Je ne comprenais, cela faisait bientôt deux semaines que nous étions rentrés et Daniella ne me donnait aucun signe de vie. Elle ne répondait pas à mes texto, ni même à mes appels. Elle n’était pas non plus chez elle.. Tout cela était assez intriguant. Je m’étais souvenu qu’elle m’avait avoué ne pas savoir si elle comptait rester, qu’il lui était assez difficile de rester dans une même ville pendant plusieurs semaines. Et je me disais qu’elle avait finalement prit la décision de partir pour mieux revenir dans quelques mois.. Cependant, je préférai tout de même m’en assurer auprès de sa sœur, Nessa. Je l’avais rencontré à mon boulot, et je dois avouer qu’on avait plutôt bien sympathisé tous les deux sans savoir avant cela, que Dani était sa frangine. Je lui avais donc demandé où pouvait bien se trouver son aînée et cette dernière me répondit tout naturellement qu’elle se trouvait chez elle suite à un enlèvement. J’étais plus que surpris et je me demandai sincèrement comment elle pouvait m’annoncer cela aussi sereinement. Ni une, ni deux, j’avais pris la direction de son appartement. Je savais où elle habitait car j’étais venu la chercher et la redéposer un bon nombre de fois depuis notre rencontre. J’avais un peu de route devant moi, mais rien que de pensée à Daniella, mon pied s’enfonçait tout seul dans le plancher. Il ne me fallu pas moins de quinze minutes pour me retrouver chez elle. J’étais sortis précipitamment avant de me retrouver devant la porte d’entrée et de sonner.. Sonner et encore sonner. Peut-être Nessa n’était-elle pas là, mais je savais que Dani elle, était belle et bien présente.. bien qu’elle ne veuille pas ouvrir la porte. Dani ! M’étais-je écrier en essayant d’ouvrir la porte, par chance elle ne fut pas verrouiller chose qui m’étonna. J’avais cependant refermé derrière moi, en verrouillant cette fois-ci avant de fouiller l’appartement à la recherche de la jolie blonde. Dani ?! Avais-je repris en pénétrant dans une pièce assez sombre. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque cette dernière me tomba dessus, une lampe de chevet à la main. Je reculai jusqu’au mur poussé par la jeune femme, tandis que ma main retenait son poignée. Wow ! Tout doux, c’est moi. Regarde. J’avais un peu forcé sur mon poigné pour qu’elle relâche son arme de pointe. Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur. Repris-je en finissant par l’attirer contre moi.
How do I live ? How do I breathe ? When you're not here, I'm suffocating.
Depuis que Ricardo m'avait enlevée, je ne sortais plus, j'avais décider de rester quelques jours chez ma sœur et ses copines parce que je savais que si je restais chez mon frère il allait être sur mon dos pour savoir si j'allais bien toutes les cinq minutes. Je ne peux pas lui en vouloir, mais ça aurait été étouffant à la longue. Avec Nessa, c'était totalement différent, elle était souvent au boulot donc j'étais souvent seule chez elle, mais une fois qu'elle était là, elle s'occupait de moi sans être un vrai pot de colle. Ce soir, je me retrouvais de nouveau toute seule et je restais enfermée dans la chambre que j'occupais. Cela faisait presque une semaine que j'avais été enlevée et j'avais encore quelques marques bien visible alors je préférais ne pas sortir. Alors que j'étais allonger sur mon lit, j'entendais du bruit, ce qui m'effrayait parce que ça ne pouvait pas être Nessa ou les filles puisqu'elle venait de me dire qu'elle ne serait pas là avant 20 heures. J'éteignais alors la lumière et attrapait la lampe de chevet, puis me plaçait à côté de la porte dans le noir complet sans un bruit, ou alors peut-être le bruit de ma respiration, une boule se formait dans mon ventre lorsque j'entendis mon prénom, j'étais tellement effrayer que je ne reconnaissais pas la voix de Glenn et lorsqu'il pénétrait dans la chambre je lui sautais dessus, mais heureusement il me stoppait avant que je ne le frappe avec la lampe. « Wow ! Tout doux, c'est moi. Regarde. » dit-il alors que je lâchais enfin la lampe. « Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur. » dit-il en m'attirant contre lui. C'est alors que je craquais une fois dans ses bras. Il m'avait envoyé plusieurs messages, il avait même essayer de m'appeler, mais je n'étais pas en état de répondre. Une Tate qui a peur c'est rare, Ricardo était le seul homme dont j'avais peur et même si s'en était finis avec lui maintenant, je savais qu'il avait des hommes qui lui serait loyaux jusqu'à la mort, je me faisais peut-être des idées, mais c'était encore trop récent pour que je reprenne une vie normale. - Comment tu es rentré ? Demandais-je alors doucement, gardant la tête contre son torse. Nous étions encore dans le noir et ça m'allait très bien, parce que je ressemblais vraiment à rien, je n'étais pas maquillé, j'avais sûrement une mine affreuse avec les blessures et on rajoute aussi le fait que depuis je ne dors presque pas.
