(#)Sujet: something to tell you | Jeu 10 Mar - 20:06
family business
il était une fois les tate
je commence à me rendre compte que j'ai énormément de choses à dire à mes frères et soeurs. Notamment, j'aimerais qu'ils rencontrent Maëva. Le seul problème, c'est que je ne me vois pas leur faire rencontrer une jeune femme dont je ne leur aie jamais parlé. Après tout, je n'ai jamais été très expressif sur ma vie privé avec eux. Mais bon, c'était la moindre des choses d'en parler seul à seul avant de procéder à la grande rencontre attendue. En effet, si cela faisait peu de temps que j'avais retrouvé Maëva, nous n'en étions pas à notre premier souvenir. Nous en avions beaucoup, ce qui explique la rapidité de l'évolution de notre relation. On se connait suffisamment déjà pour ne pas avoir cette période qu'on tous les nouveaux couples d'apprendre à se connaître et tout ça, nous, c'est déjà fait. Du coup, pour ce qui est de la rencontre, il fallait qu'elle se fasse assez vite. Surtout qu'on avait vécu un petit truc qui faisait que c'était délicat de ne pas aller vite pour cela. Il fallait vraiment pas trop s'attarder. Du coup oui, je devais d'abord en parler. Je choisissais de discuter autour d'un café avec Daniella, à qui j'avais donné rendez-vous ici une heure auparavant par sms. Daniella avait vécu un lourd traumatisme duquel nous l'avions sauvé quelques jours plus tôt, alors en plus de ça j'avais besoin de voir qu'elle allait mieux. C'était quelque chose dont je n'avais pas parlé à Maëva d'ailleurs, car je ne voyais pas comment lui en parler. Nous vivions assez de choses comme ça pour que j'en ajoute. J'entrais dans le Starbucks et commandais ce que je voulais, attendant ma petite soeur chérie à table. Je lui adressais un sourire et une mini étreinte quand elle arrivait et je m'asseyais. « alors avant tout dis moi que tu vas bien. » lui dis-je lui souriant, espérant qu'elle m'apportait de bonnes nouvelles car elle aussi m'avait dit avoir quelque chose à me dire.. j'étais sceptique à cette idée.
(#)Sujet: Re: something to tell you | Jeu 10 Mar - 20:55
Don't let me down please
enaël & daniella
Cela faisait maintenant une semaine que mes frères et ma sœur m'avait tirer des griffes de Ricardo, suite à ça, j'ai voulu rester chez Nessa quelques temps pour, en fait je ne sais pas pourquoi, mais j'en avais besoin. J'aimais beaucoup mon grand frère, mais il était très protecteur et je n'avais pas besoin de ça maintenant, je ne peux pas lui en vouloir, mais il ne peut pas m'en vouloir non plus. J'avais besoin d'être seule. Surtout que j'avais un énorme trou noir entre le moment où je me suis évanouie et le moment où je me suis réveiller chez Enaël, et je dois avouer que ne pas savoir ce qu'il s'est passer me tracasse. Durant cette semaine passer, Glenn est passer me voir chez Nessa, elle a dû lui dire ce qui m'était arriver et du coup on a passer la soirée ensemble, ça m'as fait du bien de le voir. J'étais toujours chez Nessa, je commençais à regarder les appartements dans le coin, je voulais me poser, reprendre ma vie en main et maintenant que j'avais retrouver ma famille, je ne voulais plus fuir, peu importe si Ricardo est toujours vivant ou pas. J'étais donc assise sur le lit de la chambre d'amis que j'occupais chez ma sœur et ses copines, sur l'ordi portable de ma sœur en train de scruter les annonces lorsque mon portable vibra, c'était un sms d'Enaël me demandant si l'ont pouvait se voir, car il voulait me parler de quelque chose, intriguée, je lui répondis que j'étais d'accord et lui demandait où l'ont se retrouvait. Après ça, j'enfilais une tenue un peu plus descente, un jean et un t-shirt, une paire de tennis et les cheveux attachés en bataille, pas maquillé, simple quoi. J'entrais dans le starbucks après quelques minutes dans les transports commun – j'ai vraiment hâte de m'acheter une voiture – Je retrouvais mon frère assis à une table après l'avoir enlasser doucement à cause des bleus que j'avais encore un peu partout sur le corps. « Alors avant tout dis moi que tu vas bien. » dit-il en souriant. - ça va. Dis-je en haussant légèrement les épaules et souriant doucement. Bien sûr que je ne pétais pas la forme, j'ai été drogué pendant deux jours, alors que j'essayais de me sortir de cette merde, donc autant dire que je passe des nuits pas terribles, j'dois d'ailleurs avoir la tête d'une junkie, de notre mère quoi. - Et toi alors ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Rien de grave j'espère ? Demandais-je alors en le regardant.
