claude gueuse

J'étais pourtant très heureuse de faire cette croisière avec Glenn, c'était l'occasion d'être que tout les deux, bon bien sûr il y avait d'autres personnes sur le bateau, mais dans un décor plutôt agréable et sans tout les tracas de la vie quotidienne c'était un peu comme si nous étions seuls contre le monde. Seulement les choses ne se sont pas passées comme prévues et ce dès le premier jour. Nous étions à la piscine et j'avais simplement discuter avec le barman en attendant le retour de Glenn qui était parti aux toilettes et visiblement ce dernier n'avait pas apprécier le fait que je discute avec ce barman et a agit comme un con à partir de ce moment. Et c'est sans dire que ça m'as énervée rapidement, parce que je n'avais rien fait de mal et qu'il agisse comme si je lui appartenais me rendait folle. Je ne voulais pas replonger dans une relation de ce genre, j'ai assez donner avec Ricardo, maintenant j'ai besoin d'un peu de calme et de douceur. Du coup, je l'avais envoyer balader et nous ne nous sommes pas adresser la parole pendant deux jours. Ce qui est terriblement long et difficile, je tiens à le préciser. Le problème c'est qu'on a tout les deux notre caractère et forcément aucun des deux n'as fait le premier pas. Je dois avouer que le manque de contact me manque, mais je ne céderais pas, je n'ai rien fais de mal. En arrivant au port, je décidais que je rentrerais à pied ou en bus ou en taxi ou je ne sais comment, mais je ne voulais pas rentrer avec Glenn. Je pris alors la direction inverse à la sienne et ce dernier m'interpella. « Dani ! Qu'est-ce que tu fou ? Viens ! Elle est là-bas la voiture ! » me dit-il en me rattrapant. - Je vais marcher un peu, je dois m'arrêter au snack. Répondis-je alors simplement. C'était un mensonge bien sûr, mais je ne voulais pas rentrer tout de suite chez moi et je ne voulais plus être auprès de lui si nous étions dans cet état. Je me suis rendu compte -déjà quand il était à New-York- et encore plus ce week-end alors qu'on ne s'adressait pas la parole, que je ressens quelque chose de fort pour lui, comme si j'étais en train de tomber amoureuse et ça me terrifiait parce que je ne pense pas que c'est ce qu'il veut, mais en même temps il agit tellement bizarrement que je ne sais plus quoi penser. En temps normal, je l'aurais mis dos au mur et lui aurait demander cash, mais je crois que sa réponse me terrifie aussi. J'avais envie de lui balancer de ne pas perdre son temps avec moi et d'aller voir sa rouquine, mais je me mordais l'intérieure de la joue pour me taire. - Bonne soirée Glenn.. Lui dis-je alors en reprenant ma route, mon sac n'était pas trop lourd, donc finalement marcher jusqu'à la plage ne pourrait pas me faire de mal. J'aime énormément cette endroit et j'aime m'y réfugier lorsque j'ai la tête en vrac.

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Bien sûr ne pas parler à Glenn, ne pas pouvoir être blotti contre lui pendant deux jours ça a été dur et c'est là que je me suis rendu vraiment compte que je tenais à lui beaucoup plus que je ne le pensais. Seulement étant ultra têtue, il était hors de question que je fasse le premier pas, surtout que je n'avais rien fais de mal. En descendant du bateau, je prenais la direction opposée à la sienne, je voulais rentrer à pieds, mais bien sûr Glenn m'interpellait alors je trouvais une excuse en lui disant que je devais passer au snack. « Bah viens, c'est sur mon chemin, je peux te déposer. » me dit-il, alors que je baissais les yeux sur mes pieds. - Non ça va aller, j'ai besoin de marcher. Lui dis-je alors en lui souhaitant une bonne soirée et de le contourner pour reprendre mon chemin. « Sérieusement, tu veux vraiment que ça finisse comme ça ? » me lance-t-il, je m'arrêtais mais me retournais pas, je fermais simplement les yeux, avant de les rouvrir. « Comme tu voudras ! » lance-t-il énerver. Je l'entendais s'éloigner et cela me fis un petit pincement au cœur. Je repris mon chemin, avant de finalement faire demi tour en courant pour arriver jusqu'à sa voiture avant qu'il ne parte. En arrivant côté conducteur, la fenêtre était ouverte, je le voyais crisper, j'inspirais profondément. - Pourquoi ? Lâchais-je alors lorsqu'il remarquait ma présence, il me regardait avec un air interrogateur ne voyant pas ou je voulais en venir. - Pourquoi tu a agis comme un con simplement parce que je parlais avec ce mec, je ne faisais que parler Glenn… Dis-je dans un premier temps. - Je ne faisais que parler, mais toi tu ne te gêne pas pour flirter avec cette fille que je vois partout sur ton instagram, mais je ne dis rien, parce qu'après tout on est pas ensemble, alors je ne dis rien et ne me dis pas le contraire, parce que même s'il n'y a rien maintenant il y a eu quelque chose entre vous, ça se voit rien que sur les photos... Terminais-je alors en le regardant avec une énorme boule dans la gorge, je ne voulais pas craquer devant lui, je ne voulais pas qu'il voit à quel point j'étais faible. Je ne suis pas une sainte non plus, à mon retour à Miami, même si on recommençais à coucher ensemble, je ne me suis pas arrêter à lui, mais j'étais vraiment dans une sale période, il y avait la drogue, Ricardo et toutes ces merdes. Et puis depuis mon overdose, quand j'ai vu qu'il était là, qu'il était prêt à m'aider, j'ai tout arrêter en même temps.