Dès que j’avais appris pour Dani, j’avais pris la direction de l’endroit où elle vivait sur le moment, chez sa sœur. J’étais arrivé rapidement à destination et j’étais rentré dans la maison un peu trop facilement à mon goût. Comment se faisait-il que la porte n’était pas fermée ? Je ne posai pas plus la question et j’avais cherché la jeune femme dans la maison. Sans vraiment l’avoir voulu, j’avais fais peur à la jeune femme qui s’était littéralement jeté sur moi pour me frapper avec une lampe de chevet. J’avais attrapé sa main juste avant que son arme ne rejoigne ma tête et je l’avais neutralisé en quelques instants. La lampe avait regagnée le sol tandis que la jeune femme elle, avait regagné mes bras en pleurant. Je m’étais tout de suite excusée de lui avoir fait peur tout en lui caressant le dos. Comment tu es rentré ? Me demanda-t-elle tout en restant contre moi. Euh par la porte, je suppose que Nessa à dû oublier de fermer à clé en sortant. J’avais haussé des épaules en me détachant un peu d’elle. Je ne voyais pas son visage, je pouvais seulement discerner sa silhouette, chose qui ne me suffisait pas. J’avais besoin de m’assurer qu’elle allait bien, mais j’avais tout de même un peu peur d’allumer la lumière. Dis-moi comment tu vas ? Soufflai-je en encadrant son visage de mes mains. Je caressai le dessous de ses yeux afin d’essuyer ses larmes. Pourquoi tu ne m’as pas répondu ? Je me suis vraiment inquiété. Avouai-je avant de finalement allumer la lumière. Nous fûmes tout deux éblouis avant que finalement son visage n’apparaisse. Il y avait quelques coupure entrain de cicatriser et quelques hématomes vert/violacé recouvraient aussi bien son corps que son visage. Oh mon dieu.. Laissai-je échapper tandis que je déshabillai la jeune femme du regard. Qu’est-ce qu’il t’a fait ? La questionnai-je rempli de haine. Dani.. J’veux que tu me dises ce que cet enfoiré t’a fait ! M’énervai-je bien que j’essayai tant bien que mal de me contrôler. Mes dents étaient serrés les unes contre les autres, laissant alors apparaître une mâchoire toute contractée. Je ne m’étais pas imaginé ce genre de scénarios et jamais, ô grand jamais je n’aurai pensé retrouver Dani dans cette état.
How do I live ? How do I breathe ? When you're not here, I'm suffocating.
