Trop de choses ces derniers temps. Il y avait Sky tout d'abord, qui était en rechute dans son cancer. J'avais bien peur de la perdre, bien plus peur qu'elle même ne peut l'imaginer. Elle est comme ma soeur, au même titre qu'Hannah. Hannah d'ailleurs, qui s'est pris une balle il y a quelques jours à peine. Elle était sorti de chez Bellamy et alors qu'un mec le cherchait, il a tiré sur hannah. J'avais voulu venger ma soeur et j'y étais arrivé. Non sans aide, son ami Chad m'avait couvert et aidé. J'avais tué ce mec. Cette image heureusement me calmait sur le reste : j'avais accompli quelque chose. Je ne pouvais pas me résoudre à ce que le système pourri dans lequel on vit laisse ce mec sortir de prison au bout de sis alors qu'il aura fait fleuré la mort à ma grande soeur. Je ne pouvais pas supporter qu'on leur fasse du mal, même si je ne pouvais rien contre le cancer. J'en voulais beaucoup à Bellamy, à cause de qui était arrivé ce qui était arrivé à Hannah. J'attendais ma vendetta avec impatience. Le problème, c'est qu'avec tout ça j'avais laissé Mackenzie de côté. Je lui avais envoyé un sms pour lui dire qu'on ne pouvait pas se voir le soir Hannah s'était pris cette balle, et depuis rien. Elle devait s'inquiéter mais je faisais tellement de choses que je n'y avais pensé. Quand on toquait chez moi, je raccrochais au téléphone avec Colton avec qui je prenais des nouvelles de mon autre soeur, Sky. J'ouvrais, c'était Mackenzie. oh.. entre. Je t'avais dis que j'étais pas mal occupé, je suis désolé d'être un peu absent mais c'est pas le pur bonheur ces temps-ci. lui dis-je alors la laissant entrer en m'enfonçant dans mon appartement et je me retournais vers elle, caressant sa joue. mais maintenant que tu es là c'est vrai que ça va mieux, tu vas bien? Tu venais juste voir si j'étais envie ou tu veux rester? demandais-je me forçant à sourire, quoique la voir me faisait tout de même sourire malgré tout. Je voulais rester avec elle maintenant qu'elle était là, le problème c'est que je ne pouvais pas lui dire ce que j'avais fais ces derniers jours, elle changerait encore de regard sur moi..

Je marchais dans les couloirs de l'université, regardant tout droit, au sol. Ces jours-ci avaient été plutôt difficile à l'école. J'avais raté mon test de chimie, j'avais du mal à étudier, je ne voyais plus Léo. Le fait est plutôt que Léo avait annulé notre dernière soirée ensemble et depuis, je n'avais plus eu de nouvelles de lui. J'aurais tellement eu besoin de lui en fait. Je ne comprenais pas ce soudain silence radio. J'essayais de ne pas m'en faire, mais peut être simplement qu'il en avait eu marre de moi. Ça ne m'étonnerait pas de toute façon. Paraissait-il que je ne valais pas grand chose. Un impact me fit sortir de mes pensées. Une belle blonde, faisant le double de ma taille avec des talons venait de me bousculer dans le casier à ma gauche. Pas encore. Elle me lançai que j'étais idiote, qu'encore une fois je ne valais rien et se demandait bien ce qu'on pouvait me trouver. Je ne répondis rien, tentai de ramasser mes cahiers tombés au sol. Elle donna un coup dessus en riant. « Je ne savais pas qu'on était dans le film Mean Girls. » dis-je tout bas. Hé oui, je connaissais ce film. Une amie me l'avait fait regarder et j'avais détester. Cette fille ressemblait en tout point au personnage du film. Cette fille s'appelait Elina et elle m'embêtait presque chaque jour depuis une bonne semaine. Ça avait commencé y'a deux ou trois semaines environ, c'était petit, elle me traitait d'un nom ou m'accrochait avec son épaule, mais depuis que j'avais dû faire un travail d'équipe avec son petit ami et qu'on avait eu la meilleure note, elle ne me lâchait plus. Lorsque je me releva après avoir tout ramasser, elle me demanda de répéter mon commentaire, chose que je fis. J'eus à peine le temps de compter deux secondes qu'une gifle s'abattu sur mon visage.  Je serra des dents, refoula les larmes et la regarda s'éloigner devant le regards des autres étudiants silencieux.

