(#)Sujet: Re: can't seem to let you go, can't seem to hold you close + arisaac | Jeu 15 Sep - 2:35
can't seem to let you go, can't seem to hold you close.
+ arielle & isaac
C'était honnêtement la discussion la plus difficile qu'Isaac et moi avions eu depuis notre rencontre. C'était tout de même un gros secret et je ne m'attendais pas à une petite et douce réaction de sa part. Comme prévu, notre discussion fut explosive. Un peu trop même. Je le comprenais dans un sens, mais c'était encore plus difficile pour moi maintenant. Si mon père avait voulu que je fasse ça, c'était parce qu'il comptait sur moi, parce que ça allait rapporter gros aussi. Là, j'allais probablement devoir vendre la maison, prendre un appartement, un truc moins cher. C'était faisable. Je pourrais vraiment être serveuse aussi ou barmaid... C'était payant. Le seul hic, c'était mon patron. Je lui en devais pas mal quand même et c'était pas un mec à qui on en passait des droites. C'était peut être même lui le responsable pour mes blessures et c'est ce que je tentais d'expliquer à Isaac en lui montrant mon ventre et mes côtes remplies de contusions. Automatiquement, il y posa sa main et automatiquement, je frissonna en mettant ma main sur la sienne. Je releva ma tête vers la sienne et le regarda comme pour le rassurer. « Ça va aller, Isaac. » lui dis-je doucement. Je retira nos mains et descendit mon t-shirt alors qu'il me faisait une proposition. Sa proposition était sincère et je savais qu'il le pensait vraiment mais... Comment pourrais-je juste le regarder en face en sachant qu'il me prête de l'argent ? Comme étais-je sensé me sentir là dedans? Comme une espèce de profiteuse ou je sais pas quoi, voilà! « Non je... J'peux pas te demander un truc pareil. Voyons, Isaac! C'est exactement ça, t'es mon meilleur ami, pas un mec à la banque ou quelqu'un dont je me fiche. » dis-je en secouant la tête.
Je savais qu'il n'abandonnerait pas, mais je n'avais pas la force de continuer cette discussion aujourd'hui, je la termina donc en précisant que j'allais apprendre à me défendre. Certes, Antey, ma meilleure amie m'avait dit qu'elle allait m'apprendre à manier un flingue, mais je n'allais pas le préciser à Isaac. Il m'appela d'ailleurs irresponsable, mais ça m'arracha un sourire. « Moi? Jamais. » dis-je en riant. Le pire, c'était que j'étais très responsable et prudente comme personne en général. Je m'éclipsa et alla me prendre un verre d'eau. Je voulais changer de sujet, détendre l'atmosphère, mais aussi m'assurer qu'entre Isaac et moi, tout était intact. Je ne pourrais supporter de le perdre, de le voir sortir de ma vie et certainement pas à cause de ça. Je relança donc un autre sujet en riant, des tests pour bien m'orienter à la fac. « Si c'est facile... Pourquoi pas. Tu me vois dans quoi toi ? Pas un truc trop barbant j'espère. » lançai-je à la blague. Même si je n'avais pas fait d'études, je me considérais comme plutôt intelligente, n'ayant jamais cessé de m'instruire avec des bouquins. « En plus... J'vais pouvoir enfin me faire des amis. Des gens fréquentables tu vois. Pas comme toi. » lui lançai-je avec un clin d'oeil. BIEN SÛR, c'était la blague de l'année considérant ce qu'il venait d'apprendre à mon sujet.
On rigola bien, puis un petit moment de silence s'installa. Je me tourna vers Isaac pour l'observer un peu. Je pris sa main et lia mon petit doigt au sien. « Je suis vraiment désolée Isaac. Je te promets... Plus de secrets entre nous. Deal? » demandai-je en serrant mon doigt contre le sien. Je lui fis un petit sourire, puis le retira. Je soupira un instant. « Je pense que... Je vais envoyer mon père en centre de réhabilitation. J'dois le faire, pour Sam au moins... Ça a assez duré. » déclarai-je. Et c'était vrai, je n'en pouvais plus. 12 ans à boire de la sorte.. C'était pas possible d'endurer ça encore. « Il va tellement me détester. Tu viendrais? L'amener là-bas avec moi? » lui demandai-je doucement. Je ne voulais pas spécialement infliger ça à mon frère et ce serait plus simple avec mon meilleur ami à mes côtés.
(#)Sujet: Re: can't seem to let you go, can't seem to hold you close + arisaac | Jeu 15 Sep - 14:13
le plus triste à propos de la trahison, c'est qu'elle ne vient jamais de vos ennemismais de ceux en qui vous aviez le plus confiance.
Quand elle soulevait son tee-shirt pour me montrer ses blessures, je ne pus me retenir de serrer ma mâchoire. Elle était marquée sur tout le corps. Je venais caresser ses blessures du dos de ma main, machinalement. J'avais mal pour elle. elle ne tardait cependant pas à retirer nos mains pour cacher tout cela. Elle avait sans doute raison, dans le fond, je n'y connaissais rien à ce milieu. Tout ce que je savais, c'est que c'était dangereux, et je ne voulais pas qu'il lui arrive pire, c'est pourquoi je lui proposais mon aide. Chose qu'elle refusait catégoriquement. Comme si j'étais capable de rester là, face à tout ça, sans agir. Surement pas, et encore moins quand cela touche une personne qui est chère à mes yeux, comme pouvait l'être Arielle. Peut être qu'elle ne se doutait pas que je tienne autant à elle, mais je ne serais pas capable de la laisser dans cette situation, c'est pour cette raison que lorsqu'elle m'expliquait, ou plutôt qu'elle m'apprenait qu'elle devait une grosse somme d'argent, je lui proposais de la dépanner. Evidemment, je la connaissais, je savais qu'elle allait refuser, parce que pour elle, s'était comme me dépouiller pour s'en sortir. Mais on ne va pas se mentir, ma situation familiale faisait que j'étais pas riche, mais presque, et si je pouvais aider ma meilleure amie alors je n'aurai aucun mal à lui prêter cette somme d'argent pour rembourser ses dettes. Si cela pouvait la sortir de tout ce merdier, alors je signais de suite pour l'épauler. Le problème, c'est que je ne la connaissais que trop bien, et j'anticipais même sa réponse négative. Mais comme je lui expliquais, je préfère qu'elle me doive de l'argent à moi, car je serai patient pour qu'elle puisse me rembourser, car je savais qu'elle le ferait, plutôt qu'elle galère à rembourser un homme qui était peut être même à l'origine de toutes ses contusions. Ecoutes Arielle, je peux pas te laisser comme ça, c'est au dessus de mes forces, donc tu vas accepter cet argent, et dès que tu te trouves un job, tu me rembourses. Si tu n'acceptes pas, alors je trouverais un moyen par moi-même de trouver cet homme et de lui rembourser la totalité de la somme pour toi, répondis-je aussi sérieuse que je ne pouvais l'être. Je ne voulais pas lui tenir tête, mais elle m'y oblige tant elle le faisait elle aussi. Je ne la connaissais que de trop pour savoir qu'elle allait réagir comme ça, mais elle oubliait que j'étais tout aussi têtu qu'elle, et que je ne la laisserais jamais tomber. Tu sais, je suis pas uniquement présent dans les bons moments, je le suis aussi dans les mauvais, et je te laisserais surement pas tomber au moment où tu as le plus besoin de quelqu'un, ajoutais-je en plongeant mon regard dans le sien pour lui faire comprendre que j'étais sincère avec elle. Tout ce que je voulais, c'est qu'elle comprenne que je n'étais pas seulement là pour passer mon temps à la taquiner, à