(#)Sujet: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Jeu 19 Mai - 15:40
Never forget the past.
James & Joy
Vendredi soir. Fin de la semaine de boulot. Habituellement, je rentre chez moi, je me fais couler un bon bain, puis je me mets en pyjama, et je regarde plusieurs épisodes d'une série en mangeant de la glace. En ce moment, c'est l'intégrale de Friends que je me rematte, comme ça, dans mon canap'. Le vendredi soir, parfois, mon frère ou ma mère me téléphonent. C'est un peu une tradition. Mais cette semaine, ça n'arrivera pas : Liam est en déplacement en Europe, et maman est en voyage avec mon nouveau beau-père. Ça me fait toujours bizarre de dire ça, mais dans un sens, je suis contente que maman ait réussi à retrouver goût à la vie... Elle a porté le deuil de Sara assez longtemps, et elle a été pas mal secouée récemment, quand j'étais malade. Elle mérite quelqu'un qui prenne soin d'elle, qui la rende heureuse. Quoiqu'il en soit, je n'avais aucun risque d'avoir un coup de fil familial ce soir. Comme je le disais, Liam est en déplacement, Maman en voyage, et Papa déteste téléphoner, il préfère m'envoyer des lettres. Je sais, c'est étrange, mais il préfère me raconter sa vie sur de nombreuses feuilles de papiers que par téléphone. A force, je m'y suis habituée. Enfin, là n'est pas le sujet.
J'envisageais donc me faire une soirée devant un petit plateau télé, comme toutes les semaines, lorsque les collègues m'ont invitée à prendre un verre, ce soir justement, pour fêter les superbes ventes mensuelles de notre magasine. Mes collègues ne cessent de me répéter qu'avoir des critiques (positives ou négatives) littéraires de Joy Brennan dans un magasine, c'est comme un trésor. A mon avis, ils exagèrent beaucoup, je ne fais qu'écrire ce que je pense, avec mon cœur. Je suis toujours sincère dans mes écrits, c'est un mot d'ordre. Il arrive souvent, d'ailleurs, que mes avis soient totalement contraires à ceux d'autres critiques littéraires, d'autres journaux ou magasine. La critique, c'est un ressenti personnel, pas un effet de foire.
Toujours est-il que mes collègues m'avaient donné rendez-vous à 20 heures précise, en face du bar Fifty shades of Mc Queen's. En rentrant du boulot vers 18 heures, j'avais donc pris une bonne douche bien longue et bien chaude. Puis, je m'étais fait un petit brushing, histoire que mes cheveux ressemblent à quelque chose. Je m'étais maquillée, ni trop peu, ni beaucoup trop, juste ce qu'il fallait. Je m'étais parfumée, et je m'étais habillée. J'avais enfilé une robe à fine bretelles noire qui descendait au niveau du genou, un peu droite, avec une veste de couleur corail, pour donner un peu de couleur. J'avais enfilé mes escarpins noirs, j'avais mis mes boucles d'oreilles pendantes favorites, un collier pour habiller mon cou, et j'avais enfilé une bague que je portais tout le temps, que je n'arrivais pas à quitter, qui m'avait été offerte par mon ex... bref. Dans mon petit sac à main, j'avais fourré mon porte-feuille, mon téléphone, un paquet de mouchoirs, une petite trousse à maquillage. Puis, j'étais sortie de mon appartement, rangeant ma clé dans mon sac à main. Une fois dans la rue, je me suis dirigée vers ma voiture - une mini Cooper noire - et je suis montée dedans. Quand je pense que je vais abuser un peu sur la bouteille, je prends le Taxi, mais ce soir, j'ai trop mal à la tête et je suis trop fatiguée pour boire plus qu'un verre... Même si je suis guérie, enfin en rémission d'après les médecins, mon corps me dit STOP bien plus vite qu'avant. D'après les médecins, ces effets s'atténueront avec le temps, mais en attendant, je dois vivre avec. Je démarrai alors ma voiture, et je conduisis dans la dense ville de Miami, en direction de ce bar. Une fois arrivée, je garais ma voiture non loin de là, et je descendis rejoindre le groupe. Quand tout le monde convié fut arrivé, c'est à dire une quinzaine de personnes, nous sommes entrés dans le bar. L'ambiance était déjà là, il y avait déjà du monde. Josh, mon collègue journaliste économiste, repéra une grande table, à laquelle nous nous sommes installés. Alors que je m’imprégnais des lieux, que je familiarisais avec ce bar que je n'avais jamais fréquenté, mon regard s'arrêta sur une personne au bar. Enfin, plus précisément, derrière le bar. Je ne mis pas longtemps à le reconnaître : James Mayer, mon ex. Le père de mon fils, Logan. L'homme que j'ai abandonné il y a deux ans, lui laissant notre fils, pour me faire soigner au Canada, sans lui donner la moindre explication. J'avais prévu de le recontacter, mais je n'avais pas encore osé... Tout à coup, je me sentais vraiment honteuse de ne pas lui avoir parlé avant ce soir. J'avais rêvé mieux, comme lieu de retrouvaille, qu'un bar empli d'inconnu, en compagnie de mes collègues...
En secret, j'espérais qu'il ne me repère pas, et je jouais profil bas, gardant la tête baissée pour ne pas me faire repérer. Oui, bon, j'ai pas mieux comme technique, à ce moment précis...
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Ven 20 Mai - 0:14
Never forget the past.
Joy && James.
Une journée comme une autre, une journée dès plus banale depuis que je suis arrivé à Miami. Je dépose Logan le matin à la garderie où il passe la journée jusqu’à ce que je le récupère en sortant du bar. J’aime ma vie, oui mais j’ai comme une impression de tourner en rond, de ne pas avancer. Alors oui cet emploi est super pour moi. Avec la patronne nous avons conclu à un marché. Je garde le bar ouvert la journée et je ne travaille pas le soir en semaine ce qui me permet de profiter pleinement de Logan en semaine. Le weekend et bien je m’arrange entre ma sœur et les jeunes femmes qui viennent le garder. Ça leur fait de l’argent de poche et moi… beh elle me sauve la vie.
