Si l'âme d'un héros, tu as, alors héros, tu deviendras !

L'alarme retentit dans la caserne. Un feu de maison est signalé par la voix qui annonce l'adresse et les unités qui doivent se rendre sur les lieux. Je sors vite de mon bureau, qui se trouve dans le fond de la salle de repos et arrive dans la grande salle de départ. Je saute dans mes boots et mon pantalon que j'enfile avant d'attraper ma veste, accroché a la poignée de la porte côté passager, là où je dois m’asseoir. Mes hommes sont prêts également et une fois que tout le monde est à bord, je déclenche la sirène du camion tant dit que nous nous mettons en route. 

À ce moment-là, pas de stress, seulement de l'adrénaline qui monte. Quand nous partons pour un feu, nous ne savons jamais combien de temps cela va durer. S'il s'agit d'un simple nuage de fumée qui se forme, un feu de camp, de cheminée. Si cela a était déclenché, involontaire, si des produits chimiques, explosifs se trouve sur place. Tellement de facteurs déterminent la façon dont cela va se passer, qu'il nous faut être réactif et surtout ne pas avoir peur de donner sa vie quoi qu'il arrive. 

Par chance, les feux sont tous verts, sur notre passage et nous arrivons rapidement sur les lieux. La maison n'est pas complètement prise par le feu, mais c'est une vieille bâtisse alors pas sûre que cela soit très stable à l’intérieur. Je sors du camion et regarde le bâtiment, de la fumée noire commence à sortir du toit, elle s'épaissit, signe que ce n'est pas bon en gros. Mon chef de bataillon arrive et me demande un rapport 

Il semblerait que le feu soit au dernier étage, vu le bâtiment, je dirai que des squatteurs ont pu s'aventurer, on devrait sûrement faire une reconnaissance avant de passer en défensive ! 

Emmène 2 hommes et dès que je vous dis de revenir, vous le faites, sans discuter. 

Vu son regard, il veut dire, ne joue pas au con. Je sais qu'il est sérieux et qu'il sait aussi que je ne le fais que très rarement si des personnes sont en danger. Avant d'entrée dans le bâtiment, je retire mon casque pour enfiler ma bouteille d’oxygène, comme un sac à dos et mon masque qui m'aidera à respirer. Mes hommes me suivent une fois prés et nous avançons. L'un d'eux inspecte le premier étage pendant que nous grimper l'escalier défoncé qui mène à l'étage. Les seconds restent au deuxième pendant que je monte là où le feu semble s’être déclenchée. Comme je m'y attendais, un feu de fortune gît en plein milieu, des couvertures, et un tas de bordel se trouvent autour du foyer. J'inspecte le sol, en avançant progressivement. Difficile de voir quelque chose, car la fumée est très épaisse. Je dois sortir mon capteur thermique pour être sûr de n'oublier personne, quitte à passer plus de temps que prévu. Dans ma radio, j'entends le chef me demander un rapport, quand j’aperçois, une personne inconsciente. 

Chef, j'ai une victime au dernier étage, pour le moment !

Rapidement, les hommes qui m'accompagnent partent à l'étage pour éteindre le feu qui s'y est engouffré, je prends la victime sur mon épaule et avance vers la sortie. Bon sang, sur le chemin, j'entends un enfant pleuré dans un coin de la maison, tous mes hommes sont déployés un peu partout, je sors en appelant l'ambulancière pour qu'elle attrape la victime. un homme se tient non loin de l'ambulance. Il semble subjugué par ce qui se passe par ici, je regarde en direction du bâtiment pour voir si mes collègues sortent, puis parle tout en haut en direction de l’ambulancière et de l’homme Bon sang, il me faudrait une personne avec moi pour aller voir l'enfant et personne ne répond à la radio Derrière moi, l'homme me parle, je crois, je me retourne... Vous m'avez parlé ? Un cri provient de la porte, un homme m'interpelle, mais je dois d'abord sauver l'enfant, je me retourne vers l'homme, tant pis ... hey vous, pouvez-vous aider cet homme ? Je dois vraiment rentrer à l'intérieur ...

Aaron T. Lewis && James M. Mayer

C’est une belle journée ensoleillée. Les gens sont incroyablement souriant aujourd’hui. C’est dingue ce que la météo peut faire sur le morale et l’humeur du monde. Je suis sur le chemin pour aller récupérer Logan, mon petit bonhomme de bientôt deux ans à la crèche. Je marche tranquillement sous le soleil, afin de décompresser de ma journée. On pourrait penser que de rentrer chez soi est reposant, mais non, pas avec un enfant… C’est en quelque sorte une deuxième journée après la journée de travail. Mais bon, j’ai choisi cette vie, j’ai choisi de ne pas fuir après le départ de sa mère et de l’élever malgré tout. Alors oui, il y a des hauts et des bas mais pour rien je ne changerai quelque chose. Même si c’est compliqué parfois… Il suffit qu’il m’offre un sourire pour que tous les problèmes disparaissent.

