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dani & bellamy

Il faisait une chaleur de tous les diables, aujourd'hui, à Miami. D'ordinaire, j'aurais sûrement profité de ce temps pour emmener Charlotte à la plage, ou pour sortir avec ma mère et mes soeurs... Le temps était magnifique et je devais profiter de mes vacances pour faire toutes ces choses. Après la rentrée, je n'étais pas certain d'avoir beaucoup de temps. Je rentrais en troisième année de psychologie, et à vrai dire, je n'en n'étais pas peu fier. Quand j'avais commencé mes études, je n'aurais jamais cru qu'elles m'intéresseraient à ce point et encore moins que j'allais les poursuivre, et éventuellement faire quelque chose de correct dans ma vie. Donc oui, j'aurais dû profiter de ce temps radieux et de mon temps pour passer du temps avec les miens. Mais il m'était impossible de me sortir Hannah de la tete. Cela faisait plusieurs jours que je n'avais pas dormi. Je passais mes journées et mes nuits, sans vraiment bien discerner ces deux périodes, au chevet d'Hannah. La culpabilité me rongeait et me privait du moindre repos. Le prix à payer, me disais-je. J'étais tellement préoccupé par son état que je ne pensais même plus à la lettre qu'Hannah m'avait laissé, quelques minutes à peine avant de se faire tirer dessus... Cette lettre dans laquelle elle m'expliquait avoir eu une sorte d'histoire avec Chad... Enfin. Les médecins qui s'occupaient d'Hannah m'avait convaincu de quitter l'hôpital pour quelques heures, histoire de rentrer prendre des affaires chez moi et de me reposer un peu. Cependant, je savais que je serais incapable de fermer les yeux une seconde. J'entrepris de faire un petit tour de la ville à pied, histoire de calmer mes nerfs. Je ne tenais pas en place, et surtout, j'avais besoin de me changer les idées. Au bout d'un moment, je finis par passer devant le Tate's snack bar, et je m'arrêtais. J'avais lu récemment que Dani venait d'ouvrir un bar en ville, et intrigué, j'entrai. J'avais désespérément besoin de me changer les idées et cela faisait un bout de temps que je n'avais pas vu la jeune femme. Pas depuis que ses frères -dont le fameux Chad...- et moi n'étions venus à son secours, il y a quelques mois. Il y avait peu de monde dans le bar. Je m'installai au comptoir, et Dani arriva rapidement. « Hey, Dani » dis-je d'un ton que je voulais enthousiaste. Un seul regard sur elle et je compris que quelque chose n'allait pas. Elle avait l'air... exténuée. Je ne lui connaissais pas cet air-là. Connaissant ses démêlés avec un certain gang, je fronçai les sourcils, inquiet. « Dani, tu vas bien ? ». J'avais l'impression qu'elle était prête à faire un malaise.

Après trois semaines de travaux intense, j'avais enfin ouvrir le snack, ça me permettrais de penser à autre chose et de faire enfin quelque chose de ma vie. J'étais plutôt fier de cet endroit, à l'allure californien, enfin c'était un mélange de Californie et de Miami, mais c'était mon endroit. Ces derniers temps, les choses se sont un peu emmêler les pinceaux dans ma vie, le décès de ma sœur, ce truc avec Glenn qui me torture l'esprit et la fatigue avec les crampes que je me chope régulièrement, faut vraiment que je me décide à aller voir un médecin. Le problème c'est que je n'ai pas d'assurance, rien, alors ça m'embête un peu de payer bonbon pour une consultation. Il y avait peu de monde aujourd'hui, peut-être parce qu'il est encore tôt, les gens commencent à venir aux alentours de 12 heures, voir 13 heures. Le matin jusqu'à présent c'est plutôt calme. Je me trouvais derrière le comptoir à nettoyer des verres, je venais tout juste de finir de préparer les paninis pour ce midi, lorsqu'une personne entrait dans le bar. C'était Bellamy. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu, alors qu'en réalité ça ne fait que quelques mois. Je m'en veux un peu de ne pas l'avoir recontacter après tout ce qu'il a fait pour moi, mais je crois que j'avais besoin de m'éloigner de cette histoire pour m'en sortir. « Hey Dani. » dit-il en s'installant sur un tabouret près du comptoir. - Salut Bel ! Dis-je alors en souriant, faisant le tour pour lui dire bonjour. « Dani, tu vas bien ? » me demande-t-il en me regardant inquiet. - Ouais, ça va, un peu fatiguer et la chaleur n'arrange rien, mais ça va. Lui dis-je alors en souriant légèrement. C'était en parti vrai, mais je pense aussi que j'accusais seulement le coup du décès de ma sœur. - Et toi.. ça n'a pas l'air d'aller.. Lui dis-je alors en voyant son regard presque vide et je ne parle pas des cernes sous ses yeux.

