(#)Sujet: Me pardonneras-tu un jour ? || Xavier | Ven 7 Oct - 1:39
Me pardonneras-tu un jour ?
feat. Xavier
Au petit matin,
Lorsque l’on pense nuit et jour à la même chose, à la même personne alors qu’on ne devrait pas, il y a un moment où il faut faire quelque chose. Olivia ne pouvait rester là à rien faire. Ce n’était pas elle, certes dans sa vie elle a fait pas mal d’erreur, mais elle a toujours été quelqu’un de direct, fidèle à elle-même. Il fallait qu’elle sorte Xavier de sa tête. Oui c’est encore lui, ce sera toujours lui, elle n’a jamais pu l’oublier, elle ne le pourra sans doute jamais, seulement voilà aujourd’hui elle prend une grande décision. Aujourd’hui elle va le confronter.
Arrivé depuis un petit moment à Miami il n’a fait que l’éviter et pourtant elle ne lui en veut pas. Sans doute aurait-elle fait la même chose à sa place. Sauf que si elle avait été à sa place elle ne l’aurait jamais laissé, elle serait restée avec lui qu’importante la distance qui les séparer. Or c’est ce qu’il a fait, il l’a abandonné…
Sortant de la voiture elle ouvrit la portière arrière pour y laisser sa merveille descendre de la voiture. Son ange était aujourd’hui âgé de sept ans, sept ans de pur bonheur à ses côtés et pourtant un pincement au cœur lui vint. Elle aurait aimé avoir une autre personne à ses côtés à cet instant, chassant ses idées, elle regarda son fils et sourit. Je te cherche ce soir mon chéri. Refermant la portière de la voiture elle lui chuchota quelques mots. Peut-être bien qu’on ira manger une crêpe avant de rentrer, mais pchuuuut ! Le laissant s’en aller, elle secoua sa main pour lui dire au revoir. Le fait de le laisser durant une journée entière à l’école lui brisait le cœur, mais au moins il était dans une bonne école !
Reprenant la route elle s’arrêta devant cette maison… Et que devait-elle faire à présent ? Et s'il n’était pas d’accord sur le fait qu’elle vienne chez lui ? Et que dirait Maxence ? … Seule, assise dans sa voiture face à cette magnifique maison elle s’arrêta de penser. Elle ne pouvait penser à Maxence en cet instant, elle ne pouvait rester dans cette voiture à se poser des tonnes de questions alors qu’il lui suffisait simplement de sortir de cette voiture et de le confronter. C’était la meilleure chose à faire… La meilleure chose à faire. Un énième pincement au cœur lui vint, ça avait été les derniers mots qu’elle avait dit à Xavier lorsqu’elle lui avait tourné le dos sept ans plus tôt. Sortant de sa voiture, elle se dirigea vers la demeure, sonnant elle n’eut aucune réponse. Avait-il entendu ? Y avait-il quelqu’un ? Tournant le dos elle se dit qu’elle ne pouvait venir le voir comme si de rien n’était et le confronter ainsi, mais peut-être bien qu’elle y sera obligée…
(#)Sujet: Re: Me pardonneras-tu un jour ? || Xavier | Ven 7 Oct - 11:17
Me diras-tu la vérité?
feat. Olivia
Tu as recommencé les cours depuis quelques jours et, sincèrement, ça te faisait un bien fou. La fac te prenait énormément de temps, mais pas assez à ton gout. Tes parents avaient demandé à te voir, une réunion de famille comme ils nommaient ça, tu avais accepté à la seule condition que Maxence et Olivia ne soient pas là. Chose qu’ils acceptèrent avec amertume, mais ils savaient que ce n’était absolument pas négociable. Tu avais croisé les mariés quelques fois en ville, apercevant le garçon de sept ans qu’une seule fois. D’ailleurs, tu ne l’avais pas regardé. Couché dans ton canapé, ton ordinateur portable sur les genoux, une bière sur la table basse, tu travaillais sur une dissertation que tu devais rendre dans quelques jours. Si les cours étaient moins poussés qu’à Harvard, ils n’en restaient pas moins dignes de ce nom. Tes doigts pianotent sur le clavier quand la sonnette de la villa retentie. Fronçant les sourcils, tu n’attendais absolument personne, du coup, la question se posait : qui venait te rendre visite aujourd’hui ? Bonne question. Tu prends du temps pour te lever, devant déposer ton ordinateur sur la table, repoussant ton chien qui avait élu domicile sur tes pieds. Te dirigeant vers la porte d’entrée, tu es habillé d’un simple haut noir sans manches et d’un jeans légèrement délavé. Les cheveux en bataille laissent présager que tu ne t’es pas coiffé, comme souvent d’ailleurs. Ouvrant la porte d’entrée, ton regard tombe sur un dos que tu connais que trop bien.
