(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Mar 13 Sep - 1:39
Anteynara n'était pas aveugle, au contraire, elle avait appris à observer et à tirer des conclusions sans se poser trop de questions. Suivre son instinct. Alors dès que Clyde avait été mis torse nu, elle l'avait remarquée, cette blessure. La peau était rose, un peu gonflée, fragile et toute neuve. Une blessure presque fraiche, qui avait tout juste commencé à cicatriser assez pour laisser le jeune homme se balader et reprendre le cours de sa vie. Anteynara n'était pas étrangère aux blessures elle-même. Elle s'était pris une balle dans le bide quelques mois plus tôt, en conservait d'ailleurs une cicatrice qu'elle allait faire arranger par un chirurgien quand elle aurait le temps. Puis même avant cela, elle en avait vues des blessures, en avait subies, en avait infligées. Elle savait reconnaître un coup de couteau, et elle savait reconnaître une blessure fraîche. Ses yeux étaient alors seulement passés rapidement sur cette cicatrice, mais au final, celle-ci l'intriguait assez. Surtout que Clyde semblait croire qu'Anteynara avait quelque chose à voir avec cela. Visiblement, il ne savait pas qui s'en était pris à lui, et la situation était assez drôle, en fait. A croire qu'il avait attendu qu'Anteynara lui tombe dessus pour se poser des questions. Son couteau alla se poser sur la peau toute fragile, et une simple petite pression fit perler une première goutte de sang. Antey fit en sorte de ne pas trop appuyer, pour gratter juste la première couche de peau, puis la seconde, puis la suivante. Il n'y aurait pas eu d'intérêt à lui enfoncer le couteau directement, ou à faire cela d'un coup. Le but était de faire durer la douleur, de prendre son temps. De creuser petit à petit dans sa plaie pour lui arracher des cris de douleur et peut-être autre chose... Elle évitait d'aller trop loin, pour ne pas se retrouver avec un cadavre sur les bras et ce prématurément, sans qu'elle ait pu obtenir ce qu'elle voulait. Et alors qu'elle allait au bout de ce qu'elle faisait, qu'elle continuait de creuser au fond de sa plaie, Clyde eut l'audace de lui donner un coup avec ses pieds pour la repousser. Elle se retrouva à quelques mètres de là, toujours debout mais destabilisée. Anteynara se demandait bien ce qu'il s'était imaginé en faisant cela, qu'elle se casserait la gueule et se fracasserait le crâne ? Et même, il aurait été incapable de se tirer de là et personne ne l'aurait trouvé avant qu'il ait eu la chance de crever de soif, se vidant de son sang doucement dans cet entrepôt pourri. Il n'avait aucun espoir de lui échapper, certainement pas en la repoussant ainsi, un geste si futile qui n'attirerait que a colère. Alors elle se dirigea vers la table, prit la batte de baseball qu'elle avait là, et lui défonça la jambe droite en frappant quatre fois, provoquant à chaque fois un crac. Elle l'entendit hurler, bloqua le son hors de sa tête pour ne surtout pas que ça lui fasse quelque chose. Parce que quelque part en chemin, depuis qu'elle avait débuté dans tout ça, elle s'était déniché un coeur, parce que désormais les cris de douleur n'étaient plus agréables à ses oreilles. Mais elle irait au bout, n'était pas du genre à donner à ses émotions plus d'importance qu'à son but. Elle lui fracassa la jambe et garda ses émotions sous clés, prit son visage dans sa main et serra, le menaça froidement. Lui assura que s'il tentait encore cela, il finirait amputé des deux jambes. « Et après quoi ? Tu me tueras alors que je n'y suis pour rien dans tout ça ? » il dit d'une voix faible, alors qu'elle desserrait l'emprise qu'avaient ses doigts sur son visage. Pour seule réponse, elle haussa les épaules. Elle n'allait pas lui mentir, ça ne servirait à rien. Lui dire qu'elle allait le laisser partir ? Elle ne voyait pas trop comment elle pourrait faire cela, maintenant que tout ça avait été lancé, elle devait aller au bout. Lui dire qu'elle comptait le tuer ? Ca irait dans le sens inverse que ce qu'elle essaye de faire. En vérité, elle ne savait pas comment tout allait finir, peut-être que la situation se retournerait d'une telle façon qu'ils ressortiraient de là vivants, tous les deux. Peut-être qu'il craquerait, qu'il lui donnerait quelque chose d'utile. Elle-même ne savait pas ce qui allait arriver, et elle haussa donc les épaules, s'éloignant de lui pour retourner près de la table. Elle prenait son temps, inspectait les objets qu'elle avait sous les yeux alors qu'elle les connaissait par coeur, réfléchissait à comment les choses allaient se passer à présent. Elle prit la perceuse posée là, la souleva et se tourna vers Clyde pour le regarder. Le bras plié, la perceuse relevée à hauteur de son visage, elle appuya sur le bouton, laissa l'appareil tourner un instant, le brrrrrrr bien reconnaissable résonnant dans le silence de la pièce. Elle haussa un sourcil en échangeant un regard avec Clyde, puis changea d'avis, reposa l'outil sur la table, et prit à la place une lame très tranchante, et retourna à côté de Clyde. « J'te crois pas » elle dit, tout en pressant la lame sur ses côtes, un peu sous son aisselle, et en descendant vers sa hanche, laissant derrière elle une ligne de sang. Elle répéta le même geste sur le bras de Clyde, puis recommença de la même façon sur son torse, quelques fois de suite. « Prouve moi que t'es innocent alors » elle ajouta, comme si c'était facile. Mais il trouverait bien quelque chose. S'il était innocent, il trouverait quelque chose. Un simple alibi ne suffirait pas cependant, ça ne l'empêchait pas d'avoir été celui derrière tout ça, même s'il n'était pas l'homme qui a directement agressé Arielle. Anteynara ne lâcherait pas de toute façon. Clyde était la seule et unique piste qu'elle avait, s'il ne crachait rien d'utile, tout était terminé, s'il mourrait sans avoir parlé, tout était terminé.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Mar 13 Sep - 16:36
un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
La repousser avait été la pire idée que tu ai pu faire. Il est vrai que quiconque aurait tenté la même chose que toi après ce qu'elle venait de te faire, mais en même temps, elle semblait si sûre d'elle, on voyait qu'elle savait ce qu'elle faisait, et c'est sans doute cette raison qui te poussais à croire qu'elle avait été celle qui t'avais poignardé ce soir-là. Elle avait la maîtrise de la torture, comme le boulanger a la maîtrise de la pâte à pain. Autant dire qu'elle avait l'air de se connaître dans ce domaine mieux que ce que tu n'aurais pu imaginer, car toi-même, tu n'aurais jamais eu l'idée de faire tout ça sur une seule et même personne, mais elle, elle savait ce qu'elle faisait. Les tortures montaient crescendo. Au début, elle y avait été doucement en te brûlant la peau de la clavicule avec le chalumeau, pour ensuite venir triturer ta plaie, et ainsi la ré-ouvrir alors que tu étais en phase de guérison, et maintenant, de rage, suite à ton acte, elle ne s'était pas faite prier pour venir te briser la jambe avec une batte de base-ball, non pas en bois, mais en métal. Autant dire que le choc était encore plus violent, et par conséquent, encore plus douloureux. Tu n'avais pu retenir ce cri de douleur s'échappait d'entre tes lèvres. En temps normal, tu étais plutôt dur à la douleur. Des coups tu en avais pris, et pas des moindres, mais là, ce genre de choses, cela ne t'étais encore jamais arrivé. Et pourtant, Dieu seul sait que ton corps était marqué de cicatrices, des longues, des courtes, dû aux objets tranchants. Mais tu n'avais jamais subi de telles choses, tu n'avais