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En vérité, je ne connaissais pas très bien Dani. Nous nous connaissions principalement par le biais d'amis et de relations en commun, mais nous ne nous étions pas vus si souvent que ça. Malgré tout, je me sentais comme... "lié" à elle, d'une certaine façon. Je savais ce qu'elle pouvait vivre, les difficultés qu'elle pouvait avoir en essayant de sortir des affaires de gang. Je connaissais Ricardo et ce type ne passait pas pour être un angelot. C'était un espèce de petit hargneux énervé, égocentrique et prétentieux. Je baignais dans ce milieu et je savais parfaitement qu'il était très dur d'en sortir complètement. Déjà, parce qu'on ne vous laisse pas vous en aller quand vous en savez un peu trop. Et aussi, parce qu'en quelque sorte, on y prend goût, au danger, à l'adrénaline... Même si cela nous détruit à petit feu, on s'y habitue, et ça peut être très dur d'arrêter. Moi-même, je n'y arrivais pas ; et pourtant, Dani, elle, semblait y arriver. C'était sûrement cette raison qui m'avait poussé à aider ses frères, que je ne portais pas spécialement dans mon coeur, à la secourir quand Ricardo l'avait enlevée. Elle se battait pour s'en sortir et elle le méritait. Néanmoins, elle avait une mine terrible, ce matin-là, et cela m'inquiéta légèrement. Je lui demandais presque de but en blanc comment elle allait. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Ouais, ça va, un peu fatiguer et la chaleur n'arrange rien, mais ça va, me répondit-elle en souriant. Son sourire était forcé, je le sentais. Il n'était pas aussi sincère qu'il n'y paraissait. Peut-être que je me faisais des idées... Mais connaissant sa situation, je me demandais si il y avait un quelconque lien avec le bande de Ricardo. « T'as pas l'air dans ton assiette, si je peux me permettre » commentai-je. Et toi.. ça n'a pas l'air d'aller.. me demanda Dani. À vrai dire, cela ne me surprit pas. Je savais que j'avais mauvaise mine aussi... Mais je ne pensais pas que Dani me le ferait remarquer. « J'ai pas beaucoup dormi, ces derniers temps... » commençai-je. « Ma... copine est... elle a des ennuis de santé » bafouillai-je. Le mot était faible pour décrire l'état d'Hannah, et d'ailleurs, je ne savais même pas si l'on pouvait encore dire que c'était ma copine. Je souris légèrement puis regardai Dani. « Dis-moi... Tu n'as plus de soucis avec Ricardo et sa troupe...? Si un jour tu as besoin d'aide, tu peux me trouver » dis-je d'un ton sérieux.

