(#)Sujet: Il y a comme un hic ▬ Caelyn & Yael | Dim 31 Jan - 17:55
Caelyn & Yael Il y a comme un hic
Yaël ne travaille pas aujourd’hui, après avoir enchainé un voyage et un travail intensif pour l’un de ses clients pendant près de six jours consécutifs, autant dire qu’il l’avait bien mérité cette journée de congés. Pourtant, même si aujourd’hui Yaël est censé ne rien faire, son téléphone qui ne sert que pour son travail est quand même allumé et le jeune homme ne fait que regarder s’il a reçu des messages. Avant, lorsqu’il vivait en ménage, il s’efforçait de laisser le travail en dehors des murs mais maintenant qu’il vit seul, ce n’est plus une condition qu’il tient. Enfin bref, aujourd’hui puisqu’il n’a rien à faire, il en profite pour aller faire un tour dans le quartier. Cala fait quelques temps qu’il a déménagé maintenant, il a eu le temps de faire le tour de tous les coins de rue mais prendre l’air, même l’air pollué par les gaz d’échappement lui fait du bien. De toute manière maintenant qu’il connait l’identité de sa voisine de pallier à savoir son ex petite amie, il fuit un peu son appartement, comme s’il redoutait le fait de la croiser en ouvrant sa porte. C’est crétin, il en est conscient puisqu’il pourrait parfaitement changer d’appartement ou du moins demander un préavis pour avoir le temps de trouver autre chose mais non. C’est comme s’il l’avait acheté son appartement, il ne semble pas vouloir quitter les lieux. Ce n’est pas comme si c’était le meilleur appartement qu’il ait eu dans sa vie, il peut en trouver des centaines qui seraient sans doute encore mieux mais il se sent bien entre ces murs. Yaël profita de sortir prendre l’air pour aller faire un petit footing. Même si à cause de ses problèmes physique il a du arrêter le sport, de temps en temps il ne peut s’empêcher de courir. Il ne pense pas que ça fera grand-chose, s’il a mal il s’arrête et tout sera bon. S’arrêtant dans une boulangerie avant de rentrer pour acheter du pain frais, il reprit le chemin de son appartement pour aller poser son achat et aller prendre une douche. Il n’est pas allé bien loin donc il ne mit pas bien longtemps avant d’arriver dans le hall de l’immeuble où il vit mais aussi pour prendre les escalier pour arriver chez lui. Faut dire que depuis l’épisode de l’ascenseur avec Caelyn, il a tendance à privilégier la cage d’escaliers. Heureusement qu’ils n’habitent pas au onzième étage d’ailleurs car il est tellement borné qu’il l’aurait quand même fait malgré l’effort physique à fournir. Pourtant, malgré le fait qu’il prenne l’escalier pour éviter sa chère voisine qui est beaucoup plus que ça au final, il ne put s’empêcher de s’arrêter devant chez elle en passant devant la porte. Cette dernière était entre ouverte et la connaissant, il se doute bien que ce n’était sans aucun doute pas fait délibérément. Quand ils vivaient ensemble elle fermait à double tour alors en étant seule, elle ne risque pas de ne pas le faire. Sans trop réfléchir, il franchit le seuil de sa porte, restant attentif. Il ne prit pas la peine de crier le nom de Caelyn, cela ne servirait à rien si ce n’est peut-être alerter les voisins étant donné son handicap. De toute façon, vu le chantier dans l’appartement, elle ne doit pas être là, oui Yaël est certain que des cambrioleurs ont pénétré dans l’appartement et ont mis le lieu sans dessus dessous, il ne voit pas d’autres explications. Après avoir attrapé un parapluie comme pour se protéger, oui un parapluie, il risque d’aller loin avec cela mais c’est belle et bien la première chose qui lui est tombée sous la main, il alla regarder dans toute les pièces pour être certain que les personnes ayant pénétré dans ces lieux comme lui d’ailleurs, étaient bels et bien partis. Ce fut après avoir découvert la dernière pièce qu’il lui était inconnu qu’il put souffler. Caelyn n’est plus que son ex avec qui il est en mauvais terme mais au fond de lui, il ne pouvait pas s’empêcher de se faire du souci dans ce genre de situation et on peut le comprendre. En revenant dans le salon pourtant, il entendit un bruit et sans se retourner pour voir si le bruit provenait de derrière lui à savoir la porte d’entrée, il demanda « Il y a quelqu’un ? » Il arqua un sourcil pour accompagner ses dires. Etrange, vraiment étrange. LUCKYRED
