionna Erwan, en parlant des tatouages qu'il venait de voir sur le haut du corps de son meilleur ami. Erwan en avait repéré certains, placés à des endroits où Orel avait été blessé, quand ils étaient jeunes et que rien n'allait. Erwan se souvenait de tout ça, ça faisait encore mal. Ca faisait mal parce que ce dont il avait d mal à se souvenir, c'était ce qu'il avait ressenti lui à l'époque. Il savait aujourd'hui comment il était touché, mais il ne savait plus quelles étaient ses pensées lorsque les blessures étaient fraiches. Et peut-être qu'à l'époque il n'avait pas compris, pas vraiment, pas imaginé... Mais maintenant qu'il savait ce que ça faisait de vivre avec quelqu'un qui ne te voulait que du mal, il avait envie de pleurer pour eux deux. Parce que c'était comme si le destin s'était acharné sur eux de la plus cruelle des façons. Maisil ne le ferait pas, en tous cas pas tout de suite.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN) | Mer 16 Mar - 3:02
Orel Hemsworth & Erwan Beckford
Orel n'était pas du genre pudique, loin de là && peut-être qu'une part de lui se disait qu'il voulait qu'Erwan le voit si peu vêtu. Il n'en savait rien. En réalité, avec Erwan il semblait ne rien savoir du tout. Il ne savait pas ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait ou plutôt POURQUOI il ressentait tout ça ? Pourquoi se posait-il toutes ces questions ? Et pourquoi l'idée de ne rien savoir et de passer à côté de quelque chose le mettait-il si hors de lui intérieurement. Il ne savait pas... Mais il était une certitude : un jour, il apprendrait la vérité que son ami d'enfance semblait vouloir lui cacher.. Lorsqu'il arriva donc habiller seulement d'une serviette, il ne remarqua pas tout de suite la réaction d'Erwa. Puis il jeta un rapide coup d'oeil en sa direction et dut se retenir de rire en voyant son visage plein de chocolat, les yeux grands ouvert devant le spectacle qui s'offrait à lui. Si Orel avait encore des doutes sur les goûts d'Erwan, il n'en avait maintenant plus aucun. Il était si adorable merde ! Il tira sur un de ses tiroirs et attrapa un boxer tout en lui demandant s'il avait manger et s'il allait mieux. L'alcool allait sûrement commencer à s'évacuer de son organisme. Il tourna de nouveau la tête vers Erwan, qui s'était cacher les yeux d'une main et hocha la tête maladroitement. Orel sourit, se retenant de pouffer de rire, voyant qu'il n'était pas visible pour le coup et s'approcha de l'autre côté du lit. « Bien euh.. c'est joli tes tatouages » Orel baissa son regard vers son corps et regarda ses quelques tatouages : « merci » il se rappela qu'il n'en avait pas encore lorsqu'il vivait encore chez ses parents, son père lui interdisant catégoriquement. Il avait passé le pas quelques mois après être arrivé à Miami, décidant d'effacer ses cicatrices en même temps que son passé... mais en les regardant en cet instant, il se rendit compte qu'il en avait aussi effacer son meilleur ami d'enfance, Erwan, qui était sur son lit en cet instant, rougissant comme un jeune adolescent. Orel le regardait toujours, même pendant qu'il se tournait pour ne pas le regarder. Même quand il se pencha pour reprendre la cuillère qu'il avait fait tomber en le voyant. Pendant ce temps, et sans le lâcher des yeux, Orel s'avança du côté libre du lit et retira sa serviette, dévoilant sa nudité sans qu'Erwan ne puisse en profiter. Il était là, nu face à Erwan qui était assit sur le lit, lui tournant le dos. Il sentit l'excitation monter en lui, mais prit une profonde inspiration pour contrôler son corps. Il enfila donc rapidement son boxer, afin qu'on ne voit pas son sexe légèrement moins... endormit, mais encore tranquille. Il prit ensuite derrière un oreiller son jogging qu'il mettait pour dormir parfois... mais valait mieux le mettre cette fois-ci s'il voulait qu'Erwan ne tombe pas en coma.. Il l'enfila donc, l’élastique tombant sur ses hanches juste au niveau de l'os, dévoilant la naissance de ses reins. « tu viens te coucher avec moi ? » demanda-t-il alors tout peneau en tendant sa main vers l'arrière en direction d'Orel qui le regarda fixe. Il serra les dents.. Bordel quand allait-il arrêter d'être aussi mignon au point d'en être sexy de la sorte ? Tu fais exprès pour que je te viol ou ça se passe comment Erwan ? Va falloir que tu cuves à un moment pour réfléchir ? Ou alors tu fais exprès ? T'es mignon naturellement …. Bordel de merde !!!! Orel soupira et ne répondit pas, préférant s'allonger sur son côté du lit, sur le dos et plaça sa main droite sous sa tête, croisant ses pieds et donna alors la main à Erwan qui ne bougeait toujours pas. Orel regarda le plafond, jetant parfois des coups d'oeil vers la nuque d'Erwan qui ne demandait qu'à être embrasser... mais il devait être sage. Erwan n'était pas n'importe qui.. et il s'en rendait compte au fur et à mesure des secondes qu'il passait à ses côtés. Il ne dit rien quand alors Erwan parla de nouveau : « tu peux me raconter l'histoire derrière les dessins » Orel sentit son estomac se serrer. Il avait horreur de parler de lui et encore moins de sa vie avec son père, ni de l'histoire de ses tatouages.. Puis de toute manière, Erwan avait ses secrets, pourquoi ne pourrait-il pas en être pour lui aussi ? Il ne voulait pas lui raconter ses secrets, Orel ne lui dirait rien. Et de toute manière, il n'avait pas envie d'en parler car.. Putain y avait rien à dire. C'était que des putains de tatouages cachant de putain de cicatrices causé par son connard de père. Rien de plus : « Non. » répondit-il simplement, presque sèchement. Puis il soupira et ferma les paupières : « désolé.. » puis il ne réussit pas à rouvrir ses paupières. Quelle heure était-il ? Il avait sommeil, il était crevé.. Il sentit le sommeil s'emparer de lui, pour finir par l'envahir complètement, le visage d'Erwan apparaissant dans son subcontient. Il ne savait pas si il lui parlait toujours, n'entendant même pas un écho. Il bascula sur le côté, sur son flanc, se corps se collant à Erwan toujours assit. Le regardait-il ? S'endormait-il aussi ? Parlait-il tout seul ? S'était-il seulement rendu compte qu'il s'était endormit... C'était bien la première fois qu'Orel avait l'air aussi... vulnérable. Mais il était bien... si bien.
good vibes.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN) |
i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)