Et voilà. C'était le grand jour. Ca faisait des semaines et des semaines qu'on l'attendait ce jour. On y était enfin, à l'aéroport, bagages en main. Nos premières vraies vacances ensembles. Et oui, c'était la première fois que nous prenions l'avion ensembles pour partir à l'autre bout de la ville. Direction le Mexique. C'est là où Arielle voulait aller, et je n'y étais jamais allé, alors, c'était l'occasion de découvrir cette ville ensembles. Je m'étais renseigné sur internet, sur ce que nous pourrions faire, puis nous en avions discuté, et à mon avis, vu tout ce que nous avions à faire, la semaine allait sans doute passer très vite. Mais qu'importe, le plus importante, c'était de profiter de chaque moment passé là-bas. C'était notre mot d'ordre ça : profiter. C'est alors que la voix d'une hôtesse nous fit réaliser que c'était à nous. Ca y est, notre avion était près à nous accueillir. Je regardais Arielle, un large sourire aux lèvres, puis nous nous rendions bras dessus bras dessous dans la file qui nous conduisait tout droit jusque dans notre avion. C'était dingue. Je n'arrivais pas vraiment encore à réaliser que nous partions. Pourtant, ce n'est pas comme si je n'avais pas eu l'habitude de voyager, avec mon père, on avait fait les quatre coins du monde, on était allé en Europe, puis en Asie, et j'en passe, mais jamais nous n'avions fait le Mexique, et j'avais tellement hâte d'y être. Ca commençait à vraiment devenir sérieux là. On grimpait les marches de ce dernier, avant de pénétrer l'intérieur. C'était vraiment sympa. On prenait place, et par chance, on se retrouvait près du hublot, c'était idéal pour pouvoir regarder à travers ce dernier durant le vol. Je crois que je ne réaliserais vraiment que lorsque nous poserions nos pieds sur les terres mexicaines. Pour le moment, ça me semblait tellement surréaliste, comme si j'étais en plein rêve, mais en plein rêve éveillé là. Tant j'étais excité, lorsque l'avion décollé, je ressentais une certaine boule au ventre, non pas de stress ou d'angoisse, car je n'avais pas peur de l'avion, mais parce que j'étais tellement content de partir, puis, j'aimais bien prendre l'avion, je trouvais ça vraiment cool. Les hôtesses étaient très présentes pour nous, nous disposions de petits écrans face à nous pour pouvoir regarder des films, écouter la musique, puis par chance, il n'y avait pas de turbulences, résultat, le voyage se déroulait à merveille. Tant il me tardait d'arriver, je n'arrivais pas à trouver le sommeil, mais bon, vu le nombre d'heure de vol que nous avions, j'avais fini par sombrer peu de temps après qu'Arielle soit tombée dans les bras de Morphée.
C'est un sursaut qui me réveillais. Ne tenant plus en place, j'interpellais une hôtesse lui demandant où est-ce que nous en étions du vol, car ayant dormi, j'avais perdu la notion du temps. Je n'avais même pas regardé l'heure à laquelle je m'étais endormi, alors du coup, j'étais un peu perdu. Il ne restait plus qu'une heure de vol. Je jetais un oeil en direction de ma meilleure amie qui bougeait légèrement, comme si elle était sur le point de se réveiller. Hey, Arielle, il reste une heure et après on y est, lâchais-je le sourire aux lèvres tel un gamin, tandis qu'elle était entrain d'émerger. On se mit alors à discuter puis très vite, le pilote nous informait que nous allions atterrir et là c'était juste l'impatience qui prenait le dessus. Ca y est, on y était, vraiment, l'avion atterrit en douceur, et une fois l'arrêt complet de ce dernier, on se détachait pour descendre. Lorsque je me retrouvais en haut des escaliers, prêt à descendre, je jetais un oeil sur l'horizon, il était 13h ici, on avait la journée devant, nous. Puis on s'était reposé suffisamment pour tenir. Je laissais descendre ma meilleure amie en première, puis la suivait. On y est, lâchais-je à cette dernière en souriant grandement, avant de rejoindre l'aéroport pour aller y récupérer nos bagages. Nous avions tout prévu pour qu'une navette nous récupère à la sortie de l'aéroport et nous conduise jusqu'à notre hôtel où nous pourrions récupérer là bas, la petite voiture que nous avions loué. Même si on comptait par la suite louer une moto, ça serait encore plus sympa de se balader ainsi, surtout qu'on était en plein été, mais bon, la voiture nous servirait pour les plus grands trajets. Par chance, en sortant de l'aéroport avec nos bagages, une navette était à l'extérieur, et nous attendait. Regardes si ce n'est pas beau ça ! m'exclamais-je tant nous étions dans le parfait timing, il n'y avait pas d'autre mot à dire. Nous montions direction l'hôtel.
Finalement, ce dernier n'était qu'à une trentaine de minutes, voir un peu moins de l'aéroport, du coup nous arrivions rapidement à destination. C'était vraiment sympa, rien que d'extérieur. Je sentais déjà que ces vacances allaient être à la hauteur de mes espérances. On rejoignait rapidement notre chambre qui était spacieuse, ayant une baie vitrée donnant directement sur la mer, et étant au troisième étage nous pouvions parfaitement voir la ville. Si on est pas bien là ! m'exclamais-je avant de visiter la salle de bain, où il y avait une baignoire. Waah, ça fait des années que je n'ai pas pris de bain, déclarais-je, en sous-entendant que je me ferais un plaisir d'en prendre un, en plus ce dernier était décoré de petites billes colorées que l'on pouvait mettre dans le bain. La salle de bain était grande, avec deux vasques, une pour chacun, c'était encore mieux. Peut-être que nous avions payé un peu cher l'hôtel, mais il faut dir que cela en valait la peine, puisque c'était vraiment le top du top, propre en plus, et ça, je pense que c'était le plus important. Nous prenions ensuite le temps d'installer nos affaires, de mon côté, je sortais ma trousse de toilette, mes serviettes que je mettais dans la salle de bain, lui laissant le côté qu'elle préférait, moi personnellement, je m'en fichais, mais Arielle étant une fille, elle avait beaucoup plus de choses. Quand nous fûmes enfin installé, je me posais sur le lit, et regardais ma meilleure amie. Et si on allait manger un bout ? C'est pas que, mais ... J'ai un peu faim quand même ! m'exclamais-je en riant légèrement. En plus j'ai fais exprès de ne pas manger dans l'avion pour pouvoir découvrir la nourriture mexicaine, ajoutais-je tel un gosse. J'attendais patiemment d'avoir la réponse de ma meilleure amie, de savoir si elle était du même avis que moi, ou bien si elle avait autre chose à me proposer, après du moment que l'on faisait quelque chose où il y avait quelque chose à manger, personnellement, cela me convenais parfaitement.  

