I just want to see my friend.-Kenneth&Geane

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I just want to see my friend.

Kenneth & Geane

Voilà un moment que je n’avais pas vu Madison, à vrai dire, je ne me rappelais même pas la dernière que nous nous étions parlé. Ces derniers temps, notre relation n’était pas au beau fixe. On se disputait assez souvent et je dois avouer que ça me pesait. Madison était ma meilleure amie mais également la marraine de mon fils, ce qui me donnait une raison valable pour venir la voir. J’étais certaine qu’elle serait contente de voir son filleul. Je m’étais donc préparé avant d’enfiler une jolie petite tenue à Riley et d’appeler un taxi pour que nous puissions nous rendre chez elle. Il fallait vraiment que je me décide à acheter une voiture, il me serait beaucoup plus simple de me déplacer ainsi.
Arrivée devant chez elle, j’étais descendu du taxi accompagné du bambin et j’avais payé le chauffeur avant de venir frapper à la porte de ma meilleure amie. J’avais attendu bien cinq minutes avant de frapper une seconde fois à la porte. La lumière du salon était allumée et je me demandais ce qu’elle pouvait faire pour ne pas venir m’ouvrir. J’attendis encore quelques instants avant que la porte ne s’ouvre et que mes yeux ne se posent sur mon frère, Kenneth. Cela faisait un long moment que je ne l’avais pas vu. Pas depuis la mini croisière en fait. J’étais assez gênée par la situation, de un parce que je ne pensais pas une seule seconde que je tomberai sur lui et de deux parce que je tenais mon fils dans mes bras et qu’il n’était pas au courant de son existence à ma connaissance. Euh.. Salut. Je fus quelque peu déstabilisée, l’espace de quelques instants j’avais complètement oublié que ces deux là se fréquentaient. Je.. Je suis venue voir Madison, elle n’est pas là ? Le questionnai-je tout en berçant Riley quelque peu. Le petit bonhomme avait les joues toute rose et il était resté tout à fait calme à la vue de mon aîné. Devais-je faire les présentations ? Tout cela me semblait tellement bizarre que je n'osais même pas le regarder. J'attendais patiemment sa réponse tout en jetant un oeil derrière lui histoire de voir si j'apercevais la jolie blonde.