La fin de semaine sonne et le début du weekend commence. Après avoir récupéré mon fils, nous allons un peu au parc jouer et manger une glace pour le goûter, oui je sais, pas très saint pour un enfant de deux ans. Mais je fais ce que je peux avec ce que j’ai et surtout ce qu’il aime. Bien qu’il ne soit pas un enfant difficile, c’est une tout autre histoire quand il s’agit de le faire manger. C’est une autre histoire, là n’est pas la question. Nous rentrons aux alentours de dix-huit heures, le temps de le doucher et profiter encore un peu de lui. Le mettre en pyjama et le faire dîner. Vingt heure, ses petites mains frottent ses yeux. Il est temps d’aller le mettre au lit. Comme chaque soir, je l’endors en passant mon pouce entre ses yeux. C’est le seul moyen de l’endormir paisiblement. J’ai découverts ça quand sa mère nous a laisser, il y a un an et demi ou deux ans… Je pense que ses petites caresses le rassurent, lui montrent que je suis là moi. Toujours là. Ses yeux se ferment petit à petit. J’allume sa veilleuse et sort de la chambre, fermant la porte où trône son prénom en lettre en bois.
Ce soir c’est Rachel qui le garde. Une de mes préférées, poli, adorable et serviable. Elle a tendance à ranger l’appartement quand Logan dort. Ce qui me rend un énorme service quand on voit le bordel que met mon fils. Mais je ne peux pas lui en vouloir. Je profite de l’arrivée de cette jeune fille pour aller me doucher et me préparer. Jean noir et chemise noir pour ce soir. Un petit goute de parfum, un coup de peigne dans les cheveux et le tour est joué. Je suis prêt à partir, ça tombe bien parce que l’heure tourne à grande vitesse et je vais devoir presser le pas si je ne veux pas être en retard. Avant de partir d’adresse quelques mots à Rachel en enfilant mes chaussures. « Logan s’est endormi comme un petit prince, il ne devrait pas se réveiller cette nuit. Je te laisse de l’argent pour te faire livrer de quoi manger et le double des clés. » Dis-je en déposant l’argent sur le buffet dans l’entrée. « Merci encore d’être venue Rachel ! Fais comme chez toi, bonne soirée. A demain ! Enfin cette nuit... » ajoutais-je un brin rieur avant de fermer la porte avec mes clés. J’entre dans ma voiture et prends le chemin du Fifty Shades Of Mc Queen’s. Je n’habite pas loin, une chance. Je remplace le barman qui a fait la journée et prend sa place derrière le comptoir. C’est déjà bonder de monde, la soirée promet d’être mouvementée. C’est excitant et dépriment à la fois. On manque de serveurs et de serveuses pour ce weekend alors je dois faire tout en même temps. Préparer les cocktails et les servirent aux tables. Je suis concentré sur ma tâche à accomplir quand je remarque une quinzaine de personne entrer. Nous avons l’habitude du monde mais jamais de grosses tables comme ça, du moins pas sans réservations. Qu’importe, plus il y a de monde, plus les pourboires seront conséquents et ce n’est pas pour me déplaire. Je reçois la commande de cette grosse table en question. Quelques cocktails qui sont en générale typiquement féminin et d’autre boissons traditionnelles comme la bière. Je mets met au boulot tout en continuant la discutions avec la jeune femme qui vient chaque soirs boire son verre de Martini blanc, Karen. Jeune femme draguant un peu tout le monde, mais très agréable, un peu déprimée sur les bords mais gentille dans le fond. Elle me raconte sa journée comme à chaque fois tout en me déclarant sa flemme après avoir bu son troisième verre. Je n’y fais même plus attention, ce soir c’est moi et demain ce sera mon collègue Raph qui aura le droit à des éloges sur son corps musclé et ses beaux yeux. « Excusez-moi Karen, mais le devoir m’appel. Je reviens dans cinq minutes. » annonçais-je. Je m’approche avec plateau en mains de cette tablée immense pour le coup. « Bonsoir, tout l’monde, moi c’est James, pour ceux qui ne me connaissent pas. » commençais-je par dire. Oui j’aime bien qu’on m’appel par mon prénom que par un Monsieur ou Barman, j’ai horreur de ça. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faut pas hésiter. » continuais-je. Je n’avais pas pris le temps de regarder chaque personnes installées. J’étais placé à un bout de table donc forcément ceux qui était de l’autre côté n’était pas visible. « Alors, passons aux choses sérieuses… mmh j’ai un Gin Tonic. » commençais-je par dire avant qu’une personne lève le bras pour annoncer que cette boisson était pour elle. « Vous faites passez s’il vous plait. » demandais-je. « Ensuite j’ai trois bières…. Messieurs je suppose ? » dis-je en riant avant de leurs donner. « J’ai un Manhattan également et un Blue Laggon. » poursuivais-je. << Le Blue Laggon c’est pour Franck et le Manhattan c’est pour Joy je crois. >> s’exclamait une jeune femme. Je donne le Blue Laggon et lève la tête pour voir qui était Joy afin de lui apporter son cocktail. « Qui est Joy ? » lâchais-je avec un grand sourire avant qu’on me la montre du doigt. - Ce prénom avait une résonnance particulière pour moi. C’était celui que portait la mère de mon fils, elle doit certainement le porter encore d’ailleurs… - Effectivement elle était de l’autre côté de la table. Je prends donc le verre en main et contourne la table pour arriver près de cette jeune femme qui tourne la tête. « Madame est servie. » lâchais-je en souriant tout en déposant le verre sur la table, ce sourire et cette joie disparaissent complètement quand cette jeune femme en question lève la tête vers moi. « Joy… »…. Je reste à présent bouche bée.
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Dim 22 Mai - 23:48
Never forget the past.