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(#)Sujet: Re: Il y a comme un hic ▬ Caelyn & Yael | Dim 31 Jan - 18:47
Yaël & Caelyn Il y a comme un hic
Mon planning était assez chargé. Je faisais de longue journée, car c’était la seule solution pour ne pas perdre pied, depuis que j’avais vu la personne qui avait emménagé à mes côtés. Mais, je ne voulais pas l’éviter. Car malgré tout, je ne voulais pas lui prouver qu’il m’avait blessé. Je voulais le laisser pour compte, mais ce n’était pas si facile que je l’aurais pensé. Aujourd’hui, j’avais fait cours comme toujours, rien de bien inhabituel dans le fond. Ma fin de journée fût plus difficile à subir. J’avais été voir ma mère à l’hôpital et autant dire que la voir allongée dans ce lit me faisait toujours étrange. Je n’étais pas proche d’elle, mais je ne pouvais pas dire que dans le fond je ne l’aimais pas, c’était juste très compliqué entre nous. Mais, la voir si inerte alors qu’elle était toujours dans la précipitation m’avait fait assez étrange. Ma mère je l’avais connu combattant mer, vent et guerre sans réellement être là pour moi, j’en avais pris l’habitude et je me contentais plutôt assez bien de mon père. Ce dernière allait sans doute venir me retrouver dans la semaine pour qu’on parle de l’état de maman, mais je n’étais pas sûre de savoir comment parler de ça, j’avais juste envie de lui dire à mon père de se débrouiller seul, mais je savais que tout cela le rendait mal, car il était encore éprit de ma mère. Ce petit moment auprès de ma mère me remuait aussi, mais étrangement j’arrivais à garder le sourire et à tenter d’oublier tout cela. Je ne savais pas du tout comment gérer tout cela, mais j’espérais que j’allais y parvenir. J’avais besoin de remettre de l’ordre dans ma vie, que ce soit avec Yaël qui vivait dans le même immeuble que moi, mais surtout le même palier. Je savais qu’il fallait que je tente de me concentrer sur les projets que je prévoyais pour les enfants , mais autant dire que ce n’était pas facile à vrai dire avec l’homme qui avait brisé tous mes rêves d fonder une famille avec l’excuse pour moi la plus blessante. Une fois rentrée chez moi dans les environs de cinq heures du soir, j’avais décidé de me lancer dans un petit footing, j’avais besoin de souffler ,de vider mon esprit et autant dire que c’était sans doute le meilleure moyen pour moi d’y parvenir. Alors une fois la tenue de sport enfilé, j’avais pris la direction du parc de la ville pour aller courir. Comme toujours je laissais mon regard me guider, ces derniers ne laissaient rien passer, j’avais besoin de tout gérer, alors les personnes environnantes, ne pouvaient pas avoir un seul secret pour moi. Non impossible. Je n’étais pas méfiante envers les autres, mais la nuit commençait à tomber et je ne pouvais pas non plus devenir une proie facile. Je savais me défendre prenant des cours d’auto défense, mais autant dire que parfois cela me portait assez préjudice. Un jour, enfin il faisait nuit, une main s’était déposée sur moi dans la rue, j’avais eu peur et en prenant le bras de cette personne, je l’avais fait se renverser au sol par devant. Quand j’ai vu que la personne avait juste voulu me donner mon portefeuille que j’avais perdu, je m’étais tout simplement senti mal, je n’avais pas su comment m’excuser pour le coup, mais bon, la personne avait compris le pourquoi du comment j’avais eu peur. Heureusement à vrai dire. Mon footing fini, j’étais de retour dans l’immeuble, loin d’avoir une quelconque envie de penser à mon cher voisin qui se trouvait être mon ex, j’avais littéralement vidé mon esprit. Je montais jusqu’à mon étage avec l’ascenseur et un homme assez âgé qui vivait un étage en dessous du mien. Une fois devant ma porte, je fus surprise de la voir entre ouverte, j’avais rien entre les mains pour me défendre. Je restais silencieuse, du moins je le savais pour ce qui était de ma bouche, vu qu’aucun mot ne sortait de cette dernière. Je pinçais un peu ma lèvre en soufflant alors que mon cœur commençait à battre rapidement. Je vis une ombre se tourner vers moi, je ne réfléchissais pas plus et prit le parapluie qui était accroché