Cette sensation de se retrouver comme si on s'était quittée hier était tellement perturbante. C'est comme si les six mois qui nous avaient séparé n'avait rien changé à la relation que nous avions au Canada. Quand mon père me forçait à me prostituer, j'étais tombée sur des clientes féminines, et au début, j'étais plutôt réticente, puis après avoir réalisé qu'elles pouvaient être plus douces que les hommes, je me suis vite découvert un petit côté bisexuel qui s'est d'autant plus développé au contact de Siobhän pour qui j'ai éprouvé certaines choses. Cette fille m'a fait me sentir vivante, elle m'a fait découvrir le monde, fait faire des choses que je n'aurais jamais fais. On pouvait ressentir cette tension entre nous toujours aussi forte. J'avais comme l'impression qu'à sa façon de me regarder, elle n'avait rien oublié de notre petit passé en commun. Très vite, j'en venais à lui proposer de rester avec moi pour la fin de la soirée, voir même toute la nuit. C'était tout nous ça. On décidait de se voir une heure, puis on passait la nuit ensemble. Elle ne manquait pas de me faire remarquer que nous n'avions pas perdu nos bonnes vieilles habitudes, c'est alors que je lui glissais un sourire malicieux. C'est alors qu'elle m'apprenait qu'elle avait enfin réussi à devenir tatoueuse. Je me souviens combien elle aimait dessiner, et c'est qu'elle dessinait bien en plus. Je déclarais alors à voix haute que je savais où j'irai me faire tatouer le jour où je me ferais tatouée. Effectivement, j'avais toujours voulu me faire tatouer la date de ma mère. Elle me manquait énormément, et je voulais quelque chose en rapport avec elle, il fallait juste que j'y réfléchisse mûrement. Je souriais puis après avoir terminé mon cappuccino & mon cookie, je pris sa main qu'elle me tendait pour la suivre. Ce contact ne m'échappait pas, et mon coeur manquait un raté tant ça avait eu l'effet d'un électrochoc. C'est par ce contact peau à peau que je réalisais que cette attraction qui demeurait en nous était bel et bien toujours présente. J'essayais de ne pas me concentrer sur ça, mais sa main ne lâchait pas la mienne, même à l'extérieur, et de mon côté, je n'avais pas envie de rompre ce contact entre nous, donc je gardais cette dernière dans la mienne, et marchais tranquillement dans la rue. Je levais les yeux au ciel, et en constatant le nombre incalculable d'étoiles qu'il y avait dans le ciel, je me souvins de cette soirée où nous nous étions allongées sur ce lac gelé pour regarder les étoiles mais surtout voir cet aurore boréale. Cela faisait parti de mes meilleurs souvenirs passés au Canada. Parfois, je me demandais ce qu'il se serait passé si finalement, j'avais passé mon année au Canada & non seulement six mois. Bon, ce n'est pas forcément la chose la plus intelligente qu'on ait pu faire, mais c'était sympa, répondis-je simplement. Elle me regardait, et ce regard me faisait totalement fondre. Je me pinçais les lèvres pour essayer de ne pas penser à ce qui me tourmentais. J'en avais envie, j'avais envie de plaquer mes lèvres contre les siennes, mais... Etait-ce raisonnable ? Je ne savais pas trop, c'est pourquoi, je me résignais à ne pas le faire, bien que ce soit dur d'y résister. L'un de ses doigts venait se glisser dans ma chevelure, et une fois de plus, je sentais mon coeur se stoppait le temps d'une seconde. Elle me proposait de refaire la même, dans une piscine.  Elle faisait référence à ce que je lui avais proposé précédemment, à savoir s'incruster chez quelqu'un pour profiter de leur piscine, ce n'est pas ce qui manquait à Miami, des propriétés équipées d'une piscine dans le jardin. Je trouve que c'est une très bonne idée, sachant que le ciel est encore bien étoilé, déclarais-je en souriant à cette dernière. C'était fou cette attirance que j'éprouvais à son égard. C'est alors qu'elle me sortait de mes pensées pour me demander de la suivre. Elle liait sa main à la mienne, chose qui me procurait une multitude de frissons, puis on se mit à courir à la recherche d'une maison équipée d'une piscine et où il n'y aurait personne pour nous surprendre. De plus, c'était les vacances, donc il était possible que les gens soient partis, ce qui pourrait être un avantage considérable. Siobhän choisissait alors une maison où il n'y avait ni voiture, ni chien, ni fenêtres ouvertes ou maison allumée. C'était peut être la bonne. Elle s'éloignait de moi pour aller s'occuper de l'alarme. Cette fille était vraiment douée, et ce dans tous les domaines visiblement. Elle se rapprochait de moi pis nous regagnions l'autre côté de la maison, là où se trouvait la fameuse piscine, très grande en plus, on avait de la place. Sa remarque me fit sourire malicieusement. Comme avant, oui, répondis-je en faisant bien entendu référence à la relation que l'on avait eu au Canada. Ses mots qu'elle me sortait ne me laissais pas indifférente, et encore moins lorsqu'elle se déshabillait pour laisser paraître son corps de déesse. Je me pinçais les lèvres, à croire qu'elle le faisait exprès pour me tester. Plutôt oui, je devrais faire pareil que toi, lâchais-je malicieusement avant de retirer mon short, ainsi que mon petit haut pour les faire tomber sur ses affaires, me retrouvant ainsi en sous-vêtements, contrairement à elle, je portais mon soutien-gorge. Désormais prête pour aller à l'eau, Siobhän s'approchait de moi, je trouvais cela plutôt risquait vu tout ce qui me traversais l'esprit depuis le moment où nos regards s'étaient croisés. Elle me soufflait avec une telle sincérité que je lui avais manqué. Et rien que ces