James & Joy
S'il y a bien un moment que je recule toujours depuis mon retour à Miami, c'est celui où il faudra que je re contacte James. Car oui, il faudra bien que le fasse un jour, je lui dois des explications. Je les ai quittés précipitamment, Logan et lui, sans laisser ni numéro, ni adresse... J'avais tellement peur de dire à James que j'étais malade ! Il était tellement heureux d'être papa, que je ne voulais pas gâcher son bonheur avec ma fichue maladie. Dans l'histoire, j'ai été égoïste, et pourtant, je n'ai pensé qu'à lui, et à notre fils, à leurs bonheurs. A cette époque là, il me paraissait évidemment qu'ils seraient plus heureux tous les deux, entre hommes, bien vivants, en bonne santés, plutôt qu'avec une malade dans les pattes. Le traitement a été très difficile, très éprouvant, c'était tellement une mauvaise période que je reste persuadée que j'ai fait le bon choix en leur épargnant ça. Aux yeux de James, je dois passer pour la pire des garces, une lâche, et il a totalement raison. Aux yeux de Logan, je dois... Je ne sais pas ce que je suis, pour lui. J'ignore même si James lui parle de moi, s'il sait qui est sa mère. En partant me faire soigner, j'ai tiré un trait sur mon histoire avec James, et pire encore, j'ai renié mon fils. Mais j'ai fait le bon choix, le meilleur choix pour eux. Ils n'auraient pas été heureux avec moi. Aujourd'hui, j'espère qu'ils le sont, malgré mon absence. Je mentirais si je disais que je n'aime plus James, et si je disais également que Logan ne me manque pas, car c'est tout le contraire. Le manque était bien plus douloureux que le traitement et la perspective de mourir. Il y a beau avoir des médicaments contre les problèmes du corps, il n'y en a pas pour les problèmes de cœur et de conscience... Je traîne mes remords comme des casseroles bruyantes solidement accrochées à mes pieds, mais je continue de vivre. Et je ne peux m'empêcher d'espérer qu'un jour peut être, j'aurai la chance de goûter à cette vie de famille, avec eux deux, dont j'ai été privée contre mon gré.
Qu'importe, ce soir, je suis avec mes collègues, et je compte bien profiter de la soirée en leur compagnie. J'en connais déjà quelques uns, dont Josh, dont je parlais précédemment, avec qui je joue à un petit jeu de séduction qui m'amuse. Je sais qu'il n'a qu'une envie, me mettre dans son lit... Non pas que l'idée me déplaise, je préfère le faire languir un peu, je n'aime pas passer pour une fille facile, surtout auprès d'un collègue. Il y aussi Franck, le directeur de la rubrique "Culture" dans laquelle j'écris mes critiques littéraires. Je connais également Melody, ma voisine de bureau, qui s'occupe de la rubrique cinéma. C'est avec elle que j'ai le plus sympathisé, depuis mon arrivée au sein de l'entreprise. A chaque pause, on se raconte nos vies. Ce que j'adore avec cette fille, c'est que jamais elle ne me juge. Je sais que je peux avoir toute confiance en elle. Pourtant, je ne lui ai jamais parlé de James et de Logan. C'est mon secret, et il est bien trop lourd à partager. Et alors que nous nous installions à table, elle prit la chaise à côté de moi, et commença à me raconter ses déboires amoureux. Elle est comme ça, Melody, c'est une fille adorable, mais elle n'a pas de chance en amour. D'un air désespéré, elle me confie sa vie. "Tu ne te rends pas compte, Joy ! Pas de nouvelles depuis une semaine. Là, c'est sur, je peux dire que je suis de nouveau célibataire ! J'en ai marre, tu sais. Je tombe toujours sur des nuls." Alors que j'allais la consoler, un serveur s'approcha pour prendre la commande. Chacun commanda sa boisson, pour ma part, je demandais un Manhattan, oui j'adore ce cocktail. Pourtant, je déteste le whisky et le Martini, mais les deux mariés ensemble, j'adore ! Bref, une fois le serveur parti, je m'affairais à répondre à Melody : "Ne dis pas ça, ma belle. Il ne te méritait pas ! Tu trouveras un mec bien, j'en suis sûre. Alors oublie ce minable et profite de ta soirée, avec nous ! Regarde autour de toi, aucun mec ne te plaît ?" Elle observa les environs, et son regard s'arrêta sur une personne en particulier : "Le serveur, là-bas, derrière le bar. Regarde le ! Il est trop beau, tu ne trouves pas, Joy ?" Je jetais alors un oeil, avant de restée bloquée, bouche-bée. James. Si je m'attendais à le voir ici... Il fallait que Melody le trouve mignon ! Tout à coup, je me sentais à la fois jalouse et honteuse, tout en étant terriblement stressée, je sentais le moment que je redoutais arriver. Alors que je me perdais dans mes pensées, que mon cerveau et mon corps étaient en panique, Melody en rajouta une couche "Ah bah, le voilà, c'est lui qui va nous servir, c'est trop bien !" Si tu savais, Melody ! C'est la pire chose qu'il puisse m'arriver. Je faisais en sorte d'observer mes mains, mon vernis gris foncé, ma bague, la table, la carte posée face à moi, bref, de ne pas lever la tête pour ne pas croiser son regard, même si je me doutais que c'était peine perdue, étant donné qu'il s'occupait de notre table. Melody, remarquant mon désarroi, me murmura un "ça va, Joy ?" à l'oreille, auquel je répondis d'une petite voix "Oui, oui, t'inquiète" James était désormais à notre table, et servait les personnes au bord. J'avais la chance d'être en bout de table, il ne me remarquera peut être pas. Il énonça son prénom, mon cœur manqua un battement, comme si j'avais la confirmation que c'était bien lui - je sais, c'est débile, surtout que je le reconnaîtrais entre mille - je me sentais paniquer, honteuse, gênée, confuse. Melody répéta son prénom, comme charmée, et même la tête baissée, je