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Kenneth & Geane

La soirée d’hier c’était mieux passé que je ne l’avais prévu. Je n’étais pas prêt d’oublier cette fête de la saint-valentin même si en réalité c’est surtout l’anniversaire de Madison que j’avais fêté avec cette dernière. Je n’étais pas trop fête commerciale et encore moins romantique. Je pense qu’elle avait assez bien saisie cette partie de moi. Même si les choses ne restaient toujours pas totalement claires entre nous, on gardait cette espèce d’amitié qui nous empêchait d’être mal à l’aise malgré tout ce qui s’était passé entre nous. Je savais qu’elle voulait quelque chose de plus et que notre relation passe à un autre niveau. De mon côté, je traînais un peu des pieds. J’avais toujours cette peur de finir par la décevoir ou même que ce soit le contraire. Je n’avais pas assez d’amis pour risquer de la perdre aussi. Avec Bailee les choses s’étaient faîtes facilement. Avec Madison tout était déjà tellement compliqué. Quoi qu’il en soit, je n’avais pas couché avec elle après notre soirée. Je m’en étais tenu à une certaine limite que je m’étais imposé. Ne jamais coucher avec une femme le soir de la saint-valentin. C’était un piège et ça officialisait trop rapidement les relations à cause des cœurs, du chocolat et des petits cupidons. Toutefois, je n’étais pas rentré non plus chez moi. Madison m’avait fait un tour de son nouveau logement et je devais avouer qu’il n’était pas mal du tout. J’étais content pour elle. Après tout ce qu’elle avait traversé, elle pouvait enfin retrouver un endroit rien qu’à elle. J’avais déjà eu l’occasion plusieurs fois de ne pas avoir de toit sur la tête mais il y avait toujours eu quelqu’un pour me prêter son canapé. Pour Madison, c’était différent. Elle avait toujours eu une belle vie et je ne savais toujours pas comment elle avait pu tenir pour passer d’une villa à un hangar abandonné. Heureusement, je n’avais plus à m’inquiéter pour elle. Sa vie reprenait un bon chemin et son métier la garderait sur cette route.
Je devais avouer que son emploi m’avait toujours impressionné. Malgré cela, je n’en étais pas un peu moins déçu quand elle m’avait abandonné il y a deux heures pour aller voir un patient. C’était une question de vie ou de mort selon elle et ça ne devait durer que quelques minutes. Pourtant, elle n’était toujours pas rentrée et j’en avais un peu marre d’attendre au milieu des cartons. J’avais défait quelques-unes de ces affaires mais je n’avais pas osé toucher au reste. De plus, mon téléphone n’arrêtait pas de sonner depuis un petit moment. Kate voulait que je rapplique. Au bout du dixième appel, je pris enfin la peine de décrocher sans faire attention à la sonnette de la porte qui avait retentit dans l’appartement. « Je serais un peu en retard ce soir, j’ai un petit contretemps. » lui confiais-je pour ne pas être forcé de partir comme un voleur sans dire au revoir à Madison. J’entendais Kate râler au téléphone quand des coups à la porte m’avaient forcé à me lever du canapé. « Tu n’as qu’à lui dire qu’on lui donnera deux fois plus d’argent que prévu s’il gagne son combat. » ajoutais-je avant d’ouvrir la porte de l’appartement.
Le face à face avec Geane fût assez violent. Je ne l’avais pas revu depuis la petite croisière en bateau que j’avais faîte avec Madison. Elle était accompagnée de Sebastian et on ne s’était pas adressé réellement la parole. Je n’arrivais même pas réellement à me souvenir de la dernière fois où nous avions eu une vraie discussion ensemble. Pendant un instant, je m’étais contenté de la regarder en me demandant ce qu’elle me voulait avant qu’elle ne me parle de Madison. Bien évidemment, elle n’était pas là pour moi mais plutôt pour Madison. J’avais oublié pendant une seconde que j’étais dans son appartement. « Kate, je te rappelle. » dis-je simplement en raccrochant avant de laisser sans trop le vouloir un silence un peu gênant. « Salut… » Répondis-je enfin avant de reprendre. « Elle avait juste un patient à aller voir. Elle ne va pas tarder à revenir donc tu peux rentrer pour l’attendre. De toute manière, j’attends juste qu’elle revienne et je m’en vais. » Lui avouais-je avant que mes yeux ne se posent sur ce qu’elle tenait dans ses bras. Il ne manquait plus que ça. La preuve de la trahison en chair et en os.

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Kenneth & Geane

Je ne m'attendais pas vraiment à tomber sur Kenneth. En plus de cela, je l'avais interrompu dans une conversation téléphonique qui semblait être assez importante au vue du temps qu'il avait mit pour venir m'ouvrir. Cependant ça pouvait tout à fait être compréhensible puisque cet appartement n'était pas le sien au départ et il avait dû hésiter quelques secondes avant de se décider. Kate, je te rappelle. Un silence s'était installé, le genre de silence rempli de tension, un silence assez désagréable en fait. Mon dieu, mais qu'est-ce que je faisais là déjà ? J'avais tout de même finis par le salué avant qu'il n'en fasse de même. Je n'avais pas perdu de temps, je n'avais pas chercher à savoir comment il allait, ou quoi que ce soit d'autre, je voulais seulement savoir si ma meilleure amie se trouvait dans les parages. Elle avait juste un patient à aller voir. Elle ne va pas tarder à revenir donc tu peux rentrer pour l’attendre. De toute manière, j’attends juste qu’elle revienne et je m’en vais. Me répondit-il en posant son regard sur mon fils. Il ne souriait pas, non bien au contraire. Je savais d'avance qu'il n'était pas le bienvenue dans la famille, encore moins que moi d'ailleurs puisqu'il y avait un peu de Sebastian en lui. Je n'étais pas bête, je me doutais que Madison avait dû lui parler de ce petit bonhomme. Elle l'aimait mon fils comme si c'était le sien et je savais que peu importe qui était le père, elle serait toujours là pour lui. Non, je veux pas déranger.. Je.. Je passais la main sur la poche de mon jean arrière avant de soupiré. Oh merde.. Soufflai-je doucement avant de porter ma main à mon front. Je peux emprunter le téléphone de Madison ? Je sais pas si elle a un téléphone fixe, mais j'ai complètement oublier le mien et j'aimerai appeler un taxi pour rentrer chez moi. Et voilà qui n'arrangeait en rien l'image qu'il pouvait déjà avoir de moi. Une petite idiote tête en l'air. Enfin.. Peu importe, l'essentiel était là, mon gros sac pour les affaires de Riley était pendu à mon épaule et ça, je ne l'avais pas oublié. Et heureusement puisque ce dernier se mit à couiner un peu. Chut.. Chuchotai-je un peu tout en le secouant un petit peu contre moi. Tu veux ton doudou mon ange ? J'avais alors plonger ma main dans une des poches extérieurs pour en sortir une petite peluche toute mignonne qu'il avait reçu à sa naissance de la part de mes parents. Je lui donnai et ce dernier l'aggripa fortement tout en se collant contre moi. J'avais alors souris tendrement avant de reposer le regard sur mon ainé qui ne m'avait toujours pas répondu.

