Rassuré, voilà ce que tu étais. Tu étais loin d'imaginer qu'elle accepterait de te suivre dans ta combine, et pourtant, elle était d'accord, à quelques conditions près. C'était une idée complètement folle. Te jeter la tête la première seul dans un tel projet ne t'avais jamais emballé, mais cette soirée avait été une révélation, mettre le feu comme vous l'aviez mit sur scène ne t'étais encore jamais arrivé, et tu osais espérer que ton idée tienne la route. Monter un groupe, qui l'aurait cru un jour. Surement pas toi. Tu n'avais jamais osé te lancer dans une telle chose pour la simple et bonne raison que seul, ce n'est jamais évident, mais avec Louise, tu avais envie d'y croire. Même si tu n'en ferais surement pas de ça ton métier, à moins de trouver un super producteur qui voit en vous un potentiel immense, mais au moins pour le plaisir et gagner un peu d'argent, ne serait-ce que pour une fois dans ta vie la roue tourne. Immédiatement, tu sentais l'enthousiasme en Louise puisque cette dernière te pondais divers nom de groupe, pour au final, choisir The Louders. De son côté, la jeune fille semblait approuver votre nom de scène. Parfait, à voté, désormais vous vous produirez sur scène sous ce nom. Un mélange de vos deux prénoms, jouant sur le mot anglais "louder" c'était niquel. « Je pense qu'on peut toujours essayer afin de voir ce que le public en pense, c'est dans de genre de petite prestation que tu peux tout tenter et voir si ça plaît ! » Tu étais totalement pour qu'elle dans au sein de votre groupe, vous n'aviez pas envie d'être comme tout le monde. Et visiblement, vous aviez énormément de possibilité de par la polyvalence de la jeune fille, qui jouait de la guitare, chantait divinement bien, savait se servir de son corps, et qui était bilingue. Autant dire que vous aviez un vaste choix.
Nom de scène choisi, conditions posées et cigarette terminée, vous étiez en mesure de regagner l'intérieur. Ce bol d'air frais t'avais fait le plus grand bien, maintenant, il ne manquait plus qu'un petit en-cas pour être opérationnel. Ainsi lorsque chacun de vous ait prit sa commande, le gérant du bar s'exclama à sa serveuse que c'était lui qui offrait. Sur ces mots, ton regard pétillant se posait dans celui de Louise. Tu n'en revenais pas. Ton amie quant à elle te fit une des remarques les plus satisfaisantes qui soit. « Je sens que je vais aimer ça être une star moi ! » t'exclames-tu laissant échapper quelques éclats de rire. T'avais l'impression d'être dans un rêve. Cela faisait un moment que tu n'avais pas passé une telle soirée. Et pour une fois, tu étais totalement sobre. Sans substances illicites dans ton sang, ce qui se faisait rare de nos jours. Comme quoi, tu étais capable de passer un bon moment, sans pour autant te torcher la tronche, ou te défoncer. « Je n'en doute, j'ai confiance en nous, puis t'as le don de mettre le feu ! » C'est vrai que c'est en parti grâce à l'animation de Louise que le public s'était joint à vous pour mettre le feu au plancher. Autant dire que tu avais vraiment apprécié ce moment, et savoir que le public en voulait encore te réjouissais d'avance. Vos plats et boissons arrivèrent, et après vous êtes mutuellement souhaités un bon appétit, vous vous mirent à manger de sorte que vous ayez rapidement terminé pour retourner en scène. Louise semblait vraiment enthousiaste puisqu'aussitôt son assiette terminée, aussi cette dernière te proposais te regagner la scène. Evidemment, tu avalais ta dernière bouchée, pour terminé ton mojito d'une traite, et te levais, suivant cette dernière. Tu t'installais de nouveau à ta place, et commençais à jouer un nouveau morceau. Tu lançais un regard à Louise qui attendait ton feu vert pour commencer à son tour à chanter. Ses mains ne cessaient de se taper entre elle pour faire suivre le public. Public qui ne cessait de crier, danser, frapper des mains. C'était dingue. T'avais