Suite à cet incident, je ne pris pas la peine de rentrer chez moi, je me dirigea directement chez Léo, mon petit ami. Enfin, s'il l'était encore. Je ne savais pas trop comment ça fonctionnait pour rompre avec quelqu'un, si c'était courant de ne plus donner de nouvelles, mais dans tout les cas, moi je préférais qu'il me le dise en face. Tant qu'à rendre cette journée encore mieux. Je toqua deux petits coups à sa porte et il vint m'ouvrir comme si de rien était. Il ne semblait même pas si heureux de me voir. Je me sentais triste, tellement triste. Déjà, me prendre une claque au visage ne me rendait clairement pas heureuse alors, savoir que la seule personne qui arrivait à me comprendre ne voulait plus de moi, ça rendait tout encore pire. J'entrai dans l'appartement sans dire le moindre mot. « Je.. Je voulais voir si tu étais en vie. Je ne veux pas te déranger. » dis-je en regardant autour de moi. « Tu as dit que ce n'était pas le pur bonheur... Je peux faire quelque chose pour t'aider? » demandai-je prudemment. S'il me disait non, c'était qu'il ne me voulait pas vraiment ici. Il ne semblait évidemment pas vouloir en parler et je me sentis un peu hors de sa vie à ce moment. Je releva la tête et décida d'y aller rapidement. Peut être que ça allait l'arranger aussi. « Tu veux rompre avec moi? » demandai-je d'un coup en le regardant dans les yeux. J'avais l'impression un peu d'avoir un différent Léo devant moi..

J'étais perturbé par l'arrivée de Mackenzie chez moi. La situation était tout sauf simple, et je pense que ça se voyait dans ma façon d'être. pourtant, qu'elle soit là me calmait un peu, m'apaisait petit à petit. Je m'excusais auprès d'elle d'être si occupé, et lui proposais quand même de rester si elle le voulait malgré tout. Cela me faisait du bien qu'elle soit là. Je ne voulais pas l'impliquer dans ces situations pour la protéger, simplement. J'étais persuadé que c'était une des raisons pour laquelle ma soeur avait été touchée - elle était trop impliquée. Mais à mesure que j'observais ma petite amie, au plus je m'apercevais que j'étais pas le seul à être un peu perturbé. Je la connaissais, et je savais qu'elle n'allait pas bien. Elle me disait avoir voulu voir si j'étais encore envie. oui je suis désolé, je te promets que je comptais venir te voir vite, mais maintenant que tu es là je vais tout mettre de côté, d'accord? dis-je alors qu'elle me demandait si elle pouvait m'aider. Je fis une petite moue, puisque je ne voulais pas qu'elle sache tout ça. Déjà parce que j'étais dans une situation dangereuse et aussi, que penserait-elle de moi en sachant que j'avais tué un gars? Après qu'elle sache que je volais, manipulais maintenant je suis un tueur? Non. Je n'eus pas le temps de chercher ce que j'allais lui dire qu'elle me posait une question qui effaça tout ce que j'avais en tête. Une grosse gifle. Je clignais des yeux comme si ça allait changer ce qu'elle venait de dire, mais évidemment ça ne marchait pas. Attends quoi? dis-je alors soudain soulevé par une vague de tristesse qui m'envahissait. Je prenais son visage entre mes mains. Que se passait-il dans sa tête pour qu'elle pense une chose pareille? Mackenzie bien sûr que non, non. dis-je avec une voix très claire et sincère. Je la regardais dans les yeux, comme si je voulais lire en elle. Je ne pourrais rien sans toi, Mackenzie, rien. lui dis-je alors avant de déglutir. Je passais mes mains dans ses cheveux la regardant toujours dans les yeux, sans cligner une fois. qu'est-ce qui va pas? lui demandais-je alors. Je ne voyais pas cette petit étincelle habituelle dans ses yeux, finalement elle avait besoin de moi et je n'avais pas été là. Je me pinçais les lèvres. Je ne voulais pas que tu crois ça, et je ne veux plus que tu le crois. J'ai pas été à la hauteur et je suis désolé, je te promets d'être là maintenant alors dis moi s'il te plait. tu sais que je ferais tout pour toi. dis-je alors passant d'un oeil à l'autre, insistant. Je caressais sa joue, machinalement.

