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(#)Sujet: please help me  |   Mer 2 Mar - 22:04

William & Louise


« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Ce devait être une soirée comme une autre. Je sortais, je m'amusais, et puis voilà. Une belle robe, des rires, la danse, chanter à tue tête, boire un peu et rentrer dormir. C'était le but de sortir un samedi soir pour moi. Je m'amusais, et puis voilà. Je me changeais les idées, je prenais l'air un peu, et même au mieux je me faisais des amis. Mais là, ce ne s'était pas passé comme cela aurait dû se passer, comme d'habitude. Là, il y avait ces hommes, ces hommes qui ont voulus me détruire la soirée. Ils m'ont suivis, ils m'ont poursuivis. Je marchais tranquillement vers la voiture quand je sentais une présence et j'ai marché plus vite. Evidemment, ils sont plus nombreux alors ils m'ont vite rattrapés. Puis eux n'étaient pas en talons. Puis c'est la prise au piège, on ne peut plus fuir, ils bloquent le passage, ils sont tous devant vous et s'approchent dangereusement. On panique, on regarde autour de nous, personne. On essaie d'en frapper un, mais ils rient. L'un d'eux t'en fout une et tu tombes par terre. Je ne sais même plus qui je suis, où je suis, pourquoi je suis là. J'essaie de ramper, on me tire en arrière. Ils jouent avec moi comme ça un long moment, ils rient, regardent. Je n'ose même pas regarder ce qu'ils font, ces observateurs. J'ai peur, j'ai vraiment peur. Je sens la forme de mon téléphone et j'essaie d'envoyer un sms dans ma pochette, sous moi. Je n'y arrive pas. Ils commencent à me déshabiller et je pleure, je tremble de plus en plus. Il n'y a personne pour me sauver, personne. J'essaie de crier, l'un d'entre eux écrase ma gorge, un cri sourd sort de ma gorge. J'ai mal, trop mal. Ils me frappent. Il y a une voiture qui arrive en furie, ils regardent tous. Je profite pour me filer dans le noir d'une rue adjacente, j'abandonne mes talons et je cours aussi vite que je peux en envoyant le sms à William : « viens me chercher, vite. j'ai peur s'il te plait dépêche toi. Je suis près de la galerie d'art, fonce. » j'écrivais. Je ne pouvais pas l'appeler, j'avais peur qu'on m'entende et, je pleurais bien trop pour parler. Et puis j'avais tellement mal à la gorge. Je courais sans m'arrêter vers la galerie d'art dans la rue. Je courais courais cherchant la voiture de mon ami. Je voulais que ce soit chacune des voitures. J'essayais de rester sous la lumière, pour qu'on me voit au cas où ils me retrouveraient. J'entendais des cris d'hommes derrière moi. Je me mettais à pleurer, je voyais flou à présent et je tombais comme une crêpe par terre. Je n'avais plus de force, mais l'adrénaline et la peur m'aidait à avancer coûte que coûte.


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(#)Sujet: Re: please help me  |   Dim 6 Mar - 7:03

William & Louise


« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
J'étais plus qu’à une seule semaine de mon examen final en médecine. J’avais longtemps pensé que je voulais être urgentiste mais après avoir expérimenté la chose la chirurgie m’intéressait d’avantage. J’allais probablement opté vers une carrière de chirurgie générale car je voulais toucher à tout et je ne voulais pas essentiellement me concentrer sur quelque chose en particulier. Quoi qu’il en soi, les derniers mois avaient été intenses. J’avais presque coupé entièrement ma vie sociable. Je passais mes temps à l’hôpital ou à étudier. Je dormais – de temps en temps – et maintenant, j’avais l’impression d’avoir atteint le bout. J’étais fatigué et j’avais sérieusement hâte que tout se termine. Cette nuit-là, j’avais tellement mal à la tête que je décidai de me glisser dans mon lit question de faire une petite sieste. Et pourtant, mon cerveau était tellement encore activé, que je décidai d’attendre le sommeil en regardant les notifications sur mon téléphone.