jamais montré la douleur que tu pouvais ressentir, peut-être parce que dans le fond, tu n'avais jamais été prit au piège comme tu peux l'être là. Tu as les main menottées, et tu es suspendu à une chaîne. Le seul moyen de t'en sortir, serait qu'elle ou quelqu'un vienne te libérer. Seulement avec ce que tu venais de faire, elle ne serait pas prête à te lâcher, à savoir si elle comptait te laisser vivant ou non. Et pour que quelqu'un te trouve, il fallait que l'on vous ai suivi, puis qui viendrait dans un tel endroit, qui aurait l'idée de se rendre dans un entrepôt, on ne sait où à Miami. Et qui sait si tu étais encore à Miami. Tu n'avais aucun repère temporel. La pièce dans laquelle tu te retrouvais était complètement fermée. Pas une fenêtre. Juste une porte. Mais pour l'atteindre, il faudrait déjà que tu puisses t'enlever les menottes, chose à laquelle tu ne parviendrais jamais, puisqu'à coup sûr elle était en possession des clés, ou alors, tordue comme elle était, elle aurait bien été capable de les jeter. Quoi qu'il en soit, la douleur dans ton torse était abominable, je dirais même insupportable. Mais celle de ta jambe l'était d'avantage. Elle était littéralement entrain de te briser, tant physiquement que moralement. Tu commençais à baisser les bras, à te dire que c'était fini pour toi. Alors tu repensais à toutes ces choses, mais surtout, la première personne à laquelle tu pensais c'était à ta petite amie. Tu lui avais promi qu'il ne t'arriverait rien, et voilà que tu te retrouvais ici, le torse en sang, et la jambe brisée, ah oui, et l'épaule brûlée. La jeune femme te sortie de tes pensées avec ce bruit de perçeuse. Tu écarquillais alors les yeux. C'était de pire en pire. Elle finirait sans doute par de mettre un coup de revolver dans la tempe vu comme c'était parti. Toutefois, elle renonçait à cet outil, optant pour un objet tranchant. Puis se rapprochait de toi. Tu sentais qu'elle allait encore te faire du mal, et plus elle s'approchait, et plus cette boule au creux de ton estomac se formait. Elle prétextait une nouvelle fois qu'elle ne te croyait pas. Tu secouais négativement la tête, tu ne pouvais pas être plus sincère que tu ne l'étais là. Il est vrai que tu avais mal agis en la repoussant avec tes pieds, mais tu n'y étais pour rien quant à l'agression d'Arielle. Elle pressait alors la lame sur ta peau, la faisant glisser de ton aisselle jusqu'à ta hanche, le sang se mit alors à couler, et tu serais les dents, aussi fort que tu ne le pouvais. Ca te brûlais. Ton corps tout entier brûlait dû aux divers blessures qu'elle avait pu occasionner avec les divers outils. Elle s'amusait à te faire des traces, un peu partout, tu saignais, et cela semblait l'amusait. Plus le sang s'échappait de tes plaies, plus elle s'amusait à continuer, par-ci, par-là. Comment tu veux que je te prouve que je suis innocent, quand je ne cesse de te le répéter ! t'exclamais-tu, mais tu réalisais très vite que tu ne devrais pas faire tant d'effort, car tu avais mal, partout. Si tu pouvais tu te tordrais de douleur tant tu avais mal. A cause de tout ça, une mare de sang se formait juste là, sous tes pieds. Ca s'est passé quand exactement son agression ? la questionnes-tu alors subitement. Tu savais qu'elle s'était faite agresser, mais tu ne savais pas quand. En même temps, tu ne sortais plus de chez toi, donc il était difficile que ce soit toi. Mais bon, tu lui demandais malgré tout attendant sa réponse.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Mar 13 Sep - 19:03
Il était peut-être stupide. Peut-être qu'il ne comprenait pas dans quel genre de merdier il se trouvait. Peut-être qu'il ne réalisait pas qu'il ne pouvait rien contre elle, qu'il était attaché avec aucun moyen de se sortir de là, et qu'elle était libre, en possession d'assez d'armes pour le tuer cent fois. Il ne comprenait peut-être pas à quel point il serait facile pour elle de sortir son flingue et de lui coller une balle entre les deux yeux. Ou peut-être qu'il n'avait pas encore réalisé, peut-être qu'il ne la prenait pas au sérieux. Qu'il s'imaginait qu'elle était une gamine paumée qui essayait de reproduire ce qu'elle avait vu un jour à la télé. Qu'il ne pensait pas qu'elle irait au bout. Peut-être qu'il pensait qu'elle faiblirait avant lui, qu'elle serait la première à abandonner, à dire stop, à en avoir assez. Comme si elle n'était pas capable de tout ça, comme si elle n'avait jamais éventré des types pour les regarder crever en se vidant de leur sang dans d'atroces souffrances. Ou peut-être qu'il ne connaissait pas vraiment la douleur, qu'il ne la comprenait que d'une façon limitée, quotidienne. Peut-être qu'il s'imaginait que tout ça était le pire, qu'il n'y avait rien de plus horrible qui pourrait suivre. Alors que non, Anteynara avait une bonne compréhension de la souffrance. Que ce soit d'un côté du couteau ou de l'autre, elle comprenait plutôt bien. Alors peut-être que Clyde s'imaginait qu'il n'avait pas grand chose à perdre, que dans le pire des cas, elle lui collerait une balle dans le crâne et il ne serait de toute façon plus là pour avoir des regrets. S'il s'imaginait cela, il risquait peut-être d'être déçu, parce qu'il y avait encore un long chemin, beaucoup d'épreuves à traverser et de choses à découvrir avant de finir par crever. Alors peut-être qu'il était idiot, ou naïf. C'était beau la naïveté, mais malheureusement, ça ne durait pas. Repousser Antey comme il l'avait fait n'avait surement été qu'une pulsion, une envie subite, non réfléchie. Il avait agi comme un animal blessé, il avait vu un moyen de se débarrasser dans l'immédiat et à court terme de la douleur, et il s'y était jeté. Sauf que si le problème fut réglé pendant à tout casser cinq secondes, il n'échapperait pas à la suite. Il n'échapperait pas à sa petite vengeance, à la batte de baseball contre sa jambe, et ce quatre reprises, provoquant un petit crac à chaque coup. Elle se débarrassa de son arme, vint agripper son visage pour lui expliquer clairement, avec des mots, que son geste avait été idiot. Puis elle retournait vers la table, parce que visiblement il continuait à affirmer qu'il était complètement innocent. Elle zieutait tout ce qu'elle avait déposé là plus tôt, quand il était encore endormi. Elle avait du choix, mais si elle y allait trop fort, il risquait de devenir complètement inutile. Choqué au point de se refermer, de ne plus rien dire. C'était là tout la subtilité de la chose. Un détail que Jay lui avait appris, après qu'elle se soit acharnée sur un des premiers types qu'elle avait torturés, à l'époque. Après avoir vu son regard partir, l'avoir entendu marmonner les mêmes phrases qui n'avaient pas de sens. Maintenant, avec Clyde, elle était plus expérimentée. Elle connaissait les limites, savait danser subtilement sur la ligne sans jamais mettre le pied de l'autre côté. Elle mit en marche la perceuse, sachant que ce n'était pas le moment pour l'utiliser, que ce serait peut-être pour plus tard. Mais elle voulait lui faire un peu peur, et vu le regard qui apparut sur son visage, c'était réussi. Cependant, elle reposa l'appareil et retourna vers lui avec un objet tranchant dans la main. Elle ne le croyait pas, évidemment, et lui secouait futilement la tête. La lame laissa une coupure sanglante le long de ses côtes, puis elle continua, répéta le même geste plusieurs fois, créant sur son corps des marques qui ne s'effaceraient sans doute jamais. « Comment tu veux que je te prouve que je suis innocent, quand je ne cesse de te le répéter ! » il s'exclama, et ça, ce n'était pas le problème d'Anteynara. D'après