J’entends la sirène des pompiers retentir dans la ville, c’est fréquent en ce moment avec les feux de barbecues qui dégénèrent, des idiots qui jettent les cigarettes… Je m’avance dans la ruelle où se trouve la crèche et découvre le camion de pompiers ainsi que des voitures de police bloquant l’accès. Je presse le pas de peur que la garderie soit la raison de cette présence des pompiers et des forces de l’ordre. Mais non, je suis soulagé de constater que ce n’est qu’un feu de maison… Apparemment rien d’alarmant… Enfin c’est ce que j’ai cru jusqu’à ce qu’un homme en uniforme sorte un autre homme salement amoché. Noirci par la fumée des lieux, toussant. Les lieux sont sécurisés mais je m’approche un peu plus. J’ai toujours été fasciné par ces héros… j’admire leur courage et leur volonté à sauver des vies au détriment de la leur. C’est magique, incroyable. Tout le monde à l’air paniquer par le fait que cette maison menace de s’effondrer. Ça ferait des dégâts et certainement encore plus avec la garderie qui y est proche.

Prit d’un coup de folie sachant que mon fils peut-être en danger, je franchis la zone délimitée. Je ne suis pas pompier et je n’ai pas la prétention de dire que je peux sauver des vies, mais peut-être qu’une personne de plus ne serait pas de refus surtout que je vois un pompier cherchant de l’aide pour amener cet homme à l’ambulance. Ni une ni deux je cours vers lui. << Hey vous, pouvez-vous aider cet homme ? Je dois vraiment rentrer à l’intérieur. >> Je lui fais un signe de la tête et attraper l’homme qui a, à présent perdu connaissance. Je le porte sur l’épaule et me précipite vers l’ambulance qui prend en charge l’homme. Je me retourne regardant la maison encore en flammes. Mes yeux sont attirés par le pompier qui m’a demandé de l’aide. Je retourne à ses côtés. « Je sais que je n’ai pas à être là… Mais si vous avez besoin, comptez sur moi… Faut faire vite, il y a des enfants dans ce bâtiment… » lâchais-je en montrant la crèche du doigt. « Je peux aider peut-être ? » ajoutais-je en me frottant le front du revers de la main.

Code by Fremione.

 Si l'âme d'un héros, tu as, alors héros, tu deviendras !

Les premiers réflexes en tant que pompiers quand on voit civile se faufiler dans les mails du filet lors d'un incident, c'est de l'envoyer balader. Seulement, l'homme que j'ai aperçu ne me semble pas vouloir ennuyer le monde, bien au contraire. Je sais que tous mes hommes sont déployés et que je n'ai d'autres solutions que de lui demander son aide après qu'il est clairement montré son envie de le faire. Je lui demande d'abord d'emmener l'homme qui vient de sortir du bâtiment encore en feu, en sécurité et me précipite de nouveau à l'endroit où j'ai entendu un enfant. Je pose mon masque à oxygène sur ma tête et avance en tâtonnant puisque la vue est bouchée par la fumée qui est de plus en plus épaisse. Ce n'est pas bon signe le feu gagné en force. J'appelle à la radio mon chef pour qu'il rappelle les hommes, il faut vite qu'il évacue pour que l'on passe en défensive et arrose le bâtiment pour qu'il ne gagne pas d'autres habitations. Je trouve le petit garçon après avoir fait un rappel et le prends dans mes bras quand l'homme à qui j'ai confié la victime précédente vient vers moi.

« Je sais que je n’ai pas à être là… Mais si vous avez besoin, comptez sur moi… Faut faire vite, il y a des enfants dans ce bâtiment… » Je regarde le bâtiment qu'il me désigne et comprend rapidement, comment n’avons-nous pas vu ça avant. Il poursuit alors que je continue à marcher vers une autre ambulance pour qu'on prenne en charge le petit blond.  « Je peux aider peut-être ? » De l'aide supplémentaire ne serait pas de refus. J’acquiesce en lui faisant signe de me suivre et le mène avec moi prés du camion échelle. J'ouvre la porte et attrape une veste de protection ainsi que des gants. Tenez, enfilez ça, et venez avec moi. Le feu ne s'est pas encore propagé dans cette crèche, mais mieux vaux être prudent. … Je lui tape sur l'épaule après lui avoir donné la tenue et attends qu'il soit fini. Je n'ai ni sur-pantalon à lui donner ni de casque, mais ça fera l'affaire. Une fois qu'il est près, plus rapidement que ce à quoi je m'attendais pour un civil, je lui fais signe de me suivre communiquant en même temps avec le reste de la brigade

Civil à mes côtés, nous évacuons la crèche, arrosez-moi ce bâtiment et si vous pouvez venir en renfort, faite le. Chef demande supplémentaire d'assistance médicale !

Reçu Lewis.

Dans le bâtiment. Le personnel a rempli les mesures de sécurité en cas d'incident, sauf qu'ils ne sont pas encore sortis... Il est temps de le faire. Je mets la main sur le bras du type qui m'accompagne... Lui montrant le fond de la pièce et hurlant pour qu'ils m'entendent, les pleurs des plus jeunes couvrant ma voix :

Je m'occupe du plus éloigné... Sortez ceux-là d'abord et surtout pas d'acte fou d'accord... Revenez que si la voie est libre...

Je m'engouffre dans le bâtiment et n'attends pas sa réponse. C'est rare que les gens se montrent courageux, comme quoi, il existe encore de l'humanité dans ce monde.

Il semblerait que le feu soit au dernier étage, vu le bâtiment, je dirai que des squatteurs ont pu s'aventurer, on devrait sûrement faire une reconnaissance avant de passer en défensive !