ça me faisait énormément plaisir de voir Bellamy aujourd'hui. Nous ne nous connaissions pas plus que ça, mais il a fait beaucoup pour moi et rien que pour ça je lui en suis reconnaissante. Seulement aujourd'hui il semblait complètement à côté de ses pompes et ça m'inquiétais légèrement alors je me permettais de lui faire remarquer après qu'il m'ait bien sûr demander comment j'allais, en me faisant également remarquer que j'avais mauvaise mine. « T'as pas l'air dans ton assiette, si je peux me permettre. » dit-il. - Ouais, je sais, mais j'ai enchaîner les travaux et l'ouverture, et puis avec Nessa et tout j'ai un peu de mal à dormir, mais ça va t'en fais pas. Lui dis-je d'un petit sourire. « J'ai pas beaucoup dormi, ces derniers temps… » dit-il dans un premier temps pour répondre à ma remarque. « Ma...copine est… elle a des ennuis de santé. » dit-il en bafouillant. - Je suis désolée… J'espère qu'elle ira mieux… Lui dis-je alors en me pinçant les lèvres. « Dis-moi… Tu n'as plus de soucis avec Ricardo et sa troupe… ? Si un jour tu as besoin d'aide, tu peux me trouver. » me dit-il alors que je m'apprêtais à retourner derrière le comptoir, mais la prononciation de son nom me stoppa net. Je me tournais pour le regarder. - Tu veux dire que…. Qu'il est toujours en vie ? Lui demandais-je alors en commençant à paniquer. Mon frère m'as affirmer qu'il lui avait tirer dessus quand il m'ont sorti de l'entrepôt. Il ne peut pas être encore en vie, ce n'est tout simplement pas possible, je commence tout juste à revivre.

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Dani n'avait vraiment pas l'air dans son assiette. Connaissant sa situation et les problèmes qu'elle avait pu avoir, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter. J'avais tellement merdé avec Hannah... je me devais d'aider Dani, si elle avait des problèmes. Je l'avais déjà fait par le passé et j'étais prêt à le refaire. Dani devait s'en sortir. Elle était assez forte pour cela et je ne pouvais que l'encourager. Moi-même, j'étais trop faible, trop attaché à ce milieu pour pouvoir en sortir. Je ne désespérais pas de rompre avec toutes ces affaires un jour, mais je ne me faisais pas trop d'illusion. Ouais, je sais, mais j'ai enchaîner les travaux et l'ouverture, et puis avec Nessa et tout j'ai un peu de mal à dormir, mais ça va t'en fais pas, me dit-elle. Je fronçai les sourcils. Je mis quelques temps avant de me rappeler qui était Nessa. Mon cerveau était embrumé et fonctionnait au ralenti. Cela me frappa soudain. Leur petite soeur, la petite blonde qui avait tenu à accompagner ses frères pour libérer Dani ! Je me souvenais désormais. « Nessa ? Qu'est-ce qu'elle a ? J'espère que ce n'est pas trop grave » demandai-je. Je n'avais pas entendu de ses nouvelles depuis que nous avions libéré Dani. « En tout cas, tu as fait un bon boulot ici. C'est super ». Dani me demanda ensuite comment j'allais, et j'essayais de lui expliquer brièvement la situation. Je suis désolée… J'espère qu'elle ira mieux… Je lui fis un petit sourire triste. « Moi aussi » me contentai-je de dire. Je ne pouvais rien faire d'autre qu'espérer. Inquiet de sa situation, je lui demandai ensuite si elle avait encore des soucis avec la troupe de Ricardo, et lui précisai que je pouvais l'aider si elle en avait. Tu veux dire que…. Qu'il est toujours en vie ? me répondit-elle. Elle commençait à paniquer, et cette simple réaction me prouva qu'elle ne s'était toujours pas remise du traumatisme. « Non, non ! Aux dernières nouvelles, il est bel et bien mort, ne t'en fais pas » m'empressai-je de la rassurer. « Ton frère lui a tiré dessus, en sortant de l'entrepôt. Bien sûr, on peut toujours avoir des doutes, mais je crois pouvoir affirmer que Ricardo est mort... Les bruits courent, dans les rues. Et un autre type est en charge de son trafic, maintenant » Je marquai une pause. « Simplement... Parfois, ils ne te laissent pas t'en aller comme ça. C'est possible que... qu'ils viennent te passer le bonjour, un jour ou l'autre » dis-je doucement. Je ne voulais pas l'alarmer, mais juste la prévenir.