mots me firent me sentir importante pour elle, comme avant. Je posais ma main sur son avant-bras avant de laisser glisser cette dernière le long de celui-ci pour attraper sa main dans la mienne et y mêler de nouveau nos doigts ensembles. Tu m'as manqué aussi Siobhän, répondis-je à mon tour avec autant de sincérité qu'elle. Je remarquais toutefois qu'elle regardait plus loin derrière moi, je me retournais subitement espérant ne voir personne derrière moi. Ouf, elle regardait en réalité le matelas gonflable qui se trouvait sur le gazon, prêt du petit chalet en bois où les personnes avaient dû stocker des choses à l'intérieur. Je me reconcentrais sur la belle blonde qui se trouvait qu'à quelques centimètres de moi, quand cette dernière de sa main libre vint la poser sur ma joue avant de caresser mes lèvres avec son pouce. C'est un supplice ce que tu es entrain de faire là, soufflais-je avant d'attraper son pouce entre mes lèvres, mon regard toujours plongé dans le sien. Je tenais plus. Mes lèvres et mon corps tout entier me suppliaient de lâcher prise et de me laisser guider par mes envies. C'est alors que je venais glisser ma main derrière sa nuque pour approcher son visage du mien et craquer. Je lui déposais un baiser sur ses lèvres, baiser passionné qui dura quelques secondes, avant de m'éloigner d'elle parce que je savais que si je commençais je ne pourrais plus m'arrêter. Je reviens, soufflais-je dans un murmure avant de lâcher sa main à contre-coeur pour aller récupérer le matelas gonflable et le jeter dans l'eau. Je lançais un regard malicieux à Siobhän avant de plonger dans l'eau. Elle était vraiment bonne, malgré l'heure tardive, en même temps, on était en plein été et il faisait encore bien une trentaine de degré. Je remontais à la surface replaçant mes cheveux en arrière. Je t'attends, dis-je à cette dernière avant de m'approcher du bord pour y poser mes bras, et l'attendre.

Être avec elle ce soir me faisait du bien. Ces derniers jours, j'avais vécu des choses assez folles et être avec elle me faisait oublier tout le reste. J'oubliais ma peur de perdre Clyde, j'oubliais ma peur qu'on me suive, j'oubliais ma peur d'être poignardée à tout moment. Tout ça, Sunny n'en savait rien et je me félicitais de ne pas lui avoir dit au Canada. J'avais voulu, des tas de fois où il y avait un silence entre nous. Pourquoi? Parce qu'à chaque fois j'avais peur qu'elle se fasse prendre dans le cercle vicieux dans lequel moi j'étais, comme Clyde. Pourtant, j'avais toujours réussi à la protéger de tout ça tout en profitant d'elle et du bonheur qu'elle me procurait pendant six mois. Aujourd'hui, y arriverais-je encore? Du temps s'était écoulé, et si Sunny ne ressentait plus tout ça? Moi c'était évident, depuis que j'avais recroisé son regard mon coeur s'était réanimé du même feu qu'au Canada. J'étais nue face à elle, devant cette piscine, pour recommencer nos aventures incroyables. Evidemment je le faisais exprès. Je voulais voir si elle était encore attirée par moi, si elle ressentait cette même flamme que moi je ressentais en ce moment même. Son corps entier m'appelait. Ses lèvres m'appelaient. J'avais besoin d'elle. Je ne voulais pourtant pas le faire à ses dépens. Elle se retrouvait en sous vêtement devant moi à son tour, faisant comme moi. Je souris en coin, cette vue me plaisait. Je ne cachais pas mon regard qui retenait ses courbes, qui les redécouvrait. Je me laissais un peu aller à aller caresser sa joue, ses lèvres. Elle me parlait d'un supplice, je souris. J'étais heureuse de l'entendre, ça voulait dire qu'en effet elle ressentait aussi tout ça. Je ne répondais pas, laissant nos souffles devenir de plus en plus rudes. Ses lèvres se serrant autour de mon pouce me firent entrouvrir plus la bouche encore, mon souffle était saccadé. Elle glissa sa main dans mon cou et je ne l'avais pas vu arriver que ses lèvres se plaquaient contre les miennes. Ma main se glissa dans sa chevelure brune. Le baiser dura quelques secondes, elle s'éloigna alors que mon visage ne voulait pas la lâcher ni ma main dans la sienne. Elle me promis de revenir, elle allait prendre un matelas et sautait dans l'eau. Je la regardais en souriant avant qu'elle ne nage jusqu'au bord pour me souffler qu'elle m'attendait. Je courais alors pour plonger dans l'eau. Je nageais sous l'eau jusqu'à elle, pour arriver juste face à elle, elle contre le mur, je la bloquais dangereusement. Je souris. Je suis là soufflais-je alors passant ma main dans mes cheveux. Je la laissais à quelques millimètres pour prendre sa main et la tirer vers le matelas. Viens dis-je alors en riant légèrement pour aller sur le matelas, le maintenir pour qu'elle y aille aussi, à côté de moi. Je regardais le ciel en silence avant de tourner la tête vers Sunny. Parfois j'ai l'impression que toi aussi tu es tombée du ciel. lui dis-je alors. C'est vrai que c'était le destin qui nous avait rapproché. Toujours. Là, on avait rien fait pour se retrouver. Pourtant on était là, toutes les deux, dans la piscine. J'avançais ma main pour mettre sa chevelure mouillée hors de son visage puis je m'approchais pour les redéposer. Ses lèvres me manquaient déjà trop. L'équilibre remise en jeu sur le matelas, on chavirait hors de celui-ci en riant. La voir rire était encore pire. Je fonçais sans la laisser respirer pour redéposer follement mes lèvres contre les siennes, une main dans son cou, l'autre entre ses reins pour la coller à moi. C'était fou cette tension. J'ai envie de toi soufflais-je alors à bout de souffle, mon front posé contre le sien.