lui, il était innocent, il devait bien avoir quelque chose alors qui irait dans ce sens là. Elle ne répondit pas, approcha une fois de plus la lame de la peau de Clyde, jusqu' ce que sa voix ne l'arrête. « Ca s'est passé quand exactement son agression ? » il demanda. Antey reculait un peu la lame, pour être gentille, pour lui montrer que quand Clyde donnait un peu quelque chose, ou du moins semblait vouloir donner quelque chose, elle arrêtait sagement de le traiter comme un bout de viande. « Hier soir, un peu après dix heures » elle répondit, haussant un sourcil, plantant son regard dans celui de Clyde. Elle finit par baisser complètement la main tenant l'arme, essuya vaguement ses mains couvertes de sang sur son jean. « Tu sais, si tu m'aides, j'arrêterai de t'faire mal » elle lui dit, doucement, mais honnête. Elle ne mentait pas, les règles étaient simples. Si Clyde l'aidait, elle serait encore prête à le laisser partir, peut-être. Il n'était pas trop tard pour cela. « Mais sinon, j'ai pas le choix » elle ajouta, enfonçant juste un peu son pouce dans l'une des coupures sur le torse de Clyde, juste assez pour accentuer un peu la douleur, pour souligner sa phrase. « J'suis pas méchante » fit-elle en s'éloignant pour retourner près de la table, y balancer le couteau et prendre la bouteille d'eau. Elle l'ouvrit et but quelques gorgées en faisant face à Clyde. « Tu veux ? » demanda-t-elle, penchant un peu vers lui la bouteille restée ouverte et attendant une réponse positive pour éventuellement s'avancer et le faire boire.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Ven 16 Sep - 22:00
un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
Le désir de vengeance de la jeune fille l'empêchait de t'écouter, au point que quoi que tu puisses lui dire, elle ne te croit pas. Tu ne savais plus où donner de la tête, tu avaus beau essayé de trouver des façons de lui dire que tu n'y étais pour rien, quoi qu'il arrive, elle ne t'écoutait pas. Tout ce qu'elle voulait, visiblement, c'est que tu admettes que tu étais l'auteur de l'agression d'Arielle. Il est vrai qu'entre vous, ça n'avait jamais été ça, et que lors de votre dernière rencontre, tu n'avais pas été tendre avec elle, tu avais eu des gestes pas très doux à son égard, mais rien de comparable à une agression, tu lui avais seulement prit le poignet entre tes doigts. Tu ne te serais jamais permis de la taper. Tu avais beau être le plus gros des connards, parce que tu l'avais été avec elle, il n'empêche que tu n'aurais jamais été capable de lui faire quoi que ce soit. Frapper un mec, tu le fais sans remords ni scrupules, mais tu ne te permettrais jamais de toucher un seul cheveux d'une fille. Ta pire erreur était d'avoir essayé de jouer au plus fort en la repoussant. Tu n'étais rien face à elle, tu ne pouvais rien faire. Voilà qu'elle se rapprochait de toi, une lame tranchante à la main, et c'est parti, elle poursuivait sa torture en dessinant des traits sur ton corps, faisant couler le sang le long de ce dernier. Tu serrais la mâchoire tant cela te brûlais. Elle n'avait pas hésité à te mutiler le corps. Tu te retrouvais désormais avec des brûlures, et des coupures sur tout le corps, ta plaie qui était encore fraîche était maitneant ré-ouverte, laissant le sang s'échapper de ce dernier. Elle savait comment s'y prendre, elle te blessait assez pour que tu ressentes la douleur, mais pas suffisamment pour que tu te vides de ton sang, comme si finalement elle avait fait ça toute sa vie, comme si la torture était son métier. Heureusement, tu avais évité la perçeuse, Dieu seul sait ce qu'elle aurait pu te faire avec cette dernière. Tu réfléchissais à comment te sortir de tout ce pétrain. Comment lui prouver ton innocence. Tout à coup, une idée te traversait l'esprit. Finalement, à part savoir qu'elle avait été agressée, tu ne savais pas grand chose, ni où, ni quand. C'est pourquoi, tu finis par lui demander quand est-ce qu'elle avait été agressée. Heureusement, ta question l'avait stoppé dans son élan puisqu'elle s'apprêtait une nouvelle fois à marquer ta peau d'un coup de lâme. Elle se reculait alors légèrement de toi, sans doute surprise, et intriguée par ta question. C'est alors qu'elle t'expliquait que cela s'était produit la veille au soir, aux alentour de vingt deux heures. Baissant l'arme qu'elle avait dans les mains, elle finit par te prévenir que si tu venais à l'aider, alors, elle en finirait avec toi. Elle cesserait tout le mal qu'elle te faisait, en revanche, si tu ne lui étais pas d'une grande aide, alors, elle n'aurait pas d'autre choix que de finir le travail qu'elle avait commencé. Elle ne se retenait toutefois pas de venir presser l'une de tes plaies, ce qui te fis grimacer, et pousser un léger cri de surprise, mais également de douleur. "Je ne vais pas pouvoir t'être d'une grande aide car je ne sais absolument pas qui cela peut bien être qui a fait ça à Arielle, tout ce que je sais, c'est que hier soir, j'étais chez moi, et ce comme tous les autres soirs" Elle te regardait, sans conviction. Tu te devais d'être honnête même si tu allais passer pour un faible, mais si cela pouvait te sauver, alors tu n'avais pas d'autre choix que de le faire. Ecoutes, je me suis fais agresser moi aussi, non pas dans le cadre de la drogue, mais pour tout autre chose, j'ai finalement fini à l'hôpital et j'en suis sorti y'a aller peut être quinze jours trois semaines, et depuis, je ne suis pas sorti, enfin si, je suis sorti pour bouger un peu avec ma petite amie, parce qu'elle voulait que je sorte. Mais depuis que je me suis fais agresser, j'ai du mal à sortir, et encore moins le soir. Je deale plus, j'ai craqué ce soir en répondant à un de mes clients, mais ça faisait un moment que je ne dealais plus. Comme quoi, ça arrive même au plus forts d'avoir peur. Donc je peux te garantir que hier soir, j'étais chez moi. Tu essayais de chercher comment lui prouver, mais tu ne savais pas, tu étais pourtant sincère. Tu venais clairement de lui faire part de ta crainte de sortir. Si tu ne sortais plus autant, c'était parce que tu avais peur qu'il t'arrive quelque chose, et tu avais promis à Savannah de faire attention, et la seule fois où tu étais sorti, à savoir ce soir ça avait été fatal. Encore pire que la dernière fois finalement. Buvant quelques gorgées d'eau, elle t'en proposait une nouvelle fois. Tu hochais positivement la tête pour accepter de boire, c'est alors qu'elle approchait le goulot de ta bouche pour que tu en boives à ton tour quelques gorgées qui te faisait le plus grand bien. Tu réalisais qu'à force de parler, les effets de la drogue commençaient à se dissiper. Soudain, tu te souvins de quelques choses qui pourraient peut être te sortir de là. Tu aurais mon téléphone portable ? Si oui, attrapes le, et regardes dans mes messages, Tu verras que hier soir, j'étais bien chez moi, puisque je discutais par messages avec ma petite amie, et je lui disais que tout comme elle, j'étais devant la télé, dis-tu alors à l'attention de cette dernière, peut-être qu'elle finirait par te croire... Ou pas, mais en tout cas, tu l'espérais vraiment.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Sam 17 Sep - 15:17
