(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle | Lun 4 Juil - 19:29
Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemain.
En réalité, tu ne connaissais pas grand chose de cette fille. Vous passiez le plus clair de votre temps à vous croiser de part et d’autre de New-York, mais vous ne vous étiez jamais vraiment parlés, enfin, entretenus une conversation comme celle-ci. Et tu trouvais qu’elle se mêlait un peu trop de ce qui ne lui regardait pas, c’est vrai, après tout, qu’est-ce que cela pouvait lui faire que tu te détruises autant, tu ne lui devais rien, et puis vous n’étiez rien l’un pour l’autre, si encore elle avait été une amie à toi. Et encore, même lorsque tes amis se soucient de toi, tu te tues à leur dire qu’il ne faut pas. La mort ne te fait pas peur. Tout le monde doit partir un jour alors bon, à quoi bon stresser, autant profiter du temps qui nous reste. Malheureusement, elle ne savait pas qu’elle était tombée sur un mec nettement plus butée qu’elle. De plus, si une overdose ne t’avais pas arrêté, ça n’allait pas être la jeune blondinette qui y parviendrait. Si elle réussissait là où tous tes proches avaient échoué, c’est que clairement, il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez toi. Quoi que, quoi qu’il arrive, tout ne tournait pas rond à l’intérieur. Ne comprenant pas vraiment pourquoi elle insistait autant, tu finis par t’emballer un peu, c’était ça ton problème, tu étais définitivement bien trop impulsif. Garder ton sang froid, tu en étais incapable, un rien te faisait monter en pression, et là, son insistance avait fait que tu t’étais plus ou moins énervé contre elle. Elle s’énervait à son tour te claquant ton billet en plein visage, chose que tu n’appréciais pas du tout. C’est qu’elle avait du caractère la petite, mais elle ne perdait rien pour attendre. Tu gardais les billets dans la main les serrant fort. « Si tu veux tout savoir, le petit con arrogant t’emmerde » C’était clair, net et précis. D’où elle se permettait de t’insulter de la sorte, alors que tu ne lui avais jamais manqué de respect à proprement parler. Tu avais eu beau hausser le ton, tu ne t’étais pas permis de l’insulte de petite conne, même si tu le pensais très fort. A force de chercher, tu finis par souffler sur la petite poudre blanche qui se trouvait au creux de ta main afin qu’elle se dissipe dans l’air. Tu savais pertinemment comment cela pouvait mettre un dealer un rogne de voir son fric se perdre de la sorte, parce qu’on ne va pas se mentir, on sait tous que les dealers se vendent mutuellement leur drogue. Et tout ce que tu espérais, c’est qu’elle ait claqué une bonne petite somme d’argent, juste pour lui foutre d’avantage les boules. « Ne me remercie pas, c’était avec plaisir » rétorques-tu avec tout autant d’ironie qu’elle. « Ma tête de con ne ressort qu’avec toi visiblement, avec mes clients je sais être poli et courtois, quand ils ne me prennent pas la tête bien sûr » rétorques-tu de plus belle. On se serait clairement cru dans un match de tennis où vous passiez votre temps à vous lancer la balle, sauf que là, c’était pas une balle mais plutôt des pics. Disons que c’était à celui qui aurait le dernier mot, mais visiblement aucun d’entre vous n’avez envie de lâcher le morceau. Comme elle t’avais un peu trop mit les nerfs. Tu ne tardais pas à lui montrer ton mécontentement en attrapant fortement son poignet pour lui remettre la somme d’argent que tu lui devais, lâchant par la suite brutalement cette dernière.. Il était hors de question qu’elle « t’offre » ce sachet que tu avais dissipé dans l’air. Tu ne voulais rien de gratuit venant d’elle. Elle se mit ensuite à se faire tout un film. Un petit film qui était loin de te plaire, évidemment, tu sentais les nerfs monter. Ca bouillait en toi, telle une cocotte minute prête à sonner. « Ecoutes moi bien, avant de te mêler du cul des autres, tu ferais mieux de te mêler du tien. Tu dois vraiment avoir une vie de merde pour aller faire chier les autres » Entre nous, elle aurait été un mec, tu ne te serais pas gêné pour laisser ton poing allait dire bonjour au nez de ton interlocuteur, mais bon, c’était une fille, et tu avais bien trop de respect pour toucher une fille mais clairement, elle était insupportable. De quoi elle se mêlait. Elle devait surement faire allusion à ton moment d’absence quelques minutes auparavant vis à vis du fait que tu ai pensé voir a meilleure amie. « Et on verra si tu seras toujours dans cet état le jour où tu perdras un proche, p’tite conne » conclus-tu avec une telle glaceur. Si tu étais aussi con, ce n’était pas pour rien, tu le savais que tu l’étais mais ce qu’elle venait de dire ne t’avais pas plu, car tu souffrais déjà assez de la disparition et la mort de ta meilleure amie, sans qu’une personne en rajoute ainsi.