Et comme avant, on se retrouvait à faire des choses complètement folles, des choses qu'on avait pas forcément le droit de faire, mais on le faisait quand même. On se retrouvait là, dans une propriété privée, prêtes à plonger dans leur piscine. Heureusement pour nous, personne n'était là. Il n'y avait qu'elle et moi. Elle se déshabillait alors, laissant apparaître la beauté de son corps. Je me pinçais les lèvres, j'essayais de détourner le regard, de ne pas m'attarder sur chaque courbe de son corps, mais je n'y parvenais pas, c'était plus fort que moi. Ce corps me rappelait bien trop de souvenirs, bien trop de bons souvenirs justement. A mon tour, je me déshabillais, restant en simple sous-vêtements. Siobhän se rapprochait alors de moi. Je la regardais faire, sans bouger. Puis lorsqu'elle se trouvait près de moi, ma main se posait sur son avant-bras, tandis que mon regard se perdait dans le sien. Dieu ce qu'elle m'avait manqué, je sentais tout mon corps la réclamait. Puis j'attrapais sa main, liant nos doigts ensembles, mais c'est alors que je ne tenais plus, et je finis par prendre possession de ses lèvres avec une telle passion. J'en avais envie, j'en avais tellement envie, je ne pouvais plus retenir mes envies. J'avais envie de laisser mon corps parlait, agir, s'exprimer. Le bonheur que me procurait ses lèvres contre les miennes était tellement intense. Sa main vint se glisser dans mes cheveux, tandis que des frissons me parcouraient l'échine. Mais je me détachais difficilement d'elle, il le fallait. Je sentais que j'allais craquer si je restais perchée sur ses lèvres. Je m'éloignais d'elle, à contre-coeur, allant chercher un matelas gonflable que je lançais dans l'eau, avant de plonger dans cette dernière, où la température était juste parfaite. Puis en remontant à la surface, je constatais que Siobhän était toujours sur l'herbe, au bord de la piscine, je nageais en prenant appuie sur le rebord de la piscine, à la regarder. Ce qu'elle était belle. J'avais envie qu'elle me rejoigne, là, maintenant, tout de suite. Elle plongeait à son tour, et je me retournais pour la suivre du regard, et lorsqu'elle remontait à la surface, elle se rapprochait dangereusement de moi. Je sentais ce feu d'artifice en moi qui explosait à chaque contact de sa peau contre la mienne. Elle m'entraînait avec elle vers le matelas, puis on montait toute deux sur ce dernier. La stabilité n'était pas à son plus beau fixe, mais on arrivait à trouver l'équilibre qu'il fallait pour ne pas que l'on chavire. Je me retrouvais alors allongée à ses côtés. Je sentais son regard posé sur le mien, alors je tournais la tête pour plonger mon regard dans le sien. Ce qu'elle me disait avait le don de me faire sourire. Pourtant, ce n'était pas le genre de Siobhän d'être comme ça, mais elle était tellement plus douce qu'elle ne le paraissait. Elle avait toujours les mots pour me faire sourire. Me laisses plus, soufflais-je alors, tandis qu'elle approchait son visage du mien pour m'embrasser encore une fois. Je posais ma main sur sa joue, pour intensifier le baiser, mais très vite on chavirait, je m'accrochais à elle, mais rien à faire, on tombait toutes les deux, et lorsque je remontais à la surface, je ne pus me retenir de rire. Mais voilà que très vite la jeune fille se retrouvait tout près de moi, à reprendre possession de mes lèvres. Je me sentais juste tellement bien à ses côtés. J'entourais mes bras autour de son cou, et la laissais me serrer contre elle. J'intensifiais ce baiser. Cette fille me rendait folle. Alors que ce baiser se voyait être intense, elle finit par le rompre à bout de souffle. Son front contre le mien. Je plongeais mon regard dans le sien. Et face à ce qu'elle me disait, j'enroulais mes jambes autour de sa taille pour me retrouvais d'avantage serrais contre elle. Tu n'imagines même pas, dis-je avant de lui voler un baiser. Combien... soufflais-je tout contre ses lèvres. J'ai envie de toi, moi aussi, dis-je à mon tour, avant de l'entraîner avec moi contre la paroi de la piscine, et la plaquer dos contre cette dernière. Je la regardais avant de venir l'embrasser de nouveau à pleine bouche, et de descendre mes lèvres dans son cou. Tu sais ce qui est le plus excitant ? C'est qu'à tout moment on peut se faire prendre, soufflais-je avant que mes mains ne viennent caresser son corps, et que l'une d'elle s'éternise sur sa poitrine. Mes lèvres qui réclamaient les siennes, vinrent se replaquer contre ces dernières, avant de lui mordiller légèrement la lèvre inférieur.

