Elle avait tout à coup l'impression d'avoir 16 ans à nouveau. Ce n'était pas juste le joint, c'était un peu la soirée toute entière, entre les verres enchaînés sans prendre conscience et le jeu qui s'était installé entre Noah et elle. L'air frais de la nuit, le bruit pourtant silencieux qui provenait des boîtes et bars, les rues presque désertes. C'était peut-être l'alcool, mais elle se sentait bien, un peu ailleurs, dans une réalité différente de la sienne. Juste pour ce soir, cette nuit, elle serait dans un autre monde. Même si tout était contre eux, même si à cet instant elle devrait plutôt être sur ses gardes... elle avait besoin de respirer. Elle remercia Noah pour le joint, avant de le lui rendre et de mentionner son ex. Jay, et elle ne savait absolument pas pourquoi tout à coup elle avait jugé cela intéressant d'en parler à voix haute à Noah. Ce n'était pas un secret, ou un sujet terriblement difficile à aborder, mais elle ne parlait jamais de Jay, et il représentait une autre partie de sa vie, une époque différente, quelque chose qui a fait d'elle celle qu'elle est devenue. Ca la faisait sourire. « Désolé… » s'excusa Noah, ce qui surprit un peu Antey, parce qu'il n'y avait pas de raison de s'excuser. Il n'y était pour rien, et ça la fit rire encore un peu plus. Cette situation n'avait pas de sens, peut-être qu'elle aurait juste du fermer sa gueule et rester seule avec ses pensées, plutôt que les partager à voix haute. La conversation avait continué, Antey refusant d'avouer totalement qu'elle s'était bien amusée, ce qui fit rire Noah. Elle l'aimait bien, tout compte fait. Il était juste assez insupportable pour en devenir attachant. « Arrête ! On s'est éclaté… enfin presque…. » elle sourit, ça avait été une bonne soirée, et si tout allait comme ils le voulaient, lle n'était pas encore terminée. « C'est vrai, c'était cool » elle répondit avec un léger sourire, sincère, avant de se perdre un peu dans ses pensées. Elle regarda ses pieds un moment, puis laissa son regard se balader sur la rue et les façades des commerces, et finalement, elle s'appuya contre Noah, sans trop réfléchir. « ça va ? » lui demanda-t-il, et elle ne répondit pas, lui demandant sans attendre s'il voulait bien la porter. Elle n'était plus vraiment elle-même. En temps normal, elle était bien trop fière pour se laisser porter par qui que ce soit. Mais là, Noah avait l'air grand et fort et... elle s'imaginait bien installée contre lui à se laisser trimballer. « Tu cache bien ton jeu, j'pensais pas que t'étais déchirée à c'point. » se moqua un peu Noah, et elle aurait voulu lui répondre qu'elle n'était pas déchirée non, que c'était juste pour ne pas avoir à marcher, mais il se préparait déjà. « Allez grimpe ! » et elle ne se fit pas prier. Anteynara monta sur son dos, le sourire aux lèvres et bizarrement amusée comme une gamine par ce qui était en train de se passer. Elle passa ses bras autour de son cou et se colla à lui, sa tête appuyée entre le cou et l'épaule de Noah. « Tes cheveux me chatouille ! » il lâcha soudain en riant comme un con. Ils devaient vraiment avoir l'air de deux malades, mais Antey s'en fichait pas mal. Ca faisait un bail qu'elle ne s'était pas autant amusée, et c'était peut-être l'alcool, mais elle était prise d'un élan d'affection, et elle se mit à passer ses doigts dans les cheveux de Noah alors que le pauvre essayait de ne pas se casser la gueule. « T'es confortable » elle lui fit remarquer en se collant encore un peu contre son dos, avant de prendre le bedo d'entre les lèvres de Noah, d'en tirer une latte, et de le recoincer là où il était. Après quelques minutes, ils arrivèrent devant la maison, et Anteynara refusa de descendre du dos de Noah. Elle lâcha un bras pour aller chercher les clés dans la poche de son jean, et repassa son bras par-dessus l'épaule de Noah, lui tendant le trousseau de clés. « Toujours prêt à honorer tes promesses ? » elle lui chuchota à l'oreille.