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Kenneth & Geane

Elle était la dernière personne que j’aurais pu imaginer derrière cette porte. Je regrettais déjà d’avoir ouvert alors que je n’étais pas chez moi. De toute façon, cette situation ne serait jamais arrivé chez moi puisqu’elle n’y aurait jamais mis les pieds. Elle voulait Madison et je ne me faisais pas d’illusion sur la question. C’était peut-être l’inconvénient d’être proche tous les deux d’une personne. D’habitude, Geane et moi avions des relations totalement opposés. Il fallait juste voir Sebastian et Edward pour le comprendre. Deux personnes diamétralement opposées. J’avais détesté Madison tout comme Geane et maintenant tout était différent. Même les imaginer meilleures amies ne m’enchantaient pas particulièrement. Toutefois, je ne comptais pas me prendre la tête avec Geane aujourd’hui et encore moins dans le futur. Les choses étaient claires entre nous. Rien ne changerait. Jamais je ne pourrais tolérer Sebastian ou sa progéniture signe de sa trahison. Quant à elle, elle me reprocherait toute ma vie de fuir comme j’en avais pris trop souvent l’habitude. Je l’avais inviter à rentrer pour attendre Madison en lui assurant que je ne comptais pas rester de toute manière et par conséquent qu’elle n’allait pas devoir supporter ma présence. « Non, je veux pas déranger.. Je.. » Commença-t-elle à répondre. Je n’étais pas surpris. Elle cherchait une excuse pour pouvoir partir le plus rapidement possible. Je n’allais pas lui reprocher ça. J’aurais sans doute fait pareil à sa place. « Oh merde.. Je peux emprunter le téléphone de Madison ? Je sais pas si elle a un téléphone fixe, mais j'ai complètement oublier le mien et j'aimerai appeler un taxi pour rentrer chez moi. » Repris Geane. Je n’avais pas vraiment le choix de toute manière et encore moins lorsque son enfant se mit à pleurer. Madison me tuerait si je refermais simplement la porte. Et puis, je lui avais déjà proposé de rentrer alors bon. Je l’avais regardé quelques secondes en train d’essayer de calmer son enfant avant de me pousser pour la laisser pénétrer dans l’appartement. « Bien sûr. » répondis-je finalement avant qu’elle ne rentre et que je ne referme la porte après son passage. Mes parents devaient être aux anges de sa voir que leur petite fille avait eu un enfant. Ce n’était pas avec moi qu’ils risquaient d’avoir ce genre de surprise pour le moment. Je m’étais dirigé vers l’une des tables du salon pour attraper le téléphone de Madison. Elle avait encore des tonnes de cartons mais elle avait pensé au téléphone fixe. « Pour le taxi. » dis-je en lui tendant l’appareil. « Mais je pense que Madison sera triste si elle apprend que son filleul était là et qu’elle n’a pas pu eu le temps de le voir avant son retour. » avouais-je en dévoilant par la même occasion que je savais qu'elle en était la marraine. Je savais qu’elle tenait à ce gosse. Elle ne m’en parlait presque jamais parce qu’elle savait que je ne voulais rien savoir mais ça sautait aux yeux.