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Glenn avait lâcher rapidement l'affaire en me laissant seule, j'étais complètement perdue, je ne savais plus quoi penser de nous et ça me rendait folle. Alors je fis rapidement demi-tour et regagnais la voiture de Glenn en courant avant qu'il ne parte. Je lui demandais pourquoi il avait agis comme un con tout le week-end alors que je ne faisais que parler à ce mec et j'enchaînais sur le fait que lui ne se gênait pas pour faire je ne sais quoi avec cette fille que je voyais partout sur instagram. Il me rit au nez, littéralement. « Il n'y a jamais rien eu avec Alexie, c'est juste…. Juste ma meilleure amie. Je la connais depuis des années alors oui, on est très proche. Je l'aime beaucoup mais je ne coucherai jamais avec elle, de toute manière elle est casée donc… » dit-il en haussant les épaules. - Donc si elle n'était pas casée, t'aimerais bien qu'il y ai quelque chose et moi en attendant je sers de passe-temps.. Lui dis-je alors ravalant la boule que j'avais dans la gorge. - Glenn, je sais que je suis loin d'être parfaite, mais là franchement je sais plus quoi penser, plus comment agir… Dis-je alors essayant de retenir les larmes qui menaçait de couler. « Bon, tu veux bien que je te ramène ou non ? » me demande-t-il désespérer. Je penchais la tête en arrière, soupirant, ravalant mes larmes. - Il faut vraiment que je passe au snack… Lui dis-je alors en contournant la voiture pour prendre place côté passager. Il démarrait ensuite et je restais silencieuse tout le long du trajet, je n'arrêtais pas de réfléchir à la situation et ça allait très certainement me rendre folle. Quelques années en arrière, je me serais pas poser de questions et aurait fait n'importe quoi comme j'avais si bien l'habitude de le faire. Glenn à l'heure d'aujourd'hui et la seule personne à laquelle je me raccroche pour garder la tête hors de l'eau et je sais que si je le perds, je m’effondrerais.

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J'avais finalement rejoins Glenn à sa voiture avant qu'il ne file et je lui avais dis en quelque sorte que je pensais qu'il y avait ou qu'il y a eu quelque chose entre lui et cette fille que je vois partout sur instagram. Il me dit alors que non, que c'était sa meilleure amie et donc que c'était normal qu'ils soient proches et que de toute façon elle avait un mec. Je poursuivais alors sur le fait que si elle n'avait pas eu de mec, il aurait bien aimer qu'il y ai quelque chose et donc que moi en attendant j'étais un passe-temps. « Mais arrête t'es pas un passe-temps, et je n'ai pas dis que je voulais qu'il y ait quelque chose, je me suis mal exprimé.. c'était juste… juste un argument qui montrait que c'était une raison en plus pour qu'il ne se passe rien entre nous. » dit-il en soupirant. Je ne voulais pas me prendre d'avantage la tête avec lui, du moins pas maintenant. Je me rendais compte que je ressentais quelque chose de beaucoup plus fort que ce que je pensais pour lui et ça me faisait flipper, je me rendais compte que je voulais peut-être plus que ce qu'il me donne aujourd'hui, mais j'avais trop de fierté pour lui demander ce que LUI voulait, j'avais peur d'être blessée de nouveau. Il changea de sujet en me demandant si il pouvait me ramener, j'acceptais finalement en lui disant qu'il fallait absolument que je passe au snack, je montais ensuite dans la voiture et restais silencieuse pendant tout le trajet. « Tu veux que je t'accompagne ? » me demande-t-il en se détachant. - Tu peux m'attendre là, j'en ai pas pour longtemps, je veux juste vérifier que tout va bien. Lui dis-je alors en descendant de la voiture, laissant mon sac. Je voulais vérifier que tout était en ordre, étant donner que je n'ai pas de système de sécurité, parce que c'est le genre de truc qui coûte une blinde, je préférais faire un petit saut le plus souvent possible pour pouvoir dormir tranquillement. Quelques minutes après j'étais de retour et repris ma place côté passager. - C'est bon. Dis-je alors en souriant légèrement. Glenn reprit la route pour me ramener chez moi.

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J'avais finalement accepter qu'il me ramène parce que d'un côté, je ne voulais pas le quitter, en fait depuis mon arrivée à Miami et surtout depuis mes retrouvailles avec Glenn, j'étais complètement différente, enfin surtout sur le fait que je flippais pour le moindre petit détail, par exemple, le fait qu'il soit proche d'autres filles. Enfin tout un tas de petites de choses qui ne m'aurait pas inquiéter plus que ça, quelques années auparavant. Je commençais à me dire que je tenais à lui beaucoup plus que je ne voulais me l'avouer, que j'étais probablement en train de tomber amoureuse de lui et que ça me faisait peur, parce que je ne connais pas ce genre de sentiment. Je pensais le connaître avec Ricardo, mais je me suis tromper. Après un rapide arrêt au snack, je remontais dans la voiture, l'informant que nous pouvions y aller. Quelques minutes plus tard, nous arrivions devant mon appartement. « Je t'appelle ok ? » me dit-il après m'avoir embrasser sur la joue. J’acquiesçais d'un mouvement de tête avec un petit sourire. Je descendais de la voiture et récupérais mes affaires puis pénétrais dans mon appartement. On peut être sûr que je ne vais pas lâcher mon téléphone, attendant son appel. Au bout de quelques minutes, après une bonne douche et une fois dans mon lit, je prenais mon téléphone et envoya un petit smiley en cœur à Glenn, c'était plus fort que moi.