savais qu'elle était en train de le mater comme la septième merveille du monde. Vint le moment de donner le Manathan, j'entendis Josh prononcer mon prénom, et James demander qui était Joy. A ce moment précis, si j'avais pu me fondre avec la table, je l'aurais fait. Ma tête toujours baissée, je vis Franck, assis en face de moi, me montrer du doigt. Ça y est, le moment est arrivé. Je relevais alors la tête doucement, essayant de paraître la plus normale possible, alors qu'au fond, j'étais totalement en panique. Je vis sa main déposer mon verre devant moi, et son sourire se dissiper alors que nos regards se croisaient. Il prononça mon prénom, d'un ton différent cette fois-ci, comme s'il avait vu un fantôme. Il était complément bouche bée. Je le regardais alors, et je lançais, de façon neutre "Bonjour, James." puis j'ajoutais "Merci pour le cocktail. Je ne m'attendais pas à te revoir ici." Me sentant mal, je me levais, et je lançais à toute la table, et à James par la même occasion "Je m'absente deux minutes, j'ai besoin de passer un coup de fil" Prétexte bidon, je fonçais en réalité vers les toilettes, je me sentais nauséeuse, je sentais mon corps me lâcher. Une fois dedans, les larmes coulèrent, jamais je n'aurais cru me sentir ainsi. Je me tenais au lavabo, par peur de m'effondrer. J'aurais tellement voulu être plus courageuse, que les choses se passent autrement... Surtout, que nos retrouvailles se passent autrement. La porte s'ouvrit alors sur Josh et Melody. Josh vint alors derrière moi, et me dit alors "Joy, qu'est-ce qui se passe ?" Puis, il ajouta "Eh, en fait, c'est classe, les toilettes des filles ! Au moins, grâce à toi, je sais que c'est identique à ceux des gars". J'éclatai alors de rire, ce mec aura toujours ce don là, me faire rire. Melody s'approcha alors, et me dit "Tu le connais, le serveur ? Enfin, James ?" J'inspirais un grand coup, l'heure était venue de leur dire la vérité. "Oui, je le connais... C'est mon ex." Tous les deux étaient déjà bouche-bée, et ce que j'allais dire n'allait pas arranger les choses "J'ai un fils avec lui, il s'appelle Logan, il a deux ans. Mais je ne le connais quasiment pas, je les ai abandonné lâchement peu après sa naissance. J'ai... J'ai eu une obligation, quelque chose qui a fait que j'ai du partir, sans eux, pour leur bien. A la base, je suis revenue à Miami pour le poste que m'a proposé Franck, mais surtout pour le revoir, lui expliquer, mais je n'en ai jamais trouvé le courage. Je ne pensais pas le retrouver ici, je ne sais pas quoi faire..." Alors que j'attendais une réponse de Melody, c'est Josh qui me répondit "Eh bien, il va falloir que tu lui parles, que tu assumes. Tu ne vas pas passer ta vie à fuir ! D'ailleurs, on pourrait retourner à la table, non ? Parce que si une fille rentre ici et me voit, je vais perdre toute virilité et toute chance de rentrer accompagné ce soir". Je poussais un petit rire, tout comme Melody, qui me dit "Josh a raison, ma Joy. Qu'importe tes erreurs, l'heure est venue d'assumer." J'inspirais un grand coup, avant de leur dire "Vous avez raison, allez, on retourne à table avec tout le monde". Nous avons quittés les toilettes, et nous nous sommes ré-installés. James avait quitté notre table, et j'avais beau le chercher du regard, je ne le trouvais pas. Une fois ré-assise, j'ai avalé une gorgée de cocktail, après avoir au préalable trinqué avec tout le monde, qui nous attendaient, Josh, Melody et moi, pour boire leur première gorgée. La soirée a alors repris son cours, les discussions et les rires fusaient de notre table. De mon côté, je cherchais toujours James, en vain. Je savais qu'il fallait que je lui parle, mais je ne savais pas quel moment serait le meilleur pour ça, à vrai dire j'ignore même s'il y en a un, mais il faut que je lui parle, c'est certain.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Lun 23 Mai - 17:13
Never forget the past.
Joy && James.
Si j’avais su ce qu’il allait se passer ce soir… Je crois que je me serai porté malade. J’étais loin de m’imaginer ce qu’il allait se passer. Jamais je n’aurai pensé la revoir… Devoir affronter son regard. Entendre sa voix et écouter ses excuses, mais l’absence à des tords que rien ne défends. Elle m’avait abandonné, elle a abandonné son propre fils alors âgé de quelques mois. Je l’ai haï autant que je l’ai aimé. Revoir son visage m’a déboussolé, m’a fait retomber dans ses mois qui ont suivi son départ. Des semaines difficiles, des nuits à ne plus savoir comment calmer Logan, des fins de mois difficiles…
Quoi qu’il en soit j’étais là, sur mon lieu de travail, joyeux, souriant regardant la foule arriver, remplir ce bar. Tout se passait bien, jusqu’à ce moment… Ce moment où je suis obligé d’aller servir une table faute de personnel. Ce n’est pourtant pas mon rôle de me la jouer serveur mais pour un soir pourquoi pas. Et puis, ma patronne est plutôt cool avec moi alors je ne vais pas lui mettre des bâtons dans les roues pour qu’après je sois obligé de pointer au chômage. Ce serait un désastre. En préparant toutes ses boissons, je suis accompagné d’une femme qui vient régulièrement pour discuter. C’est agréable ce genre de personnes sauf quand elles ne cessent de draguer et se plaindre de leur vie. Qu’est-ce que ça peut m’agacer. Finalement je suis ravi de me la jouer serveur ce soir, ça me permet de changer un peu d’air et surtout abandonner Karen. Soulagement. Je contourne donc le comptoir et prend le plateau en main. Au passage je salue quelques clients habituels. Deux trois jeunes qui trainent régulièrement au terrain de basket où il m’arrive d’aller.