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Si je devais me décrire en un seul mot à l'heure actuelle, je dirais excité. Oui, je l'étais, pire qu'un enfant la veille de Noël ou la veille de son anniversaire. J'étais si impatient quant à poser les pieds sur les terres mexicaines. J'avais l'impression d'être dans un rêve, et qu'en me réveillant, je me retrouverais dans mon lit, à râler comme je sais si bien le faire. Mais non, là lorsque j'ouvrais les yeux, j'étais bel et bien assis dans cet avion, à une heure du Mexique si j'en suivais les dires de l'hôtesse de l'air. Wah, plus qu'une heure et nous y étions enfin. Je jetais un coup d'oeil à travers le hublot, Arielle étant entrain de se réveiller, j'attendais qu'elle ait complètement ouvert les yeux pour pouvoir lui parler. Mais, wah, c'était tellement beau de regarder à travers ce dernier, bon, en même temps, c'était une immensité d'eau, mais... Ca restait tout de même très beau, et au loin on voyait des terres. A ce moment-même, Arielle se réveillait, alors je l'informais qu'il ne nous restait plus qu'une heure avant que nos vacances ne commencent réellement. Tout comme moi, elle eut le réflexe de regarder à travers le hublot et imaginait elle aussi que là où nous atterririons serait ce bout de terre au milieu de l'océan. J'approuvais d'un signe de la tête. Je ne sais pas trop, mais ça me semble tout à fait probable, lui répondis-je alors, à vrai dire, je ne voulais pas m'avancer au risque de me tromper car je n'en n'avais vraiment aucune idée, en revanche, cela semblait plutôt logique, mais dans le doute, je n'en disais pas plus. Et c'est alors que l'on nous informait que nous allions atterrir, et je ressentis comme une petite boule d'excitation se former au creux de mon ventre. C'était la fin du vol, ce qui voulait dire qu'on y était. Arielle se levait et sauter comme une enfant dans l'avion, ce qui me fis particulièrement rire, puis à l'extérieur, sa remarque me fis d'avantage rire. Ca sent les vacances & le Mexique quoi ! m'exclamais-je en riant de plus belle, avant de l'entraîner bras dessus bras dessous à l'intérieur de l'aéroport pour récupérer nos bagages. Le hasard fit ensuite bien les choses puisqu'en quittant l'aéroport, on tombait directement le nez sur notre navette, si c'était pas de la chance ça, je ne sais pas comment on pourrait l'appeler autrement. On rangeait les bagages correctement dans le coffre de sorte que tout rentre et hop, on grimpait à l'intérieur pour se rendre à l'hôtel. On passait le chemin à regarder à travers nos vitres, et à mutuellement s'interpeller pour se montrer telle ou telle chose, quand je disais qu'on était deux véritables gamins, ce n'était pas des blagues. Mais en même temps, je pense que n'importe qui se comporterait de la même manière s'il découvrait un nouveau pays, une nouvelle ville. Très vite, la navette se garait devant l'hôtel qui d'extérieur semblait tout simplement être un palace. L'entrée était joliment décorée. Nous récupérions nos bagages, et nous rendions à l'accueil où une hôtesse nous conduit directement jusqu'à notre chambre. Après l'avoir remercié, nous prenions nos aises à visiter, et déballer un petit peu nos affaires. Bah écoutes, je crois bien ouais, au pire, si la navette s'est trompée d'endroit, on dira qu'on savait pas, rétorquais-je en riant légèrement avant de découvrir derrière une porte anthracite une grande salle de bain avec deux vasques, une pour chacun, mais également une douche et... Le must du must une grande baignoire, avec visiblement l'option jacuzzi. Bien sur que je vais prendre un bain moussant, je veux de la mousse rose & des pétales de fleurs, comme les filles, repris-je en employant une voix féminine avant d'éclater de rire. Je crois que cela faisait bien des années et des années que je n'avais pas pris de bain, et autant dire qu'étant en vacances, je comptais bien en profiter. En plus je crois que y'a l'option jacuzzi, il est là, on ne va pas s'en priver quand même, ajoutais-je en lui faisant un clin d'oeil avant de passer à ses côtés, puis après avoir contemplé la ville avec ma meilleure amie qui ne cessait de me pointer du doigt tout un tas d'endroit, je finis par me laisser tomber telle une grosse larve sur le lit, sentant quelques minutes plus tard, Arielle en faire de même. Je regardais le plafond, avant de tourner la tête en sa direction pour l'écouter. Et j'avoue que j'étais du même avis qu'elle. Moi-même, je n'en revenais pas que l'on ait eu réussi à aboutir notre petit rêve. Parce que bon, on en avait parlé, on avait tout réservé, mais avec ce qu'il lui était arrivé, je pensais que ces vacances auraient pu être compromises, mais même pas, et j'étais plutôt rassuré, car je me réjouissais de venir ici avec elle. Par chance, quand je la regardais, je pouvais constater que ses bleus étaient moins apparent, ils avaient plus ou moins disparu, même si c'était encore légèrement coloré, en l'espace de cinq jours, ça avait eu le temps de s'estomper un peu. Quant à son bras, elle avait fait en sorte de voir avec les médecins pour qu'ils lui fassent un plâtre de sorte qu'elle puisse profiter pleinement de ce séjour. Moi non plus, je n'arrive pas encore à réaliser, lâchai-je avant de sentir mon ventre crier famine. Je fis d'ailleurs par de cette envie à ma meilleure amie qui semblait plutôt être d'accord avec moi. En même temps, la connaissant, elle ne m'aurait jamais refusé ça, elle ne m'aurait pas laissé mourir de faim. Sinon, je l'aurai mangé au pire ahah. Commencer par un petit restaurant local, n'est pas une si mauvaise idée, lui répondis-je alors avant de bondir du lit tel un kangourou et me retrouver sur mes deux pieds.