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Kenneth & Geane

En voyant que Madison n'était pas là, j'avais pris la décision de faire demi-tour pour rentrer chez moi. Je n'avais pas spécialement envie de passer mon temps avec Kenneth alors que nous n'étions pas capable de parler tranquillement. Bien entendu, on ne se prenait pas la tête pour l'instant pour la simple et bonne raison que je n'étais pas venue pour ça et qu'il n'y avait aucune raison pour que je m'énerve de la sorte. Je savais plus ou moins que Madison sortait avec Kenneth. Je savais qu'elle l'aimait et qu'ils s'étaient rapproché donc j'en avais conclu qu'ils étaient officiellement ensembles. Cependant, c'est en cherchant mon téléphone pour appeler un taxi que je me rendis compte que je ne l'avais pas avec moi. J'avais donc demandé poliment si je pouvais emprunter celui de ma meilleure amie quand Riley se mit à ronchonner un peu. Il venait à peine de se réveiller de sa sieste et je savais qu'il pouvait être grognon de temps à autre. Je lui avais simplement donner son doudou et il avait retrouvé son calme.
Au bout de quelques instants Kenneth se poussa pour me laisser entrer dans l'appartement. Bien sûr. J'avais fais un léger sourire en pénétrant dans le logement. Il était encore rempli de carton mais ce n'était pas une surprise puisque Madison m'avait prévenu qu'elle n'avait que très peu de temps pour déballer ses affaires. J'étais donc rester planter en plein de millieu de la pièce tout en regardant autour de moi. Dans l'ensemble son appartement était assez grand et très lumineux. Elle allait être bien ici, seule ou accompagné. Bien que je préfére qu'elle y soit seule afin que je n'ai pas à prendre rendez-vous pour venir la voir sans gêner. Kenneth me sortit de mes pensées lorsqu'il me tendit le téléphone fixe de mon amie. Pour le taxi. J'avais alors redressé Riley et j'avais pris le téléphone. J'étais assez encombrée mais j'avais l'habitude. Merci.. Dis-je en commençant à taper un numéro. Mais je pense que Madison sera triste si elle apprend que son filleul était là et qu’elle n’a pas pu eu le temps de le voir avant son retour. Reprit le jeune homme. J'avais alors levé le regard vers lui avant d'hausser les épaules. Je repasserai, je voulais juste lui offrir son cadeau d'anniversaire.. Mais si Riley lui manque, tu peux lui dire de passer à l'appart, il n'y a personne chez moi. J'avais dis ça de sorte à ce qu'il comprenne que je ne vivais pas avec Sebastian bien qu'il soit le père de mon enfant, même si au final, ça ne changerait rien vis-à-vis de la relation que j'entretenais avec mon aîné. J'avais finis par composé le numéro de service et j'avais demandé un chauffeur. Je raccrochai quelques instants plus tard en redonnant le combiné au jeune homme. Il sera là d'ici une quinzaine de minutes, ils sont tous pris ou trop loin. Mais.. Je peux attendre dehors. Finalement, j'allais peut-être croiser Madison.