Une tablée agréable et souriante. C’est super ! Je sens que je vais apprécier bavarder avec eux. Ça n’a pas l’air d’être des amis vu la diversité des âges. Peut-être des collègues… Je me sens observer en arrivant bien qu’une jeune femme a le regard perdu sur la table. Je n’y prête pas plus attention et commence à distribuer les cocktails. Je ne tarde pas à m’approcher de cette jeune femme mystérieuse au bout de la table pour lui servir son verre. Je pense que j’aurai pu reconnaître ce parfum entre mile. Elle ne l’a pas changé… Son regard croise le mien. Le son résonne de sa voix résonne dans ma tête, comme si celle-ci rendait les retrouvailles réelles. << Bonjour, James. >> je reste bouche bée, figé. Comme si mon corps avait décidé de me lâcher. << Merci pour le cocktail. Je ne m’attendais pas à te voir ici. >> Je fais un pas en arrière au moment où elle se lève. « Je ne te savais pas encore vivante. » lâchais-je sans rien contrôler. << Je m’absente deux minutes, j’ai besoin de passer un coup de fil. >> Ok, encore une fois elle fuit. Cette fois, je ne chercherai pas à la retrouver. Je retourne alors à mes occupations après avoir récupéré mon plateau. Je dépose ce dernier derrière le bar et avertis mon collègue que je prends ma pause. Un besoin d’air frais s’impose. Je me dirige donc vers l’extérieur du bâtiment. Je m’adosse alors au mur face à l’entrée, de l’autre côté de la rue. Je déteste cette soirée finalement. Comment pouvait-elle être là, dans cette ville… ? Dans mon bar, sur mon lieu de travail ? Accompagnée d’amis… ? Sans se soucier de son fils… ? Comment a-t-elle pu continuer de vivre sans lui… ? Pourquoi ? J’ai besoin de réponses, mais suis-je réellement près à les entendre ?? …
love.disaster
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Mar 24 Mai - 0:15
Never forget the past.
James & Joy
Depuis deux ans, et encore plus depuis mon retour à Miami, je repousse ce moment où je devrais lui parler, lui expliquer. Par peur ou par lâcheté, je ne sais pas. D'autant que je n'ai aucune idée de ce que je vais lui dire : je préfère encore lui mentir, lui faire croire que je les ai abandonné sans scrupules, plutôt que de lui avouer que j'étais malade. Je préfère avoir sa haine plutôt que sa pitié. J'en ai déjà eu assez à l'hôpital, quand les infirmiers et médecins, bien que très gentils et dévoués, me regardaient d'un air de dire "pauvre fille, à peine la vingtaine et déjà malade de la sorte." Alors aussi étonnant que ça puisse paraître, je ne veux pas lire sa pitié dans ses yeux. J'ai déjà eu du mal à la supporter de la part d'inconnus, alors je refuse de la lire dans les siens. La maladie m'a au moins appris quelque chose : je préfère la haine à la pitié.
Et pourtant, mon cœur s'est serré et brisé en mille morceaux quand j'ai vu son regard, et que j'ai entendu sa voix. "Je ne te savais pas encore vivante" m'a-t-il dit. Une phrase qui paraîtrait banale s'il savait tout pour ma leucémie, mais vu que ce n'est pas le cas, c'est vraiment qu'il me croyait morte, et que pour lui, ça aurait été mieux ainsi. J'ai avalé difficilement ma salive, ne lui répondant rien, et je me suis réfugiée dans les toilettes pour reprendre mes esprits. Un moment de faiblesse, qui fera bien vite parti du passé. Car j'ai bien l'intention de l'affronter. Alors je vais lui parler, ce soir. Josh et Melody ont raison, je ne pourrais pas me défiler toute ma vie, il faut bien que ce moment arrive, et autant que ça soit ce soir. Quand j'y repense, jamais je n'aurais cru que ma vie serait telle qu'elle est actuellement, moi qui ne me voyait pas vivre sans lui, ni sans Logan. La vie est tellement mal faite, parfois ! Mais j'ai bien l'intention de me rattraper, et à défaut de pouvoir, dans l'immédiat, reconquérir le père - mon but ultime - car je connais son côté rancunier et qu'il me détestera, j'ai bien l'intention de jouer mon rôle dans la vie de mon fils. D'être enfin une mère pour lui, une mère présente. Et je suis prête à tout pour ça. Tout.
Alors que tout le monde à la table discutait, et finissait gaiement son verre, pour fêter, comme prévu initialement, les bons chiffres du journal pour lequel on travaille, je cherchais James, pour l'affronter, lui parler. Il ne semblait plus être là, tant pis. De toute façon, je ne partirais pas sans avoir eu une conversation avec lui. Après avoir bu une gorgée de mon cocktail, je fouillais mon sac, à la recherche de mon paquet de cigarettes - je sais, c'est mal, mais je reste une fumeuse occasionnelle - et de mon briquet. Une fois les deux en main, je dis à Melody que je sortais fumer, et je lui demandais de garder mon sac, chose qu'elle accepta. Je vérifiais que mon téléphone était bien dans ma poche, puis je sortis dehors. L'air froid me transperça, mais qu'importe, je n'étais pas dehors pour longtemps. J'attrapais une cigarette dans mon paquet, et je me dépêchais de l'allumer, savourant la première bouffée, que je ressentais comme une libération. Je jetais un œil aux alentours, et je le remarquais. Il était là, adossé au mur. Finalement, la confrontation aura lieu bien plus tôt que prévu...
Après avoir recraché ma fumée, je dis à son intention, sans le regarder pour autant "Il va bien falloir qu'on finisse par se parler, James. Apparemment, tu bosses ici, et moi, j'ai bien l'intention de passer la soirée avec mes collègues et amis. Donc, on va forcément être amenés à se croiser plusieurs fois, vu qu'en plus, vous semblez manquer de personnel, et qu'on ne va pas s'en tenir à un seul verre." Je me retournais alors pour lui faire face, après avoir écrasé mon mégot sur le bitume du bout du pied. "Maintenant que tu as la preuve que je suis bien vivante, je t'en prie, pose moi toutes les questions que tu veux." Mon ton se voulait un brin déterminé. En réalité, je me sentais aussi mal que tout à l'heure, mais pas question de fuir encore une fois !
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Ven 27 Mai - 19:43
Never forget the past.
Joy && James.
Rien ne se passait comme je l’avais prévu. Son retour, ce retour que j’ai tant espéré durant des semaines, des mois arrive au moment où je n’ai plus envie. J’ai tourné la page. J’ai oublié, je veux oublier. Et la voir, là devant moi, assise à cette table, me tord l’estomac et me donne la nausée. Je devrai être ravi de la voir, la serrer dans mes bras. Mais c’est d’autres sentiments qui me remontent en pleine face. Je suis dégouté, déçu, en colère, furieux. J’ai une envie de tout envoyer balader à cet instant et de quitter ce lieu et ne pas avoir à respirer le même air qu’elle. J’ai tant de questions… Mais les réponses je ne suis pas prêt à les entendre. Je pense, enfin je crois.