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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle | Lun 11 Juil - 1:22
streets not safe but I never run away
+ arielle & clyde
Bon. J'étais p'tête un peu désagréable. J'étais pas comme ça habituellement, promis. Je sais pas c'était sûrement le ton que prenait Clyde avec moi ou bien simplement sa façon d'agir. J'étais toujours sarcastique et j'aimais bien taquiner les gens, mais là j'avoue que j'avais poussé à l'extrême. Ile me faisait chier bon. En même temps, de le chercher de la sorte, ça m'amusait. Eh ouais, j'étais comme ça moi, j'aimais chercher les gens. Alors je l'avais un peu insulté, pas pour être méchante, mais juste pour le piquer un peu. Ça marcha comme sur des roulettes, parce que monsieur Clyde annonça qu'il m'emmerdait. J'hocha la tête avec un sourire ironique. C'était avec plaisir. J'en rajouta une petite couche juste pour.. Bah juste pour le faire chier davantage quoi. Tant qu'à y être. Il répondit, n'hésitant pas une seconde. On avait l'air de deux gamins à la maternelle qui se faisait chier et ne pouvait plus s'arrêter. C'était chacun son tour. Je décida de porter un petit coup de grâce en improvisant sur sa relation avec une fille que je ne connaissais absolument pas. Je spéculais totalement, mais je savais que j'avais bien raison parce qu'il s'emporta. Je le regarda dans les yeux et pendant une petite seconde, j'étais certaine qu'il allait me frapper. Lucky me, j'étais une fille. Il avait clairement un peu de moral. J'avais peut être été un peu loin sur ce coup, mais je n'allais pas l'avouer, donc je fis mine de rigoler. « Ouaip, ma vie est complètement merdique. En fait, le soir j'me demande comment j'vais faire pour faire chier la prochaine personne qui va tomber sur mon chemin. » dis-je ironiquement. « En vrai, c'est juste toi qui m'inspires ça. » lui dis-je en souriant.
Je lui demanda ce qu'il l'avait rendu aussi con parce que plus jeune, alors que je le croisais, il n'était pas comme ça. Il en profita pour m'insulter à son tour, petite conne, tiens c'était original. Sa phrase me fit aussi réfléchir. En fait, ça me coupa toute envie de sourire. « Tu crois que j'sais pas ce que ça fait de perdre quelqu'un? » demandai-je très sérieusement. Je le savais ce que ça faisait. J'avais perdu ma mère il y a plusieurs années et je perdais mon père jour après jour au nom de l'alcoolisme. « T'es pas le seul à avoir vécu des trucs difficiles. C'est pas une excuse pour être chiant. » dis-je simplement. Je laissa planer un bon moment de silence. Je pris une grande inspiration et ravala mon orgueil. « Désolé de t'avoir insulté. J'ai été trop loin. » dis-je simplement en marmonnant et en regardant le sol. Ouaip, Arielle qui s'excusait, ça n'arrivait pas trop souvent. Plus jeune, je m'excusais pour tout et pour rien, puis j'avais dû entrer dans le monde des adultes. J'avais pris le contrôle de ma vie et je me disais que je n'aurais pas à m'excuser pour ça auprès de personne. Alors je sais pas, j'imagine que je croyais avoir toujours raison. Pourtant, c'était pas dans mes habitudes d'être chiante comme je l'avais été avec Clyde. Il m'avait juste.. Bien énervé. J'aimais bien taquiner, mais lui il prenait pas.