Je m'étais pointé chez Léo comme ça, sans me soucier vraiment si ça allait déranger ou non. J'avais juste un énorme besoin de le voir, mais aussi de savoir ce qu'il en était pour notre relation. J'avais du mal à croire qu'il pouvait en finir de cette façon, il me semble que tout allait bien entre nous juste avant. Je préférais demander, faut dire, je m'inquiétais à rien vu ce qu'il se passait à la fac. J'arrivais vraiment à croire ce qu'on me disait tout le temps ; Pourquoi voudrait-on de moi? Une fille retardée de la sorte. « C'est pas grave. » dis-je simplement à Léo qui promettait qu'il comptait venir me voir. Je fis quelques pas chez lui, me demandant comment j'allais faire et puis.. Les mots sortirent tout seul de ma bouche. Je voulais en venir au fait le plus rapidement possible alors... Pourquoi mâcher mes paroles? « Tu... Tu as compris ma question. » répondis-je en regardant le sol. Pourquoi me faire répéter?

Je n'osais pas le regard en face, parce que je ne voulais pas vraiment que ce moment arrive. Pourtant, Léo prit mon visage entre ses mains pour que je le regarde. Sa réponse enleva un énorme poids de sur mes épaules. « Non? Promis? » demandai-je en le fixant. Il me rassura ensuite, je me sentis respirer à nouveau. Il avait aussi remarqué que quelque chose n'allait pas, mais je ne voulais pas lui en parler. Je ferma mes yeux, profitant de son contact de sa main contre mon visage. Ça m'avait manqué. « Non... Tout va mieux maintenant, promis » lui dis-je en forçant un sourire. Je m'avançai et allai dans ses bras rapidement, je voulais sentir son contact contre le mien. « Tu m'as manqué. C'est tout. » dis-je simplement. Je le serrai vraiment très très fort, puis regardai son visage. « Toi... Ça ne va pas que tu as dit. Dit moi. » demandai-je. Je voulais qu'il puisse m'en parler, ça me changerait les idées et peut être... Peut être que je pouvais l'aider, faire quelque chose pour lui, qui sait. J'avais un grand besoin de me sentir un peu utile.

Elle venait de me poser une question affreuse, je n'en revenais pas. Elle pensait que j'étais sur le point de rompre avec elle. Elle ne savait pas ce qu'il se passait dans ma vie en ce moment, elle ne pouvait pas imaginer combien j'avais besoin d'elle ces derniers temps. J'essayais par tous les moyens de lui faire comprendre que c'était faux, que jamais je ne penserais ça, qu'elle devait s'effacer ça de la tête. J'étais vraiment perturbé par sa question car ça voulait dire qu'elle n'était pas heureuse, et ça me rendait fou. Je lui demandais ce qui n'allait pas, car quelque chose ne devait pas tourner tond pour qu'elle pense et me demande ça. Mais elle me répondait que ce n'était que ça et que je lui avais manqué, que c'était la raison de son mal être. Pourtant, j'étais persuadé sans expliquer pourquoi qu'il y avait autre chose. je le sentais, comme un instinct. Je la connaissais et je sentais quand elle était triste, c'était normal. Je me devais d'y remédier. Elle me retournait la question, faut dire que j'avais déjà mentionné le bordel du moment et elle voulait savoir. Je me râclais la gorge. Je ne pouvais pas la mêler à ce que je venais de faire, pas ces derniers temps. Je venais de voir un homme mettre en danger sa petite amie, je venais de le haïr, je n'allais pas m'y mettre. Je lui fis un sourire, caressant sa joue après l'avoir serré dans mes bras. Oh heu.. je ne t'ai jamais parlé d'elle mais j'ai une amie très chère en fait c'est comme ma soeur. Tu sais je n'ai pas vraiment de famille alors.. enfin elle est atteinte du cancer et là elle est en rechute alors je.. enfin j'ai vraiment peur pour elle ces derniers temps. Et.. enfin ma soeur s'est fait tiré dessus y'a quelques jours et je.. je passe énormément de temps à l'hôpital. Je suis désolé de ne rien t'avoir dit j'étais.. sous le choc, je pense. lui dis-je alors, caressant ses cheveux, un peu rassuré que ce ne soit pas arrivé à elle. Je la regardais un long moment, en silence. Je t'aime Mackenzie, tu sais? Je t'ai tout dis, alors dis moi tout. Je sais qu'il y a autre chose. lui soufflais-je alors très doucement, afin de ne pas trop la brusquer et faire preuve de tendresse à la fois.