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Kenneth & Geane

La situation était tout de même un peu gênante et étrange. J’essayais du mieux que je le pouvais de faire bonne figure mais ce n’était pas aussi simple. De toute façon, rien n’était jamais simple dans ma vie lorsqu’elle était dans les environs. Nous n’avions jamais réussi à nous entendre un minimum et à présent nous étions enfin d’accord sur une chose. Nos vies devaient rester bien distinctes l’une de l’autre pour ne plus avoir à faire à l’autre et éviter de nouveaux conflits inutiles. Je restais persuadé que Sebastian était la principale cause de cette rupture totale mais ça ne changerait rien. Et ce bébé ne pouvait pas améliorer les choses, il ne faisait que confirmer que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde tous les deux. Toutefois, j’étais quand même resté poli. De toute manière, nous n’avions plus de raison de nous battre, il n’y avait plus rien à sauver ou défendre. J’avais même tenté de la faire rester dans l’intérêt de Madison qui serait plus heureuse de voir son filleul avec Geane que de rester avec moi sachant qu’on avait déjà passé la soirée ensemble. Ça ne me vexait pas plus que cela et j’avais des choses à préparer pour le combat de ce soir. Seulement, Geane n’était pas convaincue. Elle voulait partir d’ici, s’éloigner de moi, je pouvais le comprendre. « Je repasserai, je voulais juste lui offrir son cadeau d'anniversaire.. Mais si Riley lui manque, tu peux lui dire de passer à l'appart, il n'y a personne chez moi. » Répondit-elle simplement. J’avais monopolisé Madison pour son anniversaire mais je ne le regrettais pas. Connaissant Geane, elle avait dû le passer avec Sebastian donc je n’avais pas bouleversé les plans de Madison. « Je ne vis pas ici. » commençais-je à dire finalement en réalisant qu’elle avait insisté sur le fait que personne ne vivait chez elle. « C’était la première fois que je venais chez elle alors tu ne vas pas me recroiser si tu décides de remettre les pieds chez Madison. » concluais-je pour que les choses soient claires. J’aurais pu être plus subtile mais j’avais préféré aller droit au but. De toute façon, nous nous étions dit assez de choses dans le passé pour y aller sans utiliser de gang. Je l’avais laissé composer le numéro pour appeler un taxi en m’occupant de vider l’un des cartons de Madison pour m’occuper l’esprit. Ce n’est que lorsqu’elle raccrocha et qu’elle ouvrit la bouche que je m’étais finalement arrêté en me tournant dans sa direction. « Il sera là d'ici une quinzaine de minutes, ils sont tous pris ou trop loin. Mais.. Je peux attendre dehors. » J’avais levé les yeux en guise de réponse dans un premier temps. Je ne sais pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Avec un peu de chance, Madison arriverait avant que cette dernière ne décide de passer le pas de la porte. D’un autre côté, je me voyais mal tenir quinze minutes. « Si je te faisais attendre dehors, Madison me tuerait sans doute. Alors je n’imagine pas ce qu’elle ferait si elle savait que je faisais attendre son filleul dehors. » Répondis-je. C’était bizarre de parler de ce bébé toujours comme le filleul de Madison et non comme un membre de ma famille. De toute manière, Madison faisait plus partie de la famille McCallister que moi. Je savais qu’elle avait accompagné Geane à New York et qu’elle s’était parfaitement bien intégrée. « Elle ne devrait pas tarder… » Dis-je pour combler le silence en train de s’installer sans vraiment savoir ce que je pouvais bien avoir à dire. Par chance, les cris du bébé avait fini par me sauver.

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Kenneth & Geane

Kenneth voulait que je reste afin que je vois Madison. Cependant, pour que cela arrive, il fallait que je patiente, je ne sais combien de temps ici et ce, seule avec lui. Notre relation n’étant pas des meilleurs, le temps risquerait d’être long, voilà pourquoi je lui avais dis de dire à Madison de passer à l’appart tout en spécifiant que j’y habitais seule. Je ne vis pas ici. C’était la première fois que je venais chez elle alors tu ne vas pas me recroiser si tu décides de remettre les pieds chez Madison. Avait-il déclaré suite à cela. Il avait été clair, cependant, je ne voulais pas que cela soit interpréter ainsi, ce n’est pas du tout là où je voulais en venir. Tu sais Madison est ma meilleure amie, aussi étrange que cela puisse être, elle me parle très souvent de toi. Je peux pas lui en vouloir d’être tombé amoureuse de mon frère, ce ne sont pas des choses qui se contrôle.. Alors même si tu venais à vivre ici, ça ne me ferait rien et ce n’est pas ça qui m’empêchera de venir la voir. J’avais finalement appelé le service de taxi. Après quelques minutes de conversation j’en étais arrivée à la conclusion que je n’avais juste pas de chance. Même appelé l’un de mes amis m’étais impossible puisque je n’avais pas mon téléphone et que je ne connaissais pas leurs numéros. J’habitais à l’autre bout de la ville, et bien que marcher ne soit absolument pas quelque qui me dérange en tant normal, accompagné d’un bébé c’était toujours plus compliqué. J’annonçais alors la mauvaise nouvelle au jeune homme et celui-ci me répondit. Si je te faisais attendre dehors, Madison me tuerait sans doute. Alors je n’imagine pas ce qu’elle ferait si elle savait que je faisais attendre son filleul dehors. Elle ne devrait pas tarder… J’avais alors soupiré. Pas que je ne voulais pas attendre mais c’était plutôt le fait qu’il renie Riley de cette manière en le caractérisant seulement comme le « filleul de Madison ». Riley commençait à ronchonner et à gigoter, le petit bonhomme voulait simplement pouvoir être libre de ses mouvements. Cependant, dans cette pièce remplis de cartons, c’était toujours délicat, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas de mon appartement. Je sais que je t’ai balancé plusieurs fois à la gueule que tu ne représentais plus rien pour moi, je sais qu’on n’a pas arrêté une seconde de se prendre la tête quand on se voyait, je sais aussi qu’on a tourné la page et qu’on a fait chacun sa vie de son côté. Sauf qu’on aura beau dire ce qu’on veut, on restera frère et sœur, Kenneth. C’est con, mais on a les mêmes parents, le même sang et Riley, il la aussi. Alors oui je t’ai rien dis, oui c’est Sebastian le père et non il n’était pas désiré. Mais je suis quand même désolé de te l’apprendre, tu restes quand même son oncle. Je t’assure qu’il n’a pas demandé à naître dans cette famille de fou, alors ne le considère pas seulement comme le filleul de Madison s’il-te-plait. Fais ça pour lui. Je ne lui demandais pas non plus de devenir le parfait tonton gâteau, seulement de lui porter un peu plus d’intérêt et d’affection. J’avais finis par le poser par terre, tout en restant à sa hauteur pour le surveiller.