Elle aurait pu faire cent fois pire. Elle aurait pu lui plonger la tête dans de l'eau glacée et l'en ressortir que quelques secondes avant qu'il ne perde connaissance. Elle aurait pu lui arracher les dents ou les ongles, lui couper des doigts, lui écraser la main avec un marteau, le découper au fur et à mesure en petits morceaux, lui crever les yeux. Non, vraiment, Clyde pouvait s'estimer heureux. Elle avait toute une collection d'idées terribles dans sa tête, et tout ce qu'elle avait fait pour l'instant était marquer sa peau en surface, rien de plus. Elle avait été tentée par la perceuse, parce que l'objet devait être tout simplement terrifiant pour celui qui était de l'autre côté de celui-ci. Peut-être à cause du bruit, le fait de savoir ce que ce truc pouvait faire à un mur, et s'imaginer cela sur un corps. Puis, ce n'était pas réellement la douleur qui le ferait parler, c'était la peur. Tout se ramenait toujours à la peur, la peur de souffrir, mais la peur quand même. Il ne parlerait pas parce qu'il avait trop mal, il parlerait de peur d'avoir encore plus mal. Et s'il n'avait rien à dire, s'il était vraiment innocent, il trouverait quelque chose. Quelque chose d'idiot, qui n'aurait pas de sens, qu'il sortirait dans la panique, en espérant que ça fonctionne. Il balancerait que c'était bien lui, même sans le penser, juste pour se sortir de là. Ou alors, il trouverait quelque chose, une explication, des preuves. Il ouvrirait la bouche pour dire quelque chose, pour la distraire, pour qu'elle l'écoute au lieu de lui faire du mal. La peur incite l'inspiration. Alors elle n'avait pas de doute qu'il lui viendrait quelque chose, qu'il chercherait à se sortir de ce merdier par tous les moyens possibles. Alors elle revenait vers lui avec un couteau, et continua le travail, taillant sa peau, y laissant de longues coupures un peu partout sur son torse et ses bras. Le sang coulait librement sur son corps, jusqu'à son pantalon, ou gouttait pour aller redécorer le sol. Anteynara savait ce qu'elle faisait, elle ne le laisserait certainement pas se vider de son sang ou crever d'une infection, au moins avant qu'il ait parlé. Et finalement, peut-être que ce moment qu'elle attendait était arrivé. Peut-être qu'il était enfin décidé à trouver quelque chose à dire. Il lui demandait quand l'agression d'Arielle avait eu lieu, et cela retint Antey de lui infliger une autre blessure. Elle répondit, lui expliqua rapidement que s'il lui donnait quelque chose, elle lui donnerait quelque chose en retour. Anteynara enfonça un peu son pouce dans une des plaies, juste pour souligner ce qu'elle venait de dire. « Je ne vais pas pouvoir t'être d'une grande aide car je ne sais absolument pas qui cela peut bien être qui a fait ça à Arielle, tout ce que je sais, c'est que hier soir, j'étais chez moi, et ce comme tous les autres soirs » il dit, et elle se retint de lever les yeux au ciel parce que non, il n'avait rien compris, ou alors il n'avait pas assez souffert encore, et c'était un retour à la case départ. Il ne resta pas là cependant, alors qu'il aurait très bien pu ne rien ajouter. « Ecoutes, je me suis fais agresser moi aussi, non pas dans le cadre de la drogue, mais pour tout autre chose, j'ai finalement fini à l'hôpital et j'en suis sorti y'a aller peut être quinze jours trois semaines, et depuis, je ne suis pas sorti, enfin si, je suis sorti pour bouger un peu avec ma petite amie, parce qu'elle voulait que je sorte. Mais depuis que je me suis fais agresser, j'ai du mal à sortir, et encore moins le soir. Je deale plus, j'ai craqué ce soir en répondant à un de mes clients, mais ça faisait un moment que je ne dealais plus. Comme quoi, ça arrive même au plus forts d'avoir peur. Donc je peux te garantir que hier soir, j'étais chez moi. » Et c'était touchant comme histoire, mais ça ne l'aiderait pas. Il voulait visiblement lui vendre l'histoire du type traumatisé, qui s'était pris un coup de couteau et ne mettait plus les pieds dehors depuis, qui s'était rangé sagement et ne sortait plus que pour le bonheur de sa meuf. Ce que retenait Antey de tout ça, c'était que s'il avait craqué ce soir et était sorti pour dealer, il avait aussi très bien pu craquer la veille. Alors non, ses excuses ne valaient rien, ses explications n'allaient nulle part. Elle retourna près de sa table, balança le couteau sur celle-ci et prit la bouteille d'eau pour boire quelques gorgées. Elle en proposa à Clyde, et lorsqu'il hocha la tête, elle colla le goulot à ses lèvres pour le laisser boire. Lorsqu'il eut terminé, elle referma la bouteille, et releva le regard vers Clyde en entendant sa voix. « Tu aurais mon téléphone portable ? Si oui, attrapes le, et regardes dans mes messages, Tu verras que hier soir, j'étais bien chez moi, puisque je discutais par messages avec ma petite amie, et je lui disais que tout comme elle, j'étais devant la télé » il dit, une note d'espoir dans sa voix. C'était mignon. Elle retourna près de la table pour y reposer la bouteille, un sourire menaçant d'apparaître sur son visage. Effectivement, elle avait son téléphone, mais celui-ci non plus ne l'aiderait pas. Elle prit son temps pour aller s'installer, poussa un peu les instruments qui se trouvaient sur la table pour s'y asseoir, désignant au passage d'un coup de tête le téléphone de Clyde posé un peu plus loin. « Ta batterie est morte, il s'est éteint juste avant que tu te réveilles » elle dit, sortant au passage son paquet de cigarettes. « Alors je sais pas... soit t'as pas de chance, soit tu le fais exprès » elle dit, un mince sourire sur les lèvres, avant de coincer sa clope entre celles-ci et de l'allumer. Elle était partagée. Le croire, lui laisser le bénéfice du doute. Ou continuer, y aller plus fort parce que visiblement ça ne lui suffisait pas. Peut-être qu'il se foutait de sa gueule. Qu'il la prenait pour une idiote. Ou alors il était réellement un pauvre type innocent qui s'attirait des emmerdes dès qu'il sortait de chez lui, que tout ça était une suite hasardeuse d'évènements qui n'allaient pas en sa faveur, que le destin s'acharnait contre lui. Et pourtant, il était la seule et unique piste qu'Anteynara avait à propos de ce qui était arrivé à Arielle, Arielle qui n'avait pas d'ennemis et qu'un type avait violemment battue comme ça, sans lui adresser un seul mot. Ca avait l'air tellement énorme tout ça, tellement plus grand que quelques petits sachets de coke. Ca avait l'air d'être le genre d'emmerdes que connaissait Antey, pas celui d'Arielle. Et au final, tout dépendait de savoir si Clyde était plus du genre d'Antey ou du genre d'Arielle. Elle commença à fumer sa clope sans se presser, observant le jeune homme suspendu à quelques mètres, comme si ça pouvait lui apporter une solution.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Mar 20 Sep - 12:08
un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