Bon, avant de quitter la chambre, le soleil étant rayonnant, on optait pour changer de tenue. J'enfilais mon short de bain, avec un tee-shirt, et bien sûr, mes lunettes de soleil, le plus important, histoire de faire vacancier jusqu'au bout. J'attrapais mon porte feuille que je glissais dans la poche de ce dernier puis on prenait un petit sac à dos que nous avions amené dans lequel nous mettions nos serviettes pour aller à la plage, et également dans lequel je pourrais glisser mon porte feuille une fois arrivé sur la plage. Quand nous fûmes enfin prêt, nous quittions l'hôtel pour découvrir les rues du Mexique. On s'était tout de même renseigner auprès du réceptionniste qui nous avait dirigé vers le centre qui se trouvait tout près d'ici, oui, nous avions fait en sorte de choisir un hôtel à proximité de tout, histoire que l'on puisse éviter de se balader en voiture, c'était tout de même plus agréable de découvrir la ville à pied. On marcha tranquillement dans la ville quand nous tombions sur un restaurant qui avait l'air vraiment sympathique, l'extérieur semblait agréable, et le service avait l'air cool, on se regardait, et Arielle s'exclamait que c'est ici qu'elle voulait aller. Aller, vamos ! m'exclamais-je en souriant. On entrait à l'intérieur, et on choisissait de manger sur la terrasse, afin de profiter du paysage. Le serveur qui nous conduit à une table qualifier Arielle comme ma petite-copine, je devais avouer que cela me fis légèrement rire, tout comme à Arielle d'ailleurs. Bon... Ce n'est pas comme si nous n'avions pas l'habitude. Etant proche comme nous l'étions, souvent les gens voir même nos proches nous prenaient pour un couple, donc cela ne nous surprenait même plus. On finit par s'asseoir l'un face à l'autre, carte en main pour choisir boissons & tapas. Un truc que je ne t'ai pas dis ? la questionnais-je alors, arquant un sourcil interrogateur. Je me doutais d'où elle voulait en venir, c'était sans doute dû à la remarque du serveur. Bah quoi, t'as bien dis que j'étais à toi toute la semaine non ? Assumons jusqu'au bout, lançais-je avec malice, avant de légèrement rire, et regarder la carte des cocktails. Je parcourais chacun d'entre eux du regard, lisant la description de ces derniers. On se prend un petit cocktail bien entendu, histoire de fêter notre arrivée ici ? la questionnais-je. Mais finalement, ce n'était pas vraiment une question disons que c'était plutôt une suggestion qu'elle ne pouvait qu'approuver, et la connaissant, elle serait de mon avis.

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C'était pas un hôtel qu'on avait choisi en fait mais un palace. Notre chambre pour deux était immense et ne parlons pas de l'agencement de la salle de bain, qui en mettait juste plein les yeux, surtout la baignoire, cette dernière me faisait de l'oeil. Ca faisait bien des années que je n'avais pas pris de bain, et voir cette dernière, en plus avec l'option jacuzzi, autant dire que je n'avais pas d'autre choix que de prendre au minimum un bain avant la fin du séjour. Je faisais d'ailleurs part de mon envie auprès d'Arielle qui ne manquait pas de se moquer de moi, cependant sa proposition était totalement bonne à prendre. Alors si en plus je suis traité comme un roi, lâchais-je en riant légèrement. On ne tardait pas à déballer nos bagages histoire de se sentir chez nous dans cette chambre pour le reste de la semaine. Nous installions nos affaires un peu partout. Il fallait bien investir les lieux à notre façon. Je m'octroyais une petite pause pour tester le confort du lit et franchement, je n'avais rien à redire, le matelas était vraiment confortable, et les coussins n'en parlons pas. Arielle me rejoignait à son tour, puis on finit par se décider sur quoi faire. Nous options pour aller manger un morceau et commencer à découvrir la ville. On était pas là pour se tourner les pouces dans la chambre, mais pour profiter, et nous comptions commencer dès maintenant. Mais avant de partir, un changement de tenue s'imposait histoire de se sentir plus à l'aise. En fouillant dans ma valise, je trouvais un short de bain dans les tons marine puis un tee-shirt, je traçais dans la salle de bain pour enfiler le tout, et quand Arielle fut à son tour changée nous quittions la chambre direction le centre-ville.