l'impression d'être clairement dans un rêve, tu espérais toutefois ne jamais avoir à te réveiller, pour que tout ceci ne soit qu'illusion. Tandis que la chanson touchait à sa fin, Louise dévoilait votre nom de scène sous un tonnerre d'applaudissement. Tu te relevais pour saluer le public, la banane au visage, puis tu quittais la scène accompagné de ton amie. Au passage, un homme rattrapait Louise pour discuter un peu avec elle, quant à toi, tu t'éloignais légèrement pour leur laisser leur intimité, de toutes les manières tu n'avais pas besoin d'écouter, puis t'emparais de ton téléphone pour regarder deux-trois trucs. Louise revint à tes côtés te montrant un bout de papier sur lequel était écrit un numéro de téléphone. « C'est ça d'être une star, déclaras-tu en reprenant ses mots. J'ai une tête à ce que quelqu'un règne sur le beau Clyde comme tu dis ? » C'était une apparence que tu te donnais évidemment. Tu n'avais aucunement envie de parler de tout ce qu'il se passait en ce moment, c'était bien trop compliqué. Et puis tu savais pertinemment que si tu disais que c'était actuellement compliqué, Louise mourrait d'envie d'en savoir plus. Mais comme tu avais du mal à assumer tes sentiments avec la personne concernée, tu avais encore plus de mal à les assumer avec le reste du monde, et puis tu n'avais aucunement envie de parler de tout ça, là, maintenant, aux yeux de tous. Peut être qu'un jour tu finirais par en discuter avec quelqu'un pour peut être réussir à t'aider, te conseiller, mais là, tu n'avais pas vraiment envie d'en parler. Tu voulais que tout soit clair pour toi avant de te lancer dans je ne sais quoi. Pour peu que tu te confies au sujet de Savannah et que Louise la connaisse. Tu préférais éviter et attendre que tout soit clair en toi et avec la jeune fille pour ensuite en parler à quiconque. En revanche, une chose est sûre, si n'importe quelle jeune fille s'approchait de toi pour te filer son numéro de téléphone, tu ne tarderais pas à le mettre à la poubelle. Cette fille là préoccupait déjà énormément tes pensées, alors autant dire que le reste t'importais peu. « Je suppose que de ton côté c'est quartier libre puisque tu as gardé le numéro » lâches-tu en lui adressant un petit clin d'oeil. Elle avait bien raison de s'amuser.

De retour sur scène, vous ne tardiez pas à retrouver la même ambiance que précédemment, si ce n'était pas d'avantage. Louise décidait de déclarer au grand public le nom de votre groupe. Un sourire c'était glissé sur tes lèvres. Si un jour on t'avais dit que tu finirai sur scène, à former un groupe, tu ne l'aurais jamais cru. C'était la chose la plus improbable qui puisse t'arriver. C'était un rêve. Un rêve inachevé. Puis seul, ce n'était pas évident de percer dans ce domaine, mais à deux, vous serez plus fort. Et puis, tu en avais la conviction qu'avec Louise, ça pourrait fonctionner, elle était tout aussi talentueuse que toi, polyvalente en plus, chose que toi tu n'étais pas. A part l'instrumental, le reste, c'était très peu pour toi. Chanter à la rigueur, et encore, ça ne t'étais jamais arrivé. Quoi que ça serait peut être à essayer. Cependant, votre prestation touchait à sa fin, et franchement vous envoyez du lourd. Finalement, votre nom de scène vous convenez plutôt pas mal. Tu terminais par un petit solo à la guitare pour clôturer la soirée. Une houle d'applaudissement raisonnait dans toute la pièce. C'est donc le sourire aux lèvres que tu quittais la scène. Pendant que Louise se retrouvait en compagnie d'un de vos futurs fans peut être, toi, tu t'éloignais, rangeant soigneusement ta guitare dans son étui que tu mettais à l'arrière de la scène, dans une petite sorte de loge. Quand tu revenais vers Louise, désormais seule, cette dernière te baladait devant le nez un bout de papier, tu la stoppais pour regarder et voir qu'un numéro de téléphone était inscrit sur ce dernier. Cela te fis