Puis, ce fut le choc. J’étais tranquillement en train de regarder mon facebook lorsque je reçu un message de Louise. Je fus d’abord surpris puisque nous nous n’étions pas revu depuis le weekend de ski au nouvel-an mais nous avions échangé nos numéros de téléphones. Par contre je ne m’attendais pas du tout à recevoir ce genre de SMS de sa part… « Quoi? Mais qu’est-ce qui se passe? » Je fixais le petit écran de mon téléphone pendant quelques secondes qui me parurent des minutes dans l’espoir qu’elle me réponde vite mais je n’avais plus rien. Je me levai donc d’un bon dans mon lit tout en ajoutant : « J’arrive. » Je ne pouvais pas faire autrement et attendre plus amples informations, pas après un message comme ça. J’étais beaucoup trop inquiet pour ne rien faire. Je connaissais Louise, c’était une femme Indépendante, une femme forte qui ne criait pas aux loups sans avoir une raison de le faire. J’avais le cœur qui débattait tout en m’habillant. Je n’arrêtais pas de me poser de questions et je regardais mon téléphone continuellement, toujours pas de réponse. « Merde, merde, merde… » je me répétais continuellement en cherchant mes clés et mon portemonnaie. À peine deux minutes plus tard, je fus dans ma voiture et je démarrai à toute vitesse vers cette fameuse galerie d’art.

Je stationnai ma voiture à un coin de rue du lieu qu’elle m’avait donné en SMS. Elle avait peur, elle voulait que je vienne la chercher… c’était tout ce à quoi je pensais. Je déambulais dans les rues en regardant autour de moi. Je la cherchais… et bien que la ville était vachement tranquille à cette heure de la nuit, je pouvais entendre des voix pas très loin. Des hommes qui riaient, ils parlaient fort et ils ne semblaient pas être complètement à jeun. Je n’en faisais pas un cas car la seule chose que j’avais en tête était de trouver mon amie. Je contournai la galerie d’art puis c’est à l’arrière de l’immeuble que je trouvai la jeune femme au sol. « LOUISE. » criais-je en courant dans sa direction. Cette dernière ne bougeait pas, j’ignorais depuis combien de temps elle était ainsi mais ça annonçait rien de bon. Ses vêtements déchirées, ses cheveux dans un état lamentable, tellement… que je l’avais à peine reconnu. C’est tout doucement que je me penchai pour la regarder. Je ne voulais pas la brusquer en la touchant car j’ignorais si elle était blessée. « Louise, c’est moi… c’est William. »


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(#)Sujet: Re: please help me  |   Mar 8 Mar - 0:08

William & Louise


« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Je sentais mon téléphone portable vibrer dans ma main, mais j'étais inerte sur le sol. Je tentais de rassembler mes forces pour bouger mes pieds, mes jambes. Je sentais le froid sur mes pieds nus de chaussures, et puis la souffrance d'avoir couru dans des cailloux, sur du béton, les frottements. La souffrance de mes muscles tirés, chauds, abusés. Chaque coups reçus par ces hommes dans le ventre, le dos, les jambes, le visage, et surtout le cou.. J'ai tellement mal.. Je saigne au visage, ça coule doucement mais je ne bouge pas. Mes mains ne bougent pas, mes bras ne peuvent plus répondre. Pourtant je sais que je dois encore fuir, qu'ils peuvent m'atteindre à nouveau à tout moment. Mais je pris pour voir dans ce flou William qui viendrait me sortir de là. J'essaie de crier alors que je l'entends hurler mon nom mais ma gorge me fait un mal de chien et je grimace en essayant. Je ne peux que chuchoter : « William ». Et je tends la main vers lui. Je tente de me redresser, j'y arrive un peu, alors qu'il court vers moi. J'attrape son bras à peine qu'il soit arrêté et qu'il me chuchote que c'est lui. Je me sens tomber mais j'essaie de m'agripper à lui. « s'il te plaît emmène-moi loin d'ici » lui chuchotais-je, grimaçant énormément à l'essai de parler. Je monte ma main à mon cou mais le contact me fait encore grimacer, la douleur est horrible. Je lâche un petit bruit sourd car je ne peux pas crier. Je me rends compte que je sanglote et tremble encore - William n'aurait jamais pu imaginer me voir comme cela un jour, j'en étais sûre. « des hommes m'ont agressés.. j'ai réussi à.. à m'enfuir » lui expliquais-je, entre sanglots et chuchotements qui déraillent à cause de la douleur, boitant jusqu'à sa voiture, accrochée à lui. A peine assise dans la voiture je lève la tête vers lui doucement et lui souffle : « fonce » et puis ma tête tombe contre la ceinture, regardant la route défiler, je m'accroche à la ceinture. Je suis en sécurité, Louise calme toi. Je sens mon coeur battre à la chamade, j'ai encore peur. Je ferme les yeux forts et des larmes coulent, j'ai trop peur et j'ai trop mal. Je les rouvre. « merci William je.. je ne savais pas qui d'autre.. merci » lui soufflais-je sanglotant à nouveau, cette fois-ci relâchant le coup car je me sens en sécurité tout à coup et toute la peur se relâche petit à petit, quoique toujours présente. Même si j'avais mal quand je chuchotais, il fallait que je le remercie avant de ne plus pouvoir parler du tout, parce que là je pense que je chuchoterais pour le minimum pendant un petit moment. De toute façon, j'étais en état de choc. Les images tournaient et revenaient sans cesse dans mon esprit, même si j'essayais de faire le vide. La douleur me rappelait chacun de leurs coups, leurs voix, leurs mots, leurs forces sur moi. Les larmes coulaient seules, mon coeur repartait sans cesse à toute vitesse. Je ne contrôlais plus rien.