Son corps m'appelait, ses lèvres m'appelaient, tout son être m'appelait. Sa voix était tellement belle, mes organes vibraient, mon ventre chatouillait, ainsi que mon entre jambe. On commençait à s'embrasser et c'était fini, mon corps ne pourrait plus tenir sans elle. Même si on tombait de ce matelas gonflable, son rire me donnait encore plus envie de l'embrasser. Sunny ne savait pas grand chose de moi, de manière générale, c'est vrai. C'est bien parce qu'elle avait le don de me faire cet effet là que je ne voulais pas lui dire "et tu sais qu'en fait je suis une fugitive, morte pour l'état américain?" j'avais bien trop peur de perdre tout ça. J'avais peur de perdre cet électricité, cette chimie, cette folie qu'on avait toutes les deux. On était sauvages, on faisait des trucs fous ensemble et ça finissait souvent comme ça, mais c'était notre façon de faire nos préliminaires - faire des choses un peu illégales ou alors juste partir à l'aventure. En plus de tout, elle m'avait dit vouloir aussi de moi, entre deux baisers, ce qui m'avait rendu encore plus folle. Je ne pensais plus qu'à elle, à rien d'autre. J'oubliais le reste, j'oubliais tout ce qui se passait ces derniers temps. Je la laissais me claquer contre la paroi de la piscine, je la laissais me caresser la poitrine, laissant ma tête partir en arrière pour qu'elle ait plus de facilité avec les baisers dans le cou. Sa phrase me fit rire. Etre enfermée en prison avec toi ne me semble pas une mauvaise chose soufflais-je alors ensuite par humour, avec la voix rauque. hmmm continues tu commences à me convaincre de ne plus jamais te laisser dis-je alors la voix rauque de désirs avant de relever la tête vers elle et de prendre ses fesses d'une main pour les entourer autour de mes hanches, de passer mon autre main pour retirer son soutien gorge et laisser sa poitrine magnifique sous mes yeux. Je la soulevais alors pour pouvoir retrouver ces seins que j'ai toujours tant chéri et lui donner du plaisir. Puis je la retournais, elle contre le mur, je prenais ses lèvres encore une fois contre les miennes, lui rendant ce mordillement de lèvre inférieur, j'allais lui mordre le lobe de l'oreille, passer ma main dans ses cheveux, descendre dans son cou, puis je prenais ma respiration pour descendre sous l'eau lui retirer sa culotte et passer ma langue dans son intimité, là sous l'eau. Je passais mon doigt aussi, pour lui faire plus d'effet. Je ressortais tranquillement - retenir mon souffle c'est mon truc - passant ma main dans mes cheveux vers l'arrière. Je passais mon doigt dans ma bouche. ça m'avait manqué, tu aimes toujours ça, hmm? demandais-je alors, le sourcil levé, revenant très doucement vers ses lèvres pour faire durer l'envie de s'embrasser. Alors que je posais mes lèvres sur les siennes, je l'embrassais avec fougue et je passais ma main dans son intimité, pour lui faire du bien, lui rappeler de bons souvenirs. Je me reculais de ce baiser à bout de souffle je disais je veux t'entendre jouir à nouveau soufflais-je alors contre ses lèvres. Je nous emmenais hors de l'eau, toujours l'embrassant vers les transats pour l'y allonger, c'était sauvage, c'était excitant, j'avais du mal à respirer. Je la regardais ensuite nue. oh mon dieu dis-je la trouvant sublime avant de venir sur elle reprendre possession d'elle.

