Aujourd'hui j'avais envie de rien faire, j'avais juste envie de partir loin, partir loin de tout , s'évader et ne plus jamais revenir, être couper du monde, couper de la technologie , couper de tout, couper du monde extérieur, ne plus jamais avoir de contact, ne plus rien à voir. Il y a des jours ou j'oublie qu'il m'a laissé seule pour aller faire sa vie autre part, et il y a des jours ou je me demande ce qu'il fait, s'il pense à moi comme moi je pense à lui. Savannah, Aaron Tobias Lewis ta laisser seule, donc arrête de penser à lui sans arrêt. Il était une des personnes les plus importantes de mon quotidien. Il était là, chaque jour, chaque instant, on était ensemble et je voulais pas que ça s'arrête. Je lui disais tout, il faisait la même chose avec moi, & on était là l'un l'autre peu importe ce qui arrivait. Je lui faisais confiance et lui de même envers moi. Je n'avais jamais connu sa auparavant, on était devenu inséparable. Ce matin-là je n'avais donc pas envie d'aller travailler ni même de me lever tout court. Je restais donc dans mon lit, sauf que quelqu'un avait décidé de ne pas me laisser à ne rien faire vu qu'ont frappé à ma porte. Avec toute la volonté je sortais de mon lit en enfilant un sweat shirt puis allais ouvrir. Une fois la porte ouverte, je restais bouche bée. Il était là devant moi après tout ce temps. « Aaron ... » dis-je en reprenant mes esprits au bout de deux minute. Je lui en voulais à mort de son départ que j'avais évité tous ses appels et ses messages.
Mon visage est figé devant cette porte. Dire qu'elle est la seule chose qui me sépare encore de toi ! Il ne me reste qu'un geste à faire pour te revoir. J'ai rêvé de ce moment des milliers de fois et puis là que j'y suis, j'hésite. Comment tu vas réagir en me voyant ? Qu'es-tu devenu ? Auras-tu envie de me parler où vas-tu me claquer la porte au nez ?! Cette idée me donne des frissons, pourtant je ne suis pas trouillard, au contraire, mais rien que de pensée que tu pourrais me rejeter me donne envie de hurler. Ce vide qu'a créé notre éloignement a besoin d'être comblée. J'ai tenté bien des fois de t'oublier avec d'autres filles, mais aucune n'a éveillé en moi, tous les sentiments que j'ai pour toi. Bon sang, je déteste me sentir si vulnérable et pourtant quand c'est pour toi, plus rien n'a d'importance.
Je regarde ma main se lever une, deux puits une troisième fois. Je sursaute à moitié quand mon téléphone vibre dans ma poche. Je ne prends pas la peine de regarder qui m'appelle. Je souffle une bonne fois et tape enfin du poing sur cette satanée porte. Pourvu que tu sois là. J'attends, regarde derrière moi, nerveusement, je pourrais encore changer d'avis. Mais non, comme un signe, la porte s'ouvre sur ton visage surpris. Je hausse les épaules alors que tu prononces mon nom, hey ouais, c'est moi, là, tu ne peux pas m'éviter. Je lorgne vite fait ta tenue, tu ne portes qu'un haut et je ne sais quoi en dessous. Je chasse ces pensées, ce n'est pas le moment et tente de garder mon sérieux : je t'aurais bien prévenu de mon retour, mais il aurait fallu que tu décroches pour ça… Je peux rentrer ?
Sa fessait au moins une bonne heure où je regardais mon plafond, aujourd'hui j'avais décidé de rester au lit, sauf que quelqu'un avait décidé de ne pas me laisser à ne rien faire vu qu'a frappé à ma porte. Je me levais donc de mon lit en enfilant un sweat shirt en laissant mes jambes nues. Une fois devant la porte je regardais tout de même la tête que j'avais dans le miroir.« Bah j'espère que ce n'est pas le prince charmant, je risquerais de le faire fuir avec ma tête.» dis-je à moi-même en essayant de remettre mes cheveux en place. La porte ouverte, je restais choqué. Aaron était devant ma porte après deux ans d'absence. 2 ans, 24 mois, 730 jours, 17520 heures, 1051200 minutes 63072000 secondes, voilà le temps qui nous a séparés. - je t'aurais bien prévenu de mon retour, mais il aurait fallu que tu décroches pour ça… Je peux rentrer ? dit-il simplement. Je le regardais dans les yeux. J'étais vraiment énervé contre lui-même pire que ça. Je sais que je lui ai dit que cela ne me déranger pas qu'il me laisse seule ici ... mais je suis tout de même blessé. « Tu n'avais cas par partir, on en serait pas là aujourd'hui.» dis-je froidement.« Je n'ai pas très envie de te parler Aaron ...» dis-je. Et pourtant la seule chose que je voulais c'était de sauter dans ses bras. Son regard en disait long je sais qu'il ne partirait pas tant qu'il ne m'aurait pas parlé ... et comme je n'avais pas envie qu'il camp sur mon palier, je lui fis un signe de la tête pour qu'il rentre.« Tu as cinq minutes ... » dis-je en fermant la porte. « Que fait tu ici Aaron ? » demandais-je. Il s'attendait à quoi ? que je lui saute dans les bras en criant qu'il m'avait manqué ? il pouvait toujours rêver il avait cas pas me laisser seul.