Glenn m'avait envoyé plusieurs messages et m'avait même appeler à plusieurs reprises, mais je n'étais pas du tout en état de parler et de le voir. Après mon overdose il m'avait dit que si j'espérais quelque chose entre nous, il ne permettrait pas que je replonge, grâce à Ricardo, tout est foutu. Il suffit de regarder l'état dans lequel je me trouve. Il m'as shooté à mort, m'as même battu, du coup je ne voulais pas que Glenn me voit comme ça, je voulais l'éloigner de tout ça, il mérite tellement mieux. Mais aujourd'hui il se trouvait face à moi, plonger dans le noir, j'ai faillis le blesser et je m'en voulais. Lorsque je réalisais que c'était lui, je laissais la lampe s'écraser au sol et m’effondrais dans ses bras, après avoir réussis à contrôler mes larmes, je lui demandais comment est-ce qu'il était entrer. « Euh par la porte, je suppose que Nessa à dû oublier de fermer à clé en sortant. » m'explique-t-il en essuyant mes larmes. Finalement j'avais de la chance que ce soit lui. Je devais dormir quand Nessa est sortie du coup je n'ai pas fais attention qu'elle n'avait pas fermer. « Pourquoi tu ne m'as pas répondu ? Je me suis vraiment inquiété. » lance-t-il. - Désolé.. je ne voulais pas t'inquiéter… Je… tu… J'voulais pas t'infliger ça.. lui dis-je alors. Il allumait ensuite la lumière et cela nous éblouissait tous les deux, je fermais les yeux, les cachant avec ma main. « Oh mon dieu… » Lâchait-il en me regardant. - Éteins s'il te plaît.. lui dis-je alors d'une petite voix, je voulais pas qu'il me voit comme ça. « Qu'est-ce qu'il t'a fait ? … Dani… J'veux que tu me dises ce que cet enfoiré t'a fait ! » dit-il énervé. Je voyais dans son regard qu'il était énervé et que s'il pouvait il casserait tout sur son passage. - J'ai pas envie d'en parler.. Lui dis-je alors doucement en détournant les yeux des siens. Je ne voulais plus repenser à tout ça, c'était terminé, du moins avec Ricardo il a très bien pu demander à l'un de ses fidèles acolyte de s'occuper de moi si jamais il lui arrivait quelque chose, dieu seul sait de quoi il était capable.
J’avais allumé la lumière afin de pouvoir voir la jeune femme que je tenais dans mes bras. Elle était balafrée et j’avais vraiment beaucoup de mal à la voir dans un tel état. Elle ne méritait clairement pas ça et je m’en voulais un peu de ne pas avoir pu intervenir. Éteins s'il te plaît.. Me supplia la jeune femme en se cachant un peu. Cependant, je n’en fis rien, je voulais savoir ce qu’il lui avait fait. J’étais tellement énervé que j’aurai pu casser n’importe quoi ou même n’importe qui. J'ai pas envie d'en parler.. J’avais soupiré lourdement tout en faisant quelques pas sur place en signe d’impatience. Cette situation m’agaçait terriblement, je ne pouvais pas rester planter là. Et lui, qu’est-ce qu’il est devenu ? Demandai-je sèchement tout en croisant mes bras sur mon torse.
Je savais que j’étais un peu dur et je dois avouer que je ne m’en étais pas rendu compte sur le coup, c’est pourquoi j’avais soupiré une seconde fois avant de faire un pas vers elle et de relever son visage vers le mien afin qu’elle me regarde. Dis moi ce que je peux faire Dani ? Repris-je sans la quitter des yeux. J’avais vraiment besoin de l’aider, et peu importe de quelle façon.
How do I live ? How do I breathe ? When you're not here, I'm suffocating.