l'embêter, à la faire rire, mais que j'étais aussi là pour l'aider à trouver des solutions quand ça n'allait pas dans sa vie, pour l'écouter, l'aider. Elle essayait toutefois de me rassurer en vain, en me disant qu'elle allait prendre des cours de défense, mais comment parviendrait-elle à se défendre si un jour elle se retrouvait face à une personne lui pointant son arme ? Elle n'avait pas la capacité d'un super-héros à pouvoir se déplacer à la vitesse grand V afin de pourvoir esquiver une balle. Malheureusement, un mauvais coup était vite parti. Je la jugeais d'irresponsable, mais elle a-priori ne l'entendait pas de cette oreille. C'est alors qu'elle s'éclipsait, je ne la suivais pas puisque je savais qu'elle était dans la maison, où je ne sais pas trop, mais tout portait à croire qu'elle était dans la cuisine, puisque je l'entendais se servir à boire. Elle avait raison de faire comme chez elle. Lorsqu'elle revenait, elle me confiait vouloir finalement reprendre les études. Comme si elle voulait essayer de se sortir de tout ça. Et quelque part, au fond de moi, ça me rassurais qu'elle me parle de ça. Comme si le fait qu'elle aille dans la cuisine et qu'elle revienne l'ait fait réfléchir. Tout ce que j'espérais, c'est qu'elle ne dise pas ça uniquement pour me rassurer. Je voulais qu'elle soit sincère. Elle me demandait alors dans quoi je la voyais. Secrétaire... Non je déconne. Mannequin. Tu es une belle fille. T'es blonde. T'as la taille idéale... dis-je d'abord en souriant avant de reprendre. Bon, ça peut être une idée, mais plus sérieusement, qu'est-ce que toi, tu aimerais faire ? Quel domaine t'attires ? Le commerce, le marketing, la photographie, la musique, la littérature, les enfants ?Y'a tellement de choses que tu pourrais faire tu sais, des choses auxquelles tu n'aurais jamais même imaginé ! m'exclamais-je. Il était vrai qu'il existait tellement de métier auxquels on ne pensait pas. C'est pour cette raison que je lui proposais divers domaines qui pourrait peut-être l'attirer. Non mais au pire, si je suis pas fréquentable, je ne te retiens pas, tu connais le chemin de la porte de sortie ! m'exclamais-je en faisant mine de bouder. Elle finit toutefois par attraper ma main, je la regardais alors d'un air songeur, puis elle liait son petit doigt au mien. Deal, dis-je en serrant fort mon petit doigt autour du sien. Après cela, elle me parlait alors de son père, elle me faisait part de son envie de l'aider à se soigner en le plaçant en centre de réhabilitation. C'est alors qu'elle me demandait si je viendrais avec elle, le conduire dans ce centre. Tu sais pertinemment que tu peux compter sur moi Arielle. Je viendrais avec toi, évidemment, lui répondis-je alors en toute sincérité, avant de prendre sa main pour l'attirer contre moi, et lui déposer un baiser sur le front. Tu n'as rien à faire ce soir ? Parce que je te garderais bien un peu avec moi quand même, repris-je en souriant, avant de la regarder dans les yeux. En effet, après tout ce qu'il s'était passé, et ce que l'on s'était dit, j'avais envie de passer à autre chose, mais surtout de passer un moment à ses côtés, le genre de moment où on se prend pas la tête, mais plutôt on ne cesse de se faire mutuellement chier, comme on avait l'habitude de faire. Puis, tu m'as manqué p'tite tête, lâchais-je tout naturellement. C'est vrai que je n'avais pas pour habitude de passer autant de temps sans avoir de ses nouvelles, sans lui parler, mais surtout sans la voir. Donc il est vrai que cela m'avait manqué de ne pas la voir comme ça pendant presque un peu plus d'une semaine.
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(#)Sujet: Re: can't seem to let you go, can't seem to hold you close + arisaac | Ven 16 Sep - 4:27
can't seem to let you go, can't seem to hold you close.
+ arielle & isaac
Lorsque je quitta pour la cuisine, c'était un peu ma façon de terminer cette dispute. Je détestais réellement me disputer, surtout avec Isaac. Je voulais donc que ça cesse et lorsque je revins, je changea de sujet. Je voulais parler de l'école, de la fac, parce que mine de rien ça me faisait rêver d'en parler. J'étais allée récemment avec Daniel et oui.. Ça m'avait donné envie. Cependant, je n'avais aucune idée vers quoi me diriger. Il y avait tellement d'options en même temps. Je demanda donc l'avis d'Isaac. Sa réponse me fit éclater de rire. « Tu rigoles j'espère? Ce serait ton fantasme, avoue! D'me voir sur une affiche format géant et tout. » lui dis-je en blaguant et en lui donnant une petite tape sur le bras. Je ne serais jamais à l'aise de faire ce métier. En plus, j'étais trop petite pour ça. Surtout que je ne mettais JAMAIS de talons hauts... C'était des plans pour que je me casse quelque chose de toute façon. Non, définitivement c'était à oublier ce métier. J'écoutais tout ce qu'Isaac m'énumérait bien attentivement et je fis mine de réfléchir. « Je pense que... La santé ça m'intéresse. Avec les enfants, genre. Ou avec les animaux.. Vétérinaire! » dis-je en réfléchissant. C'était plutôt difficile, mais je pense que ça, ça m'intéressait beaucoup. Mais ça allait être dur, c'était de grosses études quand même. Ça coûtait cher aussi, j'allais devoir faire des demandes de bourses et tout. Ça s'annonçait ardu, mais je savais que je pouvais compter sur Isaac.
J'allais faire des rencontres aussi à la fac et ça, ça ne pouvait que me faire du bien. Mis à part certaines personnes, mon entourage se résumait à des gens plutôt dangereux. J'avais besoin de ça et me faire des amis ne pourrait qu'être positif. Surtout que je n'en avais pas beaucoup. Je fis une petite blague à Isaac sur ce point d'ailleurs, comme quoi il n'était pas fréquentable et tout. Je passa mon bras valide autour de son cou pour lui donner un câlin en riant. « Nonnnnn je blague, t'es le meilleur, t'es irremplaçable. » lui dis-je en collant ma joue contre la sienne. Jamais je ne pourrais le rayer de ma vie, il était au contraire la personne la plus stable et la plus fréquentable du monde. Il était parfait mon Isaac. C'est pour ça que je me tourna vers lui pour sceller un deal avec nos petits doigts. Un pinky swear comme on dit. Isaac était d'accord pour ce deal en tout cas, ça devait le soulager même. Plus de mensonges. Pour mettre de l'appui là dessus, je fis part de ce que j'avais prévu de faire concernant mon père. Je voulais qu'il vienne avec moi lorsque je l'enverrais en réhabilitation parce que ce serait plus facile et qu'il me donnerait la force nécessaire. « Merci. » lui dis-je avec un sourire. Il prit ma main et m'attira contre lui. Je fermai doucement les yeux alors qu'il déposa un baiser sur mon front. Je passa mon bras autour de lui et resta contre lui en le regardant. « Je suis toute à toi. » dis-je en souriant. Surtout que je ne sortais plus le soir, ça me faisait beaucoup trop peur donc... Si je pouvais rester ici, ça m'arrangeait. Surtout que les choses semblaient couler davantage, comme à notre habitude. La phrase d'Isaac me fit sourire. « J'savais tu pouvais pas vivre sans moi. » répondis-je en riant. Je me recula et alla m'appuyer contre le comptoir de la cuisine. « En vrai, tu m'as manqué aussi. » lui dis-je alors qu'il venait me rejoindre.