Cette longue chevelure de feu, cette taille fine…tu te figes, le cœur tambourinant dans ta poitrine. Instinctivement tu cherches Maxence des yeux, son mari, ton frère. Personne, elle semble seule. « Olivia… » Ta voix est froide, amère et presque sans vie. Cette fille, elle était la cause de cette souffrance perpétuelle qui ne cesse de couler dans tes veines. Tu l’avais aimé durant un an. Un an ou ton cœur n’avait jamais ressenti autant d’amour, de passion. Puis, vous vous étiez séparés et elle, elle n’avait rien trouvé de mieux que d’aller baiser avec ton aîné et de tomber enceinte de lui…bien sûr, le coup de grâce fut quand tu reçu l’invitation au mariage. Le culot…Comme si tu allais accepter de ramener tes fesses à cette connerie de cérémonie. A cette idée tu te crispe davantage, serrant les dents alors qu’enfin, elle te faisait face. Ton regard sombre se plonge dans le sien et tu poses ton épaule contre l’ambassadeur de ta porte, empêchant ton chien de sortir pour aller à la rencontre d’Olivia. « Que viens-tu faire ici ? Tu n’es pas censée être avec ton mari ? » Qui est également ton frère par la même occasion, mais voilà bien des années que tu ne le considérais plus ainsi. Si autrefois votre relation était fusionnelle, avec cette trahison tu t’étais complètement détaché de lui. Comme quoi, une femme peut vraiment changer les choses dans une famille. Néanmoins, tu n’aurais jamais cru ça d’elle.
« Je ne t’invites pas à entrer, j’imagines que tu t’en doutes. » Oui, tu ne comptes pas faire le faux cul et lui sourire à pleine dent. Même pas en rêve. Tu es le genre de mec assez franc et qui n’a pas peur de blesser avec ses paroles, la preuve en est à l’heure actuelle.
(#)Sujet: Re: Me pardonneras-tu un jour ? || Xavier | Ven 7 Oct - 17:41
Me pardonneras-tu un jour ?
feat. Xavier
Au petit matin,
Elle était prête à partir, reprendre la route pour rentrer chez elle. Tout compte fait c’était peut-être une erreur de venir le voir. Seulement voilà, lorsqu’elle entendit sa voix, elle resta figé une bonne seconde. Les yeux écarquillaient, elle souffla un bon coup, comme pour se préparer à une bataille perdue d’avance. Se tournant alors elle lui fit face. Elle n’eut le temps d’ouvrir ses lèvres que déjà une remarque la frappa de plein fouet. Etre avec son mari ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? Elle n’était enchainée à personne et encore moins être une femme dans l’homme de son mari… Son mari… Un brin de tristesse parcourut son visage, baissant les yeux elle croisa les bras sur son torse.