J'étais complètement à côté de mes pompes moi aussi et Bellamy me le fit vite remarquer. Je tentais de le rassurer en disant que j'étais juste fatiguer avec l'enchaînement des travaux et l'ouverture du Snack et aussi avec le décès de ma sœur. « Nessa ? Qu'est-ce qu'elle a ? J'espère que ce n'est pas trop grave. » me dit-il. Merde. Je pensais qu'il était au courant. J'ai décidément le chic pour faire des boulettes moi. Je fermais les yeux un cours instant et soupirais. - Je… Je pensais que tu étais au courant.. elle… elle a fait une overdose il y a un mois environs. Lui dis-je alors doucement. Je ne voulais vraiment pas lui annoncer ça comme ça, mais je pensais qu'il en avait entendu parler. Il me félicitait ensuite pour le snack et je souriais. - Merci. Dis-je avec un petit sourire. Lorsqu'il m'annonçait ensuite que ça copine avait des ennuis de santé, je lui dis que j'étais désolée et que j'espérais qu'elle aille mieux. Maintenant je comprenais mieux sa mine triste et fatiguée. Il me parlait ensuite de Ricardo et ses acolytes et je commençais rapidement à paniquer, je lui demandais alors s'il voulait dire qu'il était toujours en vie. « Non, non ! Aux dernières nouvelles, il est bel et bien mort, ne t'en fais pas. » dit-il pour me rassurer, sûrement. Je me détendais alors légèrement. Je ne me sentais pas de vivre encore à regarder sans arrêt derrière moi. « Ton frère lui a tiré dessus, en sortant de l'entrepôt. Bien sûr, on peut toujours avoir des doutes, mais je crois pouvoir affirmer que Ricardo est mort… Les bruits courent, dans les rues. Et un autre type est en charge de son trafic, maintenant. » dit-il avant de poursuivre. « Simplement… Parfois, ils ne te laissent pas t'en aller comme ça. C'est possible que… qu'ils viennent te passer le bonjour, un jour ou l'autre. » Non ça ne peux pas recommencer, je sais que Ricardo avait beaucoup d'hommes autour de lui, prêt à tout pour lui, mais je pensais vraiment être tirer d'affaire. Je ne veux pas avoir à regarder sans arrêt derrière moi dans la rue. - Tu… tu crois que ses hommes sont rester ici.. à Miami ? Lui demandais-je alors essayant de garder mon calme.  

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Avec toute la merde qui me tombait sur la tête ces derniers temps, j'étais vraiment content de parler à Dani. Enfin quelqu'un qui ne me prendrait pas la tête et qui surtout ne me parlerait pas d'Hannah... J'avais besoin de me changer les idées. Malgré tout, je remarquais qu'elle non plus n'était pas au top de sa forme. On était deux, pensais-je, quelque peu amèrement. La jeune femme avait l'air épuisée. Elle mit ça sur le compte de l'ouverture de son bar et des travaux, mais évoqua également Nessa, sa soeur cadette. Je fronçais les sourcils, j'ignorais qu'il était arrivé quelque chose à la jeune femme qui ait mit Dani dans un état pareil. À vrai dire, je ne connaissais que de vue la petite Tate. Je… Je pensais que tu étais au courant.. elle… elle a fait une overdose il y a un mois environs. Sa réponse me laissa bouche-bée. Je m'attendais pratiquement à tout mais pas à ça. Merde, pourquoi avait-il fallu que j'ouvre ma bouche ? Même si je ne connaissais pas Nessa, cette nouvelle me fit tout drôle. Elle était tellement jeune... « Merde, je suis désolé, je ne savais pas. Je suis vraiment désolé... Si tu as besoin de quelque chose, je suis là » bafouillai-je rapidement. J'avais envie de me gifler pour avoir aborder le sujet, mais nous changeâmes rapidement de discussion. Je décidais d'aborder le sujet de Ricardo, car après tout c'était