Mon contact avec Léo faisait tellement de rien. Comme s'il pouvait tout arranger avec un seul contact. C'était un peu le cas, il n'avait aucune idée du pouvoir qu'il pouvait avoir sur moi. Il avait ce don de tout arranger, de tout rendre mieux pour moi. Je me forçai donc à sourire, mais en même temps en le regardant, ça me venait naturellement. Je lui demandai ce qui n'allait pas, puisqu'il l'avait mentionné à mon arrivé. Sa réponse me rendit triste pour lui, c'était évident que c'était difficile. « Oh, Léo. Je suis désolé. Et moi qui rend tout pire en te posant cette question. » lui dis-je en faisant une petite moue. Je pris son visage entre mes mains et le regarda dans les yeux. « J'espère vraiment que tout va aller mieux pour les deux. » lui dis-je très sincèrement en l'enlaçant encore une fois. Il devait être tellement boulversé. Les paroles de Léo me firent chaud au coeur, mais la suite me rendit nerveuse. « Je t'aime, moi aussi. » lui dis-je avec un petit sourire. Je le fixai dans les yeux, hésitant à continuer. Je ne voulais absolument pas dire la vérité à Léo, il avait assez de soucis de toute façon. Puis aussi, j'avais un peu honte. Léo était cool, probablement apprécié par tout le monde. Moi, on me bousculait et on m'insultait à la fac. Je ne voulais pas qu'il ait une copine débile. Je baissa les yeux et attrapa ses mains. « J'étais juste... Très anxieuse, je me demandais si tu allais bien, vraiment c'est tout. » dis-je en relevant mes yeux vers les siens. Je lui souris, pressa mes mains sur sa taille et avançai mon visage vers le sien pour l'embrasser. J'avais envie d'oublier ma semaine, d'oublier un peu cette partie de moi sans Léo. Cette Mackenzie si banale qui n'avait rien d'autre que ses bouquins. Je ne voulais plus être celle qu'on traitait de nulle coincée. Je fis une pression sur les lèvres de Léo, intensifia le baiser, glissa mes pouces sous son t-shirt afin de toucher un peu sa peau. Ne pense à rien Mackenzie. Pense seulement au garçon que tu aimes. Davantage de contact me terrifiait, mais c'était Léo et... Et tout allait mieux avec lui. Je ressentais tellement de choses contradictoire à ce moment. Je ne voulais plus penser. Penser me détruisait. Si je pensais trop, j'advenait à croire que Léo aussi pouvait un jour penser comme ces jeunes à la fac. Que lui aussi pouvait me trouver complètement nulle. Je ne voulais pas qu'il pense ça. Je glissa ma main dans son dos, l'autre sur sa nuque. Je me détachai de ses lèvres une seconde. « Tu es tellement tout pour moi, Léo. » lui dis-je en fermant mes yeux et en approchant mon corps du sien.