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Le temps ne semblait pas vouloir passer très vite. Je ne savais pas vraiment ce qui allait me faire sortir de cette situation en premier. Madison ou le taxi. Dans les cas, j’espérais que ça ne mette pas trop de temps. Je ne savais pas quoi dire, ni ce que je devais faire. Je ne voulais pas fuir car on me le reprochait beaucoup trop souvent. Toutefois, je me voyais mal parler de la pluie et du beau temps avec Geane. Notre relation n’en était plus à ce stade. Elle était surtout proche du néant et de l’apocalypse. J’avais tenté de lui faire comprendre que je ne vivais pas ici et que cette situation ne se reproduirait plus. Je ne m’attendais à aucune réponse de sa part. Pourtant, ce fut le cas. « Tu sais Madison est ma meilleure amie, aussi étrange que cela puisse être, elle me parle très souvent de toi. Je peux pas lui en vouloir d’être tombé amoureuse de mon frère, ce ne sont pas des choses qui se contrôle.. Alors même si tu venais à vivre ici, ça ne me ferait rien et ce n’est pas ça qui m’empêchera de venir la voir. » Je ne savais pas trop ce que Madison lui avait dit sur moi mais je ne me voyais pas emménager chez elle. Nous étions d’être à ce stade. Je dois dire que ça me faisait même un peu flipper sachant que rien n’était encore officiel. Je connaissais ses sentiments à mon égard mais… vivre ensemble ? Est-ce qu’elle pensait à ça ? De plus, je n’aurais jamais imaginé qu’elle parlait de moi avec Geane. De mon côté, elle ne me parlait jamais d’elle. C’était un sujet tabou et elle en avait parfaitement conscience. « Je… On ne sort pas ensemble, pour l’instant. » Dis-je pour clarifier la situation. Les choses évoluaient entre nous et je n’étais pas certain que ce moment n’arrive jamais. Toutefois, Madison n’était pas une fille facile. Elle avait un gros caractère et je n’étais jamais sortie avec ce type de fille. Encore moins une ancienne bourge, comme j’aimais les appeler. Je ne préférais pas y penser. Laisser faire les choses. En continuant à parler avec Geane, les choses s’étaient légèrement corsées. Elle ne semblait pas apprécier que je ne qualifie pas son fils comme l’un des membres de ma famille. Pour moi, il était juste une preuve de sa trahison ou le filleul de Madison. « Je sais que je t’ai balancé plusieurs fois à la gueule que tu ne représentais plus rien pour moi, je sais qu’on n’a pas arrêté une seconde de se prendre la tête quand on se voyait, je sais aussi qu’on a tourné la page et qu’on a fait chacun sa vie de son côté… » Commença-t-elle à dire. J’avais fermé les yeux en soupirant. Je n’allais pas la contredire sur ce point. Elle m’avait dit assez de fois que je n’étais rien pour elle et si elle me disait le contraire aujourd’hui, je n’en croirais pas un mot. « …Sauf qu’on aura beau dire ce qu’on veut, on restera frère et sœur, Kenneth. C’est con, mais on a les mêmes parents, le même sang et Riley, il la aussi. Alors oui je t’ai rien dis, oui c’est Sebastian le père et non il n’était pas désiré. Mais je suis quand même désolé de te l’apprendre, tu restes quand même son oncle. Je t’assure qu’il n’a pas demandé à naître dans cette famille de fou, alors ne le considère pas seulement comme le filleul de Madison s’il-te-plait. Fais ça pour lui. » Je n’avais pas besoin de savoir qui était le père, je le savais déjà. Et même s’il n’était pas désiré, elle l’avait gardé donc ça signifiait bien quelque chose. Ça prouvait aussi qu’elle continuait de le voir même si ce n’était pas une surprise pour moi. On savait tous qui elle avait choisi entre lui et moi. « C’est là qu’on ne voit pas les choses de la même façon. Être frère, sœur, oncle ou je ne sais quoi… ce n’est pas qu’une question de sang. Edward est ma famille. Pas parce qu’il a le même sang mais parce qu’il se comporte comme un frère. » Lançais-je dans un premier temps avant de reprendre. Je n’avais pas haussé le ton, je n’avais pas de raison de le faire. « Tu vois, une sœur ne tombe pas enceinte sans en parler à sa famille, une sœur ne va pas se marier sans en parler à sa famille, une sœur ne choisit pas un crétin plutôt que sa propre famille, une sœur passe voir sa famille quand elle est à l’hôpital… La famille n’a rien à voir avec le sang pour moi. Edward et Madison sont ma famille parce que j’ai confiance en eux et que je peux compter sur eux. » Autant être direct. Si j’avais appris la naissance de son enfant par Madison, ce n’était pas le cas du mariage. Personne ne m’avait rien dit. Je l’avais juste appris par hasard et c’était encore plus douloureux. On pouvait me reprocher beaucoup de choses dans cette relation mais je refusais d’être vu comme l’unique responsable. Tout avait commencé parce que j’avais voulu la défendre contre Sebastian. C’est exactement ce que ferait tout frère.