Comment lui prouver que tu étais innocent ? C'était ta parole contre la sienne. Tu semblais être sa seule piste pour qu'elle s'acharne autant sur toi, comme si elle espérait que tu finisses par admettre que c'était toi pour qu'elle se sente mieux. Seulement voilà, tu ne pouvais pas te rendre responsable d'une agression que tu n'avais pas faite. Malheureusement, la jeune femme ne voulait pas l'entendre, au lieu de ça, elle s'amusait à te torturer, sans doute à te faire autant de mal que son amie n'avait reçu de coup. Déjà que ton corps était rempli de marques, et de cicatrices, mais alors là, elle ne cessait d'en rajouter, tantôt avec le chalumeau, tantôt avec un objet tranchant. Tu sentais qu'elle prenait plaisir à ouvrir ton corps. Cette manière qu'elle avait de le faire, comme si elle avait fait ça toute sa vie. Comme si elle connaissait le métier. Le plus douloureux avait sans doute été le moment où elle avait ré-ouvert cette plaie sur ton torse, cette plaie profonde qui t'avais coûté presque trois semaines d'hôpital. Tu avais réussi à la stopper dans son élan, lorsque tu lui avais demandé à quand datait cette agression. Il est vrai qu'elle ne t'avait pas dit grand chose à propos de cette agression, si ce n'est que justement, Arielle avait été agressée. Tu ne savais ni où, ni quand, ni à quelle heure. C'est alors qu'elle t'informait que c'était la veille. Mais quoi qu'il en soit, ce n'était pas un problème pour toi, puisque tu ne mettais plus un pied dehors depuis ton agression. Pas forcément par peur, enfin si, par peur de décevoir Savannah, tu lui avais promis qu'il ne t'arriverait rien, bon... Tu ne lui avais pas promis que tu ne te vengerais pas de ces personnes, mais tu minimisais tes sorties à l'extérieur, de sorte que ta plaie se referme complètement, et que tu retrouves ta force pour pouvoir t'en prendre à eux, parce que tu ne pouvais pas prendre le risque de partir à leur recherche, alors que ta plaie n'était pas encore totalement cicatrisée. Tu n'avais même pas le droit de faire du skate, bien que tu prennes le gauche et en fasse quand même, mais pour dire à quel point tu devais te ménager pour que ça se soigne plus vite. C'est alors que tu pris ton courage à demain pour lui expliquer que depuis que tu t'étais fais poignarder, et que tu étais rentré chez toi, tu ne sortais plus vraiment. Tu avouais avoir craqué ce soir, alors que tu t'étais dis que tu en avais fini avec tes conneries de drogues. Mais ton client t'avais presque supplié qu'il en avait besoin, et tu savais ce que c'était d'avoir besoin d'un rail de coke. Donc tu avais cédé, et finalement, tu le regrettais encore plus quand tu te retouvais pendu dans cet entrepôt tu ne sais où à Miami. Comment voulais-tu que l'on te retrouves ? Afin d'appuyer tes propos, tu lançais à la jeune fille de regarder les messages que tu avais échangé la veille avec Savannah, peut-être que cela t'aiderais, puisque vous ne vous étiez pas vus, mais vous vous étiez palés toute la soirée par message, où tu lui disais être chez toi, tout comme elle. Elle semblait t'écouter puisqu'elle allait s'emparer de ton téléphone portable, pour te dire que ce dernier n'avait plus de batterie, et que soit tu n'avais pas de chance, soit tu le faisais exprès. Avec tout ce que t'as ici, t'as pas un chargeur de portable ? la questionnes-tu, peut-être qu'elle n'avait pas réfléchi à cela. Mais si elle n'en n'avait pas, alors, tu étais vraiment, et littéralement dans la merde, car c'était ton seul espoir, ton portable était ton seul espoir de prouver ton innocence. Tu aurais très bien pu lui faire appeler ta petite amie, mais déjà Savannah se serait inquiétée d'avantage, puis tu ne connaissais malheureusement pas son numéro de téléphone par coeur, et tu le regrettais, car ça aurait très bien pu te sauver. Tu essayais de réfléchir, tu te retournais le cerveau, mais non, rien ne venait, rien qui pourrait prouver ton innocence. Pourquoi tu t'acharnes autant sur moi comme ça ? Pourquoi tu ne veux pas concevoir que je puisse être innocent ? T'avais pas d'autres pistes, Arielle t'as seulement parlé de moi alors tu t'es dis "tiens puisqu'elle parle de ce type, ça doit surement être lui !" T'as raison, ça aurait pu, parce qu'on ne s'est jamais vraiment entendu elle et moi, et même si on ne s'est pas quitté en très bon terme la dernière fois, je me suis toutefois excusé de l'avoir traité de petite conne, toute comme elle s'est excusée de m'avoir insulté ainsi elle aussi, je pensais que c'était ok entre nous, tentais-tu de te justifier auprès de la jeune femme qui fumait tranquillement sa cigarette. Ou alors, peut-être que tu fais ça pour ton plaisir personnel, peut-être que ça t'amuses de torturer les gens, alors tu continues de le faire même si au fond de toi, tu penses que je suis innocent. Et peut-être que ça te fais chier que je le sois, parce que tu te dis que j'étais ta seule chance de pouvoir venger ta copine, et que si ce n'est pas moi, c'est que ce type est encore en cavale, et qui sait, pendant que t'es entrain de torturer un innocent, ce dernier est peut-être encore à la recherche de cette dernière, ou peut-être qu'il est actuellement entrain de s'en prendre à elle, et tu ne peux même pas être auprès d'elle parce que tu es bien trop bornée à penser que je suis le seul responsable ! Je pense très sincèrement que tu avais été un peu trop loin, encore une fois, c'était quitte ou double, soit ce que tu venais de lui dire allait la faire réfléchir, ou au contraire, cela pouvait également titiller ses nerfs et lui donner encore plus envie de te faire du mal. Le problème, c'est qu'avec elle, tu ne savais pas comment te comporter. Quand tu étais honnête, ça te retombais dessus, et quand tu la repoussais comme tu avais pu le faire, c'était pire, alors tu tentais le tut pour le tout en tentant de la faire réfléchir sur ses actes même si tu avais du mal à croire que cela puisse arranger quoi que ce soit, mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Mar 20 Sep - 17:52
Il se décidait à parler et ça la stoppait dans ses actes. Elle cessait tout mouvement, éloignait le couteau de sa chair alors qu'il posait sa question. Anteynara s'éloigna de lui, retourna près de la table. Peut-être qu'il commençait à comprendre les règles, qu'il réalisait enfin qu'il n'avait aucune chance. Qu'il finirait par craquer, que ce soit maintenant ou plus tard. D'eux deux, Anteynara ne serait pas la première à baisser les bras. Elle avait tout son temps, et tout cela ne lui coutait presque rien. Pourtant Clyde continuait, il s'acharnait à essayer de prouver son innocence, sans y parvenir. Ses récits sans fin qui n'avaient pas de conclusion utile ne semblaient être qu'un moyen de gagner du temps. Peut-être qu'il avait compris une chose dans tout ça, que s'il parlait, s'il occupait le temps avec des mots, ça pourrait la distraire. C'était une technique comme une autre pour faire diversion, une technique que connaissait Antey et qui aurait pu lui être utile ans d'autres circonstances peut-être. Mais pas là, alors qu'elle le laissait parler parce qu'elle pouvait se le permettre. Il lui disait de regarder dans son téléphone, de voir qu'il avait passé la soirée à échanger des messages avec sa petite amie. Mais son téléphone était mort, et Antey le lui fit savoir en allumant sa cigarette et s'installant sur la table. Ce type n'avait pas de chances, ou alors il se foutait de sa gueule. Dans tous les cas, il devrait trouver autre chose, parce que son portable ne le sauverait pas. « Avec tout ce que t'as ici, t'as pas un chargeur de portable ? » il lui demanda, et ça sembla tellement stupide à Antey, cette question, qu'il lui fallut quelques secondes pour réagir, lever les yeux vers lui. « Non... » elle répondit, sur un ton qui laissait entendre son avis sur la question de Clyde. Elle le voyait alors réfléchir, l'observait simplement en fumant tranquillement sa cigarette. Elle avait le droit à sa pause, après tout, et Clyde pouvait s'estimer heureux parce que ça lui en faisait une aussi. « Pourquoi tu t'acharnes autant sur moi comme ça ? Pourquoi tu ne veux pas concevoir que je puisse être innocent ? T'avais pas d'autres pistes, Arielle t'as seulement parlé de moi alors tu t'es dis "tiens puisqu'elle parle de ce type, ça doit surement être lui !" T'as raison, ça aurait pu, parce qu'on ne s'est jamais vraiment entendu elle et moi, et même si on ne s'est pas quitté en très bon terme la dernière fois, je me suis toutefois excusé de l'avoir traité de petite conne, toute comme elle s'est excusée de m'avoir insulté ainsi elle aussi, je pensais que c'était ok entre nous » Il y avait du vrai dans ce qu'il disait, et même du vrai qu'Antey avait du mal à s'avouer à