On était complètement folles et insouciantes. On venait de rentrer dans une propriété privée dans laquelle il ne semblait y avoir personne, et où nous avions la chance d'y trouver une piscine. Elle était grande, elle était belle, elle était faite pour nous. Faites pour cette soirée que nous voulions passer toutes les deux, comme avant, comme au Canada, devant cette cheminée. Je la regardais, dévêtue, dieu ce qu'elle était toujours aussi bien foutue, sinon pire encore. Je n'avais qu'une seule envie, c'était de poser mes mains sur son corps et de re-découvrir chaque courbe de ce dernier, mais j'essayais de ne pas craquer même si cela devenait dur, surtout lorsqu'elle s'était dangereusement rapprochée de moi. J'avais beau lutté, j'étais faible, faible face à cette fille qui me rendait littéralement dingue. Elle était bien la première fille à avoir un tel effet sur moi. C'était trop tard. Mes lèvres se retrouvaient sur les siennes dans un baiser fougueux. Mais très vite, je cessais ce dernier, pour plonger dans la piscine, l'attendant avec impatience. Je voulais qu'elle plonge à son tour et qu'elle vienne me rejoindre. Je l'observais de la piscine. Je me pinçais les lèvres tant son regard me retournait littéralement. C'est comme si l'alchimie qu'il y avait entre nous n'avait jamais disparu, comme si nous ne nous étions jamais quittées. C'était étrange comme sensation, mais tellement plaisante. A bord de ce matelas gonflable, cette dernière venait m'embrasser une nouvelle fois, c'était fini, j'étais foutue. Mais voilà qu'on chavirait et qu'on se retrouvait une nouvelle fois à l'eau. Je remontais alors à la surface, me retrouvant qu'à quelques petits mètres d'elle, passant ma main droite dans mes cheveux pour les ramener en arrière. La demoiselle ne perdit pas de temps pour se rapprocher de moi. La voulant encore plus proche de moi, j'entourais mes bras autour de son cou pour l'embrasser encore, et encore. Puis je finis dans un élan par la faire reculer jusqu'à ce qu'elle se retrouve dos à la paroi de la piscine. Je me collais d'avantage à elle, entourant mes jambes autour de sa taille pour l'empêcher de s'échapper. Mmh, on pourrait faire pleins de choses, soufflais-je avec malice, tandis que mes lèvres reprenaient possession des siennes, et que mes mains se voyaient être quelque peu baladeuses. C'est alors qu'à mon tour, je me retrouvais contre le mur de la piscine. Je la regardais avec ce regard qui en disait long, qui lui faisait comprendre que j'étais toute à elle, qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait de mon corps. Et c'est alors qu'elle m'enlevait mon soutien-gorge. Je lui fis un petit sourire malicieux, alors qu'elle vint une nouvelle fois m'embrassais, tout ce qu'elle me faisait me donner encore plus envie d'elle, et pire encore fut le moment où elle prenait sa respiration pour aller jouer avec mon intimité, je me pinçais les lèvres tant elle me faisait du bien. Lorsqu'elle terminait de me procurer du plaisir, elle remontait à la surface, et à peine avait-elle remit ses cheveux en arrière, qu'elle me lançait une remarque qui me fis sourire. J'adore, soufflais-je d'une voix malicieuse. Ses lèvres vinrent alors reprendre possession des miennes, j'enroulais mes bras autour d'elle, mais cette dernière ramenait l'une de ses mains sous l'eau pour venir se glisser dans mon intimité, et je ne pus me retenir de me cambrer et de planter mes ongles dans ses omoplates. Tu me rends folle, Sio... soufflais-je avant d'attraper sa lèvre inférieur entre les miennes. Cette dernière m'entraînais hors de l'eau, sans pour autant se détacher l'une de l'autre, je n'avais plus la force de me battre contre moi-même, je voulais tout simplement profiter de ce moment, de cette chance de la retrouver aujourd'hui. Je manquais de souffle, mais j'avais du mal à quitter ses lèvres. Elle m'allongeait sur le transat et se retrouvait juste au dessus de moi, j'avais alors cette chance de pouvoir l'admirer. Mes mains ne purent se retenir plus longtemps de venir d'abord se loger sur ses hanches, avant de remonter progressivement sur sa poitrine. Toujours aussi belle, toujours aussi ferme. Je remontais l'une d'elle derrière sa nuque la forçant à rapprocher son visage du mien pour lui offrir un fougueux baiser. Je me frayais alors un chemin entre ses lèvres pour que ma langue vienne caresser, et jouer avec la sienne. Ma main qui se trouvait sur sa poitrine vint se glisser dans son dos, tandis que l'autre se mêler à ses cheveux. Sentir sa poitrine contre la mienne me rendais toute chose, cette fille avait un tel effet sur moi. Seulement, j'avais envie de prendre un peu le dessus, je nous fis alors basculer, et on se retrouvait sur l'herbe, heureusement, pas de mal, j'avais fais attention, mais le résultat souhaité était obtenu, je me retrouvais au dessus d'elle. Je posais mes mains de part et d'autre de sa tête pour me relever légèrement et plonger mon regard dans le sien. Elle était tellement belle. Je caressais sa joue d'une main, replaçant l'une de ses mèches derrière son oreille, et plongeais mon visage dans son cou pour lui déposer quelques baisers, mais très vite, l'envie de regagner sa poitrine se fit ressentir, et donc je commençais par faire descendre mes lèvres peu à peu, sur son épaule, parsemant cette dernière de petits baisers, avant de retrouver sa poitrine. Je lui déposais dans un premier temps pleins de baisers avant de m'attarder sur un sein en particulier, là, je vins m'amuser à titiller son téton. Je le pinçais entre mes lèvres avant de sortir ma langue pour jouer avec ce dernier. Je me laissais doucement tomber sur elle, tandis que l'une de mes mains glissait le long de ses côtes pour venir se loger sur sa cuisse que je caressais avec insistance, glissant cette dernière entre ses jambes pour d'abord caresser doucement son intimité et d'y glisser un doigt... puis deux. Je m'amusais à bouger ses derniers à l'intérieur, tandis que ma langue exercer toujours ses mouvements rotatifs sur son téton. Je voulais la rendre aussi folle de moi qu'elle avait pu l'être au Canada.

