La tentation était bien plus forte que tout. Tu essayais de résister, de te faire désirer, mais par moment tu craquais, et tu l'embrassais avec une telle passion que si tu t'écoutais, tu ne t'arrêtais plus. Cependant, tu arrivais à être un minimum raisonnable, pour rompre tout contact avec la demoiselle, au point de jouer l'indifférent. Tu pouvais lire l'incompréhension dans les yeux de la blondinette assise en face de toi. Cette situation t'amusais vraiment beaucoup. Tu aimais ça semer le trouble. Et elle semblait vraiment troublée. Elle devait surement se demander à quoi tu jouais. De son côté, elle ne savait pas trop comment agir, un coup tu te lâchais et tu te vouais à elle, puis la seconde d'après tu mettais une barrière entre vous comme si rien ne s'était passé. La même chose s'était répétée lorsque vous aviez regagné ta voiture, tu l'avais plaqué avec une telle envie contre ta voiture, avant de plaquer tes lèvre fougueusement contre les siennes. Tu le sentais au plus profond de toi que l'envie d'elle était présente, mais tu ne pouvais pas faire ça là, pas devant tout le monde. Un minimum d'intimité, même si cela pouvait paraître excitant le risque de se faire chopper. Après ce moment assez fort en émotion, tu te reculais de nouveau, tout naturellement, pour faire entrer la jeune fille dans ta voiture. Tu étais vraiment bizarre comme mec par moment, tes réactions étaient à la fois spontanées... et étranges. Elle devait surement regretter de t'avoir suivi. Tu aimais agir ainsi, ne pas vraiment montrer ton attirance pour quelqu'un, tu aimais que ta conquête se pose mille et une questions, alors que de ton côté, tes pensées étaient totalement claires. Sur le chemin, la blondinette glissait l'une de ses mains derrière ta nuque, caressant cette dernière, avant de faire remonter ses doigts jusque dans ta crinière. Ces caresses avaient le don de te faire frissonner, si tu n'avais pas été sur l'autoroute, tu te serais arrêté pour l'embrasser comme tu en mourrais d'envie, mais tu savais parfois te retenir, pour apprécier d'avantage le moment qu'il allait s'offrir à vous une fois chez toi. Tu avais du mal à comprendre le pouvoir qu'elle avait sur toi. Cela faisait fort longtemps que tu n'avais pas été autant attiré par une fille, au point de vouloir lui sauter dessus, là, maintenant, tout de suite. L'une de tes mains quittait le volant pour rejoindre sa cuisse que tu caressais. Par moment tu t'amusais à ramener cette dernière vers son intimité sans pour autant aller la titiller, juste pour la faire craquer un peu. Un petit sourire venait se glisser dans le coin de tes lèvres, tout en laissant ton regard sur la route.

   Quand vous fûmes enfin chez toi, tu retentais l'approche de manière plus direct, lui proposant de l'aider à lui ôter sa veste. En réalité, ta question était plus rhétorique qu'autre chose, puisque tu n'attendais pas qu'elle te réponde pour te placer derrière elle et la lui faire glisser le long des épaules. Tu pouvais remarquer quelques frissons sur ses dernières. C'est alors que tu vins ensuite lui déposer une multitude de petits baisers, allant de sa nuque jusque sur l'une de ses épaules, entourant sa taille de tes bras musclés. Tu te permis de la serrer un peu de sorte que son dos se retrouve collé contre ton torse. Tu continuais de t'amuser à parsemer le haut de son corps de baiser, faisant par moment glisser tes lèvres sur sa peau à la fois douce, et chaude. Sa demande de fis alors discrètement sourire. Tu ne te faisais alors pas prier pour t'emparer de la fermeture éclaire de sa robe avec tes dents, pour ensuite la faire glisser jusqu'en bas. Tes mains n'étant pas disponibles puisque la jeune fille s'en était emparée pour les remonter jusque sur sa poitrine. Tu malaxais doucement cette dernière, n'ayant qu'une seule envie, les découvrir de plus près. C'est pour cette raison que tu remontais tes mains jusqu'aux bretelles de sa robe que tu fis doucement glisser le long de son corps pour que cette dernière tombe à terre. Elle se retrouvait désormais vêtue simplement de ses sous-vêtements. Ton souffle se faisait plus profond, et tu en venais même à te pincer les lèvres. Tes mains vinrent alors se balader sur tout son corps. C'est dingue ce qu'elle pouvait être bien foutue. Elle était encore mieux que lorsqu'elle portait cette petite robe moulante qui lui allait pourtant très bien. Elle se retournait désormais pour te faire face. Tu pris alors un malin plaisir à la reluquer de haut en bas. Et sans même que tu n'ais le temps d'agir, elle vint plaquer ses lèvres contre les tiennes. Tu fermais alors les yeux, portant l'une de tes mains derrière sa nuque pour intensifier le baiser avec une telle envie. Ça en devenait presque une addiction. D'un air amusé, tu vins mordiller au passage sa lèvre inférieur, tandis que vos souffles se mêlaient l'un à l'autre. Ses paroles te faisaient littéralement sourire intérieurement. Si elle savait combien la réciproque était vraie. Tu portais alors cette dernière pour te rendre dans ta chambre, la déposant sur ton lit. Ni une ni deux, tu te retrouvais au dessus d'elle, rompant le baiser une demie seconde, le temps de virer le bout de tissu que tu avais sur le dos, et te retrouver torse nu. Une fois chose faite tu l'embrassais de nouveau, tes mains se baladant le long de son corps, explorant et découvrant chaque courbe de ce dernier. Tu sentis sous tes doigts comme une cicatrice, cette dernière te disait quelque chose, mais tu chassais ces idées de ta tête, elle n'était pas la seule a avoir une cicatrice à cet endroit. Comme quoi, tu parcourais son corps minutieusement pour connaître chaque partie de son corps. « Est-ce que ton soutien-gorge fait parti des vêtements ? » lui murmures-tu au creux de l'oreille, avant de l'embrasser le long de cette dernière. Cette question était claire, c'était en quelque sorte une demande subtile pour lui retirer. Bon, c'était surtout d'un air amusé, car tu savais pertinemment qu'elle ne serait surement pas contre le fait que tu lui ôtes. Tu glissais tes mains derrière son dos, puis vous basculiez de sorte qu'elle se retrouve sur toi. Tu rompais le baiser afin de reprendre un minimum ton souffle, et ton regard se plongeait dans le sien. L'une de ses mèches rebelles pendait légèrement, alors tu te permis de la remettre à sa place, soit derrière son oreille, afin de pouvoir l'observer, l'admirer. Tu te pinçais les lèvres, mourant d'envie d'elle.