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(#)Sujet: Re: please help me  |   Ven 11 Mar - 21:52

William & Louise


« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
JJ’avais beau m’être couché dans mon lit complétement à plat, complétement vidé d’énergie et le cerveau en comporte, le SMS de Louise m’avait fait lever comme si je venais de dormir un gros dix heures d’affilées. Disons que je prenais le tout au sérieux car à la base, ce n’était pas son genre de demander de l’aide, encore moins de cette façon. J’avais un mauvais pressentiment, et je n’avais pas hésité une seule seconde avant de m’habiller et sauter dans ma voiture. C’est après quelques minutes à avancer sur les routes – qui me parurent des heures – que je me stationnai non loin de la fameuse galerie d’art dont elle m’avait fait mention. Je criai le prénom de mon amie à quelques reprises avant de la voir plus loin dans un état tout à fait lamentable. Mon cœur en avait raté un bond et je n’étais pas une seule seconde à aller à sa rencontre. Je lui fis comprendre que j’étais là maintenant, tentant de la rassurer du mieux que je le pouvais alors qu’à l’intérieur,  de moi, je paniquais et les questionnements se bousculaient. Elle s’était accrochée à moi comme une bouée et je la tenais dans mes bras fortement. Elle était tellement fragile et elle semblait tellement mal. Elle voulait que je l’amène loin d’ici. « Je ne comptais pas te laisser ici une seconde de plus. »

Mon bras autour de sa taille, je l’aidai à marcher. J’étais à un mouvement près de simplement la prendre dans mes bras. Elle n’avait plus d’énergie et ça semblait lui en demander beaucoup de mettre un pas devant l’autre. C’est dans un chuchotement à peine audible qu’elle m’expliqua que des hommes l’avaient agressé. Je serai les dents, j’avais juste envie d’exploser et de me tourner pour aller voir les hommes en question. J’ignorais qui ils étaient, ni combien ils étaient… j’étais beaucoup trop en colère. La seule chose qui me faisait garder le contrôle était que Louise n’était pas bien et je ne voulais pas l’abandonner ici. Une fois à ma voiture, je m’occupai de bien l’installer côté passager avant de faire le tour et de m’installer derrière le volant où je frappai un bon coup, faisant résonner mon klaxon. « Ils mériteraient juste que je retourne leur foutre mon poing à la gueule!!!! Bande de sauvage! » Je prenais de grande respiration avant de démarrer le moteur. « Tu sais bien que tu peux toujours compter sur moi Lou. » dis-je en tournant la tête vers elle pour la regarder. Elle n’avait plus à s’en faire maintenant… j’étais là.

C’est dans un crissement de pneus que nous quittâmes les lieux comme elle le voulait. Pourtant, je la voyais s’affaiblir de plus en plus et ça devenait inquiétant. Il était trop tôt pour lui demander ce qui lui avait fait concrètement, je ne voulais pas enfoncer le couteau dans la plaie ou quoi que ce soit.  Ce qu’elle venait de vivre n’était pas facile.  « Laisse-moi m’occuper de toi, je vais t’amener à l’hôpital, d’accord? » J’étais médecin, c’était moi qui allait prendre soin d’elle, je ne comptais pas laisser qui que ce soit d’autre l’approcher. Je voulais juste la soigner dans un endroit adapté, elle méritait qu’on prenne soin d’elle comme il le fallait.