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(#)Sujet: Re: something to tell you | Jeu 10 Mar - 21:44
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il était une fois les tate
Je la serrais dans mes bras pas fort car je savais les bleus que cachaient ses vêtements et on en voyait beaucoup à l'extérieur. je détestais chacun d'eux d'ailleurs. dani avait préféré rester chez Nessa, chose que je comprenais. Je sais que je suis un grand frère sur-protecteur, qu'elle aurait sûrement besoin de temps et surtout d'espace que moi je ne lui laisserais pas, malgré moi. J'aurais toujours été dans ses pattes à savoir si ça allait, comme là maintenant ma première question. J'aurais voulu savoir où elle allait, la faire sortir dans le cas contraire, lui faire à manger, lui demander toutes les cinq secondes si elle n'a pas besoin de quelque chose... enfin j'aurais été lourd je le savais très bien alors je ne lui en voulais pas du tout. Tout de même, de la voir ainsi face à moi ça me donnait encore envie de tuer ces mecs après les avoir fait souffrir des heures et des heures. Je déteste qu'on fasse du mal à quelqu'un de ma famille. Je me souvenais parfaitement bien des images que j'avais de Nessa, Levi ou encore Dani sur cette chaise ce jour là. Toute la famille, presque, à risquer sa vie l'un pour l'autre. Levi tirant sur Ricardo pour ne pas qu'il ne m'agresse. Je me souvenais de chaque détails de cette soirée, parfaitement bien. C'étaient de nouvelles images dans mes cauchemars. Je lui souris aujourd'hui, essayant de passer toutes ces images hors de mon esprit. Je lui demande donc automatiquement si ça va, premier réflexe de grand frère sur-protecteur. Et elle s'inquiète aussi pour moi. Moi aussi je lui avais dis avoir des choses à lui dire, forcément qu'elle s'inquiète. Je la coupe rapidement pour la rassurer, prenant ses mains dans les miennes. « non non ça va très bien ne t'en fais pas. » dis-je pour qu'elle se rassure tout de suite et me recule les mains ensuite pour prendre mon café en main. « c'est juste que.. enfin c'est plutôt une bonne nouvelle en fait. j'attendais un peu après tout ça pour te dire que.. j'ai une petite amie. Enfin sérieuse quoi, très sérieuse. » dis-je baissant un peu les yeux, ayant un peu peur de sa réaction. On a toujours été un peu possessif dans la famille alors, je redoutais sa réaction. La pire serait Nessa, je pense. Autant commencer par la plus simple, Daniella. « et heu.. elle s'appelle Maeva. On se connait depuis un petit moment en fait mais.. je ne savais pas que tout ce que je faisais pour elle et ressentais pour elle c'était parce que.. enfin tu sais je suis un handicapé de ces choses là. C'était à New York, je sortais de prison et son père y était, j'ai pris soin d'elle lui ayant promis. Elle est atteinte du cancer depuis petite, du poumon. Mon voyage ici nous avait séparé mais elle est revenu et.. du coup j'ai compris. et enfin voilà. » lui dis-je sans vraiment trouver les mots, on est pas très forts pour ces choses là nous les Tates. Se confesser, ressentir, avouer, c'est vraiment dur.