Je me tourna et ouvrit le frigo. Celui-ci était bien plein. « T'as envie qu'on se fasse un truc? » lui demandai-je. Vu l'heure, je me doutais bien qu'il n'avait pas encore manger et moi non plus en fait. Je sortis des légumes du frigo ainsi que du poulet, qui était dégelé et prit les choses en main pour faire un sauté. Enfin, j'essayais. Je sortis un couteau et tenta de couper les poivrons. À une main... C'était pas gagné. Isaac remarqua ma difficulté et se moqua de moi. Je pris un petit oignon et lui lança. « C'est pas bien de se moquer des gens de la sorte, Fitz. » lui dis-je. Je lui céda le couteau et me plaça derrière lui pour appuya ma tête contre son dos et ainsi, le surveiller. J'étais assez contrôlante dans une cuisine, c'était mon petit côté maman qui fait toujours à manger. « Tu les coupes trop petit làààà. Fais gaffe aux petits pépins qui restent. Tu me files un bout? » dis-je. Bon, j'exagérais un peu, je savais que ça l'exaspérait en même temps donc j'en profitais pour l'énerver. Finalement, on - il - prépara le tout assez rapidement et je fila avec mon petit bol sur le sofa. C'était tellement plus chouette dîner sur le sofa. Je sortis mon petit contenant et prit mes deux cachets d'antidouleurs, c'était à prendre en mangeant, sinon ça agissait comme si on m'avait drogué et ce n'était définitivement pas l'effet recherché.
(#)Sujet: Re: can't seem to let you go, can't seem to hold you close + arisaac | Ven 16 Sep - 12:52
le plus triste à propos de la trahison, c'est qu'elle ne vient jamais de vos ennemismais de ceux en qui vous aviez le plus confiance.
A en croire son attitude, elle en avait assez de batailler, puisqu'elle s'éclipsait dans la cuisine pour prendre un verre d'eau. En revenant, elle faisait comme si de rien était, engageant un autre sujet. Il est vrai que je ne comptais pas ramener tout de suite sur le tapis le prêt d'argent, mais elle n'aurait pas d'autre choix que de l'accepter, ou alors, je me débrouillerais moi-même pour trouver cette personne à qui elle doit autant d'argent. Cela ne me faisais pas peur, si c'était pour la protéger, alors je n'hésiterais pas à le faire. Quoi qu'il en soit, elle en venait à parler de ses études, et très honnêtement, ça me faisait plaisir de voir qu'elle avait réfléchi à tout ça, et qu'elle songeait à éventuellement reprendre les études. De plus, Arielle était loin d'être une fille qui n'avait aucune connaissance, bien au contraire, elle était plutôt bien cultivée pour une personne qui avait cessé l'école jeune, et je restais persuadée qu'elle avait les capacités adéquates pour reprendre les études. Elle me demandait toutefois dans quoi je la voyais. J'essayais de mettre une touche d'humour à la situation, afin de radoucir le climat dans la maison, en lui disant que je l'imaginais mannequin. Mais je plaisantais bien entendu, non pas que je ne trouvais pas qu'elle ait le physique pour, mais surtout car ce n'était tellement pas son genre de se montrer comme le font les mannequins. Sa remarque à cette proposition me fit particulièrement rire. Si tu savais, je te mettrais même en poster dans ma chambre ! m'exclamais-je en riant légèrement tandis que cette dernière, comme à son habitude me donnait une tape sur le bras. Même dans cet état t'arrives à me taper, t'as pas perdu ta mauvaise habitude, la taquinais-je alors, avant de lui proposer divers domaines. Il est vrai que comme je pensais qu'elle était serveuse dans un restaurant, nous n'avions jamais vraiment parlé de tout ça, des études, de ce qu'elle aimerait vraiment faire, de ce qui l'intéressait, c'est pourquoi je lui avais fais une petite liste de domaines auxquels je pensais, et finalement, elle m'en sorti d'autre comme la santé, ou encore les animaux, c'est vrai que je n'avais pas pensé à cela, mais maintenant qu'elle le disait, ça faisait tilt. Elle me parlait de vétérinaire. C'est vrai qu'en la regardant, c'était quelque chose qui pourrait éventuellement l'intéresser. Puis elle était douce, et gentille, rassurante aussi, elle serait une bonne petite vétérinaire. Douce auprès des animaux, et à l'écoute et rassurante auprès des maîtres de ces derniers. Je pense que c'est une très bonne idée, si vraiment ça te tentes, je suis sûr que tu en es tout à fait capable, répondis-je alors en toute sincérité, et de sorte à la rassurer. Et puis, tu sais que je suis là si tu as besoin de quoi que ce soit. Je n'avais peut être pas fait des études dans ce domaine là, mais il n'empêche que l'aider dans ses études ne me faisais pas peur, et je voulais qu'elle sache qu'elle pouvait compter sur moi, car j'imagine combien cela doit lui faire peur de reprendre les études des années plus tard, mais bon, au moins, cela lui permettrais de préparer son avenir. D'ailleurs qui dit études dit étudiants, et qui dit étudiants dit rencontre. Et Arielle semblait ravie de reprendre les études pour enfin se faire de véritables amis, car il est vrai qu'elle n'en n'avait pas tant que ça, après de mon côté, je n'en n'avais pas non plus tant que ça, puis comme on dit, ce n'est pas la quantité qui compte mais la qualité, en revanche, cela fait tout de même du bien d'avoir des proches sur qui compter. Seulement, lorsqu'elle me taquinait, je jouais les susceptibles en faisant comme si je n'avais pas apprécié ce qu'elle m'avait dit, et en l'invitant à prendre la porte si ma compagnie ne lui suffisait plus. Elle se ravisait alors, passant son bras non plâtré autour de mon cou, pour me faire un câlin, ajoutant qu'elle plaisantait et que j'étais le meilleur mais également irremplaçable. Evidemment, ces quelques mots m'étirais un sourire sur les lèvres. Tu te rattrapes plutôt bien, ça va. Elle était chiante, car du coup, je perdais toute crédibilité, mais bon, c'était comme Riley, je ne pouvais jamais vraiment lui en vouloir de quoi que ce soit. Pourtant j'étais de nature rancunier, mais quand j'aime réellement quelqu'un, c'est différent, j'arrive à passer outre très rapidement, comme avec elle par exemple, malgré ce qu'elle m'avait apprit toute à l'heure, désormais nous étions passés à autre chose. Pour preuve, nous avions lié nos petits doigts pour ne plus avoir à rien se cacher, j'étais plutôt d'accord, surtout lorsque ça avait une telle ampleur comme ce qu'elle m'avait avoué aujourd'hui. Mais j'étais plutôt content qu'elle ait eu la franchise de tout m'avouer, même si elle a attendu que quelqu'un lui tombe dessus, il n'empêche qu'elle aurait très bien pu faire la morte le temps que ses contusions disparaissent et que son bras se consolide. Elle me confiait ensuite qu'elle songeait à faire rentrer son père en centre de réhabilitation et je trouvais cela vraiment bien qu'elle décide de prendre les choses en main, toutefois elle me demandait si je