sur le porte manteau. Je le dépliais pour frapper la personne face à moi dans un moment de peur, j’allumais la lumière dans une précipitation dingue, comme si le feu avait démarré dans cet appartement et que c’était ma vie qui se jouait à cet instant précis. « Yaël ? » Il faisait quoi ici ! Je devrais me sentir coupable de l’avoir taper, surtout je l’avais blessé à l’arcade, mais en vrai j’avais presque envie de sourire. Je regardais un peu mon appartement qui était … en bordel. « Il s’est passé quoi ici ? Et puis tu fais quoi ici ? » Disais-je en le regardant dans les yeux tout en signant assez rapidement, j’étais sur les nerfs. LUCKYRED
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(#)Sujet: Re: Il y a comme un hic ▬ Caelyn & Yael | Dim 31 Jan - 19:23
Caelyn & Yael Il y a comme un hic
Yaël aurait très bien pu continuer sa route et rentrer directement chez lui mais c’était plus fort que lui. Dans un sens il aurait sans doute agi de la même manière même s’il s’agissait de la vieille dame qui habite juste au-dessus ou même un voisin lambda. Son instinct protecteur s’est juste décuplé car il ne s’agit pas de n’importe quel appartement. Surtout qu’il connait ou du moins connaissait ses habitudes, assez pour savoir qu’il y avait quelque chose qu’il clochait. Il ne sait pas comment agir, après avoir tout vérifié et surtout être revenu sur ses pas, s’il devait appeler la police, demander au propriétaire le numéro de la personne concernée pour la prévenir par sms pour qu’elle soit au courant ou bien retourner dans son appartement à quelques pas de là comme si de rien était en attendant qu’elle ne rentre. De toute manière Yaël n’eut pas besoin de se poser la question deux fois puisque les choses dégénérèrent. Il était certain d’avoir entendu quelqu’un et heureusement d’ailleurs puisque de cette manière il fut un petit peu moins surpris qu’il ne l’aurait été sinon lorsqu’il se prit un coup en plein dans le visage en même temps qu’il ne vit la lumière s’allumer. Autant dire qu’il mit quelques temps à revenir dans ses pensées, sous le choc de ce qu’il venait de se passer alors qu’il entendit la voix de Caelyn, qu’il aurait pu reconnaitre parmi mille. « C’est juste moi ! » Dit-elle en levant les mains en l’air, comme pour parer un second coup. Il serait regrettable qu’elle pense qu’il soit l’acteur de toute cette pagaille. Ça lui prendra à se la vouloir jouer au super héros. Autant dire qu’il est secoué après ce coup, elle n’y est pas allée de main morte et à la sensation du sang qui coule sur son arcade, ça lui démontre cela. Portant une main comme pour arrêter le sang de couler, il l’écouta le questionner. Il avait appris quelques signes mais c’était surtout pour l’aider à ce qu’elle le comprenne plutôt que l’inverse étant donné que Caelyn parle en même temps qu’elle ne signe. Alors forcément, il s’est plus concentré sur ses paroles, du moins il s’est autant concentré que possible car avec le coup, ce n’est pas vraiment simple. Qui aurait pu imaginer qu’elle était aussi forte. Il ne l’a jamais sous-estimé mais il a toujours eu tendance à jouer les protecteurs, ne lui laissant jamais la chance de montrer de quoi elle était capable. Au moins il sait mais Yaël n’est pas vraiment enchantée de l’avoir appris de cette manière. Après avoir repris ses esprits après quelques secondes, il se mit enfin à lui répondre en la regardant bien pour qu’elle comprenne et malgré lui, c’est l’habitude sans doute, fit quelques signes pour accompagner ses paroles comme il le faisait autrefois. « La porte était entre ouverte, j’voulais être certain que tout allait bien pour toi alors qu’il y avait des cambrioleurs ! » Le fait de ne pas savoir comment signer le mot cambrioleur le coupa totalement, heureusement il avait de toute manière terminé sa phrase. « On ferait mieux d’appeler la police ! » Dit-il en la regardant dans les yeux. Oui il a parlé en « on » mais c’est parce qu’il ne veut pas la laisser là pour gérer tout ça toute seule, c’est plus fort que lui, c’est comme si son ancien instinct prenait le dessus. En tout cas c’est vraiment pour elle qu’il veut prévenir les flics, pas parce que son appartement a peut-être lui aussi cambriolé vu qu’il est juste à