Je ne sais pas pourquoi te revoir me rend si nerveux, pourtant, on se connaît toi et moi. Tu es la personne qui en sait le plus a mon sujet, tu sais quand je vais rire ou pleurer, d'ailleurs, tu sais aussi que je ne pleure pas souvent, par fierté surtout, mais tu es des rares personnes à avoir vu mes larmes sur mes joues. Alors pourquoi j'hésite à taper à cette porte qui me sépare de toi. Enfin, je prends le courage, et quand tu ouvres te dévisage, tu es toujours aussi belle. Tu es surprise et furieuse, je le vois, je lâche une phrase qui sonne comme un reproche, que tu me retournes aussitôt «Tu n'avais cas par partir, on en serait pas là aujourd'hui. Je n'ai pas très envie de te parler Aaron ...» Des gifles auraient eu le même effet sur moi, je fronce les sourcils d'incompréhension, tu m'as pourtant dit que mon départ ne te déranger pas, tu m'as même poussé à le faire, je ne comprends pas, toi comme moi était d'accord, et voilà que tu me dis tout l'inverse, je savais bien que quelques choses cloché. Je ne perds pas de mon assurance, je ne partirais pas d'ici sans que tu ne m'aies parlé, tu le comprends rapidement et tu inclines la tête en me désignant l'entrée « Tu as cinq minutes ... » Nan mais tu es sérieuse, je lève les yeux au ciel en franchissant la porte «oh merci de cette délicate attention Savy »
« Que fait tu ici Aaron ? » Je me renfrogne, tu es en colère et bien moi, aussi maintenant, je serre mon poing et hésite entre repartir, te prendre dans mes bras ou simplement tente de te calmer. Qu'attends-tu de moi maintenant, que je me mette à genoux pour te demander pardon ? Il en est hors de question, enfin quand même... « Ça dépend de ta question, que fais-je ici à Miami ou chez toi ? » Je regarde autour de moi vite fait, puis retombe dans ton regard, je ne souris pas même si voir ce visage m'a manquée, ce petit pli qui se forme sur ton front quand tu es fâché, j'adore… Je continue donc « si tu avais pris mes appels, tu serais que je suis de retour à Miami, d'ailleurs, j'ai emménagé hier soir dans un appartement dans cette même rue... » Je m'approche de toi, j'ai tellement envie de te prendre dans mes bras maintenant, mais je m’arrête avant de le faire «et ici, et bien parce que ma meilleure amie me manquer et qu'il est hors de question que tu débarrasses de moi aussi facilement… Il faudra que tu fasses plus que m'ignorer pour que je te raye de ma vie. » Cette fois, j'ouvre les bras pour t'inviter à y prendre place, je penche la tête. Que vas-tu faire ?!