Souriant simplement, elle lui fit face et lui répondit. Je suis seule comme tu peux le voir, je n’ai besoin de personne et je ne suis censée rien du tout ! Levant les yeux et secouant la tête elle se rendit compte qu’elle ne lui avait pas dit pourquoi elle était ici... Que pouvait-elle lui dire ? Elle ne le savait même pas elle-même. Et pour répondre à ta question, je suis venue jusqu’ici parce que je vois bien que tu m’évites depuis que tu es revenu… Finissant sa phrase elle se rendit compte qu’elle n’avait pas dit « que tu nous évite » mais bel et bien « que tu m’évites ». « Je ne t’invites pas à entrer, j’imagines que tu t’en doutes. ». Oui elle s’en doute, elle se doute bien que tu ne lui pardonneras pas d’aussitôt, elle se doute bien que dès que tu seras la vérité, tu ne la pardonneras peut-être jamais, mais elle espère, oui elle espère qu’au fond de toi un jour peut-être tu lui pardonnera et peut-être qu’un jour, tu feras partie de la vie d’Alexandre ! C’est tout ce qu’elle désire. On peut rester ici ça ne me dérange pas, le sol est confortable… De l’ironie, elle n’a pas trouver mieux qu’une pointe d’ironie… Pinçant ses lèvres elle laissa ses bras croiser sur son torse. Tu m’as laissé tomber…
Debout devant cette immense maison, elle regarda Xavier, il n'avait pas changé. Plus elle le regardait, plus elle trouvait qu'Alexandre lui ressemble énormément, plusieurs autres détails attirés son attention, souriant même pas moment. Vue de l'extérieur on pourrait presque croire qu'elle se moque de lui ou bien simplement qu'elle le dévisage. Il n'en ait rien !
(#)Sujet: Re: Me pardonneras-tu un jour ? || Xavier | Sam 8 Oct - 0:05
Me diras-tu la vérité?
feat. Olivia
La savoir là ça te faisait quelque chose et pas dans le bon sens, non. Ça éveillait la colère, l’animosité mais également toute cette rancœur que tu avais gardée en toi. Pourtant, tu réussis à te contenir, ne souhaitant pas faire une scène devant chez toi. Puis, tu n’avais simplement pas envie de t’énerver pour rien. Ce qui est fait est fait, point. Elle t’avait oublié pour ton frère, Maxence et elle était à présent mariée et avait un gosse. Tu ne pouvais rien y faire à part vivre avec cette cruelle blessure au fond de toi. Elle te fait face et tu te crispes, essayant de paraître le plus neutre possible. C’est difficile, ça fait mal également et tu n’as qu’une envie, lui fermer la porte au nez et te barrer, surtout quand tu vois son sourire afficher sur ses lèvres. Comment osait-elle te sourire ? Même ça, à tes yeux, elle n’en avait plus le droit ! « Si tu le dis… » Oui, si elle disait n’être censée de rien du tout et bien grand bien lui fasse, tu n’allais pas polémiquer là-dessus durant des heures. Tu n’avais surtout pas envie de parler de ton frère, de son mariage, de son gosse…de sa vie en général. Non, tu ne veux rien savoir, tu ne veux pas entrer dans son jeu, dans sa vie. « Je ne t’évites pas, je n’ai juste pas envie de te voir. » Comme ça c’est clair ! Aussi clair que du cristal.
Oh, tu pourrais te montrer plus neutre, moins violent dans tes paroles, mais tu n’en ressens pas l’envie. Elle ne mérite pas ta sympathie, pas après ce qu’elle t’avait fait. Elle te dit que le sol semble confortable et tu lèves les yeux au ciel pour toute réponse, n’appréciant pas vraiment son ironie. A vraie dire, là de suite, tu n’appréciais pas grand-chose. Le fait qu’elle soit venue jusque chez toi encore moins. Olivia avait été la femme de ta vie, celle que tu avais aimé éperdument au point d’en oublier tout le reste. C’est alors que tu te crispes face à ses paroles. Tu l’as quoi ? Te redressant, droit comme un piquet, tu sens la rage monter en toi comme un volcan sur le point d’exploser. « Je t’ai abandonnée ? T’es sérieuse là ! » Tu avais sifflé ses paroles entre tes dents, plantant un regard colérique sur elle, alors que ton rythme cardiaque ne cessait de s’accélérer avec une brutalité inimaginable. Ses paroles t’avaient touché en plein cœur, comme si tu venais de recevoir un coup de poing dans l’estomac. « N’essayes surtout pas de me faire culpabiliser Olivia, ce n’est pas moi qui suis la saloperie de service dans cette situation ! » Cette fois-ci, tu avais élevé la voix, la pointant du doigt avec férocité. Ça y est, l’heure des règlements de comptes à sonner et ça allait clairement chauffer. Tu aurais préféré éviter le sujet, ne pas exploser ou encore ne pas lui montrer que tu souffrais encore de sa trahison. Sur le coup c’était clairement raté.
