❝ A cry for help ❞ A la base, nous devions simplement passer une soirée ensemble comme tout couple pouvait le faire, mais l’arrivée de nos mères avait considérablement modifié nos plans. Leur simple histoire d’emménagement venait de mettre la zizanie entre nous. Finalement, ce n’était peut-être pas si mal. Ca nous permettait de mettre les choses au clair même si cela devait mal se terminer. Parce qu’au final, ce n’était pas l’emménagement le problème mais tout le reste… mes craintes en premier lieu… Blake n’était pas du genre expressif, il ne l’avait jamais été en réalité. Je ne voulais pas qu’il regrette notre relation que ce soit maintenant ou dans quelques mois. Il n’avait jamais voulu de cette vie et c’était moi qui lui avait plus ou moins imposée… Du coup, au final, c’est à moi que j’en voulais… J’entamais alors un discours plus ou moins compréhensible. L’émotion prenait le dessus mais je ne voulais pas craquer. Ce n’était pas le moment et puis je ne voulais pas qu’il ait pitié de moi et qu’il décide de rester simplement pour cette raison. J’étais amoureuse de lui, ah ça oui ! Même si je ne lui avais jamais dit.
Il prit alors la parole et je ne l’interrompis pas, comme il me l’avait demandé. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui me manquait. C’était mon genre en réalité mais là je pris sur moi pour l’écouter. Je m’attendais à ce qu’il me donne raison et qu’il s’en aille. Je m’étais tellement préparée à cette éventualité que j’étais même surprise qu’il ne le fasse pas. Pas mécontente, loin de là. Il était en train de se livrer totalement comme j’avais pu le faire précédemment. Dire que ses paroles ne me touchaient pas, serait mentir ! J’avais tout faux depuis le début. Finalement, cette nouvelle vie lui plaisait bien plus qu’il ne l’aurait imaginé. J’en étais rassurée et ça dernière phrase me décrocha un léger sourire. Je me sentais à présent idiote d’avoir pu penser de telles choses. Stupides craintes ! « Je… ²» commençais-je avant d’être coupée par l’entrée de ma mère. Avait-elle besoin de venir voir ce qu’on faisait ? L’intimité, elle connaissait ?! « Maman, on parle alors sors de là ! –Non mais je venais juste voir… -MAMAN ! » Voilà qu’elle et Karen allait avoir un autre sujet de discussion ! Je me frottais alors les yeux avant de dire « Je suis désolé d’avoir imaginé tout ça… » répliquais-je en baissant le regard. J’allais alors me blottir dans ses bras, posant ma tête contre son torse. « Merci… »
❝ A cry for help ❞La venue de nos mères avait fait ressurgir les peurs d’Aloysia. Elle avait l’impression que je me forçais à rester avec Ana et elle, que je le regretterais plus tard et qu’il valait mieux arrêter tout de suite. Elle avait peur que je m’enfuie à nouveau. Je ne pouvais pas lui reprocher ça. Je m’étais enfui très souvent, trop souvent. Mais cette situation était différente. Je lui demandais alors de me laisser parler sans m’interrompre et lui expliquais que je les aimais toutes les deux, qu’elles m’avaient changé et que je ne partirai pas à nouveau. Aloysia semblait surprise, elle s’attendait certainement à ce que je parte à nouveau, à ce que je les abandonne toutes les deux.
Aloysia n’eut pas le temps de me répondre. Sa mère entra dans la chambre sans frapper, se demandant pourquoi on prenait si longtemps pour faire un lit. Ce n’était clairement pas le moment pour nous interrompre. Nos mères nous posaient décidément trop de problèmes aujourd’hui. Aloysia lui cria dessus, lui demandant de partir car on était en train de discuter et qu’elle nous dérangeait. Sa mère quitta la pièce et Aloysia s’excusa d’avoir imaginé que je partirai. « Non… c’est normal d’avoir pu penser ça. J’ai pas arrêté de te faire le coup alors… » Elle se blottit contre moi et je refermais mes bras sur elle. Le portable d’Aloysia vibra et elle se détacha de moi. Après avoir lu le message qu’elle venait de recevoir, elle me proposa de retourner dans le salon. Même si nos mères s’étaient invitées toutes seules, il ne valait mieux pas les laisser attendre encore. Je repensais alors à la peluche licorne qui était toujours dans son sachet. J'allai la récupérer dans le sac que je j'avais laissé dans l'entrée je retournais dans le salon. Je récupérais Ana des bras de ma mère et reprenais ma place, lui montrant la peluche avec un sourire. « Vous avez discuté de l’emménagement alors ? » me demanda ma mère. « Ça ne vous regarde pas, et le sujet est clos pour de bon. » répondis-je abruptement. « Très bien… Alors racontez-nous comment ça se passe avec la petite. Elle ne pose pas trop de problème ? » demanda ma mère.