Nos deux corps avaient craqués l'un pour l'autre. Comme au Canada, ils ne faisaient plus qu'un. Ils n'avaient pas longtemps résisté l'un à l'autre. Ce n'était pas simple de refuser à mes doigts, à ma peau, à mes lèvres, de la vouloir tout entière. Elle est tellement magnifique, parfaite, belle, intelligente, drôle, tout ça m'attire. Ses lèvres sont comme une autre de mes drogues. Le truc c'est qu'elle comme moi, on aime être dominante. Alors, une fois que j'avais pris le dessus et que je lui avais donné du plaisir, il ne lui fallait pas longtemps pour nous mettre par terre, sur le sol, me regarder. Je lui souriais, je la laissais faire. Je savais qu'elle allait me rendre tout le bien que je méritais. Ni une ni deux, elle passa ses doigts en moi et je gémissais. Je retrouvais le plaisir qu'elle me donnait au Canada. C'était intense. Tellement que j'en oubliais tout le reste. Je posais ma main dans ses cheveux, je la passais sauvagement, je lui tirais de temps à autre. Je ramenais son visage contre le mien pour l'embrasser et ne plus lâcher ses lèvres contre les miennes. Quand tout à coup, du bruit se fit entendre. Vous êtes sur une propriété privée! Je rigolais en regardant Sunny, prenait mes affaires, sa main et je courais en riant. On nous poursuivait mais je n'avais pas plus peur que ça. Je tournais dans des ruelles une fois la rembarde escaladée et Sunny descendue, jusqu'à se retrouver au bord de la plage. Je la plaquais contre un mur pour l'embrasser de nouveau. C'est excitant tout ça soufflais-je entre ses lèvres. Je riais alors prenant ses mains pour la tirer vers la plage, marchant à l'envers pour la regarder. On était encore nues sous la lumière des étoiles. Tu veux faire quoi? un tour de bateau? un tour en voiture? l'amour sur le sable? un tour dans les rochers? juste se regarder, là? demandais-je alors tout sourire. Ou alors un bain de minuit.. proposais-je toute coquine. après je pourrais peut-être profiter de ta peau pour ce tatouage que je t'ai promis.. ajoutais-je alors en caressant son avant bras du bout du doigt.

Son corps tout entier m'appelait. Alors qu'elle m'avait rendu complètement dingue dans la piscine, j'avais cette fois-ci, envie de lui rendre le plaisir que j'avais pu éprouver à son égard. C'est pour cette raison que je nous avais fait tomber du transat pour me retrouver au dessus d'elle. Je la dévorais du regard. Elle était tellement belle. Et ses lèvres, si douces, si pulpeuses, j'en étais littéralement accroc. Alors je venais m'emparer de ses lèvres, de sorte que ma langue vienne jouer avec la sienne tandis que mes mains caressaient son corps du bout des doigts, le redécouvrant une nouvelle fois. Puis mes baisers se voulaient être sensuels tandis qu'ils descendaient le long de son cou, puis sur son épaule, et sur sa clavicule, avant de venir parsemer sa poitrine de la sorte. Je me collais à elle tant j'avais envie d'elle, puis je prenais possession de l'un de ses tétons entre mes lèvres, laissant ma langue venir titiller ce dernier. Ma main gauche glissait le long de son corps, du bout des doigts, avant que l'un d'entre eux vienne pénétrer dans son intimité toute chaude et humide. Quand je sentais combien cela lui faisait du bien, j'en glissais un second, et m'amusais à lui faire du bien ainsi, tandis que mes lèvres ne lâchaient pas son téton. Ma langue s'amusait à faire des cercles autour de ce dernier. On était bien là. On était toutes les deux. Elle semblait ressentir autant de plus que je n'avais pu en ressentir toute à l'heure, quand soudain, on entendit une voix d'homme qui nous coupait dans notre moment. On riait comme deux gamines innocentes, récupérant nos affaires et prenant la fuite main dans la main. Voilà qu'on se retrouvait à foncer dans le portail, heureusement ce dernier était ouvert et à courir nue dans la ville. On nous suivait, mais nous, on était dans notre monde. Siobhän m'entraînais dans une ruelle et nous voilà à escalader une rembarde pour se retrouver de l'autre côté. J'étais à bout de souffle, tant cette course poursuite avait fait monter l'adrénaline en moi. Mais voilà qu'elle me plaquait contre le mur, m'embrassant de nouveau. Je me laissais totalement faire, passant mes mains derrière sa nuque et enroulant une jambe autour de la sienne pour la serrer contre moi. Quand je te disais qu'à tout moment on risquait de se faire prendre, riais-je à mon tour contre ses lèvres, tandis qu'elle attrapait ma main, et nous nous retrouvions sur la plage. Tandis qu'elle marchait à l'envers, j'attrapais ses mains dans les miennes, par simple envie, et par besoin d'avoir un quelconque contact physique avec cette dernière. Comment te dire que toutes ces propositions sont tentantes, surtout quand on sait qu'on pourrait faire bien des choses sur un bateau, lâchais-je de manière aussi coquine qu'elle avant de l'attirer contre moi. L'idée que tu me tatoues n'est pas pour me déplaire, on pourrait repousser ça à demain ? Parce que je t'avouerais que piquer un bateau et m'en aller au beau milieu de l'océan me tentes beaucoup, soufflais-je à quelques centimètres d'elle. Enfin, si tu sais conduire un bateau bien sûr, ajoutais-je avant d'attraper ses lèvres avec les miennes. Je n'avais pas envie d'écourter cette soirée. Je voulais profiter au maximum avec elle. Ressentir ce que j'avais pu ressentir lorsque nous nous étions connues. Quitte à ce qu'elle me tatoue demain, si elle n'avait rien à faire bien sur, dans le cas contraire, on remettrait ça à une autre fois.