« A peine parti tu baisais déjà avec mon frère, tu te faisais engrossé par lui. Alors ne viens pas me dire que JE t’ai abandonnée d’accord ! Parce que ça ne te donne pas tous les droits. Tu as vite tourné la page hein, mais ça, c’était encore ton droit. Le truc tu vois, c’est que sur tous les mecs de miami, il a fallu que tu baises avec Maxence. Mon propre frère ! Après tu veux que je t’ouvre grand les bras ? Non mais tu rêves ! Puis franchement, m’inviter à ton mariage, t’as cru que c’était noël ou quoi ! » Cette fois tu criais, tu n’en avais plus rien à foutre des voisins, il fallait que ça sorte. « Et encore, tu m’envoies une lettre pour m’expliquer ta grossesse, m’annonçant que mon frère est le père alors qu’on est à peine séparés. Putain, tu sais quoi Olivia, dégages de ma vue, tu me dégoûtes. » Tes paroles sont dictées par la colère, sept ans de rancœur, de douleur. Tu as tellement souffert de cette trahison, que finalement, tu ne te rendais comptes que maintenant de la réelle souffrance que tu avais éprouvé, que tu éprouvais encore aujourd’hui en l’observant.
(#)Sujet: Re: Me pardonneras-tu un jour ? || Xavier | Lun 10 Oct - 0:25
Me pardonneras-tu un jour ?
feat. Xavier
A bout de souffle,
Aussitôt avait-elle prononcé ces quelques mots qu’elle savait déjà à quoi s’attendre. Oui Xavier était l’homme de sa vie et oui il l’avait abandonné mais dans cette histoire il était la victime. Certes Olivia a mal vécu le fait qu’il lui dise qu’il veuille rompre dû à la distance, mais elle lui a caché sa grossesse durant sept ans… Sept ans ! Alors oui elle s’attendait à ce qu’il pousse une gueulante, chose qui n’était pas loin elle en était certaine !
Il ne l’évitait donc pas, il n’avait juste pas envie de la voir… Bon même si elle le comprenait, il y avait forcément aussi le fait qu’il veuille l’éviter. Ce n’est que lorsqu’elle le vit se dresser comme un piquer qu’elle comprit. A cet instant précis l’envie de partir lui traversa l’esprit. Toutefois elle ne le pouvait pas, elle devait l’affronter, il n’y avait que comme ça qu’il comprendrait qu’elle n’était pas une femme soumise ou encore une femme fragile. Oui je suis sérieuse, tu as préféré partir plutôt que d’assumer tes responsabilités, plutôt que de croire en notre couple et ça, je te le reprocherais toujours!. Bizarrement ces mots étaient sortis sans aucun problème, trop longtemps elle a gardé ses sentiments, ses mots en elle ! Le pire étant que ses mots avaient un double sens. Certes il n’était au courant de rien, mais ils avaient un double sens ! Mais encore une fois il ne pouvait être au courant et encore moins responsable. Elle avait pris cette décision et jamais elle ne lui reprocherait.
Puis il leva son doigt, haussa d’un ton, Olivia quant à elle recula d’un pas, comme s’il lui faisait peur. Elle a toujours détesté la violence, il le sait ! Elle se souviendra toute sa vie de la bagarre qui avait éclatée devant le lycée à la sortie des cours. Elle avait été mêlée à cette bagarre sans le vouloir, n’étant qu’une victime de passage. Elle été sorti des cours et avait attendu devant le portail que ses amis la rejoigne. Les gros lourds qui se tapait dedans l’avaient bousculés, étaient tombés sur elle et continuait de se battre, tout en la frappant au passage. Je ne dirais pas que la jeune femme est traumatisée, mais elle garde des séquelles. Plusieurs hématomes et un bras dans le plâtre pendant un bon mois. Reprenant alors son souffle elle lui fit face.