Glenn venait d'allumer la lumière et ça m'éblouissait, je n'étais plus habituer à voir autant de lumière, la plupart du temps, je restais dans ma chambre sombre, soit les volets étaient baisser à moitié, laissant passer juste un peu de lumière ou alors j'étais plongée dans le noir complet. Je lui demandais alors d'éteindre, mais il ignora ma remarque et me demanda de lui dire ce que Ricardo m'avait fait, je lui répondis alors d'une petite voix que je ne voulais pas en parler. Il soupira, faisant quelques pas dans la pièce, puis il me demanda ce qu'il était devenu, son ton avait changer encore, il était plus sec. Je croisais doucement mes bras sur ma poitrine, mon sweat était légèrement plus grand, du coup mes mains disparaissait dans les manches. - Mort… je crois… répondis-je dans un premier temps. - J'étais complètement dans les vapes quand mes frères et ma sœur sont venus me chercher, je ne me souviens pas de tout… lui dis-je alors baissant la tête. Il s'approcha de nouveau de moi et remontait mon visage pour que je puisse le regarder. « Dis moi ce que je peux faire Dani ? » dit-il. - Me pardonner… ? Dis-je dans un premier temps, je voyais son regard qui m'interrogeais, je tournais alors la tête puis me dirigeais vers le lit pour m'asseoir au bord. - J'ai replonger… enfin on m'y a forcer, mais c'est comme ci… c'est pour ça que je ne t'ai pas répondu, tu m'as dis que si je remettais les pieds là-dedans, ce sera finis.. bien que je ne sais pas exactement ce qu'il en est… Lui dis-je alors suffocant par moment car je retenais mes larmes. C'est vrai, nous n'étions pas ensemble, mais je savais que quand il m'as dit ça, il ne voulait dire que si je replongeais, il ne fallait pas que j'espère plus entre nous. Je lui demandais de me pardonner, par rapport au fait que tout mon corps était en manque de nouveau, grâce à la dope de Ricardo qu'il m'as injecté pendant deux jours, je perdais complètement pieds depuis mon retour à la maison. Je n'ai pas retoucher à la drogue depuis, mais je perds les pédales complètement, on ajoute à ça le manque de sommeil dû aux cauchemars, ça donne quelque chose de pas joli joli. Je lui demanderais bien de rester ce soir, ça m'aiderais probablement, peut-être que je n'aurais pas un profond sommeil, mais je me sentirais peut-être mieux, apaisée du moins.
Daniella venait tout juste de m’annoncer que ce fameux Ricardo était censé être mort. Elle ne savait pas trop ce qui s’était passé ce soir là mais je dois avouer que j’aurai bien aimé le savoir, histoire que je m’occupe de lui si jamais ça n’avait pas été fait correctement. Sûrement allais-je envoyé un texto à Nessa un de ces jours pour savoir ce qu’il en était vraiment. Puis je m’étais finalement adoucit pour l’approcher et lui demander ce que je pouvais faire pour elle. Me pardonner… ? J’avais froncé les sourcils en l’entendant me dire ça, que voulait-elle dire par là ? Elle s’était éloignée de moi pour s’asseoir sur le bord du lit avant de m’expliquer cela. J'ai replonger… enfin on m'y a forcer, mais c'est comme ci… c'est pour ça que je ne t'ai pas répondu, tu m'as dis que si je remettais les pieds là-dedans, ce sera finis.. bien que je ne sais pas exactement ce qu'il en est… Je l’entendais étouffer ses sanglots, m’obligeant alors à m’approcher d’elle pour la serrer contre moi sans pour autant l’écraser. J’avais fais un léger sourire en l’entendant, j’étais bien heureux de voir que je n’étais pas le seul à ne pas savoir où j’en étais. Cependant, j’étais tout même à la fois peiné et toujours énervé contre ce salopard qui avait dû y prendre un malin plaisir. Non.. J’te pardonne pas, pour la simple et bonne raison que tu n’as rien à te faire pardonné. Tu n’y es pour rien, tu n’as rien demandé. Alors j’te laisserai pas. Déclarai-je en prenant son visage entre mes mains pour ainsi venir déposer mes lèvres sur son front délicatement. Tu veux qu’on aille faire un tour dehors ou tu préfères rester ici, tu me semble bien fatiguée. Avouai-je en me détachant légèrement d’elle. Je l’observai quelques secondes avant de finalement prendre une décision persuadé qu’elle ne voudrait jamais sortir. Non en fait, tu vas dormir un peu et on ira se promener tous les deux ensuite. Il faut que tu vois un peu la lumière du jour et que tu respires. Avais-je déclaré en m’écartant. Aller allonges toi ma belle. J’attendis qu’elle soit bien installée pour venir la rejoindre pour la prendre dans mes bras. Je déposai un baiser sur sa joue en murmurant doucement à son oreille : Je suis là.. Alors que ma main caressait doucement une parcelle de sa peau.