(#)Sujet: Re: something to tell you | Dim 13 Mar - 14:10
Don't let me down please
enaël & daniella
Retrouver mon frère me faisait un bien fou, je ne suis pas parti de chez lui parce que je lui en voulais, mais parce que j'avais besoin d'espace et j'étais contente qu'il le comprenne, on sait tous que dans la famille on a un sacré caractère de merde, moi la première. A peine arrivée, il me demanda comment j'allais, je lui répondis alors positivement, ça ne servait à rien de dire sans arrêt que ça ne va pas, mais je pense que ça se voit sur mon visage. Enfin passons, du coup je lui retournais rapidement la question en lui demandant s'il ne lui arrivait rien de grave. « non non ça va très bien ne t'en fais pas. » dit-il en prenant mes mains pour me rassurer. - Une Tate dans la merde, ça suffit bien assez. Répondis-je en souriant légèrement. Il lâchait ensuite mes mains pour reprendre son café, quant à moi je l'observais, essayant de comprendre ce qu'il lui arrivait. « c'est juste que… enfin c'est plutôt une bonne nouvelle en fait. J'attendais un peu après tout ça pour te dire que.. j'ai une petite amie. Enfin sérieuse quoi, très sérieuse. » me dit-il en baissant les yeux, j’arquais alors un sourcil, surprise, mais aussi mon côté possessive qui revient. C'était mon frère alors forcément j'étais méfiante des filles qui l'approchaient. « Et heu… elle s'appelle Maeva. On se connaît depuis un petit moment en fait mais… Je ne savais pas que tout ce que je faisais pour elle et ressentais pour elle c'était parce que… enfin tu sais je suis un handicapé de ces choses là. C'était à New York, je sortais de prison et son père y était, j'ai pris soin d'elle lui ayant promis. Elle est atteinte du cancer depuis petite, du poumon. Mon voyage ici nous avait séparé mais elle est revenu et.. du coup j'ai compris. Et enfin voilà. » ajoute-t-il un peu mal à l'aise on dirait, il n'aimait pas parler de ces choses là et encore moins avec nous. - Pourquoi on l'as connaît pas si ça fait si longtemps ? Lui demandais-je alors simplement. - T'es sûr qu'elle en vaut le coup Ena ? J'veux dire… tu viens de me dire que son père est en prison, c'est peut-être le même genre que papa et… enfin je sais pas si tu es sûr de toi alors tant mieux pour toi. Poursuivais-je avec un petit sourire. Je crois que de ce côté là je n'avais rien à dire, car j'ignorais moi-même où j'en étais avec Glenn alors je devais simplement me contenter d'être contente pour mon frère. Mais pour l'instant je garde une réserve on va dire que tant que je n'aurais pas rencontrer sa copine, je ne l'aime pas. C'est mon côté sœur possessive et jalouse qui remonte à la surface, bien que je ne l'ai jamais vraiment cacher, parce que bien souvent j'ai fais la misère aux copines de mon frère pour qu'elles foutent le camps, et Nessa était bien souvent de la partie. On est pas des sœurs exemplaires de ce côté-là.