Et si elle était là pour une seule raison : récupérer Logan. Et si son retour était simplement destiné à me briser de nouveau. A faire de ma vie un enfer comme elle l’a fait après son départ ? Il faut que je me retire tout ça de la tête. Il faut que j’arrête de penser. Cette situation m’agace. J’aimerai lui dire tout ce que j’ai sur le cœur, déballer mon sac mais en serais-je capable. Revoir son visage fait remonter tant de souvenirs. Autant heureux que de tristes moments, enfin les mauvais moments, elle, ne les a jamais vécus. Elle n’a pas été là quand Logan a fait ses dents, elle n’était pas présente quand j’ai passé des nuits à rouler en voiture pour l’endormir ou encore quand il a fait ses premiers pas. Tous ses premiers moments qui reste uniques.
J’ai tant imaginé nos retrouvailles, mais en aucun cas je les avais pensés de cette manière, dans ces conditions. Ces mois séparés m’ont fait changé d’avis celle qui a été un jour la femme de ma vie. J’ai besoin de prendre l’air avant d’exploser devant tout le monde. Ce n’est pas le lieu pour crier au scandale et faire une jolie scène de ménage. Je me rends donc dehors, m’adossant au mur pour observer les gens afin de surveiller si Joy venait à sortir. Cependant elle sort en même temps qu’un groupe. Elle me surprend alors se mettant à mes côtés. Je colle ma tête au mur, ne lui adressant pas même un regard. << Il va bien falloir qu’on finisse par se parler, James. Apparemment, tu bosses ici et moi, j’ai bien l’intention de passer la soirée avec mes collègues et amis. Donc, on va forcément être amenés à se croiser plusieurs fois, vu qu’en plus, vous semblez manquer de personnel, et qu’on ne pas pas s’en tenir à un seul verre. >> Mes yeux se posent sur elle alors qu’elle écrase son mégot au sol à l’aide de son pied. « T’en fais pas… J’échangerai de table avec mon collègue, c’est pas un problème. » répliquais-je. << Maintenant que tu as la preuve que je suis bien vivante, je t’en prie, pose-moi toutes les questions que tu veux. >> Ok, c’était le moment fatidique. Le moment où tout allait exploser ? « Ça fait longtemps que tu fumes ? » demandais-je alors. C’était pas du tout le sujet, c’est vrai mais je n’étais pas capable de parler de nos problèmes réels.
love.disaster
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Dim 12 Juin - 18:29
Never forget the past.
James & Joy
C'était un moment que je redoutais, et maintenant, il me fallait être forte. Il me fallait l'affronter. Ma décision était ferme et définitive : je préférais qu'il me voit comme une garce plutôt que comme une victime. Jamais je ne lui dirais pour ma maladie, je ne tiens pas à lui dévoiler mes faiblesses. Et même si j'ai toujours la ferme intention de le reconquérir - même si je sais que ça sera long - l'important pour moi, pour l'instant, c'est mon fils. Je l'ai abandonné, je l'ai laissé du jour au lendemain, et bien que ça m'ait arraché le cœur, pas un jour je n'ai regretté... dans le sens où je ne voulais pas qu'il ait comme première image de sa maman une femme malade. Je voulais l'épargner, le protéger. J'ignore à quel âge les enfants ont des souvenirs précis et je préfère que cette partie là n'entre pas dans son histoire. C'est peut être égoïste certes, mais je l'assume totalement.
Nous étions là, l'un à côté de l'autre. J'avais ma cigarette à la main, et je lui avais dit qu'il fallait forcément qu'on finisse par se parler, car on allait forcément tomber de nouveau l'un sur l'autre dans le bar. Quand je lui avais dit que je n'avais pas l'intention de partir maintenant, il m'avait dit qu'il pouvait échanger notre table avec un collègue. J'avais poussé un petit rire nerveux, un brin moqueur, sans le vouloir. Ma volonté me rendait mesquine, ce n'était pas dans mon caractère, mais je devais assumer ce côté là... Il ne manquerais plus qu'il me prenne pour une girouette ! "Oui, c'est vrai que c'est une solution, de fuir." Oui, je sais, je peux parler, mais qu'importe.
Là, pour le coup, il ne vaut pas mieux que moi, puisqu'il tente de fuir l'explication. La preuve avec sa question rhétorique vraiment idiote : ça fait longtemps que tu fumes ? Est-ce vraiment ce que je fais entrer dans mes poumons le problème ? Je ne pense pas, mais je vais lui répondre, ça va peut-être le débloquer un peu. Je le connais, James. Il faut le brusquer un peu pour qu'il dise les choses... Et il se brusquera. Cette conversation aura lieu ce soir, qu'il le veuille ou non. Sinon, la situation s'envenimera d'autant plus. "Ça fait environ 1 an, dis-je en écrasant le mégot de mon pied gauche. Mais je fumais déjà un peu avant. Sauf que tu ne le savais pas." Hop, une petite pique, pour lui montrer qu'il ne me connaissait pas si bien que ça. J'étais bien partie, mais pour être sûre qu'il réagisse, il me fallait sortir une toute autre arme. "Comment va Logan ?" lui demandai-je, persuadée que cela donnerait enfin lieu à cette conversation que l'on devait avoir...
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Lun 13 Juin - 17:17
Never forget the past.
Joy && James.
Pourquoi je n’arrive pas à être heureux de la revoir ? Pourquoi son retour ne me laisse pas indifférent ? Pourquoi j’ai cette boule dans l’estomac dès que j’entends le son de sa voix ? Ce n’est pas normal. Après tout ce temps je ne devrai plus être perturbé par sa présence, je ne devrai pas être gêné face à elle. On se connaît depuis assez longtemps pour que je ne sois plus déstabilisé par sa présence. Mais c’est tout le contraire qui se passe. Je suis perdu, totalement perdu. J’ai pourtant longtemps espéré ce moment de retrouvailles mais c’était avant qu’une année et demie se passe. J’ai souvent cru qu’elle avait quitté sa famille à cause d’un babyblues, que ça allait être passager. On me l’a souvent dit pour me rassurer, qu’elle était certainement chez une amie... Qu’elle serait là ce soir pour se coucher à mes côtés. Mais les jours, les semaines, les mois sont passés et toujours pas de retour. J’ai fini par passer à autre chose, à perdre espoir en nous. J’ai déraper avant de me reprendre en mains pour être un bon père pour Logan étant donné qu’il n’avait plus que moi.