côté. En parlant de cela, il n’a même pas pris la peine de vérifier mais même s’il sont peut-être en train de voler son dernier home cinéma dernier cri qu’il vient tout juste de s’offrir à lui-même, c’est le cadet de ses soucis. « Tu m’as vraiment attaqué avec un parapluie ? » Se mit-il à demander finalement en réalisant les choses. A croire qu’il n’était pas le seul à penser instinctivement à cette nouvelle arme de crime. Cela l’amuse dans le fond même s’il ne va pas non plus lui dire pourquoi, il n’est pas censé être de la sorte en sa compagnie. Ce n’est pas comme ça que les choses vont s’arranger et surtout, qu’il arrivera à la rayer de sa vie comme il le devrait, comme il lui avait lui-même dit de faire, d’après ses propres mots. En tout cas en sentant que le coup sur la tête l’avait un peu rendu maladroit puisqu’il vacillait, il attrapa une chaise pour s’asseoir. Il fait comme chez lui mais c’est instinctif, c’est mieux de se poser dans ce genre de situation avant de rentrer chez lui surtout que là, au vu de ce qu’il se passe, il ne compte pas non plus rentrer chez lui dans la minute qui arrive. LUCKYRED
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(#)Sujet: Re: Il y a comme un hic ▬ Caelyn & Yael | Lun 1 Fév - 0:08
Yaël & Caelyn Il y a comme un hic
Il faisait lugubre dans mon appartement, pas de lumière juste la porte ouverte. Je n’avais pas réfléchi pour le coup, pourquoi le faire ? Je ne voyais que grâce à la pénombre crée par les réverbères de la rue adjacente à mes fenêtres donnant sur le salon. Je sentais mon cœur qui battait de plus en plus fort, alors que je m’enfonçais dans cet endroit connu de mes yeux, mais je n’étais pas rassurée, peut être que dans le fond je me faisais une idée. J’avais mal fermé la porte et tout ? Peut-être. Mais, je restais méfiante et apparemment j’avais largement raison de l’être vu que je vis au tout début une ombre bouger, ce n’était pas un arbre, non c’était sûr que ce contour ne pouvait pas être du tout un arbre, il était bien plus rond que fin ! Enfin, je n’étais pas du tout rassurée, mais malgré cette opacité effrayant, je m’étais munie d’un parapluie. Oui l’arme la plus sûre pour se défendre. Ironie. Enfin, un bon coup et la personne qui était face à moi était tout bonnement au sol, pas inconsciente et tout. En vrai, je pinçais par la suite mes lèvres en finissant par appuyer sur l’interrupteur, je fus assez ahurie en me retrouvant face à Yaël sérieux, que faisait-il là ? Je me sentais mal d’un coup, la tête qui tournait, mais je fermais tout bonnement les yeux en soufflant avant de rouvrir les yeux pour fixer le jeune homme qui venait d’être amoché par la femme sourde au parapluie. N’importe qui pourrait venir me dire que je l’avais fait en sachant que c’était lui vu ce que ce mec m’avait fait. Mais pour le coup, je ne savais pas que c’était lui dans mon appartement et je me sentais tout bonnement bien. Sans doute rassurée dans le fait que je sois en réalité en sécurité, mais en inspectant un peu mon lieu de vie, je fus assez surprise de voir que des choses manquaient comme ma télévision et ma tablette, première chose qui me venait en tête vu que les deux étaient assez visible. Enfin, c’était juste mon ex, mon voisin pour le coup qui était là, mais que faisait-il là dans le fond ? Aucune idée, je ne comprenais même pas dans l’’instant, puis je ne savais même pas ce que j’étais censée dire ou encore faire. J’étais perdue, laissant ma tête faire un petit étirement, comme si taper avec cette arme en carton m’avait comme blessée moi-même. Je me sentais pas tant en sécurité que ça finalement, malgré les entraînements donné par mon père ou encore par mon professeur de self défense. « Tu n’avais pas à faire ça ! Tu n’es qu’un inconnu pour moi ! » Sa présence était comment dire une solution pour moi d’être méchante, d’être capable de répondant. Car autrement, malgré mon petit caractère j’étais plutôt conciliante. Enfin, Yaël m’avait largement blessé et mis à terre pour le coup. Je m’en étais remise ? Pas vraiment, je tentais de le faire croire, mais cet homme avait tout bonnement brisé mes rêves, surtout celui de fonder une famille. Je me sentais moins confiante à l’idée de rencontrer d’autres