(#)Sujet: ma porte te sera toujours ouverte (autumn) | Jeu 8 Sep - 16:26
la vraie amitié ce n'est pas d'être inséparable, mais d'être séparé et que rien ne change.
Doucement mais surement, tu essayais de remonter la pente, et de faire face à tout ça. Cela ne faisait que quelques jours que tu étais de retour chez toi. Ainsi tu reprenais tes marques à la maison. Heureusement, Savannah venait souvent te voir, elle prenait beaucoup soin de toi, et ça te touchais. Après tout ce que tu avais pu lui faire, elle était encore et toujours là pour toi. Son soutient et ses visites régulières à l'hôpital t'avais aidé à tenir le coup. Mais il n'y avait pas qu'elle, il y avait aussi Autumn, une amie proche que tu considérais également comme une meilleure amie. Elle aussi, malgré sa vie de famille, avait répondu présente lorsque tu étais à l'hôpital. Elle venait souvent te rendre visite, t'apporter des petites gourmandises. Ca te faisait du bien de voir un peu de monde. Si tu n'avais eu aucune visite, tu serais sans doute devenu littéralement fou dans cette chambre aux murs et aux draps blanc. Tu n'en pouvais plus de vivre dans cet endroit, alors lorsque le médecin t'avait laissé le droit de sortir, tu ne t'étais pas fait prié, et c'est Savannah qui était venue te chercher. Maintenant que tu reprenais tranquillement ta petite vie, tu avais décidé d'essayer de reprendre ta vie en main, à savoir trouver une formation ou un travail. Dans un premier temps, tu cherchais un petit boulot, c'est pour cette raison qu'aujourd'hui, tu t'étais posé sur le canapé à rédiger des lettres de motivations, ainsi que ton CV. Le problème, c'est que ce dernier n'était pas bien rempli, mais comme on dit, qui ne tentes rien à rien. Alors tu essayais, tu as rédigé plusieurs lettres afin de demander des avis à tes proches, pour qu'ils t'aident. Tu voulais vraiment essayer d'avoir une vie stable. Tu étais maintenant en couple, et tu avais promis à Savannah qu'il ne t'arriverait plus rien. Et puis, tu ne voulais plus dealer, tu voulais qu'elle puisse avoir confiance en toi. Seulement, ne plus dealer signifiait ne plus avoir d'argent, le problème, c'est que tu avais la location de ton appartement à payer, donc il te fallait absolument un petit boulot. Tu regardais les annonces, quand tout à coup ton portable se mit à sonner. C'était Autumn qui prenait de tes nouvelles. Elle ne semblait pas bien aller, tu pouvais le sentir au son de sa voix. Alors tu lui demandais si elle était libre et lui proposait de venir te trouver. De plus, tu n'avais vu ta filleul qu'une fois depuis sa naissance, et tu avais également envie de la voir, alors c'était la bonne opportunité. En attendant qu'elle arrivait, tu continuais ta paperasse. Ca te prenais la tête. T'avais parfois envie d'abandonner, mais tu essayais de te dire que c'était pour ton bien si tu faisais tout ça, alors tu continuais, mais très vite on frappait à ta porte. C'était sans doute Autumn. Tu posais ton ordinateur sur la table du salon, et allais ouvrir la porte. C'était bien elle, un sourire se dessinait sur tes lèvres tandis que tu te décalais pour la laisser entrer, enfin, les laisser entrer. Vas-y entres, souriais-tu, et lorsqu'elle passait le pas de la porte, t'en profitais pour l'embrasser sur la joue, et jetais un coup d'oeil en direction de ta filleul. Bonjour la plus belle, lâchais-tu à l'attention de la petite qui se trouvait dans la poussette, toute souriante. Tu fermais la porte puis guidais Autumn jusque dans le salon. Dis donc, elle a grandi depuis la dernière fois, fis-je remarquer à mon amie, en me penchant au dessus de la poussette pour remarquer combien ta filleul avait grandi. Il faut dire que depuis sa naissance, tu ne l'avais vu qu'une fois, étant donné qu'après tu avais subi ton agression. Comment ça va toi ? questionnais-tu ton amie qui semblait vraiment ailleurs, perdue dans ses pensées. Pas très bien.