Si on m’avait dit qu’elle débarquerait un soir dans le bar où je travaille entouré d’amis, bien vivante et souriante, je ne l’aurai pas cru. Un sentiment d’injustice s’empare de moi. Comment pouvait-elle encore vivre sans son propre fils ? C’était inconcevable pour moi de me séparer de Logan plus de deux jours alors vivre sans lui… Impossible. A croire que nous n’avons pas la même conception du rôle d’un parent. Quoi qu’il en soit, je comptais bien l’éviter le reste de la soirée, je ne comptais pas lui parler mais la vie en avait décidé autrement. Nous étions ensemble dehors. Ignorant comme jamais je ne lui adresse pas même un regard. C’est vrai, elle a raison, nous n’allons pas pouvoir rester dans cette même ville sans parler. Je tente tant bien que mal d’éviter le sujet affirmant que je me débrouillerai pour ne pas avoir à la croiser. << Oui, c’est vrai que c’est une solution de fuir. >> Je ris nerveusement en l’observant du coin de l’œil. Comment osait-elle dire ça alors qu’elle même avait suit son fils. « C’est l’hôpital qui se fou de la charité là… » lâchais-je brièvement.
Je pensais que ça allait mettre fin à cette discussion mais apparemment elle n’en avait pas fini avec moi. Elle voulait que je lui pose toutes les questions que je souhaitais mais je n’allais pas entrer dans son jeu, je n’avais pas envie de lui parler. Alors pour éviter les sujets qui fâchent j’avais joué l’idiot lui demandant depuis quand elle fumait. Sa réponse me laisse alors perplexe. << ça fait environ un an. Mais je fumais déjà un peu avant. Sauf que tu ne le savais pas. >> Je pose enfin mes yeux sur cette dernière qui écrase son mégot au sol. « A croire que tu me cachais déjà pas mal de choses alors ! » A mon tour je lance une remarque. Je souffle agacé par cette situation. J’aimerai partir mais en même temps mon instinct me dit de rester pour l’affronter. Sauf que je n’engagerai pas la conversation, ça non. Un silence s’installe entre nous bien que le bruit de la musique raison à chaque ouverture de la porte d’entrée. << Comment va Logan ? >> J’explose maintenant ou j’attends encore un peu ??... Mon regard se pose sur elle rapidement après avoir entendu le prénom de mon fils sortir de sa bouche. « Comment peux-tu oser demander ça après l’avoir laisser grandir sans toi ?! » Dis-je en tentant de garder mon calme bien que je sois au bord de l’explosion. Mais voir son sourire sur son visage me fait perdre la tête et pas dans le sens positif… Je me tourne alors pour me retrouver face à cette jeune femme qui est devenue presque inconnue pour moi. « Tu veux vraiment qu’on parle de Logan ? Tu veux qu’on évoque tous les moments de sa vie que tu as loupé ? Tu n’as pas le droit de me demander comment il va ! Tu as perdu ce droit le jour où tu as décidé de vivre sans lui Joy ! » terminais-je par dire en soufflant essayant de faire redescendre la pression.
love.disaster
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Lun 4 Juil - 15:11
Never forget the past.
James & Joy
L'arrogance que j'abordais face à lui m'étonnait moi même. Ce n'était pas mon genre d'être ainsi. Mais cette carapace que je m'étais forgée me forçait à être ainsi. La vérité, c'est que ça me fait bien trop mal de penser au bonheur que j'ai perdu à cause de cette fichue maladie, alors je me protège. Je me montre froide envers lui, car il est la cause de mes plus grands cauchemars. Pourtant, il n'y est pour rien, mais je n'arrive pas à faire autrement, je lui en veux. Je lui en veux de m'avoir rendue heureuse, de m'avoir donné un fils, et d'avoir dû quitter tout ça pour le protéger, ne pas les exposer lui et Logan à ma maladie. Je reconnais que c'est méchant, mais c'est ainsi. Il est responsable de mon malheur et je vais bien le lui faire sentir.
Il évoqua alors toutes les choses que je lui avais caché, et je ne pus m'empêcher d'afficher un petit sourire. Effectivement, je lui cachais des choses, mais rien de bien méchant en réalité. Je ne fumais pas quand on était ensemble, c'était un mensonge. Mais comme j'avais décidé d'être piquante et méchante, tous les moyens étaient permis. En haussant les épaules, je lui lançais un "C'est clair, t'as même pas idée. Tu ne me connaissais pas, en fait. Tu ne m'as jamais connue." Au fond, ça me brisait le cœur de lui parler ainsi, je n'avais qu'une envie, me blottir dans ses bras et m'excuser pour tout ce que j'avais fait, mais il est trop tard, je ne veux pas passer pour une victime et j'assumerais ce rôle jusqu'au bout.
Pour le piquer, j'ai une idée bien précise. Il faut que je parle de Logan. Comment je le sais ? Car c'est ce qui me fait le plus mal, penser à mon fils. Penser aux moments que j'ai passé avec lui. Rien qu'évoquer son prénom l'a mis dans une colère folle. Et encore, il n'est pas au bout de ses surprises ! "Eh bien, j'ose, dis-je d'un ton ferme. Car il reste mon fils ! Et maintenant, je suis là." Le ton monte, il s'énerve, il est hors de lui, et moi je reste calme, sereine, je garde le contrôle. C'est ce que je voulais, le déstabiliser. J'ai réussi. Maintenant, à moi de profiter de ce délicieux moment. Les reproches fusent, il me demande si je souhaite vraiment parler de Logan, évoquer les moments que j'ai raté, ect ect... Je soupire, en levant les yeux au ciel, signe d'indifférence et d'exaspération. D'un ton tranchant, je lui réponds : "Je n'ai rien perdu du tout, comme je te disais, je reste sa mère et je le serais toujours. Cet enfant, tu ne l'as pas eu seul !" Avec un petit sourire, j'ajoutais : "D'ailleurs, je préfère te prévenir maintenant hein, tu vas bientôt recevoir un courrier d'un avocat. Mon avocat. Une pointure à Miami." En le regardant dans les yeux, j'ajoutais : "J'ai fait une demande de garde alternée pour Logan, et entre nous, tu as plutôt intérêt de l'accepter. Parce que bon, si tu refuses, disons que je demanderais une garde exclusive, et entre une mère qui a certes fuit mais pour de bonnes raisons, critique littéraire réputée, et un père barman, le choix sera vite fait pour les jurés, et mon avocat saura bien jouer en ma faveur pour faire le bonheur de mon fils... " J'haussais les épaules "A toi de réfléchir maintenant. Comme tu vois, je n'ai rien perdu du tout. J'oserais même dire que j'ai gagné, mais il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué..." Histoire d'en rajouter dans ma provocation, j'arquais un sourcil, en le regardant "Sinon, toi, comment tu vas ?"