hommes, me disant qu’eux aussi allait tout bonnement me rejeter pour ma particularité puis rencontrer des hommes parlant ma langue était un peu complexe pour le coup, même si je savais lire sur les lèvres et que je parlais parfaitement pour être entendu facilement. M’enfin. « Je te laisse les appeler. » Il n’était pas facile pour moi d’appeler la police, surtout quand je devais m’expliquer, vu que personne ne pouvait me faire parler et la police n’avait pas forcément la possibilité de la visio comme mes amis et autres personnes de mon entourage. Je ne quittais pas le jeune homme du regard, alors qu’il me parlait de mon arme, autant dire que j’avais prit la première chose qui m’était venu en tête et surtout la seule chose qui me paraissait dans l’instant assez bien pour me défendre. Il faut dire que Yaël n’avait pas la tête très dure apparemment à en croire sa petite blessure. Je le voyais s’installer comme si monsieur allait s’incruster un long moment dans ma vie. Je n’étais pas pour le coup, tout au contraire. « Ouai, c’est avec ça que je t’ai frappé ! » Disais-je avec mes mains sans même vraiment laisser un seul son de ma voix. Je déposais le parapluie en soufflant alors que je posais ma main sur la porte pour la fermer à clef. « On sit jamais ! Mais tu as croisé quelqu’un ? » Demandais-je en parlant bien sûr de mon appartement. Je finissais par l’abandonner sur sa chaise pour aller chercher de quoi soigner sa plaie. Une fois de retour, je lui passe la trousse. « Tiens pour te soigner ! » Je lui aurais bien fait, mais c’était bien trop, déjà imaginant que je n’avais pas envie de le voir donc bon. LUCKYRED
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(#)Sujet: Re: Il y a comme un hic ▬ Caelyn & Yael | Jeu 4 Fév - 18:38
Caelyn & Yael Il y a comme un hic
Il faut croire que Yaël ne peut pas en finir avec son ex petite amie. Leur histoire est belle et bien terminée pourtant en peu de temps, cela fait quand même deux fois qu’ils se retrouvent au même endroit pour des moments assez cocace. Si là c’est normal puisqu’il est chez lui, la dernière fois dans l’ascenseur bloqué… faut croire qu’ils attirent la poisse à eux tout seul. C’est le genre de situation qui l’emmerde. Oui il doit le dire. Il veut oublier, oublier tout ce qu’il a dû dire pour qu’elle passe à autre chose, soit heureuse et ait la chance d’être une maman heureuse et épanouie dans un futur proche ou lointain tout dépend d’elle. Comme si ce n’était pas assez compliqué ainsi mais non, la vie est une biatch qu’elle s’y met et Yaël au vu de la situation, d’être chez Caelyn et d’avoir l’arcade en sang le démontre parfaitement. « J’appelle ça de l’entre aide entre voisinage ! » Dit-il simplement en parlant d’une manière raisonnable pour qu’elle puisse comprendre sa réponse. Il l’aurait sans doute fait avec d’autres voisins il n’en sait rien mais c’est sûr qu’il aurait agi différemment. Comment il ne sait pas, il ne peut l’inventer mais ce qui est sûr c’est qu’il ne se serait pas fait autant de souci et il aurait aussi régit au quart de tour après s’être pris un coup gratuit sur la tête. Mais non, c’est Caelyn, et c’est toujours pour elle qu’il est prêt à faire certaines choses même s’il ne faut évidemment pas compter sur lui pour le dire à voix haute. Non, il ne le dira pas. Si elle peut compter sur lui en cas de besoin, elle ne peut en revanche pas compter sur lui pour le dire de vive voix. En tout cas il ne prit pas la peine de confirmer qu’il le ferait, c’est une question de logique de toute manière même si pour le coup il aurait très bien pu la laisser se démerder au vu de son caractère actuel. Il veut bien aider mais ce n’est pas non plus pour en prendre plein la tête. Il connait ses torts, cela ne fait pas de doute et pourtant il ne va pas non plus être tendre avec elle-même si c’est assez compliqué au vu de la situation. Quoi qu’il en soit il confirma cela en attrapant son téléphone portable dans la poche de son pantalon. « Oui bonjour je voudrais signaler un cambriolage… » Alors qu’il discutait avec la réceptionniste du commissariat et en lui donnant l’adresse, il se tourna vers son ex copine pour lui confirmer « Ils ne vont pas tarder ! » La question s’il se pose maintenant