serais d'accord de l'accompagner. Comme si j'allais lui refuser ce genre de chose. J'acceptais bien entendu, puis l'attirais contre moi, pour lui déposer un baiser sur le front, afin de la rassurer puis je lui demandais ensuite si elle était libre ce soir, et sa réponse me fit sourire. J'en ai de la chance, dis-je en souriant, lui avouant par la même occasion qu'elle m'avait manqué. Ok, la prochaine fois je m'abstiendrais de tout commentaire, vu comme tu prends le melon, rétorquais-je du tac au tac lorsqu'elle en déduisait que je ne pouvais vivre sans elle. Bon, il est vrai qu'elle n'avait pas totalement tord dans la mesure où j'avais besoin de sa présence dans ma vie, dans mon quotidien. Elle se rendait alors dans la cuisine afin que nous préparions à manger. Au vue de l'heure, mon estomac commençait à crier famine, moi qui songeais à commander quelque chose, Arielle fit comme chez elle, fouillant dans mon frigo pour en sortir le poulet que j'avais récemment sorti du congélateur pour faire un sauté. Finalement, se faire quelque chose maison, c'était meilleur que commander quoi que ce soit. Elle prit les devants, prenant les poivrons pour les couper, mais voilà qu'à une main, ça devenait très vite compliqué, alors je riais légèrement, non pas que je me moquais d'elle, mais qu'elle était mignonne à essayer de faire. De suite, pourquoi dès que je rigole, il faut que tu en déduises que je me moque de toi ? Je me moque pas, mais tu me fais rire à essayer, c'était pleine de bonne volonté, mais laisses moi donc faire, tu me feras à manger quand ton bras ira mieux si tu veux, mais ce soir, c'est moi qui m'occupe du repas, lui lançais-je en récupérant le couteau en en commençant à couper les poivrons sur la planche. Cette dernière se mit derrière moi, posant sa tête dans mon dos, surement pour scrutter ce que j'étais entrain de faire du haut de mon épaule, et pas manqué, c'est ce qu'elle faisait, puisqu'elle me fit remarquer que je coupais les poivrons en trop petits morceaux, ajoutant que je devais faire attention aux pépins. Wow tu me laisses tranquille oui, au lieu de me surveiller, je sais ce que je fais, puis même si c'est petit c'est bon d'abord, rétorquais-je avant de rire face à cette dernière, je vous jure, quelle chieuse. Et puis d'abord, puisque tu m'embêtes, t'attendras que ce soit fini pour goûter, lançais-je à cette dernière d'un air amusé, avant de mettre les poivrons dans la poele, et de m'occuper du poulet. Comme accompagnement, je fis du riz, puis quand se fut enfin prêt, je lui fis goûter une cuillère. Attention c'est un peu chaud, dis-je en prévention tandis qu'elle goûtait. Je nous préparais ça dans des petits bol, puis nous quittions la cuisine pour se rendre dans le salon, s'installant sur le canapé. J'avais pensé aux verres ainsi qu'à l'eau, et Arielle prit ses médicaments pour les douleurs. J'allumais la télé, et mis une chaîne de musique, histoire d'avoir un petit fond sonore, puis j'attaquais ensuite mon repas, qui à mon sens n'était pas si mauvais que ça. En toute objectivité, je ne m'en suis pas si mal sorti, qu'est-ce que tu en penses ? demandais-je à la blondinette assise à mes côtés, tandis que je prenais une nouvelle fourchette. J'avais faim, et finalement c'était vraiment bon. Même la sauce était relevée comme il le fallait. "Au fait, dans la semaine, j'ai reçu par mail nos billets d'avion, et la confirmation pour la réservation de l'hôtel !" m'exclamais-je à l'attention de ma meilleure amie, comme nous ne nous étions pas vus, et qu'elle ne me répondait pas, je n'avais pas eu l'occasion de le lui annoncer, donc j'en profitais pour le lui dire ce soir. Du coup, il me tarde encore plus de partir, ajoutais-je impatient de partir à l'aventure avec cette dernière.
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(#)Sujet: Re: can't seem to let you go, can't seem to hold you close + arisaac | Lun 19 Sep - 5:48
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+ arielle & isaac
La discussion avec Isaac m'avait fait un bien fou. Je n'avais plus rien à lui cacher et ce serait beaucoup plus facile pour l'avenir. C'était vraiment moins pesant et je sentais même que l'ambiance était plus détendue. Parler de la fac devait avoir aidé. Isaac était allé lui à l'université. C'était clair que j'aurais préféré y être allée en même temps que lui, ça aurait été plus facile. Là, j'allais affronter ça seule, ne connaissant personne ni rien de cette vie. Ça allait être difficile, mais il me remontait le moral, me faisait croire que tout était possible. On me l'avait déjà dit, mais je ne sais pas.. Venant d'Isaac, c'était beaucoup plus encourageant. J'étais chanceuse de l'avoir dans ma vie. « T'es un meilleur ami complètement génial, tu le sais ça? » lui dis-je avec un clin d'oeil. Toujours prêt à m'aider, peu importe la situation. Je lui assura donc que j'étais libre toute la soirée pour lui et on blagua un peu face à ça, comme quoi j'étais indispensable dans sa vie et tout. Honnêtement, c'était davantage le contraire je pense. Isaac, il s'en sortait bien sans moi. Moi, j'avais toujours besoin de son aide pour un truc, même si je préférais avoir l'air indépendante. Il le savait bien comment c'était je pense. On blaguait souvent comme là, maintenant, mais il le savait. « Ouais ouais. » dis-je en roulant des yeux.
On se lança ensuite vers la mission de faire à manger. Clairement, c'était moi la chef entre nous deux. Je cuisinais plus souvent et j'étais habituée de nourrir ma famille. Isaac, lui se faisait livrer des trucs la plupart du temps quoi. C'est pour ça que lorsqu'il prit mon couteau de ma main, je n'étais pas trop certaine du résultat et je tenais à le chaperonner dans tout ça. « Okay...... Vas-y. Je te laisse les instruments. » dis-je en doutant un peu. Je me posta derrière lui et observa tout ses gestes. Bien vite, celui-ci me trouva plutôt énervante je pense. « J'essaie juste de t'aider, chef Isaac. » dis-je en riant et en m'éloignant. Je m'appuya sur le comptoir et attendit patiemment, en faisant clapoter mes ongles dessus. FINALEMENT, ce fut prêt et Isaac me fit goûter. Je me brûla la langue et recracha dans le lavabo parce que c'était trop chaud. « Aouch. » dis-je en soufflant de l'air pour me refroidir. Oui, il m'avait prévenu mais bon... C'était moi tout craché. On alla s'installer sur le sofa avec nos petits bols et Isaac m'aida à tout transporter parce que bon, à un bras c'était pas gagné. Il ouvrit la télé et moi, je soufflais en malade sur mon bol pour pouvoir manger. J'avoue que ma petite bouche ne tolérait pas trop bien la chaleur. Je goûta finalement et fit une grimace à Isaac. J'éclatai de rire ensuite. « J'me fous de ta gueule. En vrai c'est plutôt bon. » lui dis-je avec un sourire.
