Les choses allaient mieux depuis quelques jours. Wayne était de retour et avait voulu prendre le petit pour la soirée. Carter était malade depuis presque 4 jours et j'avais du mal à le quitter mais Wayne avait tout autant le droit de s'occuper de lui et puis c'était la première fois qu'il l'aurait toute une nuit pour lui.Je lui avais préparé le nécessaire. Pour une nuit c'était peu être un peu trop mais je voulais que le petit ne manque de rien. J'avais presque passé une heure à lui dire comment Carter devait prendre son traitement comment le faire dormir comment lui donner à manger enfin je crois l'avoir agacé plus qu'autre chose ce que je pouvais comprendre. C'était son père et il avait le droit de pouvoir faire à sa façon.Quand Wayne quittait ma maison il était à peine dix-huit heures trente. 

Pour une fois que je n'avais pas le petit j'avais vraiment envie de sortir. J'attrapais mon iphone et envoyais un message à Avery. Depuis ma petite visite dans son appartement il y a trois jours je n'avais pas essayé de la contacter. On avait encore été assez cru dans nos paroles et le fait que je sois ivre et lui malade n'avait en rien arrangé à la situation. Il devait aller mieux j'allais donc lui proposer une petite sortie.

Il acceptait après quelques messages échanger. Je contactais le gardien de la patinoire a la sortie de la ville qui était le mari d'une très bonne cliente à moi. Par chance ce soir elle était fermée, j'allais donc pouvoir l'avoir juste pour nous en échange d'un petit cadeau pour sa femme à sa venue à la boutique. J'envoyais l'adresse à Avery. Je montais à l'étage pour prendre une douche et enfiler une tenue pour la patinoire. Par chance chaque dimanche quand j'étais petite je m'y rendais avec mes parents j'étais donc une très bonne patineuse.J'ouvrais mon dressing et recherchais quoi mettre. Après avoir cherché pendant dix bonnes minutes j'enfilais un jean et un petit pull blanc avec ma veste en cuir. Je bouclais mes cheveux et me maquillais sans trop en faire tait pas la peine pour l'endroit où je devais me rendre. 

Je sortais de chez moi sur les coups de vingt heures trente pour pouvoir prendre japonais et chinois car je n'avais pas manger de la journée et je savais qu'Avery adorait cela et des bières .Une heure après je me garais sur le parking de la patinoire. Sam le mari de ma cliente m'attendait devant la porte " Je suis désolée pour le retard " dis je en arrivant avec mon petit sac de bouffe. Il me donnait la clé et quelque instruction. Je le remerciais et entrais à l'intérieur. Les deux paires de patins nous attendions, par chance je connaissais celle de Avery. Je ne perdrais pas une seconde pour aller sur la glace, je n'avais pas patiné depuis que j'avais appris que j'étais enceinte.J'envoyais un message Avery lui demandant de fermer à clé quand il arrivait. Une dizaine de minutes plus tard il entrait a l'intérieur " Rhodes comme toujours tu es en retard " dit je en m'approchant de lui en souriant, c'était une petite taquinerie " Grouille de venir sur la glace que je te montre c'est quoi une pro du patinage enfin je pense que tu t'en souviens " dis je en le regardant. On avait passé presque tout l'hiver de notre histoire à la patinoire en ville. Chaque fois il râlait pour m'y emmener.

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j'étais sortit voir Chad aujourd'hui. j'avais envie de le voir, c'était comme un frère et en ce moment, j'avais grave besoin de voir des personnes sur qui je pouvais compter en ce moment. j'avais besoin de me changer les idées correctement et seuls mes vrais potes peuvent le faire. puis avec Chad, j'me sens mieux, j'oublie plus vite, puis avec un frère on s'éclate plus. de plus qu'il y a pas longtemps, j'ai croisé ma sœur et à vrai dire, j'vais pas me mentir en disant que ça m'a rien fait. sérieux, de l'avoir croisé à l'hôpital ça m'a fait plaisir, mais, après avoir passé de longues années sans elle et de la voir enfin en face de moi, ça m'a choqué. mais je sais que je peux en vouloir qu'à moi-même car si on s'est perdu de vue, c'est à cause de moi, pour pas changer. je lui avais fait une promesse et je l'ai pas tenu, ma mère avait vraiment prit une grande place en cette période que j'avais oublié de lui passer un coup de fil. j'avais bien culpabilisé d'ailleurs, pas un jour où j'ai pas pensé à elle. ses câlins, son odeur, ses bisous m'avaient manqué. elle m'avait manqué et la reprendre dans mes bras m'avait fait du bien. j'avais besoin d'elle en ce moment, enfin, j'ai toujours besoin d'elle. je l'avais constamment eu à mes côtés qu'une fois qu'on nous avait séparer, je me sentais vraiment sans force. destructible. mais la savoir à Miami, près de moi, me rassurais. même si je sais que c'est pas encore facile entre nous.