Par chance, le centre-ville, se trouvait à seulement deux pas de l'hôtel. Marcher dans les rues Mexicaines était vraiment agréable. La rue était remplie de petits restaurant fort sympathique mais nous, on flashait sur un petit bar/tapas, c'était histoire de manger un bout, on se rattraperait ce soir. C'est dingue comme Arielle et moi avions les mêmes goûts, j'avais remarqué ce petit restaurant au moment même où cette dernière nous avait stoppé dans notre marche, me proposant ce dernier. C'était un avantage, nous étions vraiment sur la même longueur d'onde, puis il suffisait d'un regard pour qu'on se comprenne, c'était quand même dingue. Je la laissais entrer la première puis la suivais. Il y avait une petite musique de fond typiquement mexicaine, puis c'est alors qu'un serveur sortait de nul part à la vitesse grand V pour nous accueillir. Ce dernier nous entraînait avec lui nous proposant une petite table dans un endroit fort sympathique, avec vu sur la ville. C'est qu'on était accueilli comme des rois. Arielle me fit alors une remarque sur quelque chose que selon elle, je ne lui avais pas dis, étant plongé dans la carte des cocktails, je n'avais pas tout de suite réagi, lui demandant où elle voulait en venir. Puis très vite, je fis le rapprochement, elle voulait bien entendu parler de la remarque qu'avait fait le serveur à propos de cette dernière à mon égard. Le serveur avait supposé qu'Arielle était ma petite amie. Bon en même temps, cela ne m'avais pas vraiment choqué quand on sait qu'on nous a souvent prit pour plus que de simples meilleurs amis. Je devais avouer que notre relation était particulière, on était très respectueux l'un envers l'autre, jamais un mot ou un geste plus haut que l'autre, en revanche, nous étions très proches, mais surtout très tactiles. C'était devenu une habitude de passer à ses côtés et l'embrasser sur le front, ou que cette dernière m'enlace spontanément, ou qu'elle me tienne mon bras lorsque nous nous baladions dans Miami, ou encore de dormir l'un dans les bras de l'autre. Enfin, il est vrai que cela pouvait porter à confusion, mais on était comme ça, et on ne pourrait pas nous changer maintenant, quoi que, cela risquerait d'être problématique si un jour on venait respectivement à se poser avec quelqu'un. Il en faudrait pas que cette personne soit jalouse, car je doute que je parviendrais personnellement à ne plus agir ainsi avec elle. Même si je le voulais, je n'y arriverais pas, tant parfois s'en est machinal, que je ne m'en rends même plus compte. D'ailleurs, je lui rappelais alors cette phrase qu'elle avait prononcé lorsqu'elle était venue chez moi quelques jours auparavant, comme quoi, j'étais à elle toute la semaine, et réciproquement. Finalement, elle rentrait dans mon jeu, ce qui me fis légèrement rire, puis je vins alors à me concentrer sur les différents cocktails que la boutique nous proposait. Il y en avait pour tous les goûts tant le choix était large. Ca dépend ce que tu veux, quelque chose de plutôt doux, ou bien quelque chose de plus piquant, lui dis-je alors, tandis qu'elle finit par me dire ce qu'elle aimerait. Alors je cherchais parmi tous les cocktails & lui en proposais un qui semblait lui convenir quand soudain le serveur vint nous voir. Deux caipirinha s'il vous plaît, ainsi qu'un plateau de tapas, merci, dis-je alors à ce dernier qui s'en allait déposer notre commande. J'espérais que le choix de cocktail que j'ai pu proposer à Arielle soit bon, sinon, je m'en voudrais. Quant à moi, rien que le nom caipirinha me donnais l'eau à la bouche. On eut le temps de débuter une conversation que nos consommations se retrouver face à nous. Autant dire que le service était rapide et efficace, je crois que je n'avais jamais été servi aussi rapidement. Nous attrapions alors nos verres pour trinquer ensembles à notre voyage. Je souriais puis une fois que nos verres se cognaient, je portais le verre près de ma bouche pour prendre les deux pailles entre mes lèvres et en aspirer une gorgée. Tu t'y connais vraiment pas en alcool, riais-je à la remarque de ma meilleure amie. C'est du cachaça, c'est un alcool de canne à sucre brésilien, l'informais-je alors. Ca te plais ou moyen ? la questionnais-je pour finir, curieux de savoir si malgré sa surprise, elle avait aimé ou non. J'espérais que cela ne soit pas trop fort pour elle, moi ça allait mais elle, s'en était tout autre étant donné qu'elle n'avait pas l'habitude. En suivant, notre plateau de tapas arrivait à destination. J'attrapais une tortillas que je trempais dans la petite sauce piquante avant de la mettre dans ma bouche pour la croquer mmh, ce que c'était bon, et ce que ça faisait du bien de manger un bout. Carrément ouais, journée tranquille, et on attaque les visites et compagnie demain ça te vas ? la questionnais-je alors, étant totalement pour débuter par une journée plutôt relax comme elle l'appelait. A vrai dire, nous n'avions pas vraiment dormi dans l'avion, alors autant se reposer et recharger les batteries pour être en forme demain. Tout en discutant, nous dégustions les différentes tapas, tacos & tortillas qui étaient disposées sur le plateau, puis cette dernière terminée son verre plus vite que moi, me lançant le défi de finir le mien cul sec. Je jetais alors un oeil à ce dernier. Facile ! lâchais-je avant de sortir les pailles pour le boire cul sec. Aller viens belle gosse ! m'exclamais-je en me levant, lui tendant la main pour qu'elle me suive. Autant vous dire que le cul sec m'avais réveillé, j'étais comment dirais-je... Encore plus au taquet que je ne l'étais dans l'avion. On réglait l'addition au passage, puis nous quittions le bar direction la playa. J'avais balancé le sac sur mon épaule, et c'était parti pour se rendre sur la plage. Cette dernière était bondée de monde. Il y avait des gens partout, et tandis que nous marchions sur le sable chaud en quête d'un emplacement stratégique là où on serait tranquille, et éloigné de ce peuple, on pouvait entendre les gens parler, et à-priori, il n'y avait pas que des mexicains sur cette plage, mais également pleins d'étrangers, ou dirais-je de vacanciers comme Arielle & moi. Je pensais pas croiser autant de monde ! m'exclamais-je avant qu'on finisse par se trouver un petit endroit, bon ok, il y avait des gens autour de nous, mais l'avantage, c'est que nous n'étions pas serrés comme des sardines. J'installais ma serviette sur le sable, ma meilleure amie en fit de même, puis je me débarrassais de mes affaires, et quand Arielle se retrouvait elle aussi en maillot de bain, je la regardais. Aller on va se baigner là ! m'exclamais-je tel un gamin impatient. Puis on se mit à marcher côte à côte jusqu'à l'océan. L'eau était de toute beauté, et en plus de ça, elle était bonne. En tout bon chieur qui se respecte, je m'amusais à lui lancer de l'eau avant de plonger dans une vague qui venait vers nous, et me retrouver à quelques mètres d'elle, passant ma main dans mes cheveux pour remettre ces derniers en arrière. Aller viens là, elle est bonne, fais pas ta frileuse là ! la taquinais-je avant de plonger de nouveau me retrouvant sous l'eau, et nageant à contre courant, c'était pas le top, je finis par passer ma tête entre ses jambes pour qu'elle soit assise sur mes épaules, et remonter à la surface. Profites en, c'est pas tous les jours que tu pourras te sentir aussi grande, lâchais-je d'un ton taquin, car elle était tout simplement plus petite que moi, mais bon, je disais ça pour l'embêter car comme on dit, tout ce qui est petit est mignon, et c'est vrai qu'Arielle était tout ce qu'il y avait de plus mignon en fait.