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(#)Sujet: Re: please help me  |   Sam 12 Mar - 10:20

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« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Je suis dans la voiture, je ne bouge plus. Accrochée à la ceinture comme s'il s'agissait de la chose qui allait pouvoir me sauver la vie, je ferme les yeux. La peur redescends un petit peu, mais pas assez pour disparaître. J'ai cette boule dans le ventre qui me dit de courir et de ne plus m'arrêter. C'est William qui est venu me sortir de là, et déjà j'ai l'impression qu'un simple merci ne suffira pas. J'ai le sentiment de lui devoir ma vie. Je le remercie, je lui explique ce qu'il m'est arrivé, sans détails évidemment. J'ai encore trop peur, c'est encore trop frais pour en parler. Je crois même que je n'y arriverais jamais à vrai dire. Rien qu'à vouloir mettre un mot dessus, mon corps entier tremblait et mes pieds se remettaient à vouloir courir, mon coeur s'emballait. J'essayais de respirer normalement, mais ma gorge me faisait tellement mal. Je ressentais encore le pied écrasant ma gorge. Je levais ma main doucement à ma gorge, lâchant un petit cri sourd, je n'arrivais pas à avoir une voix normale de toute façon. Je n'arrivais même pas à parler normalement. William est en colère, je le sens. Mais il garde la priorité sur le fait de me tenir à l'écart après avoir tapé sur son volant. J'avais d'ailleurs sursauté, car tout me faisait sursauter à présent. Il démarrait faisant crisser les pneus. Chaque secondes qui nous séparaient de l'endroit me calmait très peu à peu, mais quand même. Il me soufflait qu'il allait m'emmener à l'hôpital. Il était interne, je le savais, il me l'avait dit la dernière fois qu'on s'était vu. Je savais que s'il me disait ça, c'était qu'il allait s'occuper de moi là-bas. Je fis oui de la tête, sans la tourner vers lui. « mais ne me quitte pas » lui soufflais-je tout de même, en doutes. Quoique dans mon état, j'espérais bien que c'était évident pour lui qu'il ne me lâcherait pas d'une semelle. Je pense que de voir Louise Duprès comme ça, la nana indépendante jusqu'aux bouts des orteils d'habitude, pour quelqu'un qui me connait comme il me connait ça doit être un choc.

Arrivé à l'hôpital, je me laisse faire. J'ai du mal à marcher mais je m'accroche à lui et le laisse m'emmener où il veut. A cet instant, j'ai totalement confiance en lui. Je lève souvent ma main à ma gorge car ça me fait vraiment vraiment mal. J'ai mal à de nombreux d'autres endroits, je dois avoir des bleus et peut-être même quelques saignements. Quand il me demande, je lui montre où j'ai mal sans même faire attention à voir si j'avais quelque chose. Je n'arrive pas à parler, ça me fait mal. Je lui montre ma gorge alors. Je dois avoir un énorme bleu, voir violet en fait. J'ai des larmes qui coulent. J'ai des flashs et je me secoue comme s'ils étaient encore là.


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(#)Sujet: Re: please help me  |   Mar 22 Mar - 2:19

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« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
J'étais sur un high depuis que Louise m’avait demandé de passer la prendre. Ce n’était pas anodin, j’avais vite compris qu’elle n’était pas dans une situation facile sinon elle ne m’aurait pas demandé son aide – ou du moins – pas de cette façon. Comme de fait, je l’avais trouvé au sol dans un sale état et c’est sans davantage réfléchir que je m’étais empressée de l’aider. À sa demande, nous nous étions empressés de se rendre jusqu’à ma voiture non loin de l’endroit où je l’avais trouvé. C’est une fois installés qu’elle m’expliqua brièvement la situation ce qui eut le don de me mettre hors de moi. Je devais user d’un self control assez puissant pour ne pas faire demi-tour et d’aller défoncer la gueule à tour de rôle à ses pauvres singes. Je ne pourrais jamais comprendre ce qui se passait dans la tête des hommes qui osaient lever la main sur une femme, encore moins sans raison comme ça… et aux dires de mon amie, ils étaient plusieurs. Elle n’entra pas dans les détails et ça me faisait imaginer pleins d’horribles choses.

Je décidai de chasser ces pensées en lui proposant de l’amener à l’hôpital. J’allais personnellement m’occuper d’elle et je voulais qu’elle comprenne qu’elle n’avait plus rien à craindre. Je la voyais s’affaiblir de plus en plus à mes côtés et c’était tellement inquiétant! Elle me prononça bien bas de ne pas la quitter. Je secouai la tête avant de tourner la tête vers elle quelques secondes pour m’assurer que ça allait – le plus possible – bien. « Je te quitterai pas tant que tu n’iras pas mieux. » Et aussi longtemps qu’elle le voulait, j’allais m’occuper d’elle.