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(#)Sujet: Re: something to tell you | Dim 13 Mar - 22:19
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Je savais qu'il fallait que je dise à mes frères et soeurs que j'étais avec quelqu'un, car ce quelqu'un n'était pas n'importe qui à mes yeux. Il s'agissait de Maëva, et il y avait bien plus que ce que je venais d'avouer à ma petite soeur, Daniella. J'avais choisi de le dire d'abord à cette dernière avant Nessa car je savais que ce serait déjà un peu compliqué avec elle, mais avec Nessa ce serait un cauchemar. Pourquoi? Simplement parce que nous sommes une famille de grands possessifs et jaloux, même entre nous. Nous avons toujours été très proches, toujours été là l'un pour l'autre alors forcément ça ne facilite pas quand on apprends que quelqu'un d'autre de la famille prends une part importante dans la vie de l'un de nous. Je l'assume très bien, et je comprends chacune de leur réaction car je sais que je réagis exactement de la même manière. Du coup, je m'y prends par quatre chemins pour lui apprendre la nouvelle.. ou du moins la moitié de la nouvelle. Je pense que la deuxième la ferait tomber de sa chaise. Rien que la première partie lui faisait réagir genre peut-être que son père était comme le nôtre. Je fronçais les sourcils. Oui, je n'aimais pas qu'on s'attaque à Maëva mais il s'agissait de ma soeur alors, j'acceptais toutes réactions. « Tu sais.. Si toi, moi Nessa ou Levi a le droit à l'amour en ayant un père pareil je ne vois pas pourquoi si son père été ainsi elle n'aurait pas le droit d'avoir le mien.. Et puis j'ai connu son père en prison croix-moi ça n'a rien à voir avec papa, il tient réellement énormément à sa fille unique. » lui dis-je un peu pour la rassurer. J'y allais avec de grandes pincettes car l'histoire n'était pas finie. Mais en même temps, je me disais qu'il ne fallait pas envoyer la sauce trop vite. J'avais peur d'une trop grande réaction. Il faudrait que j'y aille tranquillement comme quand on fait un nappage de gâteau.. enfin bref. « je suis sûr de moi.. » lui assurais-je tout de même. Puis je lui souris, retrempant mes lèvres dans mon café. J'appréhendais trop la suite. « tu devais me dire quelque chose toi aussi? » lui retournais-je alors. Je voulais gagner du temps.
(#)Sujet: Re: something to tell you | Lun 14 Mar - 11:03
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enaël & daniella
Mon frère voulait qu'on se voit pour me parler de quelque chose, alors immédiatement je me demandais ce qu'il avait encore fait, chez nous c'est une habitude de faire un peu n'importe quoi, alors quand on nous dis ça, on s'attend à tout sauf à quelque chose de positif. Après s'être enlacer et avoir pris des nouvelles de l'un et de l'autre, je lui demandais ce qui lui arrivait et si ce n'était rien de grave, il me rassurait immédiatement en me disant que non, tout allait bien, puis il m'annonça qu'il avait une petite amie, il m'expliquait qu'il la connaissait depuis longtemps et qu'il était en prison avec son père, alors moi tout de suite sur la défensive, je lui posais tout un tas de questions. « Tu sais… Si toi, moi Nessa ou Levi a le droit à l'amour en ayant un père pareil je ne vois pas pourquoi si son père était ainsi elle n'aurait pas le droit d'avoir le mien. Et puis j'ai connu son père en prison, crois-moi ça n'a rien à voir avec papa, il tient réellement, énormément à sa fille unique. » s'empressait-il de me dire. - Ena, j'ai pas dis qu'elle avait pas le droit à avoir ton amour, d'ailleurs je te fais remarquer que tu es le seul de la famille à être heureux de ce côté-là. Lui dis-je dans un premier temps en souriant légèrement. - Ce que je veux dire c'est que les chiens font pas des chiens, on en est la preuve vivante… Mais si tu es sûr de toi, je suppose que j'ai simplement à être contente pour toi.. Lui dis-je avec un petit sourire. « Tu devais me dire quelque chose toi aussi ? » enchérit-il en me regardant. - Bah en fait quand j'étais chez Nessa, j'ai passer mon temps à réfléchir, et je me disais que maintenant qu'on est tous réunis à Miami, il était temps que je prenne ma vie en main, que j'arrête de fuir, donc j'ai commencer à chercher un appart et j'ai trouver un loft pas loin du quartier de Nessa, qui donne sur la plage, je dois aller le visiter dans la semaine… Lui dis-je alors en le regardant, appréhendant sa réaction, j'avais peur qu'il croit que je l'abandonne en partant de chez lui, alors que pas du tout, j'ai juste besoin d'avoir mon chez moi, de reprendre ma vie en main de A à Z.