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J’avais annoncé au jeune homme que Madison me parlait souvent de lui, peut-être avais-je omis de lui signifier que je l’écoutais un peu contre mon grès. Il m’avait fallut beaucoup de temps pour que l’on puisse aborder ce sujet sans que je ne m’y oppose et même encore aujourd’hui, il m’arrive de couper court à la conversation. Je… On ne sort pas ensemble, pour l’instant. Déclara-t-il doucement. Je ne savais pas s’il était hésitant concernant ce qu’il se passait entre eux ou si ce que je venais de lui dire l’intriguait. Peu importe, je n’avais pas relevé. Je n’avais pas à m’occuper de leurs affaires et ils n’avaient qu’à vivre leurs semblant d’histoire comme ils l’avaient toujours fais.
J’avais repris la parole en lui demandant d’être un peu plus « proche » de Riley et je lui avais fais un beau discours sur la famille. J’étais assez satisfaite de moi car au final, je ne m’étais pas énervé et je n’avais pas fais de reproches au jeune homme sur une erreur du passé ou quoi que ce soit. Je voulais lui montrer que grâce à tout ça, j’avais mûris bien que je sois toujours dans une galère considérable. C’est là qu’on ne voit pas les choses de la même façon. Être frère, sœur, oncle ou je ne sais quoi… ce n’est pas qu’une question de sang. Edward est ma famille. Pas parce qu’il a le même sang mais parce qu’il se comporte comme un frère. Commença-t-il calmement. Je gardais toujours un œil sur Riley tout en écoutant mon ainé. Tu vois, une sœur ne tombe pas enceinte sans en parler à sa famille, une sœur ne va pas se marier sans en parler à sa famille, une sœur ne choisit pas un crétin plutôt que sa propre famille, une sœur passe voir sa famille quand elle est à l’hôpital… La famille n’a rien à voir avec le sang pour moi. Edward et Madison sont ma famille parce que j’ai confiance en eux et que je peux compter sur eux. J’avais hoché la tête tout en ramassant mon sac à langer au sol et en me rapprochant de Riley pour le reprendre dans mes bras. Si lui ne partait plus à la moindre confrontation, c’était à mon tour de le faire. Pour la simple et bonne raison que je n’étais plus capable de rester forte face à cela. Ma grossesse m’avait complètement perturbée et je ne supportais plus la ‘’’ méchanceté ‘’’ gratuite. C’est vrai ? Tu aurais aimé que je vienne te voir pour te dire que j’étais enceinte du mec que tu déteste le plus au monde, que j’ai fais un déni, que j’accouche dans à peine trois mois et que je ne peux rien y faire ? Tu ne crois pas que j’aurai aimé avoir mon frère près de moi même si je sais qu’il me déteste ? Je n’étais même pas au courant que tu avais été à l’hôpital.. Peut-être parce que t’as dis à Madison de ne pas me le dire ou tout simplement parce qu’elle n’a pas jugé bon de me le répéter mais y a des choses que tu ne peux pas me reprocher Kenneth. Une famille ne fuit pas pour s’en faire une autre, mais ça ce n’est qu’un détail. Je suis heureuse que tu aie trouvé la tienne. J’avais fais une pause pour prendre le petit bonhomme dans mes bras et ainsi tourner des talons. Je ne m’étais pas énervé non plus mais je savais qu’il ne manquait pas grand-chose pour que ce soit le cas. Je te laisse vivre ta vie avec ta famille et je m’en vais finir la mienne bien qu’elle ne se résume qu’à mon fils finalement. J’avais alors quitté l’appartement en claquant la porte derrière moi. Encore une fois, ce genre de situation terminait toujours pareil. Avec un mal être important au point d’avoir du mal à respirer. Je m’étais appuyé contre le mur un peu plus loin alors que Riley tirait doucement sur mes cheveux tout en lâchant des gazouillis. Il fallait que je prenne sur moi avant de reprendre la route. Après tout j’étais à pied et j’avais encore toute la ville à traverser.