(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle | Lun 25 Juil - 12:15
Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemain.
Son petit côté hautain et sûre d'elle était loin de te plaire, et ça se sentait, ça se voyait que tu avais du mal à te contenir. Honnêtement, elle aurait été un mec, il y a fort longtemps que tu lui aurais réglé ses comptes d'une manière ou d'une autre, mais avec les filles tu arrivais à être un temps soit peu plus patient, même si là, clairement, elle te poussait à bout. Dans le fond, elle ne connaissait rien de toi, et pourtant, elle essayait de faire tout comme, ce qui était loin de t'enchantais. Tu ne supportais pas que l'on puisse te donner des leçons de moral, et encore moins par une inconnue. Car clairement, Arielle n'était ni plus ni moins qu'une inconnue à tes yeux. A part connaître son prénom, et ce qu'elle fait : dealer, tu ne savais absolument rien d'elle, c'est pour cette raison que tu n'irais jamais te permettre de lui faire n'importe quelle remarque désobligeante. De plus, tu ne risquais pas le faire, sauvage comme tu étais. Tu étais plutôt du genre à ne pas parler. En fait, clairement, il fallait te tirer les vers du nez si on voulait parler avec toi ,car tu n'étais pas du genre à engager la conversation. Tu aurais très bien pu parler avec cette dernière, si elle avait engagé la conversation autrement, mais t'attaquais sur un point faible, c'était tout sauf ce qu'il fallait. Tu n'étais pas con, tu savais ce que la drogue engendrait, mais c'était la seule chose que tu avais trouvé où te réfugier pour pouvoir oublier. Oublier toutes les merdes que la vie t'as faite. « Si tu veux un conseil, tu ferais mieux d'aller t'occuper de tes affaires, plutôt que t'occuper du cul des autres, et notamment du mien » Alors que tu t'apprêtais à partir, elle te cherchait une nouvelle fois. Seulement voilà, elle avait tapé là où il ne fallait pas. Tu serrais ta mâchoire de la même force que tu serrais tes poings. Jusqu'où elle allait continuer d'aller comme ça. Bien que tu n'ai pas l'habitude de parler de ce que tu peux ressentir, tu lui claquais en plein visage que peut être que si elle avait perdu quelqu'un elle n'agirait pas de la sorte. Dans le fond, tu ne connaissais rien d'elle, alors peut être qu'elle savait ce que c'était, mais peut être que tout simplement, elle était parvenue à gérer la chose mieux que toi. « Qu'est-ce que j'en sais ? On ne se connait pas après tout » C'était bel et bien vrai. « Chacun surmonte les choses à sa façon. Moi je surmonte mes difficultés tel un connard, en me plongeant dans la drogue pour oublier. T'as peut être la facilité de garder la tête haute malgré tout. T'as bien de la chance. Moi malheureusement, je n'y arrive pas » C'était rare quand tu t'ouvrais de la sorte et que tu assumais être faible. Mais en même temps, elle l'avait cherché, et ce que tu disais n'était pas totalement faux. Chaque personne avait sa propre manière de réagir face à certains événements. Une fois de plus, tu t'apprêtais à tourner les talons pour partir, lorsque cette dernière s'excusait. Tu t'arrêtais alors dans ton élan. Te retournant pour lui faire face. Elle venait de s'excuser pour t'avoir insulté. Bon là, tu n'avais pas d'autre choix que de ravaler ta putain de fierté et t'excuser à ton tour. Enfin, de manière détournée. « J'aurai pas dû non plus... T'insulter de petite conne. Ou encore te dire que tu ne sais pas ce que sait de perdre un proche alors qu'au final, je ne connais rien de toi, et peut être que t'es dans la même situation que moi » Finalement, tu étais parvenu à te radoucir. Peut être que dans le fond, tu avais apprécié le geste de la jeune fille, peut être qu'elle n'était pas si conne que tu avais pu le penser au début de votre entrevue.
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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle |
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