Rester coincée pendant une semaine avec un mec aussi bien foutu que Noah, il fallait bien que ça mène à quelque chose qui dépassait le stade platonique de leur relation. Surtout qu'ils n'étaient pas sortis beaucoup, et qu'absolument rien d'excitant n'était venu perturber ses journées depuis qu'ils étaient arrivés au Canada. Et Antey était comme tout le monde, elle avait des envies, alors peut-être que c'était couru d'avance que Noah serait celui avec qui elle finirait par les satisfaire. Après avoir fait la fille difficile, elle lui avoua finalement que la soirée avait été bien, que ça lui avait plu. Elle ne regrettait pas d'avoir dit oui, après autant d'insistance de la part de Noah. Elle s'était amusée comme une gamine. « Bah tu vois quand tu veux. » répondit Noah. Son rire fit sourire Anteynara, ou peut-être juste la légèreté de la situation, le fait que ses jambes semblaient faites de marshmallow, l'ensemble de tout ça qui tout à coup lui donnait envie de sourire parce que tout simplement, elle se sentait bien. Alors peut-être qu'elle devrait remercier Noah, elle aussi, pour avoir insisté. Elle ne comptait clairement pas le lui avouer, mais elle ferait en sorte de montrer sa reconnaissance. Puis, après avoir demandé comme une fille bien élevée, elle grimpa sur le dos de Noah, et s'installa contre lui, se laissant promener tout en jouant un peu avec ses cheveux. Il lui fit remarquer que la tignasse de la demoiselle le chatouillait, mais elle ne réagit pas. Tout ce qu'elle en retint, c'était qu'il devait avoir une peau sensible. Elle se colla un peu plus à lui et finit par lui avouer qu'il était confortable. « Ouais j'sais on m'le dis souvent. » il dit en riant, et elle ne savait pas si elle avait envie de rire avec lui ou de mettre sa main sur sa bouche pour le faire taire. Elle hésita un moment, observant un peu son profil étant donné que c'était tout ce qu'elle pouvait voir de son visage. C'était peut-être dans ses habitudes de porter sur son dos des filles un peu trop alcoolisées, Anteynara ne savait pas, elle s'en fichait un peu, alla jusqu'à se demander pourquoi elle pensait à ça. Arrivés sous le porche, elle s'accrocha un peu plus fort, puisqu'il semblait vouloir lâcher. Anteynara n'était pas décidée à descendre de là où elle se trouvait perchée, et plongea plutôt sa main dans sa poche pour en sortir ses clés, et les tendre à Noah, l'invitant à ouvrir la porte pour qu'ils puissent continuer leur soirée. « Ouep ! Mais ça risque d'être difficile si tu reste accrocher à mon dos. » il répondit, mais elle refusa de bouger. Il tendit la main vers la serrure, se battant presque avec la clé pour la faire entrer dans le trou. Anteynara ne put s'empêcher de rire un peu, tout en reposant sa tête sur son épaule avec un soupir. Elle commençait à s'impatienter et elle voulait passer de l'autre côté de cette porte. Maintenant. Enfin, la clé tourna dans la serrure, Noah ouvrit la porte, ils entrèrent, et il referma derrière eux. Il déposa alors Anteynara au sol, et se tourna vers elle. Ils restèrent planté là un moment, à se regarder. Elle ne savait pas exactement ce qu'attendait Noah, mais s'il voulait prolonger un peu le jeu, elle n'allait pas l'en empêcher. Au contraire. Il fit un pas vers elle, elle recula, laissant un petit sourire apparaître sur ses lèvres. Il s'approcha encore et elle recula, jusqu'à ce que son dos soit contre le mur. Noah plaça sa main sur ce même mur, juste à côté de la tête d'Antey, mais elle ne brisa pas le lien qui s'était créé entre leurs regards. Il s'approcha encore, toujours plus près, si bien que l'air qui passait entre leurs deux visages était uniquement celui de leurs souffles. Ses lèvres étaient si proches de celle d'Anteynara qu'elle n'avait qu'à s'avancer, juste un peu. Elle attendit, elle laissa traîner, savoura ce moment, cet instant. Un peu comme se tenir au bord d'une falaise avec un pied déjà dans le vide. S'ils allaient plus loin, il n'y aurait pas de demi-tour possible. Anteynara haussa légèrement un sourcil. « Tu te dégonfles ? » elle murmura, lâcha dans un souffle, alors qu'elle n'y croyait pas elle-même. C'était juste de la provocation, rien d'autre. Ils étaient allés bien trop loin pour arrêter, et ils n'en avaient clairement pas envie de toute façon. Alors elle prit l'initiative de décoller son crâne de ce mur, effectua un micro-mouvement qui fit se frôler leurs lèvres. Sa bouche effleura celle de Noah, un mouvement pour tâter le terrain, pour préparer à la suite. Puis elle colla ses lèvres à celles du jeune homme, presque brusquement, se détachant du mur et allant à la rencontre de son corps. Elle plaça une main sur son torse et posa l'autre sur le côté de son cou, avant de faire pivoter leurs corps, brusquement, plaquant Noah au mur sans lui laisser le temps de réagir, et s'empara à nouveau de ses lèvres.

Tu te dégonfles, qu'elle lui demandait. Comme si Noah était le genre de mec à se dégonfler. Non, elle avait passé assez de temps avec lui pour réaliser qu'ils avaient un certain nombre de points communs. Lui aussi aimait aller au bout de ce qu'il commençait. Il n'était pas du genre à abandonner, à laisser tomber, ou à prendre peur soudainement. Alors dès que ce jeu avait commencé, elle savait qu'ils iraient au bout. Elle n'était pas certaine de comment, et de quand exactement, mais ils iraient au bout. Elle se retrouvait donc coincée entre Noah et le mur, le visage du jeune homme à quelques centimètres du sien, créant une tension qu'elle souhaitait briser sans attendre une minute de plus. Et pourtant, elle savait qu'au moment où leurs corps se toucheraient, dès cet instant, quelque chose serait enclenché, et peut-être que c'était bien de préserver cette tension, juste un peu encore. Juste pour que le contact soit encore plus violent, comme un choc électrique. Parce que ça faisait une semaine que quelque chose se créait entre eux, et c'était le moment tant attendu, celui de tout faire exploser. Et Anteynara adorait les explosions. « Jamais de la vie… » il souffla, et ce fut assez. Anteynara s'approcha de sorte à caresser les lèvres de Noah avec les siennes, juste ça, avant de l'embrasser. Elle sentit la main du jeune homme se poser sur sa taille, tirer son corps vers le sien, et elle le fit tourner pour plaquer Noah contre le mur et échanger leurs places. Puis, les lèvres de Noah se promenaient dans son cou, sur son épaule, et Antey ferma les yeux un instant, passant ses mains dans le dos de Noah. Puis leurs lèvres se retrouvèrent, tandis que les mains de Noah glissaient sous les fesses d'Anteynara pour la soulever. Elle croisa ses chevilles derrière le dos du jeune homme, alors qu'il retirait le haut qu'elle portait, le laissant tomber sur le parquet. Noah s'installa sur le canapé, et Anteynara se retrouva assise à califourchon sur ses cuisses. Elle passa ses doigts sous son t-shirt, caressant un peu ses abdos sans mettre fin au baiser, puis elle se recula pour lui retirer son t-shirt. Elle balança le vêtement sans même regarder où il atterrit, et se précipita à nouveau vers le visage de Noah, laissant glisser ses mains sur son torse. Puis elle descendit sa bouche sur sa mâchoire, et le long de sa gorge, son souffle brûlant heurtant la chair de Noah, cette chair fragile et sensible qui lui était exposée, juste là, à sa merci. Et elle s'approcha encore, avança son bassin, de façon à ce que son intimité, même à travers leurs jeans, soit en contact avec le sexe de Noah, qu'elle pouvait sentir contre son entre-jambe. Elle prit une inspiration, presque saccadée et ses lèvres retrouvèrent alors celles de Noah, contre lesquelles elle sourit, lâcha même un petit rire dans un souffle. Une bretelle de son soutien-gorge tomba de son épaule, reposant à présent sur son bras, alors qu'elle prenait à nouveau sa bouche d'assaut, sa langue y entrant presque agressivement, marquant son territoire. Elle avait envie de lui. Vraiment. A cet instant précis, il n'y avait qu'eux et rien d'autre ne comptait. Elle ne voulait que leurs deux corps nus l'un avec l'autre, l'un contre l'autre, l'un dans l'autre.