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(#)Sujet: Re: something to tell you | Lun 14 Mar - 14:33
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Je lui parlais de Maeva. Oui à elle la première parce que je savais que des trois elle serait sûrement plus à l'écoute. Je savais qu'avec elle je trouverais le moyen plus simple pour l'annoncer à Levi ou à Nessa en particulier. C'était vraiment de cette dernière que je craignais la réaction. « bien sûr que si vous avez tous les trois droit à l'amour.. puis tu sais on m'a offert un peu un amour piégé.. son cancer ce n'est pas simple tous les jours.. » mais ça, je lui en parlerais avec plus de détails après. J'avais trop peur de tout enchaîner tout de suite. Je décidais de changer de sujet pour lui retourner la question. Je l'écoutais attentivement, ayant un peu peur de ce qu'elle allait me dire. Je sentais dans son annonce qu'elle avait peur de ma réaction, tout comme moi juste avant et encore maintenant. Je souriais en coin, baissant mon regard quelques secondes. Oui je n'aimais pas savoir qu'elle voulait être loin de moi mais, je commençais à comprendre certaines choses mieux qu'avant. Avec Maëva dans ma vie, je comprenais que mon idéal de "on restera tous en famille" était en effet un idéal inatteignable. Déjà Nessa avait tenté de me le faire comprendre et maintenant Dani. J'étais hyper-protecteur avec mes soeurs ainsi qu'avec mes frères et j'avais peut-être voulu trop en faire. Je lui fis non de la tête, relevant le regard vers elle. « ne t'en fais pas.. c'est vrai que je préférais que tu restes mais.. je commence à me rendre compte que c'était un rêve de vous vouloir tous dans les mêmes murs avec moi comme avant.. vous êtes grands maintenant et j'ai du mal à m'y faire. Je comprends que tu aies besoin de ton propre chez toi, bien sûr. Je suis désolé de ne pas l'avoir compris avant. Tu m'enverras des photos de cet appartement! » lui dis-je alors. Si je voulais qu'elle soit compréhensive, il fallait que je le sois avec elle. « Si tu as besoin de bras pour un déménagement ou de la redécoration ou quoique ce soit, tu sais que je suis là. » ajoutais-je. Elle allait trouver ça louche, elle allait savoir que je cache encore quelque chose, et c'était vrai. Je me râclais la gorge, je voyais sur son visage qu'elle avait en effet compris. « en fait je.. ce n'était pas la seule chose que j'avais à te dire.. avec Maëva on.. enfin on est allé en Russie pour la St Valentin et là-bas et.. il y a eu un petit incident qui fait qu'elle.. enfin on.. on attends un bébé.. » dis-je entre deux râclure de gorge. J'enchainais sans attendre, sans la regarder, peut de sa réaction. « Il y a quelques jours elle a eu un accident elle.. elle a fait une crise et est tombée sur le carrelage de la salle de bain. Avec son cancer une grossesse tu penses.. on pensait avoir perdu le bébé mais elle en a perdu qu'un.. sur les deux. La salle de bain c'est un souvenir bien trop dur pour elle et pour moi je n'arrête pas de revoir tout ce sang et puis cet appartement et bien trop grand comme.. je pensais que vous viendriez à la base et pas que j'aurais Maëva avec moi de nouveau alors.. je nous cherche quelque chose de .. de mieux pour elle et le bébé en fait elle.. elle n'est pas au courant. lui dis-je à la suite, afin qu'elle ait toutes les infos d'un coup. Cacher ça à ma soeur était bien trop lourd, maintenant c'était dit, je la regardais et avais encore plus peur de sa réaction.
