C'est comme si nous avions décidé de rattraper le temps perdu. Je ne saurais décrire ce que je pouvais ressentir là, à cet instant même. A la regarder se déshabiller devant moi, se donner à moi. Comme avant, comme quand nous étions au Canada, que nous ne faisions plus qu'une. Sa façon de faire me rendait complètement folle. Je n'avais qu'une seule envie, là, c'est qu'elle se rapproche de moi, et c'est ce qu'elle fit, prenant place sur mes jambes. Elle me donnati chaud, terriblement chaud, tandis que les battements de mon coeur s'emballaient, et ma respiration se voulait être plus difficile. Ses mains vinrent caresser mon corps, me faisant frissonner, vibrer, que j'en vins à lui mordiller le cou, lui avouant avoir très envie d'elle. Il faut dire que nous avions été coupée dans notre élan par cet homme qui nous avait chassé de chez lui, mais j'avais envie de recommencer, encore, que nous prenions mutuellement soin l'une de l'autre, que nous nous fassions mutuellement plaisir comme nous sachions si bien le faire. C'est alors qu'elle se reculait légèrement, et je plongeais mon regard dans le sien, la suppliant de se rapprocher à moi, ayant besoin de sentir le contact de sa peau contre la mienne. Je m'en pinçais les lèvres, d'avantage lorsqu'elle me demandait de la laisser faire. J'étais toute à elle, mon corps tout entier était à elle, je la laissais alors faire ce qu'elle voulait de moi. Je savais pertinemment qu'elle saurait quoi faire. C'est alors qu'elle attrapait mes mains, et les calait au dessus de ma tête. Ses mains revinrent se reposer sur mon corps qui réagissait à chaque caresses produites par ces dernières. Elle descendait sa tête pour venir caresser ma langue avec son intimité, et là, je ne pouvais retenir ce petit gémissement de plaisir qui s'échappait d'entre mes lèvres, tant elle était douée pour ça. Elle glissait ses mains sous mes fesses, et lorsqu'elle me soulevait légèrement, je sentais sa langue allait plus profondément en moi, et je me cambrais face à ce qu'elle me faisait qui me rendait complètement folle. Mes mains vinrent se glisser dans ses cheveux que j'agrippais en ressentant tout le plaisir qu'elle pouvait m'apporter.  C'était fort, c'était intense, et ça l'était d'avantage lorsqu'elle glissait un puis deux, puis trois doigts à l'intérieur. Je ne pouvais étouffer mes gémissements, et puis de toutes les façons, il n'y avait personne, donc je pouvais très bien me lâcher, personne ne nous entendrait, et au moins, Siobhän réaliserait combien ce qu'elle me fait me rend littéralement folle. J'essayais toutefois de me pincer les lèvres, me cambrant fasse aux mouvements qu'elle exécutait en moi qui me faisait fondre. L'une de ses mains attrapait l'une des miennes pour la plaquer contre son intimité qui était toute chaude et surtout très humide. Mon autre main vint se plaquer derrière sa nuque pour attirer sauvagement son visage près du mien et l'embrasser avec une telle envie, tandis que l'une de mes jambes entourait l'une des siennes, me collant contre elle. Ma main posait sur son intimité la caresser avec envie, alors que ma langue se frayait un chemin pour rejoindre la sienne. Tu me rends complètement dingue Sio... lâchais-je tout contre ses lèvres, sans pour autant les lâcher. Mes doigts s'amusaient à faire des vas-et-viens dans son intimité, pendant que je laissais ma langue jouer avec la sienne.

Je la regardais dans les yeux, je la caressais, elle me caressait, tout allait très bien. Je ne pensais à rien d'autre qu'à lui faire plaisir. Sur ce bateau, nous étions nues l'une contre l'autre. Comme au bon vieux temps. Rien n'avait eu le temps d'être remis en question. C'était comme si rien avait changé. J'aimais avoir son odeur dans les narines, sentir ses cheveux contre mon visage, plonger mon regard dans le sien, rencontrer sa langue de la mienne, jouer avec cette dernière, toucher son intimité, avec ma main, ma langue. Sentir ses doigts contre mon corps, dans mon corps. Mon corps ressentait un véritable feu d'artifice. Il n'y avait aucune logique dans tout ça, rien de réfléchi. A ses mots, j'y allais avec plus d'envies, alors elle en fit de même. Lèvres contre lèvres, on se faisait jouir mutuellement. Même nos cris se mêlaient l'un à l'autre. Mon corps tremblait de partout, tous mes muscles étaient paralysés sous le désir, le plaisir, l'extase. Je relevais ma main de son intimité pour prendre son visage entre ses mains et finir ce baiser langoureux comme jamais. Je lui montrais come j'aimais cet état par ce fait, parce que j'étais incapable de placer deux mots qui veuillent dire quelque chose à ce moment précis. Il fallait que je reprenne mes esprits et que je respire un peu, je profitais de ce baiser pour se faire. Une fois fait, je me reculais doucement, en restant contre ses lèvres, la regarder dans les yeux. Tu es toujours aussi douée. dis-je avec un petit sourire. Je me levais alors doucement, de dos, je passais une main dans mes cheveux. Je me secouais la tête et je tournais la tête vers Sunny, souriant doucement. Je tendais ma main. Un petit plongeon de minuit? proposais-je. J'attrapais sa main tendrement, montant sur le bord du bateau et je sautais, nue. Je passais une main dans mes cheveux quand je sortais hors de l'eau. ça fait du bien lui dis-je alors. Je m'approchais d'elle doucement, passant une main dans ses cheveux mouillés je l'embrassais doucement. Après ça, je remontais sur le bateau, je lui donnais une serviette que je trouvais et entourais une autre autour de moi rapidement avant de me rhabiller doucement. J'allumais la musique et cherchais de quoi manger. Je m'asseyais sur la banquette à nouveau. Alors.. quelque chose à raconter? demandais-je croquant dans une pomme.