Il était là, juste devant toi après deux ans d'absence. Je restais là bouche bée devant lui, aucune réaction, aucune émotion. Perdu. Voilà ce que je ressentais. Aller bouge toi Savannah, réagi.En le connaissant il serait rester toute la journée devant ma porte donc d'un signe de tête je le laissais entrer, en lui rétorquant qu'il avait cinq minutes.- oh merci de cette délicate attention Savy. dit-il en franchissant la porte. Savy, ça fessait bien longtemps que je n'avais pas attendu ce surnom. Il était le seul à m'appeler comme ça, qu'un bref sourire apparut sur mon visage.«Mais il n'y a pas de quoi, Tobias.» dis-je sèchement. Je lui demandais par la suite ce qu'il foutait ici. J'étais vraiment en colère contre lui.- Ça dépend de ta question, que fais-je ici à Miami ou chez toi ? dit-il en regardant autour de lui. Sans même me laissait le temps de répondre il reprit.- si tu avais pris mes appels, tu serais que je suis de retour à Miami, d'ailleurs, j'ai emménagé hier soir dans un appartement dans cette même rue... dit-il en s'approchant de moi. Mais à quoi joue-t-il ? - et ici, et bien parce que ma meilleure amie me manquer et qu'il est hors de question que tu débarrasses de moi aussi facilement… Il faudra que tu fasses plus que m'ignorer pour que je te raye de ma vie. ajoutait-il en ouvrant les bras pour que je puisse y prendre place tout en penchant la tête. Je déteste quand il fait ça. « Stop arrête de faire ça.» dis-je en reculant.« tu n'as pas le droit de revenir après deux ans et faire comme ci de rien été.» soufflais-je.« Tes appels ? non mais tu blagues. Appeler les premiers mois tous les soirs puis ensuite me zapper et m'appeler une fois par mois ... » dis-je en le regardant.« Tu m'as laissée tomber et je ne pourrais jamais te le pardonner. Oui c'est vrai je t'ai dit que ça ne me dérangez pas que tu pars mais quel genre de meilleure amie j'aurais été si j'avais refusé que tu pars. »
Pourquoi me regardes-tu ainsi ? Qu'est-ce que je t'ai fait pour mériter un tel accueil. Quand je repense à la façon qu'a eue Khloé de sauter dans mes bras a ma vue hier soir, je me demande, quand sommes-nous devenus, aussi éloignez-toi et moi, alors qu'avec elle nous nous sommes rapprochés. Je nous croyais pourtant plus important l'un pour l'autre, mais il faut croire que les années aient eu raison de nous. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, je reste camper devant ta porte, te faisait comprendre que je ne partirais pas tant que tu ne m'auras pas parlé. J'aurais bien croisé les bras, mais non, je préfère me tenir droit et garde une assurance qui te fait plier. Cinq minutes, c'est tout ce que tu accordes à ton meilleur ami, et bien d'accord. Nos phrases fusent, questions cinglantes, réponse du même genre, tu ne vas pas me faciliter la tâche, mais je ne te laisserais pas balayer d'un revers de main notre amitié. T'entendre m'appeler par mon second prénom me fait sourire brièvement.
Je compte bien tenté de la faire se dérider en lui avouant qu'elle me manquait et que j'étais enfin de retour a miami. Je tend les bras pour que tu t'y blottisse. Mais cela aurait été trop simple. Elle recule en me mettant le plus beau vent du monde et me laisse comme un con .. qu'elle est butter bon sang. « Stop arrête de faire ça., tu n'as pas le droit de revenir après deux ans et faire comme ci de rien été.» Là, j'avoue que je ne sais pas quoi dire à ça, ne comprenant pas sa réaction, elle voulait que je parte d'ici, elle l'a dit elle-même et maintenant, je souffle en même temps qu'elle, alors qu'elle continue « Tes appels ? non mais tu blagues. Appeler les premiers mois tous les soirs puis ensuite me zapper et m'appeler une fois par mois ... » Quoi ?! Non ce n'est pas vrai… Enfin … Peut-être que si, mais… Elle poursuit en me regardant avec dans les yeux du mépris «Tu m'as laissée tomber et je ne pourrais jamais te le pardonner. Oui c'est vrai je t'ai dit que ça ne me dérangez pas que tu pars mais quel genre de meilleure amie j'aurais été si j'avais refusé que tu pars. » Ma réponse ne se fait pas attendre alors que j'ai définitivement plus envie de lui tendre les bras . « Tu plaisantes Savannah, j'espère, je ne t'ai pas abandonné, si ça te dérangeait tant que ça, tu n'avais qu'à me le dire tout simplement. ». Je la foudroie du regard, vraiment en colère à mon tour « et puis je pourrais te retourner la faute, tu n'avais cas pas me laisser, partir, ne pas m'encourager à partir, toi aussi, tu m'as laissé tomber en choisissant que je pouvais m'éloigner. Qu'est-ce qui aurait bien pu me retenir si ce n'est toi, si tu en avais eu envie ... Tu es injuste de me coller ça sur le dos… » Je regrette la moitié des mots prononcés à peine sont-ils sortis, mais après tout, ce n'est pas complètement faux, elle me laisser aucune raison de rester et au vu de sa façon d'accueillir mon retour, je suis déçu d’être revenus, j'aurais dû me douter, que ça ne serait plus comme avant entre nous. « Nous avions besoin de cet éloignement, tu sais très bien pourquoi... Mais si tu décides de ruiner notre amitié, alors ça n'aura servi à rien... Si tu ne veux plus de moi dans ta vie, alors soit…» Je la regarde une dernière fois pour m'imprégner de ce visage qui m'a tant manquée... Pourquoi fallait-il que ce soit si compliqué.