C’est vrai il n’avait pas tort, du moins en apparence, c’était l’histoire qu’elle lui avait raconté. Elle l’écouta jusqu’au bout. Que pouvait-elle bien faire ? Lui répondre du tac au tac que tout ceci n’était qu’une histoire montée de toute pièce, enfin du moins jusqu’au mariage… Touchant instinctivement son ventre elle releva le menton et le regarda droit dans les yeux, les larmes au bord des siens. Tu n’as pas tort, tu as même tout as fait raison, seulement c’est bien ce que j’ai voulu te faire croire. Je … Non … Je n’ai jamais tourné la page… Ton frère a été la quand je ne savais plus quoi faire, j’étais perdue, totalement perdue et je le suis encore plus au jour d’aujourd’hui. Olivia toucha alors l’anneau à son doigt. C’est lui qui t’as invité au mariage, jamais je n’ai voulu que tu y assiste, si tu avais été là, je n’aurais sans doute jamais eu cette bague au doigt… En effet elle aurait sans doute annuler le mariage ce jour-là s’il était venu. Si jusqu’à présent elle avait refoulé chaque larme qui essayait de couler sur ses joues, lorsqu’elle entendit ses derniers mots elle eut l’effet qu’on lui arracher le cœur tant la haine qu’il éprouvait à son égard était grande. Sa gorge se serra aussitôt, elle aimerait lui dire, elle aimerait que les choses soient différentes, mais que se passera t-il quand il sera ? Que fera t-il ? Essayant de respirer tant bien que mal, elle souffla un bon coup, essayant de chercher sa respiration. Ma…Maxence… il… il n’est pas le père… Son pouls, elle pouvait le sentir, dans ses jambes, sur ses tempes, dans sa gorge. Laissant enfin perler les larmes sur ses joues, elle baissa la tête. En cet instant elle était simplement en train d’essayer de trouver une solution afin de survivre à ce qui allait se produire…
(#)Sujet: Re: Me pardonneras-tu un jour ? || Xavier | Mar 11 Oct - 16:37
Me diras-tu la vérité?
feat. Olivia
Tu l’observe sans vraiment la voir. La colère t’aveugle, alors que la rage, elle, te détruit à petit feu. Tu avais trop longtemps gardé en toi ta façon de penser, ton envie de lui exploser au visage. Sept ans et pourtant, pour toi, c’était comme si c’était hier. Tu ne l’avais jamais oublié, elle avait été celle pour qui tu aurais pu tout plaquer sauf une seule et unique chose, tes études. Vous étiez jeunes, inconscients. Tu étais stupide et en-même temps raisonnable, responsable. Croire en votre couple, prendre tes responsabilités. Mais qu’elles responsabilités ? A cette époque tu n’en avais aucunes à part faire des choix, des choix en conséquence de ce que tu voulais devenir. Tu avais décidé d’étudier à Harvard, comment pouvait-elle te le reprocher ? Tu secoues furieusement la tête, elle a tort, elle est dans le déni. Vous étiez amoureux, certes, mais l’amour ne paye pas les factures ! « Mes responsabilités ? Olivia, on avait dix-huit ans ! A dix-huit ans on a pas e responsabilités alors arrêtes tes conneries ! » Tu t’emballes, elle recule. Elle a toujours eu horreur de la violence et toi, tu n’as jamais été un homme nerveux de nature. Certes, tu sais te battre, mais tu évites de prendre part à une bagarre, préférant de loin frapper dans les meubles que dans les gens. Mais là, tu ne peux retenir tes éclats de voix, lui faisant valser ta façon de penser en pleine tête. Savait-elle seulement à quel point tu avais souffert ?
Elle a les larmes aux yeux mais tu ne t’apitoie pas sur son sort. Toi, des larmes tu en avais versé par centaine, pouvant même remplir des foutus sceaux avec ! « Donc, parce que tu étais perdue, tu devais aller baiser mon frère ? N’importe quoi… » Tu es toujours aussi crispé, cherchant une échappatoire à ce bordel. Tu t’apprêtes à lui demander de s’en aller quand elle t’avoue que c’était Maxence qui t’avait invité à leur mariage, que si tu avais été là, elle n’aurait probablement pas été mariée à l’heure d’aujourd’hui. « A quoi bon me dire tout ça Olivia, le mal est fait, ce que tu as fait est simplement impardonnable à mes yeux. » Ta voix c’était calmée, néanmoins, tu tremblais encore. Détournant le regard, tu prends une grande inspiration pour tenter de redescendre les pieds sur terre. Ça fait toujours aussi mal, tu ne peux pas le nier, et ce, même avec les années. C’est alors que la bombe est lâchée. Maxence n’est pas le père ? Tu soupires en passant une main dans tes cheveux, loin d’imaginer la réalité. « Et c’est censé me rassurer ? T’as couché avec qui d’autres ? T’avais un harem peut-être…qui sait, tu ne sais peut-être même pas qui est le père. » Es-tu en train de la traiter de prostitué ? A demi-mot, oui… Tu n’imagines même pas que la vérité est juste en face de toi, au bout de ton nez.