(#)Sujet: Re: something to tell you | Mar 15 Mar - 19:13
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enaël & daniella
Mon frère venait de m'annoncer qu'il avait une petite amie, je dois dire que je le prenais un peu mal, enfin c'était bizarre, parce que d'un côté je voulais prendre mon propre appartement pour avoir mon intimité, mais quand il me dit qu'il a une petite amie, je me sens un peu comme abandonnée, parce que je sais qu'il passera beaucoup de temps avec elle et donc du coup très peu avec moi, avec nous. Enfin c'était bizarre cette sensation au fond de moi, mais je vais me contenter de garder ça pour moi. Je lui fis remarquer que pour l'instant le seul qui semblait heureux en amour était bien lui. « bien sûr que si vous avez tous les trois droit à l'amour.. puis tu sais on m'a offert un peu un amour piégé.. son cancer ce n'est pas simple tous les jours.. » dit-il en me regardant. - Je sais, mais j'te dis juste que pour l'instant le seul qui a de la 'chance' dis-je en faisant les guillemets avec mes doigts. - c'est toi ? Regarde où ça m'as mené de tomber amoureuse… lui dis-je alors en le regardant. - Par moment j'me dis que j'aurais mieux fais d'écouter papa et de sortir avec l'idiot qui sert de fils a son meilleur pote, je n'aurais pas fuis et ça m'aurais pas mis dans tout ça. Ajoutais-je ensuite en haussant légèrement les épaules. Il me demandait ensuite ce que je voulais lui dire et je lui confiais donc mon envie de prendre un appartement. « ne t'en fais.. c'est vrai que je préférais que tu reste mais.. je commence à me rendre compte que c'était un rêve de vous vouloir tous dans les mêmes murs avec moi comme avant… vous êtes grands maintenant et j'ai du mal à m'y faire. Je comprends que tu aies besoin de ton propre chez toi, bien sûr. Je suis désolé de ne pas l'avoir compris avant. Tu m'enverras des photos de cet appartement. » dit-il, étrangement compréhensif. - Eh mais tu sais.. c'est pas parce que j'emménage dans mon propre appart qu'on ne se verras plus, qu'on ne seras plus une famille, au contraire, tu m'auras sur le dos encore très longtemps. Lui dis-je alors avec un petit sourire. Je n'étais pas prête de lâcher mes frères ou ma sœur, on s'est retrouvés, nos relations ont évolués on s'entend mieux qu'avant, malgré encore quelques disputes, mais ça c'est normal. « Si tu as besoin de bras pour un déménagement ou de la redécoration ou quoique ce soit, tu sais que je suis là. » dit-il en me regardant. - Je pense que je devrais m'en sortir avec seulement une valise de fringues. Dis-je alors avec un petit sourire. J'ai débarquer à Miami avec très peu d'affaires et même si j'ai racheter des vêtements, c'est tout ce que j'ai puisque la chambre de mon frère était déjà meublé. Donc prochaine étape acheter les meubles, au moins un lit, mais avant ça faut que je me trouve un boulot. - Maintenant crache le morceau Ena, je vois bien qu'il y a autre chose. Lui dis-je en le regardant. La serveuse m'apporta mon milkshake que j'avais commander et je commençais à le boire en observant mon frère. « en fait je… ce n'était pas la seule chose que j'avais à te dire… avec Maeva on… enfin on est allé en Russie pour la St valentin et là-bas et.. il y a eu un petit incident qui fait qu'elle… enfin on… on attends un bébé.. » dit-il mal à l'aise. Et il y avait de quoi, je manquais de m'étouffer avec ma boisson, d'ailleurs j'en recrachais la moitié dans ma main. J'attrapais alors une serviette, pour m'essuyer lorsqu'il poursuivait. « Il y a quelques jours elle a eu un accident elle… elle a fait une crise et est tombée sur le carrelage de la salle de bain. Avec son cancer une grossesse tu penses.. on pensait avoir perdu le bébé mais elle en a perdu qu'un… sur les deux. La salle de bain c'est un souvenir bien trop dur pour elle et pour moi je n'arrête pas de revoir tout ce sang et puis cet appartement et bien trop grand comme.. je pensais que vous viendriez à la base et pas que j'aurais Maeva avec moi de nouveau alors.. je nous cherche quelque chose de… de mieux pour elle et le bébé en fait elle… elle n'est pas au courant. » termine-t-il. - Attends… attends… dis-je en secouant la tête, les yeux grands ouverts. - T'es en train de me dire que cette Maeva est enceinte ? Lâchais-je alors littéralement sur le cul, heureusement que j'étais déjà assise. - Putain Ena, tu connais pas les capotes ou quoi ? Lâchais-je alors. Le fait qu'il est une copine, ok, mais qu'elle soit enceinte, là c'est un peu trop à digérer. Surtout un bébé dans cette famille de dégénérer qu'on a. On attire les emmerdes comme des aimants.