On termina nos plats assez rapidement et mon meilleur ami aborda le sujet de notre voyage, qui arrivait plutôt rapidement. En fait, on parfait dans 5 jours. « Oh wow. Déjà!!! Ça aura passé plutôt rapidement. » dis-je en souriant. J'avais tellement hâte de partir et de décroché de ma vie réelle. J'aurais aimé ne pas avoir l'air de ça pour mon premier vrai voyage, mais bon. J'allais en profiter tout de même. J'avais tellement hâte de prendre l'avion, même si ça me terrifiait en même temps. J'avais aussi hâte de voir l'ambiance là-bas. C'était clair qu'on allait en profiter au maximum et qu'on allait faire la fête. « T'as préparé ta valise déjà? Moi oui. Enfin, j'ai commencé. Il me manque les trucs essentiels à ma vie de tous les jours. » dis-je. J'étais un peu trop organisée. C'était clair qu'Isaac n'avait rien de préparer. « Tu vas p'tête te ramener une petite mexicaine pour te marier, qui sait. » lui lançai-je à la blague. En même temps, les mexicaines n'étaient pas blondes donc ça m'étonnerait. Eh oui, ce cher Isaac faisait une obsession sur les blondes. Enfin, toutes sauf moi j'imagine. Quoi qu'il m'avait sûrement choisie comme meilleure amie pour ça. Bref, j'avais trop hâte de voir comment ce voyage allait se passer. En tout cas, moi j'avais pas envie de me ramener un mexicain. « T'as intérêt à pas me lâcher, tu sais que les mexicains aiment les blondes, eux aussi. Ils vont penser que j'suis Barbie ou Hannah Montana. J'voudrais pas me faire kidnapper. » dis-je en riant. Une amie à moi avait presque vécue ce genre de trucs en plus. Enfin bon, dans tous les cas, je me sentirais quand même plus en sécurité là-bas, qu'ici.
(#)Sujet: Re: can't seem to let you go, can't seem to hold you close + arisaac | Lun 19 Sep - 22:46
le plus triste à propos de la trahison, c'est qu'elle ne vient jamais de vos ennemismais de ceux en qui vous aviez le plus confiance.
Être là pour elle, n'était-ce pas mon rôle primordial ? A mon sens si, c'est pour cette raison que j'essayais de le lui faire comprendre. Je voulais qu'elle sache qu'elle pourrait compter sur moi, qu'importe la situation, qu'importe le problème. Et j'étais vraiment content qu'elle accepte enfin d'essayer de reprendre les études. Il est vrai que ça ne serait pas facile de se remettre dans le bain des cours, mais je restais persuadé que Arielle en était tout à fait capable. Elle était très intelligente et très cultivée. Elle manquait sans doute de confiance en elle, mais je serai là pour compenser ce manque, car moi, j'avais confiance en elle, je croyais en elle et en ses capacités à réussir. Sa remarque à mon sujet me fit sourire. Elle avait parfois tendance à me mettre un peu trop sur un pied d'estale, alors qu'à mon sens, je remplissais juste mon devoir de meilleur ami. Et j'étais fier de voir que j'y arrivais. Bon, par la suite, après maintes taquineries, nous nous mettions aux fourneaux. La voyant galérer un peu à couper les poivrons, je m'étais permis de prendre le couteau pour prendre les commandes. Habituellement, c'était Arielle qui préparait à manger, moi, j'étais plutôt là en soutien moral, mais aujourd'hui, voilà que les rôles étaient inversé, heureusement qu'elle avait choisi un plat que je connaissais parce que d'ordinaire, je n'étais pas le genre d'homme à faire la cuisine, disons que, c'était pas quelque chose qui me passionnais. Du coup, je passais plus de temps à me faire des plats cuisinés ou bien à commander. Et oui, de nos jours, on se faisait livrer toutes sortes de plats. Que ce soit des pâtes, comme des pizzas, comme des chinois ou japonais. C'était vraiment pratique, surtout quand je rentrais tard de l'école, car très souvent, je restais souvent après que les petits soient partis pour préparer à l'avance mes activités pour les enfants. Arielle avait quand même eu du mal à me céder le couteau, mais bon, elle devait avouer être inapte à faire quoi que ce soit au vue de son état. Et je pense que ça devait sacrément l'ennuyer, elle qui aimait cuisiner, puis être libre de pouvoir faire ce qu'elle voulait. Pour preuve, elle me regardait faire, tout en faisant claquer ses ongles sur le comptoir, rien de plus stressant. D'ailleurs, je ne me retenais pas de lui faire savoir en lui lançant un regard du genre "t'es sérieuse ou?" avant de rigoler. Puis, après avoir tout préparé, et fait chauffer, s'était enfin prêt. L'avantage avec ce plat, c'est que c'était rapide à préparer et à faire cuir, du coup, on pouvait désormais aller manger. Mais vu qu'elle voulait goûter alors que ce n'était pas encore prêt, plein de bonne volonté, je pris une cuillière et attrapais un morceau de poulet avec un peu de sauce ainsi que des poivrons et lui présentais cette dernière, la prévenant de faire attention car c'était chaud. Seulement, mademoiselle, sans doute morte de faim se jeter sur la cuillère, et se brûler la langue, a tel point qu'elle recracha tout dans l'évier. Baaaaah t'es dégueu ! m'exclamais-je en rigolant. Je t'avais dis de faire attention en plus, boulet vas, la taquinais-je. On se remplissait deux petits bols, puis on se rendait dans le salon, j'en profitais pour aller chercher une bouteille d'eau et deux verres, et ensuite, je m'asseyais auprès de ma meilleure amie. Alors qu'elle finit par goûter, sa grimace ne me rassurait pas. Je fronçais alors les sourcils, mais cette dernière finit par me rassurer en me disant que c'était bon. Pfffff, t'es vraiment nulle Bennett! Je riais à mon tour, en lui donnant un léger coup d'épaule. Si en temps normal je faisais attention à ne pas lui faire mal, là je faisais encore plus attention vis à vis de ses contusions, mais vu qu'elle n'avait eu aucune réaction, pas même une grimace sur son visage, j'en déduisais que je ne lui avais pas fais mal. Finalement, je goûtais à mon tour, et autant dire que c'était vraiment pas mal. C'est que j'étais plutôt doué quand même. Bon, heureusement qu'il y avait eu Arielle pour superviser et me guider en cas de bêtises. Alors que nous terminions notre repas, j'en vins à me souvenir que je ne lui avais pas dis que j'avais reçu nos billets d'avion par mail, ainsi que la confirmation pour la réservation de l'hôtel. Il est vrai que comme nous ne nous étions ni vus, ni parlés depuis un peu plus d'une semaine, je n'avais pas pu l'en informer. J'étais tellement impatient rien que d'y penser. Il ne nous restait plus que cinq jours. Cinq jours, c'était rien, alors qu'on avait prévu ça depuis notre week-end du 4 juillet. Autant dire que ça remontait un peu quand même. Et donc par conséquent, on était plus à cinq jours prêt, puis ça passerait vite en plus. Arielle s'exclamait que c'était passé vite. Je ne pouvais qu'approuver d'un signe de