c’est s’il va rester ou non. C’est bon elle pourra leur expliquer le fait qu’elle soit sourde, elle pourra leur parler et peut-être une déposition ou il ne sait quoi. Il n’en sait rien il n’a jamais eu affaire avec ce genre d’incident et il espère que ça reste ainsi pour le reste de sa vie. Pourtant, malgré cette pensée secrète, il est encore là sur la chaise, encore sonné par le coup. On dirait un pauvre petit enfant pour le coup, pas l’homme qu’il est car ce n’était qu’un parapluie après tout. Heureusement qu’elle n’a pas de batte de baseball pour se défendre après tout. Il aurait aussi pu se prendre une poêle et même s’il n’est pas prêt à essayer pour tenter, il pense que ça doit faire plus mal. Comprenant ce qu’elle voulait lui dire via ses gestes, il finit par lui répondre d’un simple. « Quand je suis arrivé il n’y avait personne. J’viens à peine de rentrer et je n’ai même pas croisé quelqu’un dans le couloir ! » En même temps vu qu’il n’y a ni de départ ni d’arrivée dans le bâtiment, il se serait posé des questions s’il avait vu des inconnus avec des affaires partir comme si de rien n’était. Enfin il dit cela mais il ne sait pas ce qu’il se serait passé en direct. On parle toujours mais il est compliqué de prévoir ce genre de chose. « Merci : » Dit-il en portant du coton avec du désinfectant sur sa plaie. Il ferait mieux de partir, heureusement son logement est juste à côté, il n’aura qu’à faire quelques pas, pas plus. Alors se levant, il s’avança vers la jeune femme pour lui faire face et non pas parler dans le vide. « Je ferais mieux de te laisser, les policiers vont bien arriver, il ne t’arrivera rien. » Même si c’est une question dissimulé, ça n’est tout de même, à savoir si elle veut qu’il reste pour aider dans la situation ou non. Ils ne font plus partie de la vie de l’autres après tout donc il n’a pas à rester. Il est plus ou moins un témoin mais s’ils ont besoin de lui, il est juste à côté – tout comme si elle a besoin, elle n’a qu’à crier -. Si elle a besoin il restera mais il n’a pas non plus envie que sa présence la gêne, tout comme lui est gêné d’être là devant la jeune femme après tout ce qu’il y a pu avoir entre eux mais aussi tout ce qu’il n’y aura pas à cause de l’injustice de la vie. LUCKYRED
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(#)Sujet: Re: Il y a comme un hic ▬ Caelyn & Yael | Mer 17 Fév - 20:53
Yaël & Caelyn Il y a comme un hic
Je le regardais haussant les épaules et secouant la tête de gauche à droite. Je prenais une grande bouffée d’air, je croyais que j’allais finir par aller prendre une grande poêle pour l’achever. Cela lui permettrait de ne pas dire n’importe quoi. « De l’aide entre voisinage ? Tu voudrais vraiment m’aider tu ne serais plus dans cet immeuble ! » J’avais beau me dire que j’allais être forte malgré sa présence si près de moi, cela était tout bonnement impossible. Je n’espérais qu’une chose quand j’arrivais ou partais de chez moi, ne pas le croiser. Je n’étais pour rien dans toute cette peine que je pouvais ressentir, mais pour autant je me retrouvais coincée avec lui. J’aurais voulu l’oublier aussi vite que lui avait pu le faire après avoir rompu. Enfin, je ne m’imaginais pas trop de pas le tacler, pourtant j’avais l’impression d’être une personne tout bonnement aigri pour le coup avec tout cela. Au final, je lui disais d’appeler lui-même la police, vu que pour moi c’était un peu compliqué de temps à autre et que je ne voulais pas trop prendre la peine de le faire, car même si je n’avais pas croisé les voleurs, lui avait sans doute les faire fuir. Alors, autant dire qu’il était le mieux placé pour parler avec la police. Je guettais le jeune homme qui parlait avec quelqu’un au téléphone, suivant la conversation que de son côté, je me demandais bien ce que la personne au poste de police pouvait bien lui dire. Je hochais la tête pour lui dire d’accord quand il m’annonça qui allait arriver. « Alors, si tu n’as rien entendu ou encore vu personne, pourquoi tu es rentré dis-moi ? » Demandais-je à mon ex fiancé en haussant les épaules tout en tentant de comprendre le pourquoi il était rentré ici. Le comment je m’en fichais, elle n’était pas très importante dans le fond cette réponse