Tu croises de nouveau les bras, levant finalement la main en l’air comme pour l’empêcher de parler. « Non, tu sais quoi, j’ai même pas envie de savoir. De toute façon c’est ton problème et celui de Maxence, pas le mien, t’es pas ma femme. » Elle aurait pu…oh oui, elle aurait pu l’être si elle n’avait pas fait la conne. Tu serais revenu vers elle, tu le sais, mais elle n’avait pas attendu.
(#)Sujet: Re: Me pardonneras-tu un jour ? || Xavier | Dim 16 Oct - 23:57
Me pardonneras-tu un jour ?
feat. Xavier
En pleure,
Elle avait les larmes aux bords des yeux, à présent elle s’en voulait. Pourquoi lui avoir dit après autant d’années ? Pourquoi ne pas lui avoir dit plus tôt ? A ce moment précis, il était autant perdu qu’elle. Bien sûr qu’il ne pouvait savoir pour ses responsabilités et en même temps, elle ne lui a pas laissé le choix. Elle ne lui demandait rien sinon de lui pardonner, de pas lui en vouloir, ils étaient jeune à cette époque ! Arrêtez ses conneries oui, elle aurait dû arrêter, mais non, il a fallu qu’elle poursuit. Il a fallu qu’elle lui dise que son propre frère n’était pas le père de son petit Alexandre. Le laissant débité tout ce qu’il avait envie de lui dire ce n’est que lorsqu’il lui demanda avec combien d’autres elle avait couché qu’elle tilta. Relevant la tête, elle pinça ses lèvres. Et puis c’est le moment qu’il choisit pour lui dire qu’en effet il n’en avait rien à faire puisqu’elle n’était pas sa femme. Je sais qu’au fond de toi tu ne ressens que de la haine et du dégout à mon égard, je ne t’en veux pas, tu en as le droit, mais sérieusement tu penses vraiment que j’ai pu coucher à droite et à gauche ? Elle qui pensait qu’il la connaissait mieux que ça. Au plus profond d’elle, elle était vraiment déçue.
Ouvrant son sac qu’elle portait sur son épaule elle en sortit son téléphone. Non elle ne comptait pas lui demander son numéro, seulement lui faire comprendre, seulement lui prouvé qu’il n’y avait que lui jusqu’à son mariage. Elle n’avait même pas besoin d’aller dans son profil pour chercher une photo. Son fond d’écran était la photo de son fils, Alexandre. Faisant glisser les applications sur le côté pour avoir la photo de son fils entière elle lui mit sous le nez. Tu n’as pas cherché à le voir une seule fois, tu nous as simplement évités ! Et pourtant si tu t’y été intéressé tu aurais remarqué la ressemblance… Respirant une bonne fois pour toute elle ne pouvait continuer de tourner autour du pot plus longtemps. Je te demande avant tout pardon, nous étions jeune, tu voulais rompre avec moi et partir pour tes études, je ne pouvais pas t’empêcher de partir, il ne devait t’empêcher de vivre tes rêves…. A présent en train de pleurer elle poursuivit. Lorsque tu es partie je suis allée chez ton frère et je lui ai annoncé que j’étais enceinte, il m’a soutenu, accompagné et a été là pour Alexandre, tout ce que j’ai fait c’était pour le bien d’Alexandre. Je t’aimais tellement, j’étais brisée lorsque tu m’as quitté, je suis vraiment désolée, je le regrette vraiment…. Séchant ses larmes elle poursuivit. Maxence a pris ta place sans que je m’en rendre compte, jusqu’à ce qu’il me demande en mariage et encore une fois je l’ai fait pour Alexandre, tu n’étais pas la… Soufflant un bon coup elle se décida à lui dire la vérité. Xavier, Alexandre est ton fils !