Ma petite amie avait débarqué chez moi, j'en étais heureux, même si tout ce qui se passait ces temps ci m'empêchait de la voir, elle me manquait. Je me sentais mieux, maintenant qu'elle était là et je m'en voulais de l'avoir tenu à l'écart. D'autant plus quand elle me demandait si je voulais rompre avec elle. Elle pensait ça, et ça me brisait le coeur. Je finissais par lui faire comprendre que c'était faux, que jamais je n'y avais pensé et que j'étais loin d'y penser, que je l'aimais. Je sentais pourtant qu'il y avait autre chose. Après lui avoir dit deux tiers de la vérité, je sentais qu'elle cachait quelque chose elle aussi. Je voulais le savoir. Si je ne lui disais pas tout, c'était pour la protéger. Elle, elle devait me dire, je devais la protéger justement de ça. Mais elle s'excusa pour sa réaction face à mes raisons puis répondit à ma déclaration d'amour. Elle me souriait, je lui souriais, c'était automatique. Elle baissait les yeux pour me dire que c'était juste son inquiétude pour moi qui la mettait dans cet état. Je fis une moue, je ne savais pas s'il fallait que j'y crois vraiment. Mais ça faisait deux fois qu'elle niait alors, je n'insisterais pas - pour l'instant. Je finirais par savoir. Là, elle relevait les yeux pour me sourire s'approcher et m'embrasser, je n'allais pas interrompre ça. Le baiser devint plus profond tout à coup et elle posa ses pouces contre ma peau même, ce qui eut le don d'envoyer des ondes électriques dans chaque partie de mon corps. Elle ne l'avait jamais vraiment fait, alors c'était comme une première fois. J'adorais ça, je répondais à son baiser évidemment. Elle se collait de plus en plus à moi, une main dans mon dos l'autre sur ma nuque pour aider à cette proximité avec notre différence légère de taille à la fois. Puis elle interrompit ce baiser fou, sans se reculer bien au contraire, et me dire que j'étais tout pour elle. Cela me faisait vraiment chaud au coeur, je souriais. pourtant, je sentais qu'elle n'était pas vraiment à l'aise. Mais c'était elle qui avait commencé le geste, je n'allais pas tout gâcher. Tu n'imagines même pas combien j'ai besoin de toi soufflais-je alors, mon nez contre le sien, la regardant amoureusement, passant ma main dans ses cheveux doux et blonds que j'aimais tant. je ne pourrais rien sans toi, tu entends? lui dis-je alors pour qu'elle comprenne qu'elle peut avoir confiance en ça, qu'elle peut enfin comprendre qu'elle compte et qu'elle n'est pas rien - elle avait trop tendance à se rendre inférieure à mon goût. Je kidnappais ses lèvres à nouveau en serrant sa hanche - entrant en contact avec sa peau directement - contre moi. Je n'y allais pas trop tout en répondant tout de même à ses gestes. J'avais peur qu'en tentant quelque chose ça gâche tout, fallait la laisser faire. Si elle m'envoyait des signes que tout allait bien pour elle, alors je ferais un pas en avant aussi. Là, je voulais être sûr qu'elle était à l'aise avec ça, pas comme la dernière fois que j'ai voulu lui montrer mon affection physique juste avec un baiser dans le cou. Elle s'était crispé directement alors que ce n'était pas grand chose de physique alors, je faisais attention depuis. Je ne voulais surtout pas la mettre mal à l'aise car je voulais être l'accompagnant parfait pour elle.