Anteynara n'était pas du genre à se laisser faire, et elle prit soin de le montrer à Noah dès le début. Elle s'impatientait, faisait en sorte de ne pas briser le contact qui les liait à chaque seconde, pour préserver les ondes électriques qui se propageaient d'un corps à l'autre. Elle était brûlante, tout comme la peau de Noah, et cet échange de chaleur lui donnait envie d'aller plus loin, toujours plus loin, plus fort, plus brusquement. Elle se retrouva assise sur Noah, les pieds sur le canapé, ses cuisses serrant celles du jeune homme. Elle lui retira son t-shirt, et l'embrassa à nouveau, ses lèvres prirent possession de la gorge de Noah, qui réagissait à cette sensation. Elle sentit son corps trembler sous le sien, chaque micro mouvement se répandant dans ses muscles à elle, comme si leurs corps étaient connectés, liés. Lorsqu'elle s'avança, elle sentit le sexe de Noah qui répondait à son contact, et elle-même se mettait à frissonner. Son rire contre les lèvres du jeune homme le fit sourire à son tour, et rien que ça, ça avait quelque chose de terriblement excitant. Sa langue visitait la bouche de Noah, se battant avec celle du jeune homme, jusqu'à ce qu'il reprenne les baisers sur son cou. Anteynara glissa ses mains dans les cheveux de Noah, penchant sa propre tête en arrière pour apprécier les caresses de ses lèvres sur sa peau. A ce moment, les doigts de Noah détachèrent le soutien-gorge, qui tomba lentement, dévoilant sa poitrine. Il laissa ses doigts découvrir sa peau, chaque recoin de sa poitrine, puis il déposa ses lèvres sur son épaules, et descendit jusqu'à son sein droit. Elle sentit les lèvres de Noah sur les parties les plus sensibles de sa poitrine, puis sa langue, ses dents, et elle ferma les yeux, prise de frissons de plaisir. Le sexe de Noah semblait se dresser dans son jean, elle pouvait le sentir contre sa propre intimité. Et finalement, Noah prit l'initiative de les faire changer de position. Ainsi, Anteynara se retrouva allongée sur le dos, Noah entre ses cuisses, alors qu'il continuait de caresser de ses lèvres la poitrine d'Antey, avant de descendre jusqu'à son ventre, tout près de son nombril. Ses doigts se posèrent sur le bouton de son jean, et il commença à le défaire, tout en continuant ses baisers, ne semblant pas particulièrement pressé. Anteynara le détestait, elle avait envie de se jeter sur lui et de lui arracher ses vêtements, de lui montrer ce que ça pouvait donner de jouer avec elle. Il remontait ses lèvres sur son corps, et elle gesticula un peu pour faire descendre son jean à la moitié de ses fesses, dévoilant son string. Sans attendre ou laisser le temps à Noah de réaliser, elle coinça ses pieds derrière les jambes du jeune homme, et le tira vers elle. Sa main droite s'agrippant à son dos, et sa main gauche alla se poser sur son sexe, par-dessus son jean encore en place. Elle planta son regard dans celui de Noah, sans cacher le sourire joueur qui prenait possession de ses lèvres. Puis elle se mit à le caresser, à jouer avec lui par-dessus la couche de vêtements qui séparait sa main du sexe dur de Noah.