Nous arrivâmes peu de temps ensuite à l’hôpital. Je n’avais pas de temps à perdre, je la pris directement dans mes bras. Naturellement, cette manière d’entrée dans les lieux fut alarmante pour plusieurs personnes. Je demandai une civière, une infirmière répondit rapidement à ma demande et c’est par moi-même que je la poussai jusqu’à une chambre pour avoir un peu plus d’intimité. « Je m’occupe d’elle. » dis-je à l’infirmière avant de fermer la porte derrière moi. J’enfilai des gants avant de revenir vers mon amie toujours couchée. « Tu vas devoir me dire où tu as mal Lou’. » Parce que sinon, je n’allais pas pouvoir l’aider. Je la regardai donc attentivement me pointer diverses parties de son corps. Ce n’était pas beau à voir, surtout pour son cou bien violet. Mes doigts se posèrent à son cou pour lui faire tourner la tête de gauche à droite. Malgré la couleur, elle ne semblait pas avoir de fracture, simplement une ecchymose assez prononcée.

Je la quittai pour fouiller un peu dans un tiroir et revenir vers elle. « Je vais devoir te demander d’enfiler ça, ça sera plus facile pour moi de faire tes bandages. Tu as une blessure aux genoux assez profonde. Je vais devoir te faire des points.  » Je lui donnai la petite robe d’hôpital. Personne n’aimait en porter mais c’était mieux d’enfiler ça pour parfaitement l’ausculter et ses vêtements étaient tellement sale et à certains endroits déchirés que je me doutais bien qu’elle ne voulait pas les garder sur elle. En la voyant se dresser difficilement, je fronçai les sourcils. J’étais un peu mal à l’aise de me proposer, mais je ne pus faire autrement. « Hum, si tu veux… je peux t’aider. Je te promets, je ne regardai pas. » De toute manière, dans l’état où elle était, dans la situation dans laquelle nous nous trouvions, il n’y avait rien de sexy, rien de désirable. J’étais là pour l’aider, j’étais médecin, ça faisait partie de mon métier et je n’étais clairement pas un tordu qui prenait son pied à regarder des femmes souffrir, loin de là même. Encore mois quad il s’agissait d’une femme que je respectais et que j’appréciais comme Louise.



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(#)Sujet: Re: please help me  |   Mar 22 Mar - 19:42

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« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Je me laisse aller dans la voiture de William, je me sens plus en sécurité à présent. Je succombe à la fatigue, à la perte de force suite à tout ce que j'ai vécu dans la soirée. Je lui demande d'être là pour moi et il me le promets. Moi qui suis si solitaire, si indépendante et introvertie d'habitude. Il le sait, il me connait bien. Mais il est là, et il me conduit dans un endroit sûr. Je lui fais une confiance aveugle. Je pense déjà que je lui dois beaucoup, peut-être même qu'il m'a sauvé la vie ce soir. J'ai mal, j'ai mal partout, mais je ne peux rien faire. Je ne bouge pas, tête contre la ceinture, je regarde dans le vide, je ressens chacun des coups portés, chacun des bleus à présent sur mon corps. Je ressens le mal que j'ai aux pieds, d'avoir couru pieds nus aussi. Je saigne peut-être à diverses endroits mais, je ne fais pas attention. William dit qu'il m'emmène aux urgences et qu'il s'occupera lui-même de moi. Maintenant, je ne parle plus. J'ai bien trop mal à cette foutue gorge qu'ils ont écrasés. Il se gare, je bouge doucement la tête, je lance une grimace. Il vient me prendre dans ses bras pour me faire entrer aux urgences je suppose. Tout est flou, je ne prends pas le temps d'analyser les situations. A la seconde d'après, je suis allongée dans une civière et il n'y a que William qui m'emmène dans une chambre, personne ne l'accompagne, il me l'avait promis. Ah, je vois une infirmière mais il lui dit qu'il va s'occuper de moi. Il n'y a que lui qui verra à quoi mon corps ressemble à présent, personne d'autre. J'y tiens.