la tête. Quoi qu'heureusement pour moi, j'avais passé les deux dernières semaines à bosser, et ayant eu pleins de choses à faire, il est vrai que le temps était passé plus vite, même si je restais impatient malgré tout. Mais là, rien que d'en parler, je ne tenais plus en place. Quand ma meilleure amie me demandait si j'avais commencé ma valise, je roulais les yeux au ciel, tandis qu'elle m'avouait l'avoir presque fini. Ma va... Quoi ? Non connaît pas, répondis-je en riant légèrement. Non mais t'inquiètes pas, je vais la faire, il me reste encore cinq jours, ça va, c'est pour être sûr de ne rien oublier, prétextais-je alors à l'attention de cette dernière. Il est vrai qu'elle était beaucoup plus prévoyante que moi, en même temps, elle n'était pas une fille pour rien. Moi j'étais plutôt du genre à faire ma valise la veille au soir pour le lendemain, et je restais persuadé que c'est ce qui allait sans doute arriver, comme à chaque fois, puis bon, je savais qu'elle était là, et que si j'oubliais quelque chose, elle me sauverait la mise. Puis contrairement au camping, là, on avait pas besoin d'emmener nos oreillers, nos serviettes de bain, et j'en passe, puisque tout était fourni à l'hôtel. Bon ok, une ou deux serviettes pour la plage. Je l'admets, il fallait absolument que j'y pense. Par la suite, Arielle me lançait que j'allais peut-être me ramener une petite Mexicaine pour me marier. Je ne pus me retenir d'éclater de rire. Ah mais je te l'ai pas dis... Si j'ai accepté de partir au Mexique avec toi, c'est parce que j'ai rencontré une petite Mexicaine sur un site de rencontre, du coup, c'était l'occasion pour moi de la voir. J'éclatais de rire de plus belle. Non je déconne! Elles sont sans doute très mignonnes, mais jamais une mexicaine, elles sont brunes, et moi, je préfère les blondes, lançais-je d'un air amusé, avant de lui faire un clin d'oeil puisqu'elle-même était blonde. Allez savoir pourquoi, j'ai toujours eu une préférence pour les blondes. Elles dégagent quelque chose que les brunes n'ont pas. Ce petit quelque chose qui avait ce don de me faire craquer. J'avais eu une brune dans ma vie, sinon, toutes les autres étaient des blondes. Après je n'avais jamais vraiment eu de relatin amoureuse à proprement parler. La seule qui avait vraiment duré était celle que j'avais eu avant d'avoir ma leucémie, et encore une fois, c'était une blonde. Mais bon, elle m'avait trompé, pensant que je ne m'en sortirais jamais. Je ne lui en voulais pas, mais j'aurai préféré qu'elle soit honnête avec moi, en me quittant plutôt qu'en me trompant, pour ensuite tout m'avouer, surtout que j'étais jeune donc évidemment cela m'avait fait du mal. Genre t'es entrain de me dire que ça pourrait être un moyen de me débarrasser de toi ? Non, je vais plutôt les encourager en te faisant passer pour Hannah Montana ! m'exclamais-je en éclatant de rire avant de fredonner la chanson du générique de la série de Hannah Montana. Ouais, ouais, j'avais déjà vu cette série passer à la télé, et à force de l'entendre passer, bah c'est le genre de générique qui reste en tête. Mais je plaisante, je ne me débarrasserais jamais de toi! Je serai prêt à me battre avec un mexicain s'il voulait te toucher ! Puis au pire, je lui dirais que t'es ma blonde, et il te laisserait tranquille, attends, t'as vu ma carrure, il va même pas vouloir se frotter à moi, de peur que je lui fasse bouffer le sol t'sais, repris-je avant de rire de plus belle, en bombant le torse vers l'avant pur faire le beau gosse ultra musclé. Je finis par éclater de rire. Bon aller, un peu de sérieux là, c'est pas possible ça, tu peux pas être sérieuse deux minutes quoi, dis-je en riant. Il y a des choses que tu aimerais faire là bas ? la questionnais-je. Il est vrai que je n'avais pas trop eu le temps de regarder sur ce que nous pourrions faire là bas, à part la fête, parce que bon, il est clair qu'on allait bien en profiter pour faire là fête. On ne partait pas en vacances pour rien. Et peut-être qu'elle avait des idées, ou elle s'était peut-être renseignée. Le temps qu'elle réfléchisse, j'en profitais pour tout ramener dans la cuisine et tout ranger dans le lave-vaisselle. Tu veux un dessert ? criais-je à travers la maison de sorte qu'elle m'entende. J'ai des yaourts natures, aux fruits, chocolat, vanille, ou des glaces ? lui proposais-je alors. Quand elle eut criée son choix, je prenais nos dessert pour retournais dans le salon, reprenant place à ses côtés. Bon, alors, t'as réfléchi le temps que j'aille mettre la vaisselle au sale, et que je prenne nos desserts ? la questionnais-je amusé, tandis que j'ôtais le papier de ma glace pour la déguster.
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(#)Sujet: Re: can't seem to let you go, can't seem to hold you close + arisaac | Jeu 22 Sep - 4:49
can't seem to let you go, can't seem to hold you close.
+ arielle & isaac
Finalement, Isaac avait réussi à faire un plat assez mangeable. En fait, il était très bon, mais je n'allais pas trop lui dire non plus, il allait pas s'en remettre et il allait plus me laisser cuisiner après. Je me contenta donc de tout manger mon bol. On embarqua plutôt rapidement dans le vif du sujet ; Notre voyage au Mexique qui arrivait à grands pas. Je pense que les deux, on avait aussi hâte d'y être. Notre premier vrai voyage ensemble, en avion et tout. J'avais hâte de voir la plage, de voir notre chambre aussi. J'y pensais depuis plusieurs jours et ma valise était presque prête. J'étais peut être un peu trop d'avance, mais je n'avais pas eu d'autres choses à faire et ça me stressait le fait d'oublier un truc. Après tout, on allait pas être à côté et je ne pouvais certainement pas compter sur Isaac pour me prêter une brosse à cheveux, des sous-vêtements ou un rasoir. Lorsque je demanda à Isaac si la sienne était presque terminée, disons que je m'attendais bien à sa réponse. « Ouais ouais.. Au final, c'est clair que t'oublies un truc. Tu vas genre la faire la veille. » dis-je en roulant des yeux. Et c'était évident que j'avais raison. Je le connaissais par coeur ce Isaac, après tout. Je lui fis aussi une petite blague concernant les mexicaines. C'était bien connu, celles-ci voulaient se réfugier aux USA la plupart du temps. Un petit mari comme Isaac rendrait le tout plus simple. En même temps, je le connaissais, elles étaient pas son genre. Monsieur se ramenait que des blondes. « Ahhhhh je savais que c'était ton genre d'aller sur ce type de site. » dis-je en regardant Isaac d'un oeil moqueur. Comme s'il avait besoin de ça pour faire des rencontres. On éclata de rire et son commentaire me laissa un peu perplexe. « Mmh mmh, c'est bien connu. » me contentai-je d'ajouter.