On se faisait attraper dans la propriété privée, on devait se mettre à courir comme des folles. Personnellement, ça m'amusait. Et puis il faut dire que ce n'était pas la première fois que ça nous arrivait à toutes les deux. Cela nous rappelait plutôt des souvenirs. Tout ça se passait comme si rien ne s'était passé entre deux. Comme si hier nous étions au Canada toutes les deux et que nous nous retrouvions simplement ici à Miami pour continuer à faire ces choses complètement dingues rien que toutes les deux. Loin de moi l'idée de m'en plaindre, j'adore ça. Simplement, il arrivait des moments où je me demandais simplement si elle n'avait pas une vie depuis, qu'elle n'avait pas construit quelque chose, un entourage. Moi, je n'ai pas cette chance, même si elle n'en a aucune idée. Alors, dès que je suis proche de quelqu'un je tiens à ce qu'il/elle vive cela. Je veux que mes proches aient une vie normale, malgré le fait que moi je n'en aie pas. Elle ne savait pas tout ça et je ressentais tout à coup l'envie de le lui dire. Mais j'avais bien trop peur de gâcher tout ça, ces retrouvailles démentielles. Je l'amenais donc sur la plage, marche arrière, lui proposant mille et une choses que l'on pourrait faire toutes les deux. Je souriais, pas en m'en rendant compte, juste parce qu'elle était là. Je peux dire, oui, que j'étais bien. Pour la première fois depuis longtemps, je ne pensais pas au fait que je doive me cacher au premier rayon de soleil. Quand elle parlait du lendemain, je souriais. En même temps, je repensais à tout ça, finalement. Moi qui m'en vais toujours aux premiers rayons du soleil, je lui avais déjà fais, elle le savait. Mais en parlant du bateau, me vint une idée. Comme si moi, Siobhan, je ne savais pas conduire de bateau. dis-je alors avec un sourire en coin, en route maintenant pour le port. Moi aussi, j'avais des tas d'idées en tête pour ce bateau. Une fois sur les quais, je regardais les bateaux, vers le concierge. On va faire un tour avec ma copine dans le bateau de mon père là-bas. lui dis-je lui montrant un bateau pas trop de luxe non plus mais quand même, et je sortais une carte d'identité fake en la laissant loin, de nuit il me croirait et basta. Gagné. On courait sur les quais et je lui tendais la main pour qu'elle monte. Je le démarrais sans éveiller de soupçons de vol. Je nous éloignais au milieu de l'eau avant de rejoindre les bras de Sunshine. Regarde, une banquette. dis-je la montrant avec un signe de tête et l'y emmenant. Je la fis asseoir un peu sauvagement avant de l'embrasser à nouveau comme une dingue, jambes ouverte autour des siennes, assises. Je suppose que tu avais le genre d'idées que les miennes.. soufflais-je alors, amusée entre deux baisers fougueux. Je comptais bien qu'on passe une bonne partie de la nuit ici. J'allumais de la musique que je trouvais pour mettre un peu plus d'ambiance. J'offrais un petit strip tease à Sunshine, de façon pas trop sérieuse, amusée. Je m'approchais d'elle avec une marche féline. J'ai l'impression de t'avoir quitté qu'hier, de te retrouver comme si rien n'avait pu nous séparer. lui dis-je alors dans un souffle. Je la cherchais, je la voulais. J'étais offerte à elle, dans la lueur de la lune montante, mes cheveux en bataille, mes tatouages, moi.

Je le savais que c'était risqué, que squatter une propriété privée, on était pas à l'abri de tomber face au propriétaire, et je ne m'étais pas trompé, puisqu'une voix masculine nous sortie de notre petit moment intime. Mais au lieu de stressée, au contraire, on s'arrêtait, récupérant nos affaires, morte de rire. C'était tellement bon, à l'ancienne, comme avant. Le danger, on adorait ça elle et moi. C'était elle qui m'avait donné ce goût du danger. Avant de la rencontrer, j'étais prudente, oui, c'est exactement le terme qui me correspondais, prudente, il faut dire que je n'avais pas vécu une vie facile, et du coup je faisais attention à tout. Mais bon, rencontrer Siobhän m'avait permise de m'ouvrir, de m'amuser, de braver les interdits, et c'était tellement bon. De tester les limites, suffisamment pour ressentir cette petite montée d'adrénaline, mais pas assez pour risquer de courir un grand risque, ou finir en prison. Au contraire, aujourd'hui, je trouvais ça plutôt amusant de m'occuper d'elle sur cette pelouse au risque de se faire prendre. Cette situation avait été plus excitante qu'autre chose. Et le plus drôle, c'était cet homme qui nous courrait derrière, seulement, on avait de l'endurance maintenant, courir ne nous faisait pas peur. On se planquait dans une ruelle où Siobhän reprit possession de mes lèvres, dieu ce que j'aimais ce contact. Parmi toutes ses propositions, je choisis de passer la nuit sur un bateau, la mettant au défi. Je me mordillais la lèvre face à sa réponse, et la suivais jusqu'au port. Cette dernière prenait les devants et gérais la situation comme une chef. Quant à moi, je la suivais sans dire un mot, me contentant d'approuver ses dires d'un hochement de tête. J'attrapais sa main pour la suivre, et nous montions dans ce dernier, pour une belle balade. Siobhän s'en sortait