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On s'était plutôt rapidement trouvé un petit restaurant fort sympathique où on pouvait y découvrir une carte de cocktail avec un choix très large, ainsi que divers plateaux de tapas. Arielle ne s'y connaissant absolument pas en matière d'alcool me faisait confiance quant au choix de ce dernier, j'avais fais en sorte de prendre un cocktail pas trop agressif, mais visiblement, un peu trop fort pour cette dernière qui grimaçait en buvant une première gorgée. Evidemment, sa tête me fit forcément rire, et elle me demandait ensuite si c'était de la Tequila. Je me permis toutefois de la taquiner, avant de lui dire ce qu'il y avait à l'intérieur, cependant, elle ne semblait pas vraiment connaître cet alcool, et très franchement je ne le connaissais que par le biais de ce cocktail. Pas besoin d'aller au Brésil, on trouve ce genre de cocktail dans plusieurs bar ou restaurant à Miami tu sais, lançais-je en riant légèrement, avant de prendre les deux pailles dans ma bouche pour en reprendre quelques gorgées. La blondinette avait toujours le mot pour rire. D'ailleurs parfois, je me demandais bien o est-ce qu'elle pouvait aller chercher tout ça, tant ce qu'elle sortait semblait si spontané. On profitait de nos premières heures au Mexique sur cette terrasse où il faisait un soleil éclatant, à discuter, siroter nos cocktails, et goûter les différentes petites bonnes choses réparties sur ce plateau, quand soudain, Arielle me proposait de passer l'après-midi à la plage, histoire qu'on prenne cette journée pour se recharger les batteries afin d'être au top de notre forme pour débuter la découverte du pays le lendemain, j'étais totalement pour, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle me sorte qu'elle voulait aller à la plage maintenant, me lançant un défi que je ne tardais pas à réaliser. Finir mon verre cul sec, c'était de la rigolade. Bon je devais avouer que vu que c'était tout de même une grosse gorgée, je l'avais bien senti passer. Testait-elle ma capacité à supporter l'alcool ? Si c'était ça, elle ne serait pas déçue. Ouais, je sais, je suis plutôt impressionnant comme garçon, moi-même je m'impression parfois d'être aussi fort, rétorquais-je du tac au tac, avant de rire, puis de me lever pour aller régler l'addition, et quitter le restaurant.
A nous la plage. Le sable chaud. Les vagues. Le soleil. En réalité, on avait tout ça à Miami, mais ici, je sais pas, c'était différent, c'était autre chose, ça donnait encore plus envie parce que c'était découvrir une nouvelle plage, un nouvel endroit, un nouveau pays. D'ailleurs, cette dernière se trouvait tout près de la rue principale, donc nous ne tardions pas à poser les pieds sur le sable chaud. Je retirais mes tongues pour plus de simplicité, puis nous nous mettions en quête d'un endroit où nous serions moins à l'étroit, car l'entrée si on pouvait l'appeler ainsi principale de la plage, et donc l'entrée qui donnait finalement sur le centre-ville était comment dirais-je remplie, bondée de monde. On aurait dit une fourmilière, oui, voilà, une fourmilière tant il y avait du monde, et surtout tant les gens étaient collés les uns sur les autres. Mais quel intérêt à être collé comme ça. Ah c'était tout ce que je détestais quand je venais à la plage, c'est pourquoi, avec Arielle, nous nous éloignions de tout ce peuple, pour réussir à trouver un endroit comment dirais-je... Un peu plus calme. Sur le chemin, je manquais de trébucher sur un mexicain, la faute à Arielle qui m'avait bousculé pour pas changer. Heureusement, je l'avais évité de justesse de chez justesse. Ce dernier n'avait même pas bronché, sans doute c'était-il endormi sur sa serviette. Mais pire qu'un gosse cette fille ! m'exclamais-je en riant légèrement. Tout en poursuivant notre marche, je tâchais d'éviter de piétiner sur les gens, parce que les écarts entre les serviettes étaient plutôt restreint. Bon, là où nous nous installions, ce n'était pas non plus le luxe dans le sens où il y avait des gens autour de nous, mais contrairement à l'endroit par lequel nous sommes arrivés, disions que nous étions beaucoup moins... Confinés. On pouvait respirer, et parler sans que forcément nos voisins n'entendent toute notre conversation. Je posais le sac pour en sortir nos serviettes et les installer sur le sable, puis je retirais par la suite mon tee-shirt que je posais sur le haut de ma serviette. A son tour, bien qu'elle mit un peu de temps, Arielle finit par retirer sa robe. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder. Heureusement, les contusions étaient beaucoup moins voyantes que lorsqu'elle me les avait montré dans la semaine, mais on voyait bien qu'elle avait subi une agression, qu'elle avait été battue. Pour peu qu'on ne pense pas que cela venait de moi. Bon en même temps, si c'était le cas, nous ne serions pas vraiment intelligents de nous balader ensembles. Je sentais bien qu'elle n'était pas totalement à l'aise dans cette tenue avec toutes ces marques, mais j'essayais de lui faire penser à autre chose, en l'entraînant à l'eau avec moi, gentiment. En temps normal, j'aurai été beaucoup plus foufou, je l'aurai attrapé et mit en sac à patate sur mon épaule pour courir jusqu'à l'océan mais là, ce n'était pas raisonnable d'agir ainsi. Alors pour une fois, ma raison gagnait sur ma connerie. Ce qui était vraiment rare, mais je ne voulais pas prendre le risque de faire un faux mouvement qui puisse lui faire du mal. En revanche, moi, une