Pourquoi suis-je autant en colère contre lui ? alors qu'il a deux ans j'avais approuvé son départ. Mais j'aurais été quel genre de meilleure amie si j'avais refusé qu'il poursuit son rêve à Boston. Bah j'aurais été tout simplement la fille la plus égoïste du monde ... peu être que j'aurais du tout fait pour qu'il reste avec moi. Je n'avais qu'une envie c'était de me mettre dans ses bras et de lui dire qu'il m'a énormément manqué. Lorsqu'il est parti il m'avait promis de m'appeler tous les jours. Au début il avait tenu sa promesse et plus les mois passer et plus le coup de téléphone se fessait rare. Voilà pourquoi je lui en veux autant. Donc voilà où on en est tous les deux, entrain de se disputer en plein mieux de mon salon. -Tu plaisantes Savannah, j'espère, je ne t'ai pas abandonné, si ça te dérangeait tant que ça, tu n'avais qu'à me le dire tout simplement. dit-il en me regardant avec un regard sombre.- et puis je pourrais te retourner la faute, tu n'avais cas pas me laisser, partir, ne pas m'encourager à partir, toi aussi, tu m'as laissé tomber en choisissant que je pouvais m'éloigner. Qu'est-ce qui aurait bien pu me retenir si ce n'est toi, si tu en avais eu envie ... Tu es injuste de me coller ça sur le dos. dit-il.Mais qu'est-ce que je suis en train de faire. -Nous avions besoin de cet éloignement, tu sais très bien pourquoi... Mais si tu décides de ruiner notre amitié, alors ça n'aura servi à rien... Si tu ne veux plus de moi dans ta vie, alors soit. ajoutait-il en me regardant. Sur le point de partir, j'attrapais son bras pour le retenir.« Tobias » une habitude de l'appeler comme ça.« Attend Aaron. Je ne voulais pas que tu renonces à ton rêve pour moi ... je t'ai laissée partir le coeur lourd parce que je suis heureuse que si tu l'es, ça toujours été comme ça.» répliquais-je. « Je t'en veux de m'avoir laissé seule mais je t'en veux aussi parce que tu m'as pas proposé de venir avec toi ... » Je lâchais son bras.« Je ... je veux pas te rayer de ma vie ... parce que tu es mon meilleur ami et que j'ai besoin de toi ... j'aurais toujours besoin de toi mais tu m'as tellement blessé ... que j'en ai mal. En deux ans de temps tu ne m'as même pas proposé de venir à Boston te rendre visite. Pourquoi ? » ajoutais-je. Avant qu'il ne part notre relation avait complètement changé ... notre sentiment était plus fort que jamais.
Suis-je un goujat autant qu'elle semble le penser. Sûrement qu'elle a raison d'une certaine façon. Il était vrai qu'au bout d'un moment, j'avais abandonné ma promesse d'un coup de fil par soir. Mais c'était tout simplement parce qu'elle me manque et que ne pas l'avoir à mes côtés m'était insupportable. En plus rapidement, le malaise s'est ressenti à chaque coup de fil. Nous vivions chacun des choses de notre côté et quand une chose drôle se passer, on sentait bien que l'autre le vivait mal de ne pas être là. Pareil pour les moments plus durs à vivre. Quand ma mère, a eu son accident au boulot et que j'étais l'équipe de garde à la caserne qui l'a secouru. J'avais vécu ce moment comme un coup dur. Elle s'en était sorti, plus de peur que de mal, mais quand j'avais raconté ce moment à Savy au téléphone, j'avais eu envie qu'elle soit là et dans sa voix, j'avais ressenti le mal que ça lui procurait de ne pas être présent. Ne voulant pas lui faire subir ce genre de malaise, j'avais décidé de rendre nos échanges moins fréquents, peut-être même, avais espéré que comme ils seraient moins nombreux, nous aurions plus de choses à nous dire encore, et nous serions tellement heureux de nous parler, que nos sentiments passeraient au-dessus de tout. Mais ça n'avait pas été le cas. Puis j'avais rencontré Selina, cette voisine, collègue, qui était comme moi. Et quand Savy avait commencé à filtrer mes appels, alors j'avais compris qu'elle tourne la page. J'en faisais autant. Même si je ne l'ai jamais oubliée et que je n'ai pas arrêté d'appeler. Tombant sans cesse sur son répondeur.