on s'éclatait super bien ensemble, enfin, le jour où j'me ferai chier avec Chad, faudra que tu immortalises le moment. pendant la journée, j'avais reçu un message de Hannah, elle m'invitait à aller la voir à la patinoire. j'acceptai avec grand plaisir. j'avais envie de mettre fin à mon froid avec Hannah, parce que dans le fond ça me faisait chier, puis, on était plus ensemble, c'est le passé tout ça. alors j'avais envie de me soulager un coup, d'enlever un poid puis Hannah, dans le fond, je l'aimais bien.

j'étais rentré assez tard à l'appart. hannah m'avait demandé de la rejoindre à une heure précise mais sérieux, tu me vois arriver à l'heure ? je lui avais dit que j'allais essayé, mais je sais que j'vais arriver en retard, comme d'habitude, je suis jamais arrivé à l'heure, depuis gamin. je me dépêchai à prendre une douche avant de me changer pour aller la rejoindre.. à la patinoire. j'ai jamais tellement aimé patiné. à vrai dire, j'ai jamais testé. génial, j'vais me ridiculiser devant Mills, j'aurai jamais rêver de mieux. mais bon, pour elle, pour notre relation, j'étais déterminé à y aller. je caressais le chat avant de claquer la porte. ouai, depuis une semaine j'avais adopté un chat. enfin, c'est pas trop mon chat parce qu'il appartient à la rue mais, j'avas besoin d'un coloc pas trop chiant, qui se ferai petit alors, j'ai "adopté" ce chat depuis qu'il arrêtait pas de trainer devant ma fenêtre de chambre. je sais être gentil et humain des fois, eh ouai.

arrivé à la patinoire je regardais mon portable. ok, j'étais à la bourre. carrément à la bourre vu qu'Hannah était déjà sur la glace. puis de toute manière, pour aller patiner, Hannah n'avait jamais trainé les pieds pour y aller. c'est plutôt moi qui était dégoûté d'y aller quand elle en avait envie. j'ai jamais posé un pied sur la glace. mais j'vais essayé de faire en sorte qu'elle ne le remarque pas vraiment. elle me taquina en annonçant mon retard, j'haussai les épaules avant de dire j'te jure que j'avais essayé. en parlant assez fort, vu la distance qui nous séparait. Mills, tu m'étonnes même pas. j'en était sur que t'étais déjà sur la glaçe. avant de m'assoir pour enfiler les patins. je ricanai à sa réplique. "pro du patinage" putain, j'osais pas le dire. pardon madame, elle sait patiner. c'est bien la seule chose que tu sais faire.. avec le basket aussi. d'un ton taquin. ouai, quand on était ensemble, on faisait des parties de basket parfois, vu le basketteur que j'suis. tous ces fou-rires que j'ai pu me prendre juste quand elle driblait avec le ballon. rien que d'y repenser j'en rigole. j'arrivais devant la glaçe, en posant un patin dessus. trouve une excuse avery. elle est plus glissante que d'habitude j'trouve. en la regardant d'une mine faussement inquiète.