Je sais qu'il est docteur, je sais qu'il en a vu d'autres, mais c'est quand même mon ami - et mon ex. Il me demande où j'ai mal, par où commencer? Je lève le bras auquel déjà j'ai mal pour lui montrer mes jambes, mon torse et mon cou. J'ai mal au dos aussi, aux bras, aux pieds et au visage. Mais je veux connaître l'état de mon cou qu'il bouge doucement avec le bout de ses doigts. Je grimace, mais je le laisse faire. Il s'éloigne de moi et je n'ai pas le temps de m'inquiéter qu'il est de retour avec une robe d'hôpital. Il me dit que ce serait plus simple de s'occuper de moi avec ça sur le dos. Je veux bien le croire. De toute façon, je ne veux plus voir cette robe que je porte à présent, déchirée certainement de partout, de ma vie. Alors j'accepte malgré la laideur du truc. J'essaie de me redresser doucement, mais bouger me fait un mal de chien. J'arrive à m'asseoir avec grand mal. Il me propose son aide, avec une petite remarque comme quoi il ne me regarderait pas. Cela le mettait mal à l'aise. Je le regardais. Franchement dans l'état où je suis il peut encore penser à ça? Je dois être à vomir, pas de raisons qu'il s'inquiète. « tu leur dis ça à tes patientes..? » soufflais-je tentant l'humour mais aucun sourire n'apparaissait sur mon propre visage. Je m'agrippais autour de son cou pou m'asseoir sur le bord du lit. « est-ce que tu peux juste.. descendre la fermeture ou.. l'arracher de toute façon elle ira à la cheminée.. » lui soufflais-je avec mal, j'avais vraiment du mal à parler avec ce mal à la gorge. Je me tournais en grimaçant pour qu'il le fasse et je m'en débarrassais rapidement, sans gênes. Je suis pleine de sang, je le vois. Des larmes coulent sur mes joues. Je ne me reconnais plus. Ils m'ont défigurés. Je dois lever les bras pour mettre l'autre robe et je lâche un petit cri à devoir le faire, tout en me cachant, pleurant, sous mes cheveux. Je me soulève avec les bras, avec un nouveau petit cri pour bien faire glisser la robe sur le début de mes cuisses et qu'elle finisse le travail toute seule. Je me laisse retomber sur le lit doucement, lâchant William et évitant qu'il voit mon visage. Me voir pleurer c'est vraiment la dernier chose que je veux qu'on voit. Je me cache sous mes cheveux, mes bras. Je le laisse s'occuper de mon genoux sans rien dire, sans bouger. Je pense à autre chose, c'est un vrai cauchemar, je prie pour me réveiller. Mais William me demande de voir le reste, dont mon visage et je passe mes mains discrètement sur mon visage pour effacer toute trace de larmes - chose idiote car déjà avec mes yeux ça se voyait et puis j'avais fais des traces de sang du coup. « je.. je suis désolé » soufflais-je alors que je voyais sur son visage qu'il avait remarqué que j'avais pleuré. J'essayais d'éviter la vue de mon corps, des points qu'il avait dû faire sur mon genoux, je ne pourrais plus me regarder dans une glace ou dans un reflet. Je n'ai plus aucune estime de moi-même. Je commençais à trembler, mais je fermais les yeux pour me concentrer. Il fallait que je me calme où il ne pourrait pas me soigner. Je regardais ailleurs alors qu'il s'occupait de mon visage rapidement. « mes pieds je.. je saigne, non? » demandais-je alors doucement.


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(#)Sujet: Re: please help me  |   Lun 28 Mar - 21:16

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« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Nous étions à l’hôpital et j’avais promis à mon amie que j’allais bien prendre soin d’elle. Je ne me voyais pas de toute manière la confier à quelqu’un d’autre, je tenais à tout faire par moi-même et m’assurer que ça soit bien fait aussi. De toute façon, la connaissant et dans l’état dans laquelle elle se trouvait, je savais très bien qu’elle préférait que le moins de personne possible la voit ainsi. Je tenais de l‘aider du mieux que je le pouvais en examinant les surfaces visibles de sa peau mais je lui fis vite comprendre que ça serait mieux qu’elle enfile une petite robe d’hôpital, étant un peu mal à l’aise au passage de lui offrir mon aide. Cette dernière tenta un petit d’humour en me demandant si je disais ça à toutes mes patientes. « Hum, non. Mais là c’est… différent. » Et puis je n’étais pas un médecin général, j’étais un chirurgien donc c’était rare que ce genre de situation se présentait à moi. Je savais toutefois faire, on avait beau se spécialiser dans une médecine, j’avais appris tout ce qu’il fallait savoir dans l’ensemble des soins.