elle-même, et peut-être bien qu'avec tout ça, il aurait réussi à obtenir quelque chose, à faire en sorte qu'elle se remette en question. S'il s'était arrêté là, les choses auraient peut-être pu s'arranger, mais il fit l'erreur de continuer. « Ou alors, peut-être que tu fais ça pour ton plaisir personnel, peut-être que ça t'amuses de torturer les gens, alors tu continues de le faire même si au fond de toi, tu penses que je suis innocent. Et peut-être que ça te fais chier que je le sois, parce que tu te dis que j'étais ta seule chance de pouvoir venger ta copine, et que si ce n'est pas moi, c'est que ce type est encore en cavale, et qui sait, pendant que t'es entrain de torturer un innocent, ce dernier est peut-être encore à la recherche de cette dernière, ou peut-être qu'il est actuellement entrain de s'en prendre à elle, et tu ne peux même pas être auprès d'elle parce que tu es bien trop bornée à penser que je suis le seul responsable ! » Elle le laissa parler, l'écouta en se forçant à ne pas réagir, même si la moitié de ce qu'il disait était complètement idiot, insensé. Même s'il s'imaginait la connaître alors qu'il ne savait rien. Il croyait visiblement que ça l'amusait d'être là. Non, pas particulièrement, ça ne lui plaisait pas vraiment de perdre son temps dans un entrepôt dégueulasse et d'enfoncer des lames dans sa peau pour essayer de le faire parler, alors qu'elle pourrait être chez elle devant sa télé avec son chien à côté d'elle. Ou en train de baiser, tiens, en train de baiser bien fort. Ca, ça l'amuserait. Pas être ici avec lui. L'époque où faire couler du sang l'excitait était bel et bien terminée. C'était une nécessité, et elle irait au bout, mais non, ça ne l'amusait pas. Elle aurait pu lui répondre tout ça, mais elle oublia vite ceci en entendant la fin de son petit discours. Le seul responsable. C'était une drôle de façon de s'exprimer pour quelqu'un d'innocent, parce que visiblement il faisait partie des responsables, qui étaient plusieurs. Elle ne s'attarda pas sur les menaces qu'il venait de faire, suggérant qu'il pourrait arriver quelque chose à Arielle pendant qu'elle était là avec lui. Antey n'y croyait pas, c'était juste histoire de l'éloigner de lui, de gagner du temps. Celui qui avait fait ça à Arielle était allé au bout de ce qu'il voulait faire, il l'avait laissée dans cette ruelle, mais s'il avait voulu la tuer, elle serait morte. Non, elle imaginait assez mal que le type retente quelque chose, surtout qu'Arielle était allongée chez Antey, dans sa villa qui était un véritable bunker. Antey se leva, la cigarette entre les doigts, sa main gauche attrapant le fouet au passage, alors qu'elle retournait vers Clyde. Elle prit son temps pour aller se foutre face à lui. « Tu crois savoir ce que c'est qu'avoir mal ? Tu crois que tu souffres ? Tu sais rien du tout. Je peux faire mille fois pire, à tel point que t'auras envie que d'une chose, crever. Des trucs horribles. Je vais te mettre en pièces. J'vais t'apprendre la douleur » elle lui expliqua, son regard fixé dans le sien, avant d'écraser la fin de sa clope dans le cou de Clyde. Elle balança le mégot éteint un peu plus loin, lança un dernier regard au jeune homme avant de le contourner pour se placer quelques mètres derrière lui. Sans hésiter, elle mit un premier coup, le cuir frappant la peau de son dos bruyamment, laissant derrière lui une ligne de sang allant en diagonale de son épaule à sa hanche. Antey frappa encore, puis encore, parfois deux fois au même endroit. Puis elle s'alluma une autre cigarette avant de mettre un autre coup contre le dos de Clyde, et s'approcha de lui pour lui parler à quelques centimètres de son oreille. « Tu commences à saisir ? On va rentrer dans le vif du sujet, t'en fais pas. Si tu veux tu peux même choisir, on continue avec ça, ou tu veux tester les électrochocs ? » elle proposa, avec une fausse joie qui ne masquait pas l'animosité dans sa voix, sa main attrapant les cheveux de Clyde pour lui tourner brusquement la tête en direction de l'appareil qui était posé sur la table. « C'est toi qui t'en es pris à elle, ou t'as envoyé quelqu'un pour le faire à ta place ? » elle demanda, froidement, changeant radicalement de ton, revenant à ses questions, après avoir lâché sa tête. Puis elle recula un peu, d'un pas, et tira sur sa cigarette en attendant une réponse.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Mer 21 Sep - 22:52
un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
Après avoir longuement réfléchi, tu réalisais que ton seul espoir restait ton téléphone. Par chance, tu avais suffisamment réussi à l'occuper pour qu'elle s'éloigne de toi, et qu'elle cesse de te faire du mal en te faisant des marques avec cette longue lame qu'elle portait entre les mains. Le sang coulait le long de ton corps. Ca te brûlais de partout. Elle savait comment faire pour faire du mal à quelqu'un, elle savait comment s'y prendre. Malheureusement, lorsque tu lui disais que les preuves étaient dans ton téléphone, elle s'emparait de ce dernier pour t'apprendre qu'il était éteint, plus de batterie. Comme si le sort avait décidé de s'acharner sur toi. Comment lui prouver ton innocence quand la seule preuve n'a plus de batterie ? Tu réalisais alors que lui parler lui permettait de te laisser un peu tranquille. Un chargeur peut-être ? Même pas. Elle semblait pourtant si bien équipée. Mais malheureusement pour toi, elle n'avait pas non plus de chargeur. T'étais foutu, c'était fini pour toi. Quoi que tu puisses dire ou faire pour ta défense, elle ne te croirait plus. Alors tu repris la parole, lui demandant pourquoi elle prenait plaisir à s'acharner sur toi comme ça, qu'est-ce que cela pouvait lui apporter. Tu essayais de comprendre pourquoi elle agissait comme ça. Et dans le fond, tu le comprenais qu'elle veuille venger son amie. Si on venait à toucher à Savannah ou à tes plus proches amis, tu serais pareil. Mais bon, à tu ne pouvais pas te rendre responsable d'un acte que tu n'avais pas commis. Elle semblait t'écouter, ce qui était une bonne chose, mais entre t'écouter et te croire, il y avait malheureusement un fossé entre les deux. Le problème, c'est que tu avais été plutôt cool jusque là, et ça aurait pu bien se passer, mais tu n'avais pu te retenir de reprendre la parole pour l'attaquer, et ça, ça tu n'aurais jamais dû. Erreur fatale. Pourtant, ça aurait du te servir de leçon toute à l'heure quand tu as eu l'audace de la repousser avec tes pieds, elle avait failli te mettre en miettes. Et il s'avère que tes dernières paroles ne lui avais visiblement pas plu. Son regard voulait en dire long, comme si elle t'annonçait que tu allais tout de suite regretter tes paroles. Seulement, tu ne pouvais pas la laisser continuer de te torturer comme ça, et ta seule manière de te défendre était la parole. Bon, peut être que tu avais finalement la langue bien pendue. Mais au moins, durant tout le temps où tu lui avais parlé, elle ne t'avait pas touché, mais voilà qu'en s'avançant vers toi, elle s'emparait de ce fouet aux longues franges. Tu levais la tête vers le haut, en fermant les yeux. Tu savais pertinemment ce qu'il allait t'arriver. Elle n'avait surement pas prit ce fouet pour trier les lentilles, oh ça non. Tu entendais déjà le cuir claquer sur ta peau alors qu'elle n'avait encore rien fait. Elle se rapprochait de toi, pas à pas, comme si elle faisait durer le suspens. Comme si elle te laissait le temps d'analyser la chose qu'elle possédait entre les mains, de t'imaginer tout un tas de choses avant de se pointer devant toi, et de t'expliquer ce qu'il allait