Tout ceci nous mènent a aujourd'hui, ce moment. Je lâche mes mots sans en penser l'intégralité, elle me blesse en me rejetant la faute de nos maux, mais je ne suis pas le seul responsable. Je refuse de porte le chapeau alors que c'est qui clairement compte effaçait notre amitié comme ça d'un claquement de doigts. Mes derniers prononcés sonnent comme un adieu, si elle ne veut pas m'écouter ni faire l'effort alors je préfère partir. Pourtant, je n'en ai pas envie, mais je ne veux pas me battre avec elle, ni, aller à l'encontre de ses désirs. Tu attends que je me retourne pour réagir, enfin, je croyais que tu ne le ferais pas. Mon cœur bat vite, trop vite. « Tobias » Ta façon de m’appeler par mon second prénom m'a toujours fait sourire, tu es une des seules personnes de mon entourage à le faire et j'adore ça. « Attend Aaron. Je ne voulais pas que tu renonces à ton rêve pour moi ... je t'ai laissée partir le cœur lourd parce que je suis heureuse que si tu l'es, ça toujours été comme ça. Je t'en veux de m'avoir laissé seule mais je t'en veux aussi parce que tu m'as pas proposé de venir avec toi ... » Là, elle me surprend encore une fois. Mes yeux s'arrondissent puis de nouveau, mes sourcils se froncent, je n'y avais tout simplement pas songé.. « Je ... je veux pas te rayer de ma vie ... parce que tu es mon meilleur ami et que j'ai besoin de toi ... j'aurais toujours besoin de toi mais tu m'as tellement blessé ... que j'en ai mal. En deux ans de temps tu ne m'as même pas proposé de venir à Boston te rendre visite. Pourquoi ? » J'attrape à mon tour ton bras, prenant un air sérieux, peut-être plus sérieux que jamais. J'analyse ce que je vais dire avant de le faire. Je ne voulais rien dire que je puisse regretter et pourtant, c'est le fait de me taire qui nous a conduits à là. « Savy si j'avais su que tu viendrais ... Je t'aurais proposé de le faire à la seconde même où j'ai su que je partirai. » J'attire ton corps un peu plus près du mien et cette fois-ci, je ne résiste pas à ce que mon cœur et ma tête me dictent de faire. Je sais au plus profond de moi que je ne devrais pas, mais j'en ai assez de me taire... « J'ai pensé que nous éloigner serait plus simple pour nous. Les sentiments que j'éprouvais ...» J'hésite... « Éprouve pour toi, m'ont fait peur, je ne voulais pas perdre ma meilleure amie...» Je lève ma main prés de ton visage et effleure ta joue du bout des doigts... « C'était un tel supplice de te résister. Partir, c'était tellement plus simple. Mais, ces deux années sans toi... n'ont pas été faciles. J'ai essayé de t'oublier, ou plutôt mes sentiments, mais je n'ai pas pu...» Je retire ma main et mes yeux louchent sur ta bouche... Non, je ne le ferai pas et pourtant, j'en meurs d'envie
Je n'avais qu'une envie c'était de me jeter dans ses bras de le serrer aussi fort que je le pouvais mais au lieu de ça je me focalise sur ma colère. Deux ans, c'est long tout de même. Je me rappelle lorsqu'on sait rencontrer, il avait promis de ne jamais me blesser comme les autres m'ont blessé, il avait promis de ne jamais m'abandonner. Où sont toutes ses promesses ? Pourquoi m'avait-il par simplement demender de partir avec lui. Je l'aurais fait sans hésité.- Savy si j'avais su que tu viendras ... Je t'aurais proposé de le faire à la seconde même où j'ai su que je partirai. dit-il en m'attirant vers lui.-J'ai pensé que nous éloigner serait plus simple pour nous. Les sentiments que j'éprouvais . dit-il simplement.- Éprouve pour toi, m'ont fait peur, je ne voulais pas perdre ma meilleure amie. dit-il doucement. Il déposait une de ses mains sur ma joue qu'il caresse du bout des doigts. -C'était un tel supplice de te résister. Partir, c'était tellement plus simple. Mais, ces deux années sans toi... n'ont pas été faciles. J'ai essayé de t'oublier, ou plutôt mes sentiments, mais je n'ai pas pu.avouait-il en retirant sa main. « tu n'as pas idée à quel point tu m'as manqué. Ces deux ans sans toi m'ont paru tellement longs ... après ton départ j'ai eu du mal à te parler parce que je me suis senti abandonner, seule. » dis-je entourant mes bras autour de sa taille. « J'aurais pu venir te voir mais si je serais venue je n'aurais pas pu revenir ici, tu es mon meilleur ami Tobias et rien ne va changer ça. c'est promis.» répliquais-je avec un sourire. Je déposais mes lèvres sur sa joue. « Tu restes avec moi pour la journée et la soirée ? on a du temps à rattraper. Je veux tout savoir sur la vie d'Aaron Tobias Lewis.» demandais-je en riant. Décidément je n'arriverais jamais a lui faire la tête.