pour moi. Je voulais vraiment comprendre, après tout il m’avait abandonné comme une malpropre et pour le coup, je tentais de comprendre pourquoi il agissait de la sorte. Je soufflais un peu tout en passant ma main dans mes cheveux. Je le laissais ce soigner et je soufflais en déplorant les dégâts dans mon appartement. Je me demandais bien pourquoi ils seraient venus ici pour me voler ? Enfin, je ne pouvais pas répondre à toutes les questions présentes dans ma tête, cela ne servirait à rien pour le coup. Je mordais un peu ma lèvre retenant un peu un petit rire moqueur en le voyant grimacer quand le coton imbiber d’alcool à quatre-vingt-dix toucha sa plaie. Je me cachais derrière ma main le laissant finir de se soigner, alors qu’il se levait pour finir par se retrouver face à moi et me questionner. Je baissais un peu la tête, ne sachant pas réellement quoi dire pour le coup. J’étais tout bonnement perdue. Le faire partir ou non ? « Euh … tu peux rentrer si tu veux … » Ce que je voulais ? Aucune idée. Je ne savais pas du tout ce que je voulais, si j’avais peur ou autre ! À vrai dire mon esprit était encore chamboulé par cette idée de m’être fait voler. Et le fait que ce soit Yaël l’homme qui était venu me secourir on va dire, c’était tout bonnement dérangeant ! Car j’avais encore mal de sa trahison, pour lui c’en était pas une, mais pour moi si, cela voulait dire qu’il m’avait menti toute ces années ce qui me dérangeait atrocement pour le coup. « Enfin, tu n’as pas …enfin plus ta place ici ! Je dois me débrouiller seule … » Je n’entendais pas les bruits alors, je ne pouvais pas avoir peur ou autre ce qui devait m’aider. « Puis tu me l’as fait comprendre mon handicap est dérangeant, donc je pense que tu as fait le tour pour aider et que je t’enverrais la police si elle a besoin de toi ! » Disais-je en lui faisant un léger sourire. LUCKYRED
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(#)Sujet: Re: Il y a comme un hic ▬ Caelyn & Yael | Sam 5 Mar - 18:10
Caelyn & Yael Il y a comme un hic
Pour une fois, Yaël aurait vraiment du se mêler ses fesses et ne pas vouloir se la jouer chevalier. Il avait pensé bien faire et ne pensait pas qu’il la croiserait. A y repenser, en sachant d’avance ce qu’il se passerait, il ne l’aurait pas fait. Mais bon, il ne pouvait pas lire dans l’avenir et là tout de suite il ne peut pas revenir en arrière donc il n’a pas vraiment le choix. « J’ai un bon appartement, je ne vois pas pourquoi je partirais ! » Il pourrait le faire pourtant, son appartement n’a rien d’extraordinaire. Il pourrait facilement trouver un appartement assez semblable voire mieux au même prix qu’il ne paye celui qu’il a actuellement. Seulement il n’a pas la moindre envie de partir, de faire de nouveaux ses cartons pour les déballer ailleurs. Les déménagements, ce n’est pas son trip. Bien sûr, il l’aurait su avant de tout déballer, il serait peut-être parti mais là il n’a pas le temps et la motivation de repartir. « J’ai vu la porte entre ouverte, je me suis inquiété… » Il avait parlé sans réfléchir et au moment de se rendre compte de ses propres confessions, il prit un bol d’air pour continuer « Je me doutais qu’il y avait quelque chose, ce n’est pas dans tes habitudes, c’est tout ! » Il essaye de se rattraper mais même c’est la vérité. Il se doutait qu’il y avait quelque chose qui clochait alors il est entré sans réfléchir. Il aurait peut-être du hésité plus. Peut-être qu’il avait fait les choses mieux, en allumant la lumière du salon par exemple, ça lui aurait évité de se prendre un parapluie dans la tête de la part de son ex petite amie et voisine. Il aurait dû se douter qu’il prenait des risques mais il avait pensé à elle avant lui, ce n’est pas la première fois. Encore une fois, il ne risque pas de lui dire. Alors qu’il se passe quelque chose là où il a reçu un coup, pour atténuer la douleur même si elle n’est que minime, il s’efforce de ne pas la regarder. En même temps, il ne veut pas se prendre la tête avec lui. Ils l’ont fait tous les deux, ils risquent de le refaire encore et encore surtout s’ils se croisent tout le temps mais là tout de suite, il préfère se dire qu’elle est une voisine qu’il est venue aider, rien de plus. C’est