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Lorsque Glenn découvrit mon visage, ou plutôt me découvrait tout simplement, je sentais son regard s'assombrir et sa mâchoire se contracter. Ce n'était pas à cause de moi, c'était après Ricardo qu'il en avait. D'ailleurs après m'avoir demander ce qu'il m'avait fait, il me demanda ce qu'il était devenu. Je lui expliquais alors vaguement qu'il était mort, mais que je n'en étais pas tout à fait sûr car j'étais complètement dans les vapes quand mes frères et ma sœur sont venus me chercher. Il me demanda ensuite ce qu'il pouvait faire pour m'aider, je lui demandais alors s'il pouvait me pardonner et je lui expliquais donc pourquoi je disais ça tout en m'asseyant sur le rebord du lit, étouffant mes sanglots. Il s'approcha alors de moi afin de me prendre une nouvelle fois dans ses bras. « Non...J'te pardonne pas, pour la simple et bonne raison que tu n'as rien à te faire pardonné. Tu n'y es pour rien, tu n'as rien demandé. Alors j'te laisserai pas. » me dit-il en prenant mon visage entre ses mains pour y déposer un baiser sur mon front, je fermais les yeux à ce contact, comme soulagée qu'il ne me laissera pas tomber. « Tu veux qu'on aille faire un tour dehors ou tu préfères rester ici, tu me semble bien fatiguée. » dit-il en m'observant quelques instants, j'haussais doucement les épaules, j'aimerais bien sortir prendre l'air, seulement je ne suis pas sûr que mon corps suive, je m'apprêtais à lui répondre quand il reprit la parole. « Non en fait, tu vas dormir un peu et on ira se promener tous les deux ensuite. Il faut que tu vois un peu la lumière du jour et que tu respires… Aller allonges toi ma belle. » dit-il en s'écartant. Je disparaissais alors sous l'épaisse couette, bien qu'à Miami on en est pas vraiment besoin, j'aimais bien dormir avec une couette et pas seulement des draps. Il vint alors s'installer à mes côtés me prenant dans ses bras, déposant un baiser sur ma joue. Je posais alors ma tête contre son torse, me blottissant tout contre lui. « Je suis là… » murmurait-il à mon oreille. Nous restions silencieux quelques instants, dans un calme absolue, seules nos respirations résonnait dans la pièce. - Tu veux bien me raconter des trucs, n'importe quoi… ou des trucs sur toi que je ne sais pas… Lui demandais-je alors doucement. Entendre sa voix m'apaisait, me calmait et probablement m'aiderait à penser à autre chose.