vraiment bien, et finalement, cela ne m'étonnais pas d'elle, c'était tout à fait son genre de savoir faire, de toucher un peu à tout. C'est que tu t'en sors plutôt pas mal, soufflais-je au creux de son oreille, tandis qu'elle conduisait avant de reporter mon regard sur l'horizon étoilée. Au bout d'un moment, elle décidait de couper le moteur, quant à moi, je me baladais sur le bateau, regardant un peu ce que l'horizon nous offrait, quand soudain, elle s'approchait de moi, me montrant la banquette. Au moment où je posais mon regard dessus, et que je reposais un regard coquin à cette dernière, elle me fit reculer de sorte que je me retrouve assise sur la banquette, prenant place sur moi. Automatiquement, elle mettait mes hormones en ébullition lorsque ses lèvres venaient prendre possession des miennes. L'une de mes mains se glissait derrière sa nuque pour intensifier le baiser, tandis que l'autre se poser sur sa cuisse. Enlèves-moi tout ça, soufflais-je contre ses lèvres, tandis qu'elle entamait un striptease devant lequel je ne baissais pas les yeux. Bien au contraire, mes lèvres se pinçaient toutes seules face au spectacle qu'elle m'offrait. J'attrapais ses mains pour les glisser sous mon tee-shirt, et ainsi les m'aidais à ôter ce dernier. Elle m'aidait également à retirer le reste de mes vêtements tandis qu'elle se retrouvait au dessus de moi. Je la regardais avec une telle envie d'elle. Je ne tenais plus en place face à elle. Je glissais mes mains dans son dos pour la forcer à la sentir contre moi, puis je vins l'embrasser dans le cou, lui mordillant ce dernier, sans pour autant laisser de marques bien entendu. J'ai très envie de toi, murmurais-je contre sa peau, enroulant l'une de mes jambes autour de la sienne, la serrant d'avantage contre moi. C'est comme si plus rien n'existait à ce moment là. C'était comme s'il n'y avait plus qu'elle et moi, et personne d'autre.

A peine arrêté, le bateau montait en température. Je m'approchais de Sunshine dangereusement, ne voulant qu'elle. Depuis que je l'avais revu, ça avait été évident. Je prenais ça un peu comme un signe, une chance de construire quelque chose que j'avais gardé dans l'ombre un bon bout de temps. Au Canada, avec elle, même au premier regard ça avait été évident. Malheureusement, avec ce que je vivais dans ce temps-là, je n'avais pas pu profiter à fond d'elle. Même si elle n'avait jamais dû s'en douter, puisque j'arrivais toujours à faire passer ça d'une manière ou d'une autre, on ne se voyait que la nuit. Un peu comme jusque maintenant, c'est vrai, mais là je n'allais pas fuir de ce bateau pour me cacher du levé du soleil - sûrement pas. Je savais que j'allais profiter autant que je pourrais. Je voulais faire des choses que je n'avais pas pu faire avec elle quand j'étais poursuivie - déjà, j'avais une affreuse envie de lui confier cela, ce que j'avais vécu. Je ne lui avais jamais parlé de moi à proprement dit. D'une façon ou d'une autre, j'évitais le sujet. J'en savais donc bien plus sur elle qu'inversement. Là, à peine retrouvées qu'on profitait de l'une de l'autre entièrement. Après cette scène au bord de la piscine, c'était dans ce bateau que je me mettais nue pour elle. Elle me voulait, et je la voulais aussi. Alors qu'elle glissais mes doigts sous son tee shirt, je profitais de sa peau un instant avant de retirer tout ce qu'elle avait sur elle et de me retrouver sur elle, prête à la conquérir. Je caressais ses cheveux, ses bras, sa poitrine, son ventre, ses épaules, ses fesses, ses cuisses, je prenais sa jambe contre moi. Je l'embrassais de toute part, jusqu'à ce qu'elle me mordille le cou et me souffle qu'elle avait envie de moi. Je corrige, très envie de moi. Je me reculais doucement, restais quand même très proche d'elle. Je la regardais dans les yeux un instant, j'y voyais de la sincérité, j'aimais ça. J'avais très peur depuis que j'avais perdu ma copine ce fameux soir, et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir ce truc. Je lui souris alors tout à coup et vint rencontrer ses lèvres, avant de souffler contre elles : laisse moi faire alors dis-je levant ses mains au dessus de sa tête, un peu de manière sauvage et coquine, pour aller, caressant son corps au passage de son long, déposer ma langue contre son intimité, y allant crescendo, faisant tout ce qu'elle aimait. J'embrassais son sexe, je soulevais ses fesses pour y aller plus profondément, je passais mon doigt par dessus pour la faire trembler, pour animer son désir. Je mordillais ses fesses, je tenais fermement ses cuisses contre mon visage. Je la regardais de temps à autre, dans les yeux, se faisant. Dans un regard, j'entrepris de glisser un doigt, puis deux, puis trois en exécutant ce qu'il fallait pour la faire gémir, doucement, puis plus intensément, jusqu'à ce qu'elle jouisse et mouille abondamment. J'allais ensuite de l'autre main prendre une des siennes et la plaquer contre mon sexe, m'avançant vers son visage. sens comme moi j'ai envie de toi soufflais-je alors, haletante. C'était tellement bon. Elle était tellement belle, sexy, que j'en perdais la tête.