fois les pieds dans l'eau, je ne tardais pas à plonger dans la vague qui arrivait vers moi. Sur le coup, c'était un peu frais, mais quand on restait dedans, on s'habituait rapidement à la température. En sortant la tête de l'eau, la première chose que je fis, était de passer ma main droite dans ma chevelure pour les mettre en arrière. Il faut dire qu'ils étaient plutôt longtemps comparé à d'habitude, du coup, quand je mettais la tête sous l'eau, en ressortant de cette dernière, j'avais les cheveux pleins les yeux, pire qu'une fille. Ma meilleure amie quant à elle, était toujours au même point, elle avait l'eau jusqu'à la taille, et frissonnait. Tout en la taquinant sur le fait qu'elle était frileuse, je m'amusais à lui lancer quelques gouttes d'eau, non, je n'y allais pas non plus à grand coup de main, juste des petites gouttes histoire de la mouiller un peu. Hey t'es chiante arrêtes de me mouiller, lançais-je en reprenant ses mots lorsqu'elle m'envoyait de l'eau en pleine figure. Je me mis à rire avant de plonger de nouveau pour me diriger vers elle, bon le seul problème, c'est que j'étais à contre courant donc ce n'était pas évident, mais comme j'avais pied, je m'aidais du sol pour avancer, et passer ma tête entre ses jambes, avant de remonter à la surface et de me relever de sorte que cette dernière se retrouve sur mes épaules. Ah t'as vu, on a une belle vue de là haut ! m'exclamais-je en riant légèrement. Le temps changeait vite à l'océan, et d'un coup, le vent commençait à se lever, ça devait être un changement de marée, du coup, à cause du vent, on se prit une vilaine vague de plein fouet qui nous fit tout deux tomber à l'eau, j'en perdais Arielle, mais très vite, la seule chose à laquelle je pensais, c'était son bras. Son bras plâtré. J'espérais qu'elle ne se soit pas fait mal. Alors, en remontant à la surface, je me retrouvais tout près d'elle. En fait le courant nous avait ramené vers le bord, où on avait l'eau qui nous arrivait aux mollets. D'ailleurs, au passage, je me pris toute l'eau qui se trouvait dans la bouche d'Arielle sur moi, et ne pus alors me retenir de rire. Bah vas-y craches moi dessus, je te dirais rien, la taquinais-je, en même temps, c'était de l'eau de la mer qu'elle avait dans la bouche, c'est pas comme si elle me crachait un mollard ou quelque chose de dégueulasse, et puis, j'étais déjà mouillé, alors, mouillé pour mouillé, cela ne me faisait pas grand chose. Elle se rapprochait ensuite de moi pour s'accrocher à moi, tel un petit koala à sa branche d'eucalyptus. De mon côté, je passais mes bras autour de sa taille pour la tenir contre moi. D'ailleurs, ça va ton bras, tu ne t'ai pas fais mal en tombant ? la questionnais-je malgré tout, car même si elle ne s'en plaignait pas forcément, certes c'est que ça devait être bon signe, dans le cas contraire, elle me l'aurait surement dit, mais je préférais en être personnellement rassuré. Oh je pense qu'on va bien se trouver un endroit où fêter le début de nos vacances, on aura qu'à jeter un coup d'oeil en ville en rentrant à l'hôtel pour se doucher voir s'il n'y a pas une soirée à thème, vu qu'on est en vacances, il doit bien y avoir des soirées de prévues, autrement, je suis sûr qu'on se trouvera bien un petit club où aller boire un verre, rétorquais-je en souriant. Il est vrai que tout comme elle, j'avais vraiment envie de marquer le coup, et donc par conséquent de fêter dignement le début de nos vacances, et je trouvais qu'une petite soirée à thème ou bien une petite virée dans un club histoire de faire la fête. Alors qu'on était toujours debout à profiter de l'eau, et à discuter, un groupe de filles passaient non loin de nous, et en réalité, je les regardais sans les regarder, disons qu'elles passaient dans mon champ de vision, seulement voilà, je crois bien que l'une d'entre elles, métisse, brune comme l'ébène, pensait que c'était elle que je regardais, et me lançais un clin d'oeil. Cela me fis sacrément rire. J'étais là, avec Arielle dans mes bras, et vu comme ça, tout portait à croire que c'était ma petite amie, et cette fille n'avait pas manqué de culot en agissant ainsi. En revanche, Arielle ne semblait pas très ravie, puisqu'elle avait froncé les sourcils, comme pour faire comprendre à la fille que c'était pas possible. Et étonnant, cela m'avait d'avantage fait sourire, l'attitude qu'elle avait pu opter face à cela. Moi qui croyais que tu l'étais pour la semaine comme convenu, dommage, rétorquais-je en la regardant, un petit sourire amusé en coin des lèvres. Mais il faut avouer qu'elle n'avait pas tord, elle aurait réellement été ma petite amie, ça n'aurait rien fait à cette fille qui ne s'était pas démontée face à Arielle. Attends, c'est moi où t'es un peu jalouse là ? lançais-je en reposant mon regard sur elle. Il est vrai qu'elle venait d'avoir l'attitude d'une fille jalouse, en mode "façon c'est pas ton genre". Bon, elle marquait une nouvelle fois un point, puisque mon style de fille déjà c'était les blondes, pour qui j'en pinçais. Et tu penses que c'est quoi mon style alors ? la questionnais-je d'un air amusé, attendant impatiemment d'avoir sa réponse. De voir avec quel type de fille elle me voyait. J'étais vraiment curieux de savoir. En même temps, si elle avait dit ça, c'est parce qu'elle me connaissait bien. Puis cette fille là qui m'avait fait un clin d'oeil n'était pas aussi belle qu'on aurait pu l'imaginer, puis bon, pas la peine d'essayer de rivaliser avec la fille qui était dans mes bras.