ça qui nous avait rapprocher, et je la rassurais en lui confirmant qu'il était bel et bien mort. Enfin, on ne pouvait pas en être sûrs et certains, mais tout le laissait penser. Tu… tu crois que ses hommes sont rester ici.. à Miami ? Dani était très clairement en train de paniquer, aussi me devais-je de la rassurer. Je ne voulais pas l'alarmer, c'était inutile, simplement la prévenir. Elle s'était empêtrée dans un beau merdier, le jour où elle avait entamé cette relation avec Ricardo... « On ne peut pas savoir. Son cartel est tellement grand... Ses hommes sont répandus un peu partout dans le sud du pays » commençai-je. Je pris ensuite un ton plus doux. « Mais c'est un très bon signe si tu n'as pas entendu reparler d'eux. S'ils en avaient vraiment après toi, je pense qu'ils auraient déjà agi, ils n'attendraient pas autant de temps. Peut-être qu'ils ont compris le message, ou qu'ils n'estiment pas que tu représentes une menace suffisante. Et puis, ils m'ont vu, ce jour-là. Je pense que ce n'est pas vers toi que s'orientera leur vengeance » dis-je, amer. Et si les hommes qui étaient à mes trousses, qui avaient tirés sur Hannah, voulaient me supprimer à cause de ce jour où nous avions été sauver Dani ?

J'étais contente de voir Bellamy aujourd'hui, je ne l'avais pas revu depuis ce fameux jour où il avait aider mon frère. Lorsqu'il me lança que j'avais une sale tête, je lui répondis que j'étais fatiguée avec l'ouverture du Snack et aussi avec tout le truc de Nessa. Il me demandait alors ce qu'il se passait avec elle et je lui répondis que je pensais qu'il était au courant et donc lui annonçait qu'elle avait fait une overdose. « Merde, je suis désolé, je ne savais pas. Je suis vraiment désolé… Si tu as besoin de quelque chose, je suis là. » me dit-il légèrement mal à l'aise d'avoir probablement mis les deux pieds dans le plat, mais comme il l'as dit, il ne savait pas. - C'est gentil, mais ça devrait aller, c'est un truc auquel il faut s'attendre quand on a une famille comme la mienne… Lui répondis-je alors avec un mini sourire et un haussement d'épaule. Il me parlait ensuite de Ricardo et de ses hommes de mains qu'il avait un peu partout dans le pays et surtout des hommes qui reprendrait le flambeau après sa mort. Dans un premier temps j'ai paniquer à l'idée qu'il ne soit pas mort, mais Bellamy me l'affirmait et je lui demandais ensuite s'il pensait que ses hommes serait rester à Miami. « On ne peut pas savoir. Son cartel est tellement grand… ses hommes sont répandus un peu partout dans le sud du pays… Mais c'est un très bon signe si tu n'as pas entendu reparler d'eux. S'ils en avaient vraiment après toi, je pense qu'ils auraient déjà agi, ils n'attendraient pas autant de temps. Peut-être qu'ils ont compris le message, ou qu'ils n'estiment pas que tu représentes une menace suffisante. Et puis, ils m'ont vu, ce jour-là. Je pense que ce n'est pas vers toi que s'orientera leur vengeance. » dit-il. - On sait pas avec des mecs comme eux, j'ai vécu trois ans avec Ricardo, j'ai entendu beaucoup de ses conversations, même si la plupart du temps j'étais littéralement défoncée. Mais je ne sais pas si je pourrais gérer le fait qu'il t'arrive quelque chose par ma faute… Dis-je alors en tordant les lèvres. - Le truc c'est que je ne cherche même pas à les dénoncés à qui que ce soit, je veux juste vivre une vie normale, déjà que c'est difficile pour un Tate d'avoir une vie normale… Soupirais-je. J'aimerais repartir de zéro, avec des amis, ma famille, du moins ce qu'il en reste et ce snack que je viens d'ouvrir.