dur, trop dur. Pour le moment, malgré les réflexions, les tons ne montent pas, c’est déjà ça. « D’accord… » C’est simple, court et précis. Pourtant, il n’arrive pas à se décider et partir sans se retourner. Sans doute est-ce parce qu’il y a des on dit entre les deux et même s’ils seront toujours là, Yaël n’arrivera jamais à partir sans se retourner sans y penser. Alors il est là, sans être sûr de devoir partir ou non, quoi que Caelyn dise. « Tu dois te débrouiller seule oui mais c’est pas pour autant que je ne peux pas aider là tout de suite ! » Ils vont vivres l’un sans l’autre alors bien évidement il faut qu’ils fassent avec. Il pensait que ça serait plus facile pour le jeune homme mais il avait tort. Seulement ça, il ne le dit pas. « Il n’est pas question d’handicap ou non ici, juste que je suis témoin ! » Encore une fois son mensonge qu’il avait dû lui dire pour trouver une excuse pour s’éloigner d’elle et ne pas à devoir lui dire qu’elle ne pourra jamais porter son enfant. « Enfin qu’importe, tu sais où me trouver si besoin… » Autant dire qu’il ne va pas l’obligé à rester avec lui si elle n’a pas envie. Les flics vont arriver, il n’est pas loin, point ! Là c’est lui qui ne se sent pas à l’aise, il n’a pas sa place ici et elle n’est pas très chaleureuse donc autant dire qu’il se leva de la chaise pour se diriger vers la porte et pouvoir sortir et s’éloigner de la jeune femme qu’il pensait avoir oublié, il se faisait de fausses idées apparemment. LUCKYRED
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(#)Sujet: Re: Il y a comme un hic ▬ Caelyn & Yael | Lun 25 Avr - 15:12
Yaël & Caelyn Il y a comme un hic
Je le regardais soufflant un peu en finissant par laisser mes yeux se fermer, espérant qu’il n’allait pas parler encore au moment précis où j’allais clore mes yeux. Tout cela commençait à me donner mal à la tête, je commençais à sentir une pression émanant de mon propre être. « Pourquoi t’inquiéter de ma personne ? » Lui demandais-je en soufflant un peu, alors que je déposais mon regard dans le sien. Après tout lui, il était parti. Il m’avait abandonné alors que j’avais basé mon futur sur sa personne, moi lui donnant des enfants et tout. Il m’avait lâché et j’avais eu du mal à m’en remettre et à présent, il voulait être là ? C’était bête et surtout méchant. Du moins c’était et cela restera sans doute mon point de vu. « La prochaine fois évite de faire quoi que ce soit ! Tu as perdu le droit d’être là pour moi ! » Ô oui, il avait clairement perdu ce droit pourtant il l’avait pris aujourd’hui en étant là dans mon appartement. J’aurais dû l’assommer plus fort pour me venger, mais cela serait sans doute petit dans le fond. Tout est compliqué dans mon esprit. Que sais-je à vrai dire de toute notre histoire. Il avait eu honte un jour de nous ? De mon handicap ? Aucune idée et j’en étais clairement perdue. Mes mains glissaient dans mes cheveux, alors que je soufflais légèrement, finissant par perdre la tête, mais je tentais de ne rien montrer. Je n’aimais pas être faible et en ce moment, j’avais l’impression de l’être bien trop comparé à d’habitude et j’avais horreur de cette idée. Je voulais et je me devais d’être forte. Être face à lui n’était que mon seul handicap à ce moment précis, ce n’était pas ma surdité. Il pouvait partir. Il fallait que je me débrouille et c’était bien pour ça que je lui annonçais qu’il pouvait partir, je ne voulais pas être avec lui actuellement. Je mordais un peu ma lèvre, alors que je passais ma main sur mon visage en l’observant me répondre. « Oui, tu peux aider, mais si je veux de ton aide … et clairement je ne veux pas de cette dernière Yaël ! » Lui soufflais-je. Il avait du mal à comprendre et autant dire que je ne pouvais pas faire autrement mis à part hurler pour qu’il comprenne clairement ce qu’il avait à dire. « Je n’ai pas besoin de toi, la police peut-être, mais moi non ! » Je ne le laissais pas répondre, de toute façon, je ne pouvais pas lire ses lèves en le guidant vers la porte de sortie. Je le laissais passer cette dernière, ne lui adressant aucun sourire quand la porte se ferma sur lui. C’était mieux ainsi. Chacun de notre côté.
END LUCKYRED
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