intérieurement rire. Alors c'est ça de se produire sur scène, et bah. On a pas finit. D'ailleurs, Louise te demandait à son tour curieusement, si quelqu'un avait réussi à conquérir le coeur du beau Clyde. Ce n'était franchement pas ton sujet favori, et encore moins ces derniers temps, quand on sait que c'est clairement difficile entre Savannah & toi. T'étais littéralement perdu, et cette question t'avais instantanément fichu la boule au ventre. Cependant, voyant que tu n'avais strictement aucune envie d'en parler, Louise n'insistait pas, chose que tu appréciais, car étant une fille, elle aurait pu faire sa fouine, et te torturer l'esprit, hors là, elle acceptait, visiblement elle se retrouvait dans la même situation que toi. Quelque chose de compliqué, dont elle non plus n'avait visiblement pas envie de parler. « Tu m'en parleras plus tard, autour d'une petite répet' si t'as envie ! » Tu voyais que même si actuellement elle n'avait pas envie d'en parler, elle avait besoin de se confier, et tu ne serais pas fermé à l'écouter, bien que tu ne serais surement pas de bons conseils. Je te dirais même, au vue de ta situation actuelle, d'éviter de lui conseiller quoi que ce soit, tu pourrais lui faire faire n'importe quoi, crétin que tu es. Elle ajoutait préférer s'amuser, elle avait bien raison, elle était jeune et belle. Autant profité de sa jeunesse. « Penses au moins à te protéger ! » t'exclames-tu taquin avant de te diriger avec elle, au centre de la pièce. Au loin, la première chose qu'elle voit est ce grand cocktail coloré mit à disposition sur le bar. Elle t'entraîne alors avec elle, s'exclamant le vouloir. Les filles. Tu rigoles, la suivant jusqu'à ce dernier. Arrivé tout près du bar, le barman voyait Louise se rêvait le cocktail rien que du regard, il proposait donc de vous l'offrir. Telle une gamine, la jeune fille s'exclamait de plus belle. « Moi je propose le cocktail + les shoot, parce que franchement, ce cocktail m'a pas l'air mal du tout! » t'exclames-tu avec amusement, tandis que la jeune fille te lances un pari. Elle n'était vraiment pas possible, une véritable petite pile sur place. Au moins, la soirée te permettait de te changer les idées. « Vas-y pari tenu ! » t'exclames-tu en tapant dans sa main. « Et moi je te pari que d'ici la fin de soirée, le mec de toute à l'heure revient te voir » annonces-tu à ton tour lui faisant un clin d'oeil. Tu ne t'étais pas jeté dans la gueule du loup, si tu lançais dans ce pari, c'est parce que tu avais vu au loin ce dernier dévorer ton amie du regard. Tu t'emparais de la longue paille fluorescente du cocktail, pour boire une gorgée. « De la tuerie ce truc ! »

La première partie de la soirée touchait à sa fin, mais très vite, Louise ne perdit pas de temps pour vous trouver une occupation. Attirée par le cocktail aux couleurs éclatantes non loin de vous, elle te proposait de vous lancer mutuellement des petits paris afin de boire. En fait, l'histoire des paris, c'était juste une excuse pour pouvoir boire, mais c'était néanmoins amusant, d'imaginer divers scénarios. Il faut dire que Louise avait le flair. Dès le début, elle tapait dans le mille, alors tu t'emparais d'un petit verre, et hop tu le pris d'une traite. Tu sentais le liquide te brûler le larynx, bordel que c'était bon. Ca ne serait que de toi, tu en aurais pris un second, mais si tu finissais épave avant la fin de la soirée, ça ne serait plus amusant, autant étalé le tout sur la fin de soirée. Un sourire amusé se glissait sur tes lèvres, tapotant tes doigts sur le bar au rythme de la musique. Tu avais vraiment la musique dans la peau. Même quand c'était fini, tu ne cessais de continuer. Tu adorais ça, et puis étonnamment la musique qui passait était plutôt pas mal. Bon ce n'était pas totalement ton style, mais ce n'était pas du mauvais son non plus. Elle sur-enchérit en désignant une meuf totalement ivre sur la