Elle devenait avenante envers moi et je la laissais faire. Je savais qu'elle avait du mal avec ça, et jamais je n'avais voulu la forcer ni quoique ce soit. Malgré tout, elle m'attirait simplement parce que je l'aimais, j'avais souvent envie d'elle alors ses avances ne me faisaient pas rien. Je répondais à ses appels, à ses baisers approfondis, à ses caresses sous le haut. Je la laissais tout de même prendre les devants, parce que je savais que ce n'était pas quelque chose de simple pour elle. Je ne retirais pas son haut avant qu'elle ne le fasse pour moi. D'ailleurs, quand elle s'exécuta, elle avait l'air de galérer un peu alors je voulais l'aider mais avant que je puisse le faire elle me donnait un coup sans le vouloir à la tête. Je savais qu'elle se braquerait direct de m'avoir donné un coup sans le vouloir. En effet, elle se stoppa net pour lever ses mains au visage, complètement décomposée. Elle s'excusa, disant qu'elle faisait tout de travers qu'elle ne savait pas comment bien tout faire ça. Je m'approchais tout de suite après m'être débarrassé de mon tee shirt pour prendre ses mains dans les miennes, les retirer de son visage et la faire me regarder. Mackenzie hey.. heey mon ange regarde moi lui soufflais-je alors. Puis j'eue un petit sourire consolateur. Il n'y a pas de manière de le faire enfin tu.. tu ne faisais pas tout de travers ça arrive d'être maladroit je suis pas en sucre tu sais je sens déjà plus c'est pas grave.. lui soufflais-je alors la prenant contre moi et lui soufflant cela dans l'oreille la tête baissée contre elle. Concernant ce que tu disais tout à l'heure Mackenzie.. non je ne serais pas Léo sans toi. lui dis-je alors me reculant pour prendre son visage dans les mains, caresser ses joues, la regarder dans les yeux. Tu ne te rends vraiment pas compte de qui tu es, mais moi je le sais. Avant toi, avec toi je ne suis pas du tout le même crois-moi. Je suis quelqu'un de bien meilleur. Avant, j'étais un mec minable qui volait tout dans une ville pour passer à une autre et ainsi de suite et puis je suis venu ici pour retrouver ma soeur et je t'ai connu toi et.. enfin j'ai changé du tout au tout. Maintenant je m'intéresse à tout ce à quoi je ne faisais pas attention avant et qui est si important comme la nature, les étoiles, les livres, les films, les choses insignifiantes comme des petits objets rares qui ont tout un sens.. des choses que toi tu vois et que tu m'apprends à voir. Et puis depuis que tu es dans ma vie, j'ai envie d'être aussi bon et magnifique que toi, j'ai envie de te faire honneur parce que tu le mérites, tu mérites le meilleur et je veux l'être parce que je veux vivre ça chaque jour, tout ce que tu me donnes tu n'imagines même pas.. soufflais-je alors les larmes aux yeux. Je ne pouvais pas la perdre. Je voyais deux des personnes les plus importantes de ma vie dans un hôpital, mes parents étaient morts, alors je ne voulais pas qu'elle croit que sans elle je serais le même. Je voulais qu'elle sache. Rien Mackenzie. Je ne serais rien sans toi. Tu es tous mes sourires, toutes mes bonnes actions, mes bonnes pensées, ma façon d'aimer, c'est toi tout ça c'est toi qui me l'apportes.. soufflais-je alors. Puis je souris d'un coup doucement de côté. Alors que tu me donnes un coup en voulant retirer mon tee shirt Mackenzie j'aurais voulu que tu en ris doucement, parce que tu n'as pas en avoir honte, c'est mignon et ça arrive, c'est ta façon d'être. Je ne suis pas parfait, tu n'es pas parfaite non plus et c'est ça qui fait qu'on est nous, là, dans cet appartement, non? soufflais-je alors caressant ses joues. Je t'aime. lui dis-je alors. Je sais que tu as du mal.. avec tout ça mais ne te demande pas si tu fais mal les choses ou pas.. ne te juge pas.. tu sais si j'ai envie de toi c'est aussi pour tout ça. Limite si tu n'avais pas fais ça j'aurais trouvé ça louche. dis-je alors pour la faire sourire, en esquissant un rire. Je veux juste que tu sois à l'aise.. alors je ne veux et ne te demande pas de faire quoique ce soit. Si tu ne te sens à l'aise alors c'est pas grave. Je préfère ne rien faire que de sentir que tu ne te sens pas bien parce que.. enfin c'est censé être un moment où on se sent spécial, unique, aimé, et pas jugé, mal à l'aise, hmm? dis-je alors avec un petit sourire plus forcé que précedemment. Je me demandais au fond pourquoi elle continuait à ne pas être à l'aise avec moi, moi aussi je me posais des questions, si je faisais quelque chose de mal, si elle ne se sentait pas bien avec moi finalement. Mais je ne disais rien de tout ça. Allez viens dis-je la prenant dans mes bras avant de la porter jusqu'au lit dans la chambre, de prendre un livre. Un petit Shakespeare ça te dit? proposais-je alors sortant un livre que j'avais acheté récemment. Tu vois j'ai ça sous mon lit! C'est à cause de toi ça! dis-je alors avant de rire doucement et de prendre la lecture, comme elle aimait, elle dans mes bras.