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oui, elle me manquait. mais c'est pas un peu précipité ? je sais pas, je sais plus. y'a même pas une semaine qu'on s'était engueuler assez fortement puis, avec nos deux sales caractères, tout peut s'enflammer d'un coup. et généralement, c'était pas des petites embrouilles. avec hannah, quand on était ensemble, tout n'était pas rose comme dans toute relation et par chance, nos disputes étaient assez rare mais quand une éclatait, tu pouvais être sur qu'on avait réveiller le voisin de soixante-dix pîges, ou encore un gamin dans un lit. du coup, j’appréhendais cette soirée parce que d'un côté, la reperdre à nouveau ça va pas m'aider. avec le temps, j'ai pu apprendre que certes, j'avais les nerfs contre elle, mais ce ça servait vraiment à rien de s'énerver contre elle appart me prendre la tête. alors, autant continuer à la parler pour aller un peu mieux que de continuer ma haine que je pensais éternelle contre elle.
puis, je pense pas que je ne lui ai pas manqué non plus. sinon, elle m'aurait jamais invitée à aller à la patinoire ou encore, cette nuit où j'étais vraiment malade comme un chien elle aurait pu très bien se casser et me laisser avec mes vomissements. faut arrêter de se voiler la face, rhodes c'est la phrase qui se répète dans ma tête depuis qu'elle s'est excusée pour le coup Hamilton. je la voyais sincère mais putain, j'avais cette haine. fallait que je me venge et, la seule vengeance que j'ai trouvé, c'est de me rendre sourd pour ne pas entendre ses pardons.
mais voilà, je pense qu'il faut que j'arrête. j'en ai fait. assez fait j'crois du coup, j'ai pas hésité à accepter. après avoir lâché Chad, je partis à l'appart pour me préparer. dans quelle merde tu me fou, mills en susurrant ses mots. elle sait très bien que je déteste le patinage et tout ces trucs là. je suis pas comme elle ou madame Mayer avec des patins. au contraire, j'en ai jamais fait puis ça m'intéresse pas plus que ça. mais bon, je prends ça pour une opportunité, qui c'est, quand je sortirais ce c'te salle je serai peut être le Dieu du patinage. ouais, j'y crois moi.
je m'étais vraiment garé comme un cul mais d'un côté je m'en foutais, plus vite je serai rentré dans cet endroit, plus vite je serai sur des patins et plus vite j'aurai apprit. je claquais la porte derrière moi. ces mots pour une fois après trois ans, étaient doux. ça faisait du bien de les entendre de nouveau. elle avait cette voix douce et rassurante que j'ai toujours aimé chez Hannah. je mis mes patins, j'émis un petit rire, moi ? pro en rien ? doué en rien ? ouais d'accord. t'en a des plus drôles d'un air taquin. je suis un pro en fellations, tu demanderas à la plupart des meufs de Miami d'ailleurs. le pro en romantisme, toi-même tu peux l'avouer, hein. non mais enfaite, je suis le pro de tout. avec un grand sourire. je sais qu'on appelle ça de la glaçe Mills, en plus elle se trouvait drôle. j'ai vraiment essayé de rire Hannah.. d'un air tout fier de ma phrase. hannah et moi, c'était comme ça, c'était des taquineries à n'en plus pisser, des fous rires, parfois des pleures mais avant mais avant ça y'avait quand même de l'amour entre nous. elle m'attrape la main et voilà. putain rhodes, t'as vu dans la merde que tu t'es mis là ? la virilité t'en a plus là. mais bon, j'arrivais quand même à tenir sur la glaçe grâce à Hannah qui tient toutes seules sur ces trucs, ces patins. sérieux, comment tu veux tenir sur une lame ? en plus ça peut couper la glace et tout. je lui adressais de grands yeux et agrippais la barre à une main. Non mais Mills, t'es sérieuse là ? tu vas me lâcher au bout d'un seul tour ? en plus, tu sais pas combien de temps j'ai mit pour trouver l'équilibre sur un vélo. d'une petite mine boudeuse. Non mais le vélo & moi, on est pas trop pote, j'ai mit des mois avant de tenir debout sur un vélo. des mois. alors un tour sur de la glaçe ? mais la belle blague.
le biberon au gamin ? ok, j'aimais les gosses mais faire le rôle d'un papa ou d'une mère c'est pas trop mon délire. je suis plus du genre à jouer avec qu'à faire les tâches les plus chiantes.
j'en était sur. je l'avais manquer. j'ai pas pu m'empêcher de sourire après sa phrase. je t'aurai bien faire un câlin mais vu que je tiens pas encore bien sur la glaçe.. je la regardai ensuite dans les yeux, avec un regard sincère. toi aussi, je dois l'avouer. la première chose de tendre que je lui dis après trois ans, la première chose de tendre que j'entends de sa bouche. c'est vraiment plaisant.
au bout d'un tour, comme promit je sentais sa main partir de la mienne. euhh.. Mills ? tu.. tu fais quoi là ? puis, elle se retira complétement. j'étais vraiment dans une position assez bizarre, les bras tendus par l'avant et le cul en arrière. si là, j'ai gagné en point niveau virilité, je pense que je suis imbattable. ma position n'a même pas tenu deux minutes que je commençais déjà à chuter mais par chance, j'ai attrapé la barre. putain, c'était moins une. rigole pas Mills, j'ai vu ma vie défilée là en respirant assez fort. ouais, aujourd'hui, je suis une putain de flippette mais c'est la première et dernière fois. moi qui pourtant, est courageux même dans des moments chauds. Non mais tranquille je vais bien.. je me relève un peu. je te jure, j'aurai su patiner je serai venu jusqu'à toi, pour te faire bouffer mes patins d'un ton ironique.

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