Daniella s’était installée dans le lit, sous une grosse couette épaisse bien qu’il n’y en ait pas vraiment besoin ici. Contrairement au chalet, où nous mourions de froid. Je m’étais tout de même installé à ses côtés pour la prendre dans mes bras et ainsi faire acte de présence pour la réconforter. Je lui caressai doucement le dos tandis que je pouvais sentir son souffle frôler ma peau. Tu veux bien me raconter des trucs, n'importe quoi… ou des trucs sur toi que je ne sais pas… Me demanda la jolie blonde en frottant son nez contre mon tee-shirt. Eum.. Je ne sais pas.. Dis-je doucement tout en réfléchissant à ce que je pourrais dire. Des choses qu’elle ne savait pas ? Ce n’était pas bien compliqué puisqu’au final elle ne connaissait pas spécialement beaucoup chose me concernant. Je t’ai déjà parlé de ma cousine ? C’est un peu grâce à elle qu’on s’est rencontré. Dis-je dans un premier temps. Quand j’étais plus jeune, je suis un peu parti en live et ma cousine m’a récupéré pour m’amener avec elle en missions humanitaire après mon service militaire. Et je t’ai rencontré. J’ai fais certainement la plus belle des rencontres grâce à elle. Ma main était passée dans ses cheveux avant de passer sur sa joue légèrement humide. Je ne sais pas si elle s’était endormie mais je sentais que sa respiration s’était plus ou moins apaiser. Je m’étais donc tu, sans pour autant la relâcher avant de me perdre dans mes pensées pour finir par m’endormir. Je me réveillais trois quart d’heure plus tard. La jeune femme dormait toujours aussi paisiblement et je m’étais levé histoire de fouiller un peu dans le frigo. Je voulais faire un petit quelque chose à la jeune femme afin qu’elle reprenne des forces. Il n’y avait pas grand-chose, voilà pourquoi je m’étais emparé de deux œufs et que je les avais fais cuire avec quelques lardons. Un grand verre de jus de fruit et le tout était prêt. J’allais tout poser sur un plateau quand la jeune femme fit son apparition dans la cuisine. Tu as déjà terminé ta sieste toi ? La questionnai-je en posant finalement l’ensemble du repas sur la table de la cuisine. Tiens, c'est pour toi, manges. Déclarai-je doucement en m'asseyant à une chaise.
How do I live ? How do I breathe ? When you're not here, I'm suffocating.
Je m'étais installée sous la couette, j'avais froid, même s'il faisait chaud dehors, j'avais quelques frissons, je ne sais pas si c'était parce que mon corps était en manque, mais c'était légèrement désagréable. Glenn s'installait à mes côtés et je pouvais ainsi poser ma tête sur son torse. Après quelques minutes de silence, je lui demandais s'il voulait bien me raconter quelque chose, n'importe quoi, même des trucs que j'ignorais sur lui s'il le voulait, tant qu'il me parlait. « Je t'ai déjà parlé de ma cousine ? C'est un peu grâce à elle qu'on s'est rencontré. » dit-il dans un premier temps. Il est vrai quand on regardait bien je ne savais pas grand-chose sur lui. Les deux semaines que nous avions passer ensemble pendant sa mission, et bien on avait profiter, tout simplement. « Quand j'étais plus jeune, je suis un peu parti en live et ma cousine m'a récupéré pour m'amener avec elle en mission humanitaire après mon service militaire. Et je t'ai rencontré. J'ai fais certainement la plus belle des rencontres grâce à elle. » dit-il en glissant ses doigts dans mes cheveux. Le fait qu'il me dise ça me réchauffait le cœur. Ça faisait du bien d'entendre quelque chose comme ça, je souriais alors à cette remarque. Je crois que j'ai dû finir par m'endormir, parce que je ne l'entendais plus et pour une fois je dormais paisiblement, certes un peu agitée, mais c'était mieux que les autres nuits. Environs une heure plus tard, j'ouvrais brusquement les yeux me redressant d'un coup dans le lit, je regardais autour de moi et Glenn n'était plus là, je me levais alors et le vis finalement dans la cuisine en train de préparer à manger. J'ignorais quelle heure il était. « Tu as déjà terminé ta sieste toi ? » me dit-il en posant une assiette et un verre de jus de fruit sur la table de la cuisine. - Et pourtant j'ai l'impression d'avoir dormi super longtemps.. Répondis-je avec un petit sourire, étant donner que ces derniers jours je ne dormais quasiment pas, dormir une bonne heure me paraissait une éternité. « Tiens, c'est pour toi, manges. » me dit-il en s'asseyant sur une chaise. - T'as fais tout ça pour moi ? Lui demandais-je alors avec un petit sourire, tout en m'installant. Je n'étais pas habituée à autant d'attention de la part d'un garçon surtout. - Merci en tout cas. Pour tout.. Lui dis-je alors en commençant à manger. - Il est quelle heure au fait ? Lui demandais-je alors en cherchant une quelconque pendule.