Elle brûlait à l'intérieur, elle avait l'impression que ses veines allaient exploser. Son coeur battait à cent à l'heure, elle crevait d'excitation, c'était horrible et à la fois tellement bon. Elle était en train de bouillir sous ses fringues, n'avait qu'une envie, c'était de se retrouver nue avec Noah sans rien pour les séparer. Il lui retira son soutien-gorge, et elle tenta de reprendre son souffle, mais il commença à jouer avec ses seins, à y coller ses doigts, puis sa bouche. Son souffle chaud contre sa poitrine la rendait folle, tout comme la langue de Noah qui la massait, alors qu'elle fermait les yeux, se laissait faire pour une fois. Il l'allongea et se retrouva au-dessus d'elle, continuant de l'embrasser. Antey laissa le jeune homme parcourir son corps, jusqu'au bouton de son jean. Il l'ouvrit, doucement, tellement doucement qu'elle crut être sur le point de devenir complètement folle. Elle tenta d'accélérer le processus, de bouger de façon à se débarrasser de son jean, qui descendit à peine sous ses hanches. Elle se décida alors à placer ses pieds derrière les jambes de Noah, et le tira vers elle à nouveau, pour pouvoir le coincer entre son corps et sa main qui s'enfonçait dans son dos. Son autre main se posa sur son sexe, par-dessus le jean de Noah, et ils s'embrassèrent encore, alors qu'elle commençait à bouger sa main, à caresser le sexe de Noah, à jouer avec lui parce que c'était ça qui l'excitait tellement. Et même à travers le jean, même comme ça, elle sentait que Noah réagissait à ce contact, à ces caresses qui le poussaient un peu plus proche du bord. Et alors qu'elle se disait que ce n'était que le début, qu'elle le rendrait mille fois plus fou avant le levé du soleil, elle sentit les doigts de Noah passer sous l'élastique de son string. Puis ils s'aventurèrent encore plus bas, et le contact avec son intimité la fit prendre une courte inspiration, brutalement, contre les lèvres de Noah, alors que son corps semblait se contracter et se détendre, le tout à la fois, et elle ne savait plus trop sur quoi se concentrer, si ce n'était le plaisir dingue d'être là avec lui, de leurs mains qui caressaient les parties les plus intimes de l'autre. Il se décida enfin à lui retirer son jean, et elle secoua un peu ses jambes pour l'envoyer plus loin, se retrouvant avec seul son string un peu descendu sur ses hanches par la main de Noah qui venait d'explorer son entre-jambe. La main d'Anteynara se trouvait encore sur le sexe dur de Noah, séparée de celui-ci par le jean qu'il portait. Et ça n'allait pas, ça n'allait pas du tout. Elle défit le bouton sans attendre, baissa la braguette, et fit descendre le jean sur ses cuisses, si bien qu'il se retrouvait en boxer devant elle. Noah avait toujours été beau, elle était incapable de le nier, mais ce soir-là, dans cet état là, il était sublime. La lueur qui brillait dans ses yeux, le sourire sur son visage. Elle glissa un peu sous lui, embrassa son torse, sa langue traçant une ligne de sa bouche jusqu'à ses pectoraux en passant par son cou et arrivant finalement sur son ventre, juste au dessus de son sous-vêtement. Elle releva les yeux vers lui, le regarda droit dans les yeux à travers ses cils, puis elle approcha ses lèvres de son sexe, toujours enfermé dans son boxer. Elle laissa son souffle s'y heurter, puis ses lèvres embrassèrent le membre à travers la fine couche de tissu. Sa salive humidifiait le coton du boxer, tandis que ses doigts caressaient à nouveau la base de son sexe.