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L'océan, c'était un peu comme mon élément. A Miami, lorsque je le pouvais, je passais beaucoup de temps à la plage, avec mes potes, planche de surf sous le bras, à aller sillonner les vagues. Ouais, on était une bande de surfers, on était pas des pro, mais on s'en sortait plutôt pas mal, déjà on savait tenir sur une planche, c'était déjà beaucoup. Non, sans me venter, je m'en sortais pas trop mal mais aujourd'hui, nous étions en vacances, et nous avions décidé d'aller découvrir, Arielle et moi, la plage qui se trouvait au bout de la rue principale du centre-ville. Etant donné que nous débarquions tout juste de notre pampa, nous ne connaissions pas les bons petits coins tranquilles, résultat, on se retrouvait au beau milieu de tout un monde, et il était hors de question d'être empiété les uns sur les autres. Heureusement, ma meilleure amie était de mon avis, alors nous marchions entre les vacanciers pour se trouvait un petit endroit fort sympathique. Peut-être que si on marchait plus loin, on finirait par y trouver un endroit où il n'y aurait pas trop de monde. Bon, pour se faire, on avait bien dû marcher pendant une bonne vingtaine de minutes, vingtaine de minutes au court desquelles Arielle s'était amusée à me bousculer de-ci, de-là manquant à plusieurs reprises de marcher sur des gens. Ah je vous jure, pire qu'une enfant cette fille. Je ne m'étais d'ailleurs pas retenu pour le lui faire remarquer, et écarquiller les yeux lorsqu'elle me répondait textuellement qu'elle m'emmerdait. Quelle vulgarité ! m'exclamais-je outré, avant de déposer nos affaires pour regagner la mer. Tel un gamin, au lieu de prendre le temps d'analyser la température de l'eau, je courais dans cette dernière pour y plonger la tête la première dans une vague. C'était tellement agréable. C'est en ressortant la tête sous l'eau que je commençais à doucement réaliser que ça y est, on était vraiment au Mexique et que les vacances commençaient maintenant. Ca faisait réellement du bien de se savoir en vacances. Ne pas être pressé, prendre son temps, rentrer à pas d'heure, profiter, tout simplement, c'était ça les vacances. Arielle quant à elle, telle une fille qui se respecte, mettait du temps à se mettre complètement dans l'eau, alors, au lieu de ça, je plongeais pour passer entre ses jambes, et hop, la porter sur mes épaules. D'en haut, elle devait avoir une vue panoramique de la plage. Et visiblement, cela lui plaisait, puisqu'elle me fit la remarque que puisque c'était ainsi, on était d'accord pour que je la transporte tout le temps comme ça. Je me mis alors à rire. Oui enfin, faut pas exagérer non plus Mademoiselle Bennett. Je riais mais voilà qu'une grande vague que je n'avais pas vu vint nous faire tomber dans l'eau. Il faut dire qu'à la vitesse où elle arrivait, et la force qu'elle avait, nous ne faisions pas le poids face à elle. D'ailleurs, dans notre chute j'en buvais la tasse, et autant vous dire que c'était affreusement dégueulasse, au point d'en avoir un haut le coeur, ainsi qu'un mauvais goût dans la bouche. Contrairement à Arielle, je n'avais pas eu le temps de tout cracher, que tout était déjà parti dans mon estomac. Tu vas voir si je sers à ça, lançais-je en rigolant, avant de lui envoyer une petite poignée d'eau en plein visage, elle qui avait essuyé ses yeux... Dommage. Je lui offrais d'ailleurs un sourire angélique face à cela. Tandis qu'elle passait ses bras autour de mon cou, j'en vins à m'assurer de son état physique, et plus précisément de l'état de son bras car bon, la vague n'avait pas été douce avec nous, et elle nous avait pas mal secoué, pour ma part je ne risquais rien, mais Arielle qui était toute contusionnée de partout, avec en plus de ça un plâtre, j'espérais qu'elle n'ait rien. D'accord, heureusement, lâchais-je avant de glisser mes mains sur ses côtes pour lui frotter doucement, avant de ramener mes mains derrière son dos pour la garder contre moi. D'ailleurs, dans ce moment de calme, ce qui était plutôt rare entre nous, Arielle me demandait s'il y avait des soirées à thème, ou bien des clubs histoire de fêter dignement notre arrivée ici, à mon sens, comme nous étions en pleine période estivale, il devait bien y avoir des soirées à thème organiser dans la ville, avec des petits concerts et autre en tout genre. Cette dernière me fit rire lorsqu'elle me rappelait l'état dans lequel elle m'avait retrouvé lorsqu'elle était venue me chercher au poste de police. Euh ça, c'est le genre de chose qui m'arrive que très peu souvent, donc dommage pour toi, mais ce soir, j'aurai toute ma lucidité, lâchais-je en riant légèrement. Bon évidemment, je comptais bien boire un peu histoire de profiter, mais je ne boirais pas au point d'être une épave comme j'ai pu l'être ce soir là, cependant, rien que d'y penser, je me mis à rire comme un imbécile, parce que cette soirée avait juste était mémorable, du début à la fin, et tout ça n'aurait jamais pu se produire si je n'avais pas eu mon meilleur ami avec moi, mon fidèle acolyte.