Je fis une petite blague ensuite selon quoi les mexicains, eux, me prendraient pour genre Hannah Montana et voudrait me kidnapper. « Heyyyyy, le méchant. » dis-je en faisant ma vexée. Isaac chanta la chanson thème de la série et je me joins à lui parce que... J'AVOUE, j'avais été une fan. Ce qu'Isaac ajouta ensuite me fit sourire. J'aimais bien le fait qu'il soit plutôt protecteur avec moi. « J'espère bien que t'es prêt à te battre pour moi. Parce que moi, attention à ces filles en chaleur sur la plage. J'vais sortir les poings, t'es à moi pour la semaine. » lui dis-je avec un clin d'oeil. Le but était quand même de passer du temps de qualité ensemble. Bon, je n'allais clairement pas me battre avec personne dans mon état, mais je pouvais me faire très menaçante si je le voulais. Ensuite, monsieur me blâma de ne pas être assez sérieuse pour lui. Comme s'il était monsieur sérieux quoi. « Vas-y, blâme moi. J'peux assumer. » dis-je en riant. Sa question me surpris quand même. Il voulait qu'on organise le voyage.. Quoi? Isaac, organiser? J'écarquilla les yeux. « Euhh quoi? Tu veux qu'on pense à ce qu'on va faire... À l'avance???? » le questionnai-je pour me moquer un peu. Je repris un peu mon sérieux vu la tête d'Isaac. « Mais oui, plein de trucs. Laisse moi y penser un peu. » lui demandai-je en souriant. Y'avait vraiment un tas de choses à faire au Mexique. On allait pouvoir aller à la plage tous les jours, faire du bateau, de la plongée, se faire bronzer un peu, découvrir la ville. Clairement aussi on allait faire la fête. Y'avait plusieurs boîtes de nuit là-bas, mais avec notre hôtel il devait y avoir des fêtes d'organisés, sur la plage et tout. Juste de penser à tous ça, j'avais trop trop hâte.
Isaac se leva pour aller nous chercher un dessert pendant que je ressassais tout ça. « Oui une glace au chocolat s'il te plait. » lui demandai-je. Il revint plutôt rapidement et me reposa la question. « Ouais j'ai plein d'idées. Ce serait cool de faire de la plongée dans l'océan je trouve. Pis on pourrait se louer un scooter et aller visiter la ville un peu. » dis-je hyper enthousiaste. Juste un parce que deux ça coûterait cher pis on pourrait se perdre l'un l'autre. Isaac il s'enthousiasmait avec ce genre de trucs et il pourrait conduire plus rapidement bref. C'était clairement moi qui allait conduire, mais je n'allais pas lui dire. « Ah et j'ai lu sur internet que les vendredis, ils font toujours un ÉNORME feu de joie sur la plage, on pourrait y aller! » dis-je ensuite. « T'avais des idées, toi? » demandai-je curieuse. P'tête qu'il avait fait des recherches aussi. Ça m'aurait surprise ça, mais bon. Je termina ma glace, puis alla jeter mon papier à la corbeille. Je jeta un rapide coup d'oeil à travers la fenêtre et remarqua que le soleil s'était couché. J'espérais bien pouvoir dormir ici encore cette nuit. En plus, p'tête qu'avec Isaac à côté, j'allais ENFIN pouvoir mieux dormir. J'étais morte de fatigue depuis mon agression, j'avais du mal à fermer les yeux. Je retourna sur le sofa, près d'Isaac et tourna la tête vers lui. «Tu penses que je peux rester cette nuit? » demandai-je doucement. Il avait p'tête des choses à faire demain, ça m'embêtait pas. Je pouvais partir dès la première lumière du jour s'il voulait.
(#)Sujet: Re: can't seem to let you go, can't seem to hold you close + arisaac | Jeu 22 Sep - 12:50
le plus triste à propos de la trahison, c'est qu'elle ne vient jamais de vos ennemismais de ceux en qui vous aviez le plus confiance.
Dans le fond, Arielle et moi, on ne pouvait pas rester fâché bien longtemps. Il faut dire que j'étais incapable de lui en vouloir d'une quelconque manière. On avait très vite réussi à passer outre ce petit incident en amenant le sujet de nos vacances sur le tapis. Cela faisait quelques jours maintenant que j'étais en vacances, et je n'attendais qu'une seule chose, partir au Mexique avec ma meilleure amie. Nous étions tout deux aussi impatient l'un que l'autre, tel deux enfants qui attendent la venue du père Noël pour savoir ce qu'il leur a apporté. Bon, par contre, autant j'étais impatient, autant, contrairement à Arielle, qui était toujours très ordonnée, moi, je n'avais absolument rien préparé. Ma valise était encore en haut de mon armoire à me faire de l'oeil. Il est vrai que j'avais du mal à comprendre la logique des filles, quel intérêt à faire sa valise quinze jours à l'avance c'est vrai, imaginons que l'on y glisse une tenue à l'intérieur, et que par le plus grand des hasards, on a envie de la mettre, et bien on est foutu, alors que la faire la veille pour le lendemain, plus aucun doute. Et puis de toutes les façons, le jour même, avant de partir, il fallait rajouter la trousse de toilettes, le chargeur de téléphone portable, l'appareil photo et compagnie, donc autant dire que cela ne servait à rien. Après, c'était ma logique à moi. Quand bien même j'oublierais quelque chose, je suis sûre que ma superbe meilleure amie aura le double pour moi, lâchais-je alors en lui faisant les yeux doux, avant de rire. Je disais ça car à chaque fois que l'on partait en week-end et que j'oubliais quelque chose, Arielle avait toujours le double pour moi, comme si elle pensait spontanément à moi. Je reconnais que j'avais vraiment de la chance d'avoir ce petit bout de femme dans ma vie qui me sauvait à chaque fois la vie quand j'oubliais ma serviette, mon gel douche, mon dentifrice. Ouais, j'avais un peu de mal à tout penser. En même temps, j'étais un mec, et du moment que je pensais à ma tête, c'était déjà beaucoup. Elle me fit par la suite rire, en me faisant la remarque que j'allais sans doute ramener une petite mexicaine avec qui je me marierais. Alors ça, c'était même pas envisageable, sachant qu'elles sont brunes de chez brunes, et que j'avoue avoir un lourd penchant... Ok, une obsession pour les blondes, donc je n'allais surement pas me ramener une petite mexicaine, qu'elle soit gentille ou non. Toutefois, je jouais de la situation pour la taquiner. Il faut bien, je commence à déprimer d'être toujours seul, soupirais-je en jouant le jeu avant d'éclater de rire. Et oui, j'éclatais de rire car être seul ne me dérangeais pas, et aller sur un site de rencontre, jamais je le ferais. En plus ce n'était tellement pas mon style. Je préférais laisser faire le destin, et non provoquer le destin. A son tour, elle me parlait de l'attirance des mexicains pour les blondes justement, au début, j'entrais dans son jeu, en prétextant que je la ferais passer pour Hannah Montana de sorte de me débarrasser d'elle. Chose à laquelle elle s'exclamait que j'étais méchant, elle n'aurait pas réagi, cela m'aurais inquiété, mais non, et encore, je pense qu'elle se retenait de me mettre une tape sur l'épaule car malheureusement, j'étais du côté où elle avait son bras plâtré, du coup, ça risquait d'être un peu compliqué pour me taper, je pouvais donc profiter de cette faiblesse un petit peu quand même. Je me reprenais toutefois en lui disant que je ne laisserais personne l'approcher, quitte à me battre s'il le fallait. Bon, j'exagérai un peu la chose, quoi que, si un mexicain venait à être un peu trop lourd avec elle, voir même entreprenant, je pense que je pourrais éventuellement