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(#)Sujet: Re: something to tell you | Mer 16 Mar - 9:53
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il était une fois les tate
Ma sœur face à moi, j'avais beaucoup de choses à lui annoncer. Malheureusement, j'avais peur de le lui dire. Je pétais de trouille, en fait. Nous sommes une famille de possessifs, de têtus, de vite colériques. Du coup, forcément, ce n'était pas simple de lui annoncer que j'avais une petite amie et en plus qu'elle était enceinte. Mais il fallait bien que je me lance. J'avais choisi Dani pour le dire en premier, car je pensais qu'elle serait celle qui le comprendrais le mieux. Je tournais un peu autour du pot avant de lâcher d'infos. Elle disait que j'étais le seule à avoir cette chance et je la reprenais. Je levais les yeux au ciel quand elle insistait. Je n'aimais pas qu'elle pense qu'elle n'y avait pas le droit. Elle me parlait de vouloir partir de chez moi et trouver un chez elle. Chose que je comprenais très bien, petit à petit. Il y a quelques mois si elle m'avait dit ça, j'aurais sauté au plafond, j'aurais refusé. J'ai toujours rêvé qu'on soit de nouveau réunis et j'avais peut-être trop rêvé, je m'en rendais compte maintenant. Ils sont grands, mes frères et sœurs aujourd'hui et ont besoin d'indépendance. Qu'est-ce que j'avais pu penser quand j'avais eu cette idée folle ? Nessa avait déjà tenté une fois de me remettre les pieds sur terre. Finalement, il avait fallu que je fasse le chemin seul. Alors oui, j'acceptais sans trop de mal qu'elle parte et qu'elle se trouve un chez elle, et même je voulais l'aider. Elle me répondait n'avoir qu'un sac de fringues. « je suppose que tu auras besoin de bras pour montrer des meubles quand même » dis-je avec un petit sourire. Elle m'apaisa sur l'idée qu'on sera toujours ensemble, que rien ne pourrait nous séparer, que j'étais loin de m'être débarrasser d'elle. Je souris. « j'espère bien » lui répondis-je. Elle savait que je cachais quelque chose et elle voulait me faire cracher le morceau. Oui c'était bien le mot, parce que j'ai dis les mots oui, mais c'est elle qui a craché. Quand j'avais enfin eu la force de lui annoncer que celle avec qui j'étais en couple était en plus de ça enceinte, elle s'étouffa et cracha dans une serviette ce avec quoi elle s'était étouffé avec son milk-shake. Je continuais quand même, sans la regarder. Je voulais finir la partie de l'histoire. Peut-être qu'en continuant comme si de rien était, parler de son dernier accident, de la perte d'un des deux enfants, ça l'aiderait à avaler la chose. Bien évidemment, c'était un peu maladroit. Elle s'enflamma sans attendre. Et évidemment, moi aussi. Chacun de ses mots me firent sauter au plafond. Je m'enflammais sans attendre, essayant de ne pas crier pour ne pas attirer l'attention de tout le café sur nous. « « cette » Maeva comme tu oses le dire ce n'est pas n'importe qui et j'aimerais que malgré ne pas la connaître tu la respectes. » dis-je tout d'abord, étant bien sur les nerfs de sa dénonciation. Puis elle me demandait si je savais utiliser les capotes. C'est elle qui allait tenter de me faire une leçon ? Je n'y croyais même pas. « je pense qu'entre toi et moi tu n'as pas à me dire ce genre de choses. Si tu veux des détails, tu vas en avoir. Elle prends la pilule donc pas besoin de ce genre de précaution, elle l'a oublié une fois en Russie évidemment elle n'y pensait pas on était loin d'ici et ça a suffit à avoir un accident, et alors ? Au bout d'un moment je vais avoir 25 ans, je ne la connais pas depuis hier, c'est sûrement sa seule chance d'avoir un enfant un jour alors oui malgré ma foutre trouille d'être un aussi mauvais père que le nôtre je vais l'être, ok ? Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de réaction de ta part. Mais vas y, envoie les critiques, ça ne changera rien. Je cherchais un peu de soutien, mais apparemment je ne le trouverais même pas en ma propre famille. » lâchais-je sèchement. J'avais envie de tourner les talons mais je ne voulais pas à la fois. Elle restait ma sœur et j'étais attaché à ce qu'elle pensait, quoique je puisse dire.