Alors que nous profitions tranquillement de la mer, l'un dans les bras de l'autre, à discuter de tout et de rien, un groupe de Mexicaine, au vue de leur teint, passaient non loin de nous. Pour ma part, j'avais le regard rivé sur l'horizon, alors évidemment, au bout d'un moment, lorsqu'elles passaient dans mon champ de vision, j'étais automatiquement obligée de les voir, seulement voilà, l'une d'entre elles semblait persuadée que je la regardais, au début elle me lançait un sourire auquel je ne prêtais pas attention puisque j'étais pris dans ma conversation avec Arielle, mais voilà qu'elle se montrait insistante à me lancer un clin d'oeil. Sauf que ma meilleure amie l'avait choppé à ce moment là. Cette dernière ne put se retenir de me lancer une remarque vis à vis de l'attitude de la mexicaine. Moi personnellement, ça m'amusais plus qu'autre chose, d'autant plus que c'était loin d'être mon type de fille, et ça Arielle le savait puisqu'elle me le faisait remarquer. Mais je ne pus me retenir de la faire passer pour la jalouse. Je sais pas, c'est ce que tu m'avais fais comprendre, lâchais-je d'un air amusé, tandis que cette dernière réagissait au quart de tour face à ma remarque. Je te connais Bennett, rétorquais-je d'un air amusé, d'autant plus qu'elle m'avait dans un premier temps dit non, pour reprendre par un "n'importe quoi" qui voulait tout dire. Je connaissais suffisamment Arielle pour savoir lorsqu'elle était jalouse. Je la connaissais depuis bien des années maintenant, elle ne pouvait plus me cacher ce genre de chose qui était toujours trahi par une mimique. Cependant, vu qu'elle connaissait mon type de fille, je lui demandais de me la décrire, et je devais avouer qu'elle me surprenait pas mal, elle ne manquait pas de rappeler mon vilain caractère ce qui me fis rire. Depuis quand elle doit passer un test avec toi ? la questionnais-je d'un air amusé, alors qu'en réalité, il en était de même pour moi. Disons qu'on était parfois assez protecteur l'un envers l'autre, et on avait besoin de l'avis de l'autre avant de se lancer dans une quelconque relation, ça pouvait sembler étrange, mais c'était comme ça. Par contre, en parlant de relation, si un jour je venais à avoir quelqu'un, je la plains, car il faudrait qu'elle supporte la relation que je peux avoir avec Arielle. Parce que je crois que sincèrement, je ne pourrais jamais rompre le lien et la relation qui nous unit elle et moi, nous l'avions construite telle qu'elle, et je n'avais aucunement envie de changer ma façon d'être avec Arielle. Ca pouvait parfois sembler ambigu, mais c'était comme ça. Et si je le suis pas, ça fait quoi ? demandais-je d'un ton taquin, tandis qu'elle se détachait de moi pour sortir de l'eau. Moi qui pensais que tu avais pris un coup de vieux d'un coup, dis-je en rigolant. On sortait ensuite de l'eau, pour aller rejoindre nos serviettes. On se posait alors tranquillement, pour sécher sur cette dernière. Je m'allongeais, mettant mes lunettes de soleil sur les yeux. C'est alors qu'un mexicain manifestait sa présence, nous offrant un cocktail à chacun. C'est qu'on est servi comme des rois ici!  m'exclamais-je fièrement avant de me redresser pour boire quelques gorgées, c'est qu'en plus ce dernier était bon, sans alcool, mais bon. C'était doux et rafraîchissant,ça faisait vraiment du bien. A ce moment-même, un autre mexicain apparaissait, avec une petite enceinte qui dégageait une petite musique mexicaine, et ce dernier tendait un flyers à Arielle qui le prenait. C'est alors qu'il nous informait d'une soirée à l'hôtel où nous étions. C'était parfait tout ça, Arielle qui me parlait d'une soirée toute à l'heure, nous savions désormais comment occuper notre soirée. En tout bon dragueur qu'il était, il ne manquait pas de faire part à Arielle qu'il espérait qu'elle serait là ce soir, avant d'attraper sa main pour baiser le dos de cette dernière. J'avais littéralement envie de rire, et quand il s'éloignait, je ne pus me retenir de rire, franchement, c'était un peu trop là. Ma meilleure amie me faisait remarquer que nous avions trouvé comment occuper notre soirée, ajoutant qu'elle avait trouvé son nouveau mec. Je m'apprêtais à dire quelque chose, mais elle anticipait en attrapant ma main dans la sienne pour me dire qu'elle plaisantait et que j'étais le meilleur. Non mais c'est bon, vas-y, vas rejoindre ton futur mec, en plus, il est beau, il est drôle, il sait danser, et il est galant ! rétorquais-je en faisant référence au baiser sur sa main, avant de me décaler et me mettre à plat ventre pour poser ma tête sur mes bras croisés en avant. Moi, bouder ? Pas du touuuut. Bon, c'était surtout pour la faire marcher, mais bon, si j'avais rien dis, ça ne m'aurais pas ressemblé. En même temps, je comprenais la réaction du mexicain, Arielle était une belle fille, souriante, avenante, drôle, douce,  mignonne, elle dégageait une certaine innocence, il avait toutes les raisons de la remarquer, et vouloir la revoir, dans le fond.  

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