perdre mon sang froid, et laisser mon poing allait saluer son visage. Sa remarque me fit alors sourire, lorsqu'elle me dit à son tour être prête à sortir les poings si les filles en chaleur m'approchais, car elle ajoutait que j'étais à elle pour la semaine. A toi ? C'est que t'es possessive un peu, lançais-je d'un air amusé. En revanche, ce n'était pas pour me déplaire, puisque nous partions ensembles pour la semaine, et inutile de dire que nous ne voulions qu'aucune personne ne se mette entre nous durant ces vacances. Donc, t'es également à moi pour toute la semaine ? rétorquais-je alors d'un air amusé. C'est vrai, si j'étais à elle, alors il en était logique qu'il en soit de même pour elle, avec moi. Si elle ne partageait pas, je ne partagerais pas non plus, c'était le deal. Puis entre nous, si je partais en vacances avec elle, ce n'était pas pour aller draguer les minettes mexicaines, mais plutôt pour profiter au maximum de notre séjour rien qu'elle et moi. C'était d'une logique inexplicable. Très vite, je réalisais que notre conversation partait encore loin, comme à notre habitude en réalité, du coup, je m'étais tout sur le compte d'Arielle, en quoi tout était de sa faute, et qu'elle ne pouvait pas être sérieuse ne serait-ce que deux petites minutes. Bien entendu, c'était pour l'embêter, car je savais bien que j'y étais également pour quelque chose. Bon, j'assume aussi y être pour quelque chose, ajoutais-je en riant légèrement, avant de rebondir en lui demandant si elle avait des idées de choses à faire au Mexique. Non pas que je voulais prévoir et organiser ce voyage, absolument pas, c'était histoire d'engager la conversation, de savoir si elle avait des idées pour éventuellement les mettre en pratique une fois arrivé là bas. Prévoir, ce n'était tellement pas mon genre, j'aimais plutôt la spontanéité, que les choses nous viennent d'un coup, comme ça, je trouvais cela tellement mieux, mais bon, rien ne nous empêchait de nous donner mutuellement des idées, pour ensuite les appliquer sur place. Euh, j'ai une tête à prévoir à l'avance ? la questionnais-je en faisant le tour de ma tête avec le bout de mon index. Je crois pas non, c'était histoire de savoir si tu avais des choses que tu voulais faire en particulier, tout simplement, repris-je en lui souriant, avant de m'éclipser dans la cuisine, lui laissant le temps de réfléchir. De mon côté, je mettais le lave vaisselle en route, et lui proposais une glace, au quel cas elle acceptait, alors je lui en ramenais une au chocolat, tandis que je me prenais un bâtonnet aux fruits rouges. En revenant à ses côtés, elle m'énumérait quelques idées qui lui avaient traversé l'esprit, et qui me convenais parfaitement, outre le passage du scooter où de mon côté, je m'étais déjà renseigné pour carrément louer une moto. Alors, tout me conviens, outre l'idée du scooter. Je pensais plus à une jolie moto, histoire qu'il y ait plus de puissance, puis attends, on aura quand même beaucoup plus la classe en moto qu'en scooter, lâchais-je en riant légèrement. Mais, la plongée, ça va aller avec ton bras, je veux dire, ton plâtre ? la questionnais-je alors. Il est vrai que son agression était vraiment mal tombée, mais j'espérais que ce plâtre n'était que temporaire, et qu'elle pourrait au moins l'enlever d'ici là pour pouvoir profiter des vacances, tout en faisant malgré tout attention à elle. Façon, je serais là pour veiller sur elle. Excellente idée, je pense qu'on va passer notre temps à faire la fête, et en parlant de fête, j'ai pensé qu'on pourrait éventuellement faire une petite escale à Cancùn, je n'y suis jamais allé, et je pensais que c'était le moment idéal, tout le monde en parle, en plus on est en plein été, je pense qu'on va s'éclater là bas aussi! m'exclamais-je n'ayant qu'une envie, c'était d'y être. On pourrait même aller visiter des ruines, j'ai vu qu'il y avait des ruines Maya sur une plage, ça pourrait être sympa d'aller voir ça de plus près? Etant là bas pour profiter, autant également en profiter pour visiter des lieux cultes, voir des choses intéressantes. Y'a aussi le musée des momies qui a vraiment l'air cool, ouais je me suis un peu renseigné, j'ai pas vraiment eu le temps de regarder en profondeur ce que c'était mais y'a vraiment des choses sympas à découvrir là bas, lui confiais-je alors. Il est vrai que je m'étais simplement rendu sur un site un soir de la semaine où je n'arrivais pas à dormir, et où j'avais vu des choses vraiment intéressantes à faire et visiter, et j'étais sûr que cela plairait à Arielle. Elle était un peu comme moi, autant on était très gamin, à vouloir faire des choses complètement folles, à s'amuser, autant on aimait aussi les visites, on était plutôt du genre intéressés par le monde qui nous entourait, et le Mexique c'était un peu le lieu de résidence des Aztèques et des Maya, et je trouvais ces civilisations vraiment intéressantes, leur histoire me passionnais, c'est pourquoi je trouvais ça sympa d'aller faire un tour du côté de leur ruine. En plus y'a site archéologique, et genre pour s'y rendre, faut traverser la jungle avec un guide, c'est carrément ouf, ajoutais-je en souriant à cette dernière. En fait je réalisais que je m'étais beaucoup plus renseigné que je ne pouvais l'imaginer. A croire que nos vacances passeraient vite à ce rythme là, vu tout ce qu'il y avait à faire là bas. Arielle finit par se lever pour jeter son papier de glace, elle jetait un coup d'oeil à l'extérieur, et je pouvais également constater que la nuit était tombée. Elle semblait quelque peu angoissée. Elle se tournait alors vers moi tandis que je terminais ma glace, me levant pour aller jeter à moi tour le bâton ainsi que le papier de la glace. Cette dernière me demandait si elle pouvait dormir ici. Comme si elle avait besoin de me demander la permission. Tu sais bien que ma maison est ta maison, lui lançais-je avant de passer à ses côtés, lui déposant un baiser sur le front. J'allais jusque dans la cuisine pour jeter mes affaires, et revenais ensuite à ses côtés. De toutes les façons, je t'aurais jamais laissé rentré seule, mais je serai plus rassuré que tu restes avec moi, lui confiais-je alors. Il est vrai que si vraiment elle avait voulu rentrer chez elle, je l'aurai raccompagné en voiture, hors de question que je la laisse sortir seule en pleine nuit. Une fois, pas deux. Puis elle serait bien mieux ici. En sécurité, dans un environnement plus sain que le sien. Tu veux aller regarder un petit film ? lui proposais-je alors en prenant sa pour pour l'entraîner avec moi dans la chambre. Il était tard, et je pense qu'elle avait besoin de repos avec tout ça. Arrivé dans ma chambre, j'attrapais un tee-shirt que je lui tendis pour qu'elle puisse le porter pour dormir, comme à son habitude d'ailleurs. Je lui prêtais toujours mes tee-shirt pour dormir lorsqu'elle restait la nuit. Ca va, tu vas arriver à le mettre toute seule ? la questionnais-je toutefois, car si elle avait besoin d'aide, je l'aiderais. De toutes les façons, je l'avais déjà vu en maillot de bain, alors bon, les sous-vêtements, c'est à quelque chose près la même chose, ça cache les mêmes parties.
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