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Kenneth & Geane

Je savais à la seconde où les mots étaient sortis de ma bouche qu’elle claquerait la porte. Ça n’avait pas loupé. Ce que j’avais dit n’avait pas l’air de passer et de toute manière je regrettais déjà de l’avoir dit. Ce n’est pas parce que je ne le pensais pas. Bien au contraire, chacun de mes mots étaient sincères et j’étais en plus satisfait de ne pas avoir haussé le ton. C’était une conversation tout ce qu’il y a de plus banale parce que aucun de nous deux n’avait quelque chose à perdre dans cette histoire. Tout était déjà terminé depuis plusieurs mois maintenant. En y réfléchissant bien, ça fera presque une année. Le temps passait vite. Avant de claquer la porte, Geane avait eu aussi son mot à dire dans cette histoire. Je ne prenais pas ces paroles comme des reproches. Je ne disais rien et je la laissais simplement parler sans lui couper la parole. Je ne comptais pas lui dire que j’aurais été là pour elle si elle m’avait parlé de sa grossesse à l’époque. J’avais trop de fierté pour ça et de toute manière bien des choses s’étaient passées dans nos vies après cela. Je ne voyais pas l’intérêt de m’inclure soudainement dans cette famille alors que je n’étais pas désiré et qu’elle ne l’aurait jamais fait si elle n’était pas venue voir Madison aujourd’hui. Surtout si Sebastian, celui qu’elle avait choisi, faisait toujours partie de sa vie. Je m’étais contenté de soupirer en la voyant attrapé son fils parce que je savais ce que ça signifiait. Elle s’en allait. C’était une situation typique et répétitive dans notre relation. Après son départ, je m’étais mis à faire les cents pas avant de sortir à mon tour de l’appartement de Madison. Je n’avais pas mis beaucoup de temps avant de la trouver adossé contre un mur plus loin. « Tu n’as pas le droit de m’en vouloir. Tu ne t’en souviens peut-être plus mais quand on s’est revu la première fois tu te ventais d’avoir une vie moins minable que la mienne parce que tu étais en fac de médecine et que j’étais serveur. Tu n’as pas tenté de me connaître et encore moins quand j’étais escort boy. Je n’ai peut-être pas été un frère parfait, je l’admets, mais j’ai essayé… Tu avais le choix entre lui et moi… Je ne comprend pas ce que tu lui trouves » Je ne voulais pas enfoncer le clou mais c’était au-dessus de mes forces de ne rien dire. Je ne voulais pas lui faire de reproches mais dire ce que je pensais réellement de cette histoire. Je pouvais reconnaître que je n’avais pas été un frère idéal. J’avais ma part de responsabilité et je ne le cachais pas. Sans lui laisser le temps de répondre, j’avais attrapé son enfant pour le porter. Ça ne signifiait pas que je voulais le connaître ou que j’avais changé d’avis. Ce n’était pas le cas. Cet enfant représentait trop ce coup de poignard dans le dos que j’avais ressenti. « Je te l’ai déjà dit. Madison me tuerait si je te laissais dehors et encore plus avec lui. » me répétais-je en faisant demi-tour jusqu’à l’appartement sans lui laisser le temps de réagir.

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I just want to see my friend.-Kenneth&Geane

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