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: (PV JAMES & JOY) Never forget the past. - Terminé | Mar 5 Juil - 17:34
Never forget the past.
Joy && James.
Mais qui est cette femme face à moi ? Je n’arrive pas à la reconnaître, elle est si différente, si distante, si méprisante. Qu’est-ce qui a bien pu la faire changer à ce point là ? Pourquoi tant de haine à mon égard ? Je ne lui ai rien fais, moi. Je ne l’ai pas abandonné, je ne l’ai pas laisser assumer notre enfant toute seule… C’est moi qui dois lui en vouloir, pas elle. C’était totalement une autre femme à mes côtés…. Une inconnue. Cette séparation avait creusé un sacré faussé entre nous, à croire que nous n’étions plus sur la même longueur d’ondes. Que nous nous étions trompés l’un sur l’autre. Que toute cette histoire reposait en réalité que sur des mensonges et des cachoteries. << C’est clair, tu n’as même pas idée. Tu ne me connaissais pas, en fait. Tu ne m’as jamais connue. >> Me dit-elle. Mes yeux se posent sur cette femme qui a tant compter pourtant dans le passé. « T’as tellement changé… Tu es… pfff… Je n’ai même pas envie de parler à une inconnue. » lâchais-je en soufflant tout l’air de mes poumons, m’adossant une nouvelle fois au mur. Une garce, oui c’est ça le mot qui l’a décrit le plus à ce moment précis. Vraiment… Comment ais-je pu me tromper à ce point-là sur celle qui a partagé ma vie pendant plusieurs années. Pourtant elle, savait très bien comment m’atteindre sans avoir à se forcer. Logan était le sujet le plus précieux pour moi. Elle savait certainement qu’entendre son prénom sortir de sa bouche, de la voir parler de lui allait me faire sortir de moi-même. Me rendre complètement dingue. Logan est l’être le plus important de ma vie. Et sans doutes, je me mets en colère. C’était si prévisible qu’elle en a même un sourire, satisfaite de me voir dans cet état certainement. Elle a perdu le droit de parler de mon fils le jour où elle s’est enfuie sans se demander ce qu’il allait devenir. << Car il reste mon fils ! Et maintenant je suis là >> Cette phrase semble complètement dingue vu le contexte. « Ton fils ? Comment ça s’est passé ? Tu t’es réveillée ce matin en te disant qu’il te manquait et tu es revenue, là comme si de rien n’était ? » lui dis-je exaspéré de son comportement. Elle me met hors de moi au vu de son comportement. Elle est si…. Sans cœur. Méprisante. Méconnaissable. << Je n’ai rien perdu du tout, comme je te disais, je reste sa mère et je le serais toujours. Cet enfant, tu ne l’as eu pas seul. ! >> Je ris nerveusement. « Non c’est sûr, mais je l’élève seul ! Tu n’as aucuns droits sur Logan ! » rétorquais-je. J’étais loin de me douter de ce qui allait suivre concernant justement les « droits ». << D’ailleurs, je préfère te prévenir maintenant hein, tu vas bientôt recevoir un courrier d’un avocat. Mon avocat. Une pointure de Miami. >> Mes yeux ne quitte pas les siens. << J’ai fait une demande de garde alternée pour Logan, et entre nous, tu as plutôt intérêt de l’accepter. Parce que bon, si tu refuses, disons que je demanderais une garde exclusive et entre une mère qui a certes fuit mais pour de bonne raisons, critique littéraire réputée, et un père barman, le choix sera vite fait pour les jurés, et mon avocat saura bien jouer en ma faveur pour faire le bonheur de mon fils… >> Là pour le coup, on peut dire que je suis sur le cul. C’était totale irréel et absurde. « Je ne vais pas me laisser faire Joy, tu n’auras pas Logan crois moi ! Si c’est la guerre que tu veux, tu l’auras, compte sur moi ! Qui confierai un enfant de deux ans à une soit disant mère qui s’est barrée sans même se soucier de lui… ? » dis-je en essayant de garder mon calme. Je n’allais pas ajouter la qualification d’homme violent à ma liste. Hors de question. << A toi de réfléchir maintenant. Comme tu vois, je n’ai rien perdu du tout. J’oserais même dire que j’ai gagné, mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… >> Je soupir. « Tu n’as rien gagné, et tu ne gagneras rien du tout ! Ne rêves pas trop Joy… Tu n’es plus rien pour Logan… » dis-je pour tenter d’être méchant, d’être blessant comme elle venait de l’être avec moi. Si elle arrivait à ses fins, j’en deviendrai dingue. Me retirer mon fils serait comme m’abattre, m’empêcher de le voir, je ne survivrai pas, autant me retirer la vie immédiatement. Le sujet avait l’air d’être clos, contente d’elle-même apparemment. << Sinon, toi, comment tu vas ? >> Ma tête secoue de gauche à droite, la regardant de nouveau. « Je vais très bien, Logan et moi sommes heureux sans toi, si c’est ce que tu voulais entendre. » ajoutais-je en la fixant fermement dans les yeux. « Je pense que tes amis t’attendent…. Ils savent que tu as ou avait un bébé ? Ou tu leurs a caché le fait que tu sois une lâche ?.... » concluais-je.
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