piste, au vue de son état, elle ne tarderait surement pas à monter sur scène pour se déhancher devant tout le monde. Tout en sirotant le cocktail aux milles et une couleurs & saveurs, tu observais la jeune fille. « Hey tu vas t'calmer toi ! » t'exclames-tu en rigolant tandis que cette dernière te pique la paille. Quelle chieuse, c'était pas une fille pour rien quoi. Y'a une dizaine de paille, faut qu'elle te pique celle que tu as. Tu soupirais, quelle sale gosse. « Vas-y, vas la chauffer qu'on rigole. Si elle monte sur scène grâce à toi, je prends deux shoot d'affilés » Ce soir, t'avais juste envie de te retourner la tête de tout oublier. Peut être que cela t'aiderait dans tes choix, peut être que cela te permettrais de réaliser certaines choses. En revanche, tu avais beau boire, tu n'avais aucunement envie que les filles viennent se trémousser autour de toi, c'est pour cette raison que tu restais tranquillement assis sur ton tabouret à regarder ce qu'il se passait. Tu observais Louise, son attitude envers la fille te faisait littéralement rire. Elle était vraiment déterminée et prête à tout. De ton côté, tu continuais de siroter le cocktail, lorsque ton regard croisait le sien. Putain, c'est pas vrai. Non ça ne peut pas être encore elle. Elle te faisait signe, une nouvelle fois, elle te suppliait du regard. Tu connaissais suffisamment ta meilleure amie pour savoir ce qu'elle voulait rien qu'avec le regard. Comme Louise était occupée a également danser avec sa potentielle conquête, tu quittais ton tabouret pour rejoindre Siobhän. Alors que tu te trouvais proche d'elle, tu te retrouvais pétrifier. Tu mourrais d'envie de la serrer dans tes bras juste pour te dire qu'elle était réelle, mais tu n'y arrivais pas car tu avais la vague impression qu'elle ne voulait pas que tu l'approches. Son teint devenait blafarde. Alors qu'un son à peine audible sortit de ses lèvres pour prononcer ton prénom, elle parlait ensuite dans sa barbe, et comme vous vous connaissiez par coeur, et que ce genre de langage vous vous amusiez à le pratiquer en cours lorsque vous étiez plus jeune, tu savais parfaitement lire sur ses lèvres. Quand elle te parlait de personne qui la suivaient, tu fis un pas en avant, et tu manquais d'attraper son poignet, et elle disparaissait une nouvelle fois, tel un esprit. Tu secouais la tête négativement. Voilà que maintenant t'avais l'impression d'être parano. T'avais envie que tout ceci s'arrête. Tu ne comprenais plus rien. Il te fallait un shoot, là, maintenant, toute de suite. Alors tu retournais prendre ta place initiale, tu bus une gorgée du cocktail, puis deux, puis trois. Si tu avais pu le siroter d'une traite, tu l'aurais fais, mais tu te souvenais que Louise était là, et qu'elle se rêvait ce dernier, donc tu t'arrêtais, tu n'étais pas égoïste, tu n'allais pas tout boire. Par chance, la fille était montée sur scène, parfait. « Deux shoot pour moi, un pour toi du coup » faisais-tu allusion au fait que le mec en question soit revenu la voir. Tu tapotais fortement sur le bar pour attirer l'attention du barman et commandais les shooters. Une fois servie, tu les enquillais d'une traite à la suite, secouant ensuite la tête. Bouh, ça commençait à monter, et tant mieux, c'est ce qu'il fallait. « Ouais, je reviens je vais fumer » Tu t'éloignais d'elle pour regagner l'extérieur, te rendant dans une petite ruelle où tu te roulais un petit joint que tu te mis à fumer pendant un bon moment, prendre l'air, ainsi que fumer te faisait le plus grand bien, surtout après ce que tu venais de voir. Visiblement, tu t'étais décomposé puisque Louise avait bien remarqué que quelque chose te tracassait. Une fois ton joint terminé, direction le bar où tu passais ta nuit à boire. Comme si ton histoire avec Savannah n'était pas assez compliquée, il manquait plus que tes illusions avec Siobhän. C'est que tu vas finir chez les fous toi.

RP CLO.