Comme jamais je ne l'avais fait réellement, je m'ouvre à toi, en tout cas, j'essaie. Jamais je n'ai avoué réellement ce que je ressentais, mais face à ce mur que tu dresses entre nous, je me sens dans l'obligation de le faire, j'ai si peur de te perdre pour de bon, que je ferai n'importe quoi. Je sais que c'est risqué, et c'est d'ailleurs pour cette raison que les mots de ma déclaration sont voilés. J'ai tellement envie de t'embrasser pour que tu comprennes, mais je ne le fais pas... Sûrement un jour le ferai-je, mais pas aujourd'hui. Retirant ma main de ta joue, j'attends ta sentence ... Craignant que, tu me foutes à la porte.
« tu n'as pas idée à quel point tu m'as manqué. Ces deux ans sans toi m'ont paru tellement longs ... après ton départ j'ai eu du mal à te parler parce que je me suis senti abandonner, seule. » Tes bras autour de moi, me rendent encore plus fébrile. Je baisse ma garde face à ce contact qu'on a eu des milliers de fois, qui pourtant est de plus en plus douloureux à affronter. J'espère encore plus pour nous deux, tes lèvres appellent les miennes, mais je ne fais rien te laissant continuer, savourant ses retrouvailles que j'attends depuis le jour où je suis parti « J'aurais pu venir te voir mais si je serais venue je n'aurais pas pu revenir ici, tu es mon meilleur ami Tobias et rien ne va changer ça. c'est promis.» Tes mots qui sont censés m'apaiser ne le font qu'à moitié, j'étais prêt à croire que mon retour pourrait changer les choses. Que le fait d'avoir été éloignés nous auraient permis de nous rendre compte, que l'un comme l'autre, nous voulons plus, mais t'entendre m'appelle ton meilleur ami, m'affirme que nous en sommes toujours là... Rien de plus... Et je me dois de l'acceptais si c'est ce que tu souhaites. Je ne veux que ton bonheur. Alors, je réponds simplement à ton sourire et ferme une fraction de seconde les yeux au contact de tes lèvres sur ma joue. Passe mes bras autour de toi et attire ton corps plus près du mien. J'ai l'impression qu'une partie de moi se reconstruire grâce à ce geste. Tu fais partie de moi, comment ai-je pu vivre si loin de toi pendant si longtemps. « Tu restes avec moi pour la journée et la soirée ? on a du temps à rattraper. Je veux tout savoir sur la vie d'Aaron Tobias Lewis.» Je souris, oubliant notre petite dispute qui a eu au moins le mérite de nous faire dire ce que nous avions sur le cœur. Je te fais un clin d'œil et me frotte le derrière de la tête faisant mine d'hésiter à accepter ton invitation, puis esquisse un sourire enjôleur en frottant ton épaule avec ma main… « « Bien sûr, je reste avec toi, je t'ai dit, tu ne te débarrasseras plus de moi aussi facilement,» Je te prends la main et te fais tourner sur toi-même, je ne me contente pas de juste le faire, mais prends le temps de te regarder de la tête aux pieds pour voir ce qui a changé chez toi. Quoi qu'il arrive, tu es toujours aussi parfaite pour moi et cela sera toujours le cas. « Savannah Josie Lancaster , Dieu que tu m'as manquée.» Je te reprends une nouvelle fois dans mes bras, mais cette fois prend le temps de te sentir près de moi. Je respire ton odeur et comme la veille quand j'ai rencontré Khloe , mon ventre se met à gronder, il faut vraiment que je m'achète de quoi faire la cuisine dans mon nouveau logement. « « Je te raconte tout si tu en fais de même . Mais d'abord... Dis-moi que tu as de quoi manger... J'ai tellement faim ...»