(#)Sujet: Re: something to tell you | Jeu 17 Mar - 7:53
family time.
enaël & daniella
En posant mes fesses sur cette banquette, dans café, je savais qu'Enaël avait quelque chose de beaucoup plus important à m'annoncer que le simple fait qu'il est une petite amie. Dans la famille nous sommes pas vraiment du genre à présenter nos copains/copines aux autres, encore moins à nos parents, ils les feraient fuir sur le champs. Alors après lui avoir annoncer que je me cherchais un logement, je lui demandait de cracher le morceau. « Je suppose que tu auras besoin de bras pour monter des meubles quand même. » dit-il en souriant. - Oui sûrement, quand j'en aurais. Lâchais-je dans un petit rire. - J'ai pas de boulot et je ne veux pas claquer tout le fric de.. tout le fric d'un coup sinon je n'aurais plus rien pour manger. Lui dis-je alors en souriant. Finalement les cent milles dollars que j'ai volé à Ricardo me seront bien utile, mais pour les meubles j'achèterais au fur et à mesure, il me faut au moins un lit confortable pour dormir, le reste on verra après. Je le rassurais également sur le fait qu'il ne se débarrassait pas de moi pour autant, que je continuerais de venir le voir, de venir squatter chez lui même, enfin il m'auras sur le dos encore longtemps. Il finit par enfin me dire de quoi il s'agissait et je manquais de m'étouffer, vu que j'étais en train de boire. Je lui lançais des phrases plutôt horrible à entendre de la part de sa propre sœur, mais c'était le choc, c'est normal non ? « 'Cette' Maeva comme tu oses le dire ce n'est pas n'importe qui et j'aimerais que malgré ne pas la connaître tu la respectes. » Lâche-t-il énerver par ma réaction je suppose. - ça va Ena, j'l'ai pas insulter non plus. Lâchais-je alors en m'enfonçant sur la banquette, l'écoutant. « Je pense qu'entre toi et moi tu n'as pas à me dire ce genre de choses. Si tu veux des détails, tu vas en avoir. Elle prends la pilule donc pas besoin de ce genre de précaution, elle l'a oublié une fois en Russie évidemment elle n'y pensait pas on était loin d'ici et ça a suffit à avoir un accident, et alors ? Au bout d'un moment je vais avoir 25 ans, je ne la connais pas depuis hier, c'est sûrement sa seule chance d'avoir un enfant un jour alors oui malgré ma foutre trouille d'être un aussi mauvais père que le nôtre je vais l'être, ok ? Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de réaction de ta part. Mais vas y, envoie les critiques, ça ne changera rien. Je cherchais un peu de soutien, mais apparemment je ne le trouverais même pas en ma propre famille. » dit-il sèchement et je me rendais compte qu'il avait vraiment la trouille et que j'avais peut-être un peu exagérer ma réaction. - Ena, tu seras jamais comme papa ! Soupirais-je alors doucement. - Tu veux que j'te dise comment j'le sais ? Parce que tu as tout mis en œuvre pour qu'on soit réunis, même si on prends nos propres chez nous, on est quand même là tous ensemble, et ça, rien que ça, prouves que tu ne seras jamais comme lui. Lui dis-je en posant mon regard sur lui. - Ce que je veux dire c'est que… J'dis pas qu'elle a pas le droit de connaître le bonheur, je dis juste que j'ai pas envie que tu souffres quand viendras le moment… Lui dis-je en croisant les bras sur ma poitrine. Je m'inquiétais pour mon frère en fait, j'avais peut-être une drôle de manière de le montrer, mais je suis comme ça et ceux qui me connaisse bien le savent.