Louise s’agrippa à mon cou pour se redresser. Elle fit l’effort de tenter de retirer sa robe mais ce ne fut pas très concluant. Je me contentai d’hocher la tête à ce qu’elle me dit. « D’accord, dis-moi si je te fais mal. » Je ne voulais pas trop la brusquer en la bougeant. Je me contentai donc de descendre la fermeture éclair de sa robe puis je déchirai le reste jusqu’au bout pour la retirer plus facilement. Ce fut ensuite le tour d’enfiler la petite robe avant de la recoucher sur le dos. Je m’empressai de sortir l’équipement nécessaire pour lui faire des points de suture sur son genou blessé et ce fut assez rapide, elle n’avait que quelques points qu’elle allait devoir se faire enlever dans les prochains jours. Je vins pour lui dire que j’avais terminé lorsque je remarquai qu’elle pleurait, mon regard croisa rapidement le sien. Je m’approchai d’elle pour passer ma main sur sa tête. « Tu n’as aucune raison d’être désolée. » Elle avait le droit de pleurer même que si ça pouvait faire du bien d’extérioriser ça, eh bien je l’encourageais à le faire bien que je détestais vraiment voir une fille pleurer. J’avais beau être en mesure de soigner ses blessures extérieurs, je me sentais impuissant pour celles intérieures.

Je commençai à m’occuper de sa blessure au-dessus de son sourcil gauche. Je le désinfectai et contrairement à son genou, elle n’aurait besoin que d’un pansement de rapprochement, la plaie n’étant pas assez profonde pour la suture. Louise se mit à me questionner à propos de ses pieds, je me rendis donc jusqu’à ces derniers pour constater que en effet, c’était également blessé surtout  du côté de sa grosse et petite oreille ainsi qu’au niveau du tendon.  « Ouais, je vais devoir te mettre des bandages aussi. » Parce que bon, je me doutais bien qu’elle avait tenté de s’enfuir de l’emprise des hommes et qu’elle s’était blessé dans sa manœuvre parce que ses escarpins étaient loin d'être des souliers de course. Je m’exécutai également pour nettoyer le tout en l’informant qu’elle allait devoir se contenter de soulier ouvert comme des flip-flop jusqu’à ce que ça soit guérit.

« Lou’ je ne veux pas te mettre mal à l’aise ni même te troubler encore plus mais en tant que médecin, je n’ai pas le choix de te poser la question, tu dois bien t’en douter. » Elle savait possiblement où je voulais en venir mais je tenais quand même à me lancer et lui demander. Si c’était le cas je devais approfondir vers d’autres tests et ce, rapidement. Bien que j’osais espérer que la réponse soit négative, je me raclai la gorge, me grattant l’arrière de la nuque.  « Est-ce que… ces hommes ont fait… est-ce qu’ils… » Je fermai les yeux car juste de poser la question pour moi me troublais. J’étais beaucoup trop impliqué émotionnellement dans la situation et ça m’affectais dans mon travail. Je n’avais pas l’air très professionnel mais je n’étais pas réellement en fonction présentement. « Est-ce que tu as été agressé autrement? » demandais-je finalement en la regardant les yeux pour guetter sa réaction.  Si ces barbares l’avaient en plus violé, ça serait le comble du comble et bien que j’attende sa réponse, une partie de moi ne voulait tellement pas le savoir.




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(#)Sujet: Re: please help me  |   Mar 29 Mar - 14:45

William & Louise


« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Je regardais dans le vide sans rien regarder vraiment. J'étais dans un flou total, un état de confusion comme je n'en avais jamais vécu. Même après avoir appris le cancer de maman, je n'avais pas été aussi... transparente. Parce que je voulais être forte, lui donner ma force, ma force limite surhumaine. Les personnes me connaissant savent combien j'ai besoin d'être forte, juste besoin. Je déteste paraître faible et là, assise sur ce lit d'hôpital à laisser William arracher cette robe que maintenant j'exécrais, je me sentais plus faible que jamais. Je me déteste donc, à l'instant. Je n'arrive pas à parler, à trouver des mots, de toute façon même ma voix m'a abandonné. Je le laisse faire sans penser à ce que William faisait, comment il me voyait. J'enfilais cette robe d'hôpital et je m'allongeais à nouveau. Je le laissais faire, il me demandait de lui dire quand j'avais mal. Mais même si parfois j'avais mal, je le supportais, comme une espèce de punition d'être si dépendante. Il m'expliquait des tas de trucs, j'exécutais ce qu'il me disait simplement. En gros, il me disait que je resterais avec ces machins le temps que ça guérisse. A l'instant je me prépare à ne plus sortir de chez moi, à vrai dire.