t'arriver. Tu pouvais ressentir toute la haine qu'elle épruvait dans l'intonation de sa voix. Comme si tes paroles l'avaient énervé, pire que ton geste de tout à l'heure. Elle ne te laissait pas le temps de répondre, venant écraser son mégot de cigarette dans ton cou, te cramant la peau par la même occasion, laissant une marque vive sur ce dernier. Alors que tu te concentrais sur cette douleur dans le cou, elle te contournait, et une fois derrière toi, le cuir vint marquer ta peau. La douleur était telle que tu te raidis de tout ton corps. Les menottes commençaient elles aussi à te faire des marques autour des poignets. Tu sentais le sang coulait dans ton dos. Elle y était allée tellement fort qu'elle t'avait sectionné la peau. Putain mais qu'est-ce que tu éprouves à me faire tout ça ? Tu m'expliques ? Ca te fais jubiler de faire du mal aux gens comme ça ? lâchais-tu en serrant la mâchoire, tandis qu'elle recommençait, encore et encore, marquant ta peau. Ton dos était en sang, tout comme le reste de ton corps. Elle te glissait quelques mots au creux de l'oreille, te parlant de l’électrochoc. L'une de ses mains vint cramponner ta crinière pour te forcer à tourner la tête et de sorte que ton regard se porte sur cette machine, aussi imposante qu'elle soit. Je te dis que ce n'est pas moi, et je n'ai envoyé personne ! Putain mais c'est quoi ton problème, t'as du mal à comprendre ce que l'on peut te dire ou quoi ? Tu savais que t'emporter n'était surement pas la meilleure des solution mais tu en avais plus qu'assez qu'elle retourne le problème dans tous les sens, et qu'elle attende que tu admettes quelque chose dont tu n'étais pas coupable. Tu n'avais strictement rien fait, le problème, c'est qu'elle attendait des preuves, et malheureusement, tu n'en n'avais pas. Tu n'avais aucune preuve qui pourrait prouver ton innocence, c'était bien ça qui aurait pu faire toute la différence, mais malheureusement, tu ne savais plus quoi faire. En réalité, tu voyais ta vie défiler devant tes yeux. Plus le temps passait, et plus elle utilisait des objets dangereux. Bientôt, tu finirais sans doute avec une balle quelque part, pourquoi pas dans la tête ? Quoi qu'elle était tellement malade, qu'elle serait capable de te viser en pleine poitrine, histoire que tu te sentes te vider de ton sang, et que tu te sentes partir. C'est ce qu'elle voulait, te voir souffrir, et elle n’abrégerait jamais tes souffrances, elle ferait tout pour que tu souffres jusqu'à ton dernier souffle. C'est ce qu'elle aimait, c'était te voir souffrir. Ca serait tellement simple si elle te mettait une balle dans la tête, hop, plus rien, plus personne, plus aucune douleur. Tu étais tellement désespéré que tu commençais à espérer qu'elle finisse par te mettre une balle. Puis tu pensais à Savannah. Et tu voulais rester fort, mais tu ne voulais tellement pas qu'elle te voit dans cet état. Elle t'avait abîmé physiquement, déjà que tu n'avais pas le corps de rêve, ayant des cicatrices un peu partout sur le corps, retraçant ta jeunesse à New-York, mais là, c'était pire que tout. Elle t'avait même ouvert la peau sur des cicatrices datant.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Jeu 22 Sep - 1:41
Clyde avait visiblement décidé de lui sortir le monologue de l'année. Elle l'écoutait, tranquillement, tout en fumant sa clope, parce qu'elle avait le temps, et que pour le coup, l'entendre raconter de la merde était assez amusant. Il y avait un peu de vérité là-dedans, mais ça se sentait tout de même qu'il parlait pour parler, pour occuper le vide, pour la calmer un moment. Ce n'était pas complètement idiot, il s'offrait une petite pause, mais il devait bien réaliser que ça ne le sauverait pas. Que gagner du temps était inutile, puisqu'elle finirait par revenir vers lui. Il commençait à agir comme une bête en cage, sans la moindre logique, comme si ces quelques petites minutes lui étaient importantes. Il y avait d'abord eu le coup de pied, franchement stupide comme initiative, étant donné qu'il était attaché et n'irait de toute façon nulle part. Puis maintenant ce discours de quinze kilomètres, qui était une sympathique musique de fond pour la pause clope d'Antey. Peut-être même qu'il lui en referait un dans le même style quand il serait à deux doigts de crever, un truc mélodramatique, qui parlerait de sa copine, le monologue du type qui va crever. Enfin, pour l'instant, ce n'était pas d'actualité. S'il voulait mourir, il allait devoir être patient et y mettre un peu du sien. Et alors qu'il balançait un tas de conneries, certaines vraies, d'autres idiotes, des choses qui ne faisaient à Anteynara ni chaud ni froid et d'autres qui lui donnaient presque envie d'aller lui arracher les yeux... elle se leva lentement, le fouet à la main, et s'approcha de lui. Elle se planta devant lui, et lui expliqua très simplement que tout ça, ce n'était rien, qu'elle pouvait lui faire pire, qu'elle allait lui faire pire. Qu'elle allait le mettre en morceaux, qu'elle allait le bouffer, tout simplement. Et elle aurait pu continuer des heures encore à lui raconter en détails le bruit que la scie ferait sur ses os en les coupant, ou le gout dans sa bouche après qu'elle lui ait arraché des dents. Et peut-être que ça lui aurait fait peur, vraiment, peut-être qu'il y aurait eu dans ce récit une petite partie qu'il n'aurait pas pu supporter, et il aurait craqué et dit quelque chose d'utile. Mais Antey préférait lui laisser la surprise, et ne pas se fatiguer inutilement. Elle n'avait jamais été très bavarde, de toute façon. Elle lui écrasa sa cigarette dans le cou, et le contourna pour aller claquer le fouet contre son dos, plusieurs fois de suite, sans compter, alors qu'après chaque coup, l'arme laissait une crevasse saignante dans sa chair. « Putain mais qu'est-ce que tu éprouves à me faire tout ça ? Tu m'expliques ? Ca te fais jubiler de faire du mal aux gens comme ça ? » dit Clyde, et pour répondre à sa première question : rien, à part une espèce de quelque chose qui se serrait dans son ventre, mais ça elle ne l'avouerait pas. Elle ne savait pas si son caractère l'agaçait au plus haut point, ou si au contraire ça le rendait attachant. Dans les deux cas, elle devait rester concentrée, et professionnelle. Ce n'était pas un job à proprement parler, mais elle le traiterait tout comme. Alors elle ne lui répondait pas, l'ignorait même complètement, avant de le menacer encore un peu et de lui proposer d'utiliser les électrochocs ensuite. Elle lâcha sa tête, revint brutalement à son interrogatoire. « Je te dis que ce n'est pas moi, et je n'ai envoyé personne ! Putain mais c'est quoi ton problème, t'as du mal à comprendre ce que l'on peut te dire ou quoi ? » Là, pour le coup, il devenait chiant, et Anteynara ne prit même pas la peine de répondre, préférant continuer avec le fouet, jusqu'à ce que le dos de Clyde soit couvert d'entailles et de sang. Il ne restait pas un seul coin qui aurait été épargné, le tout ressemblait à un bout de viande passé au broyeur. Puis avec tout cet effort, elle commençait à avoir mal au bras. « Ca ressemble à un steak haché, si tu veux savoir » dit-elle simplement en s'éloignant un peu de lui, l'air de rien, comme si ce n'était pas de sa peau déchiquetée qu'elle parlait. Elle retourna près de la table et y reposa l'arme couverte de sang et de petits bouts de peau, puis elle alla se laver les mains rapidement, étant donné que des éclaboussures étaient venues tacher ses bras. Antey se mit à déplier les fils reliés à l'appareil électrique. Elle alla coller les électrodes au torse de Clyde, puis se posa en soupirant