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(#)Sujet: Re: A cry for help | Jeu 30 Juin - 10:50
❝ A cry for help ❞ Depuis le début de notre relation et la naissance d’Anastasia, j’avais toujours fait en sorte de mettre mes doutes de côtés. Je me disais qu’y penser ne faisait que les renforcer. Blake était avec moi à présent et je n’avais pas à me faire de soucis. Du moins, en théorie… Parce que cette banale histoire d’emménagement venait de tout bousculer ! Je me sentais totalement perdue et j’avais l’impression que Blake n’était là que par dépit… Blake avait toujours été maladroit et au fond de moi je le savais, mais, tout cette accumulation de petites choses me faisait à présent craquer. J’en étais même au point de lui dire de me quitter.
Cependant, pour une fois, ces paroles furent très expressives et cela eu le don de me calmer. Je me sentais à présent idiote d’avoir pu penser tout ça. Je me réfugiai dans ses bras après que ma mère eut disparu de mon champ de vision. « ouais, mais… on était pas ensemble quand tu le faisais… » Comme si cela ne suffisait pas, Nightmare décida de refaire surface créant à nouveau le doute en moi, même si je savais qu’au fond, elle ne cherchait qu’à nous détruire. Le plus troublant dans l’histoire c’était qu’elle était au courant alors que nous entions enfermés, sans personne autour… Quoi qu’il en soit, je n’en fis pas part à Blake, cela ne servait à rien. Blake repartis dans le salon et quant à moi, je terminai ce lit avant de les rejoindre. "Oui, tout ce passe très bien, même si les nuits sont courtes... mais je gère!" rajoutais-je rapidement pour ne pas qu'elle réaborde le sujet de l'emménagement. La suite de la journée serait longue, très longue…
❝ A cry for help ❞« ouais, mais… on était pas ensemble quand tu le faisais… » me dit Aloysia. Et elle avait raison, la situation était bien différente maintenant. Si je partais, ce ne serait pas uniquement elle que je laisserais derrière moi. Et notre relation avait changé. Elle ne me le pardonnerait certainement jamais. Mais, de toute façon, je n’avais pas l’intention de les quitter. Je m’habituais peu à peu à cette vie, à Anastasia et ça me plaisait. « Tout est différent maintenant. »
La mère d’Aloysia interrompit la conversation. Aloysia termina de faire le lit alors que je me rendais dans le salon. J’avais pris au passage la peluche que j’avais acheté pour Ana. Ma mère avait la petite dans les bras et je la lui reprenais, lui montrant la licorne. Aloysia nous rejoignit et remarqua immédiatement la nouvelle peluche. Elle répondit à la question de ma mère, s’assurant immédiatement que nos mères ne réaborderaient pas le sujet de l’appartement commun. Elle parla ensuite de la peluche, demandant si ce cadeau venait de ma mère. « Non, c’est de moi » lui répondis-je. « Je voulais…qu’elle ait un cadeau de moi…seul. » m’expliquais-je.
La venue de nos mères avait fait ressurgir les peurs d’Aloysia. Elle avait l’impression que je me forçais à rester avec Ana et elle, que je le regretterais plus tard et qu’il valait mieux arrêter tout de suite. Elle avait peur que je m’enfuie à nouveau. Je ne pouvais pas lui reprocher ça. Je m’étais enfui très souvent, trop souvent. Mais cette situation était différente. Je lui demandais alors de me laisser parler sans m’interrompre et lui expliquais que je les aimais toutes les deux, qu’elles m’avaient changé et que je ne partirai pas à nouveau. Aloysia semblait surprise, elle s’attendait certainement à ce que je parte à nouveau, à ce que je les abandonne toutes les deux. 