Enfin, ça coulait. Et ça ne s'arrêtait plus. La totale quoi, même pleurer. LE truc que je m'interdisais de faire devant qui que ce soit, je ne pouvais pas me retenir. Il croisait mon regard, disant que c'était normal. Mais je ne supportais pas mes propres larmes, ce qui me faisait encore plus pleurer. Je cachais mon visage dans mes cheveux, dans mes mains. Je ne voulais pas qu'il ne me voit encore. Puis, il reprit la parole pour me demander quelque chose. Il avait du mal à trouver les mots, mais j'avais compris. Il se reprit trois fois, le temps que je réussisse à trouver la force de parler entre mes larmes. Il espérait sûrement que j'allais répondre non, histoire d'éviter ce genre d'analyse. « non non, j'ai réussi à m'enfuir avant ça » lui dis-je alors très vite car parler était un vrai parcours du combattant. Je ramenais mes bras autour de moi, comme pour me protéger. Je regardais ces pieds affreux que j'avais et pensais que je ne pourrais pas les cacher avec des escarpins avant un petits moments. Faudra que je ressorte mes Nike, c'est pas vrai. Je relevais les yeux vers William, une fois que j'avais à peu près réussi à calmer cette crise de larmes débiles. « Est-ce que.. est-ce que c'est bon? Est-ce que.. est-ce que tu penses pouvoir me raccompagner chez moi..? Je.. je crois que j'ai besoin de.. de m'enfermer et de ne plus sortir. » lui dis-je alors avec difficultés avant de lever les yeux vers lui, le visage inexpressif. J'étais très sérieuse. J'avais honte d'être dehors, qu'on puisse me voir ainsi, qu'il puisse me voir ainsi. J'avais peur et je voulais disparaître de ce monde.


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(#)Sujet: Re: please help me  |   Lun 4 Avr - 5:23

William & Louise


« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Je parcourais son corps d’une manière bien différente que je l’avais fait autrefois et bien que notre relation avait changé, j’étais heureux qu’elle me prouve en m’appelant et en me laissant l’aider qu’elle avait toujours confiance en moi. Je savais bien que Louise n’avait pas toujours eu les meilleures fréquentations qu’on pourrait avoir. Elle avait toujours eu ce petit faible pour l’interdit, elle flirtait avec le « bad » sans être une mauvaise personne en soi. Ce n’était pas surprenant que le plus grand amour de sa vie avait passé un moment derrière les barreaux mais je continuais à me dire qu’elle méritait mieux et qu’un jour, je lui souhaitais sincèrement d’ouvrir les yeux et de comprendre qu’elle valait bien que de s’attarder à un homme qui ne la considérait pas à sa juste hauteur. Elle méritait quelqu’un qui allait prendre soin d’elle et qui allait la percevoir comme la plus belle des femmes, la plus merveilleuse qui soit. C’était ça que je souhaitais à mon amie, je lui souhaitais tout le bonheur du monde et pourtant, elle se retrouvait dans une situation difficile et m’efforçais de faire mon possible pour lui venir e aide, pour apaiser sa souffrance.

La voir pleurer me troublait au plus haut point. Je ne savais que faire, c’était probablement pour ça que je m’étais empressée de guérir ses blessures les unes après les autres sans rien lui dire vraiment. J’avais la mine basse et le moral à plat. Ce n’était pas facile comme situation, autant pour elle que pour moi. Devoir supporter le fait qu’une femme à qui l’ont tient souffre était la pire des situations au monde. D’autant plus que je me devais en tant que médecin de lui poser la question fatidique à savoir si elle avait été agressée sexuellement. Ce n’était pas facile j’avais du mal à la regarder dans les yeux et j’avais l’intérieur de moi tout crispé dans l’attente de cette réponse que je ne voulais pas réellement entendre et pourtant, elle était nécessaire pour la suite. Ce fut le relâchement d’une pression énorme en l’entendant répondre négativement à ma question. Je pensais bien que j’aurais eu besoin d’un peu de temps avant de continuer dans le cas où je l’aurais su victime de tout ça. J’avais donc hoché positivement la tête en croisant les bras contre mon ventre. Louise semblait reprendre un peu sur elle sans pour autant aller mieux. Il allait lui falloir du temps, c’était parfaitement normal.

À la demande de cette dernière je fronçai les sourcils. Elle voulait retourner chez elle dans le but de s’isoler un peu. Je vivais un grand débat en moi car je me demandais vraiment à quel point c’était une bonne idée tout ça. Je soupirai une fois de plus. «  Lou, t’es certaine que c’est ce que tu veux? Généralement nous gardons toujours les patients 24h suite à des situations du genre. » Car à défaut d’être relativement ok physiquement, ce n’était clairement pas le cas émotionnellement. Elle était encore en état de choc et se retrouver seule avec elle-même n’était pas la meilleure des solutions. Je soutenais son regard en glissant doucement ma main sur la sienne. « Tu ne veux pas que j’appelle quelqu’un à la place? Amie, famille?  »




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