sur la chaise, un paquet de M&M's à la main. Elle alluma l'appareil, regarda Clyde se tordre de douleur, la main plongée dans son paquet, croquant ses cacahuètes en l'observant, puis arrêta la machine. Le voltage n'était pas très fort, ce serait bien dommage qu'il en crève, mais c'était suffisant pour que la douleur brûlante se propage dans tout son corps, pour que les électrodes crament sa chair là où elles étaient en contact avec celle-ci. « Tu crois que ta copine voudra encore de toi quand je t'aurai défiguré ? » elle lui demanda sur un ton des plus quotidien, tout en mâchant un M&M's, comme si c'était une conversation tout à fait normale. C'était une vraie question, elle le regarda pour voir ce qu'il avait à dire là-dessus. Puis elle continua à bouffer, vida presque son paquet, tournant parfois la molette pour refaire parcourir l'électricité dans le corps de Clyde. Elle prit son temps, ne voyant pas de raison de se presser. Puis elle se débarrassa de son paquet, après une éternité, croisa les bras sur sa poitrine et leva le regard vers lui, semblant arrêter son petit jeu et revenir à la raison pour laquelle ils étaient là. « Admettons. On sait que c'est un dealer qui s'en est pris à elle, tu dois bien avoir une idée ? » elle demanda, changeant d'optique. Peut-être que c'était le moment d'essayer de le croire. Après tout, elle avait réduit son dos en bouillie, et il continuait de se dire innocent. Peut-être que s'il était responsable, il aurait déjà craqué. Elle verrait bien ce qu'il avait à dire. Peut-être même qu'il aurait une réponse, un nom, une adresse, quelque chose d'utile, n'importe quoi. Même une hypothèse, quelque chose qui n'avait rien de sûr, ça pourrait peut-être mener Antey vers le responsable et éviter que tout ça se finisse en carnage total.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE) | Jeu 22 Sep - 14:46
un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
Lui parler semblait être une bonne alternative pour la faire cesser toutes tortures sur ton corps. Au moins, cela te faisait souffler un peu, car tu n'en pouvais plus tant les douleurs de part et d'autre de ton corps étaient violentes. Elle t'avait sacrément abîmé. Ton torse était en sang, tandis que ta jambe te faisais sacrément mal. Au vue du crac que tu avais ressenti lorsque la batte de baseball métallique avait frappé ta jambe, tu avais sans doute quelque chose de fracturé. Tu te demandais si tu arriverais à t'en sortir, tu avais l'impression que c'était la fin. Toutes tes chances de ton sortir étaient dans ton téléphone, malheureusement éteint par manque de batterie. Et comme si ce n'était pas suffisant, elle n'avait pas de chargeur. Tu avais beau te retourner la tête dans tous les sens, tu ne savais absolument pas comment t'y prendre, pour trouver une issue de secours. Quoi que tu dises, cette dernière était bornée, butée, têtue. Pour elle, c'était toi, un point c'est tout. Quoi que tu dises, quoi que tu fasses pour prouver ton innocence ne fonctionnait pas. Malheureusement, tu n'avais plus que des mots en guise de secours, mais même ça ne marchait pas. Elle était perchée dans ses idées et ne voulait pas en démordre. Et quoi que tu fasses, tu étais fini. Même si tu prouvais ton innocence, elle ne te croyait pas et te faisait du mal, et si tu venais à dire que c'était toi -même si ça ne l'était pas-, ça serait sans doute pire encore. Parce qu'elle a beau te dire d'admettre que c'est toi, si vraiment tu venais à le faire, je ne pense pas que cela puisse te sauver de quoi que ce soit. Ca serait peut-être même encore pire que tout. Tes paroles ne lui avaient visiblement pas plu, au point de venir marquer ton dos avec les franges en cuir du fouet. A chaque coup qu'elle te mettait, tu te redressais en poussant un cri de douleur, et à chaque fois que tu te cambrais, tu te faisais également mal au coupure sur ton torse. Tout était lié, il suffisait que tu bouges un peu pour ressentir la douleur x 1000. C'est alors que tu commençais à ressentir des bouffées de chaleur, dû au mal qu'elle pouvait te faire. Tu avais envie de te plonger dans un bain d'eau glacée afin d'estomper les douleurs que tu pouvais ressentir actuellement. Tu sentais le sang couler le long de ton dos. Ta mâchoire se serrait pour essayer de contrôler la douleur, mais à ce rythme là, tu n'en étais même plus capable. Elle te menaçait de faire encore pire, prétextant que tout ce qu'elle venait de te faire ce n'était rien finalement, qu'elle pouvait être encore plus mauvaise, qu'elle pouvait encore plus t'abîmer la peau qu'elle ne l'avait déjà fait. Elle te parlait de cette machine qui envoyait des décharges. Ton regard se vidait lorsqu'il se posait sur cette dernière. Elle s'éloignait de toi, et ton dos te brûlait tellement, tout ceci était insoutenable, tu n'avais qu'une seule envie, qu'elle en finisse, qu'elle te claque une balle dans la tempe. Tu avais l'impression de vivre une mort lente. C'était une lutte acharnée où tu avais l'impression que tu ne t'en sortirais jamais. Puis tu pensais à Savannah. Tu ne voulais pas qu'elle te voit comme ça. Si vraiment tu venais à t'en sortir, tu ferais tout pour ne pas la voir, tu ne pouvais pas te permettre de lui infliger ça, pas encore, c'était pire que tout, pire que ce poignard dans le ventre. Tu avais l'impression de ne plus ressembler à rien. Heureusement que ton visage était encore sain et sauf. Ton regard ne la lâchait pas, elle s'emparait de ces fils, au bout desquels il y avait des électrodes. Puis elle se rapprochait de toi, te faisant comprendre qu'elle n'allait pas te rater. Elle venait les coller sur ton torse. C'était froid, c'était collant. Tu n'arrivais même plus à parler, quand soudain une première décharge parcourait ton corps tout entier te faisant trembler de tous tes membres. Aaaaaaah ! t'exclamais-tu de douleur. Pourquoi est-ce que tu fais tout ça ? lui demandais-tu faiblement, comme si toutes les douleurs que tu pouvais ressentir étaient entrain de te fatiguer. Elle n'avait pas tord, si Savannah te voyait dans cet état, elle serait surement choquée, il n'y a pas d'autres mots, et elle aurait toutes les raisons de ne plus vouloir te voir. Une nouvelle décharge se propageait dans tout ton corps, ça te brûlait de l'intérieur, ton cœur manquait un raté tant le coup était violent. Quand la décharge s'arrêtait, tu laissais ta tête tomber tant tu n'en pouvais plus. Tu n'arrivais plus à te battre contre elle, contre la douleur, c'était bien trop fort, c'était la première fois que tu ressentais de tes choses. Elle te donnait juste l'envie de crever pour en finir un bon coup. Elle te posait une question, supposant que tu n'es pas le responsable de cette agression, elle espère tout de même que tu pourrais lui donner des noms. Tu relevais la tête, croisant son regard. Des dealers, il y a énormément. Ta copine, depuis que je suis ici, je l'ai croisé qu'une fois, quand je dealais, et elle était seule, j'aimerais pouvoir te donner des noms, t'aider, mais je sais pas, peut-être qu'elle a l'habitude de traîner dans la ruelle où on s'est rencontré l'autre fois, peut-être que tu pourrais te renseigner auprès d'autres dealers qui squattent également cette ruelle, voir s'ils ne la connaissent pas, ou s'ils ne connaissent pas ses fréquentations, lâchais-tu faiblement à cette dernière. C'est comme si elle t'avait vidé toutes les forces que tu pouvais avoir, à tel point que tu ne savais plus où puiser un peu de forces pour lui tenir tête. Elle t'avait achevé, t'étais une loque pendue dans cet entrepôt.
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