I got the feeling! J.E

Invité

cause i got the feeling! j.e

mardi 4 octobre, 23h47 ” Cette soirée devrait clairement être gravé dans les anales, je semble enfin lâcher prise et redevenir cette adolescente insouciante que j'ai abandonné des années auparavant. Pas de responsabilité, pas de jugement ni de réflexion, je décide d'agir sans me préoccuper des conséquences. Peut être même un peu trop, inutile de rappeler que je me retrouve à danser de façon lascive sur ce comptoir glissant. Les chances de me rappeler cette soirée sont aussi minces que de me voir fondre en larmes ce soir. Mais même si la soirée bat son plein et que j'ai la sensation de faire fureur malgré cette tenue un peu trop sage pour l'occasion, ma collègue, qui porte également le statut d'amie se fait du soucis pour moi, et ne trouve rien d'autre que de contacter cette personne qui est une partie de mes problèmes du moment. J'aimerai dire que cette période dans le voir a été bénéfique pour moi, mais après tout ce qu'on a vécu, il semblerait que la logique des choses et moi ca fasse deux. Je ne parviens pas à être censé dans ce que je pense, ou même ce que je fais à son encontre.Une fois je le fuis comme la peste, et je me retrouve finalement à partager un moment des plus torrides dans une maison qui n'est pas la mienne. C'est absurde oui, et il semblerait que ce mot convienne parfaitement à la vie que je mène dernièrement. Et ce que je fais ce soir résume assez bien cet état d'esprit. Il est cependant trop tôt pour que je prenne conscience de tout ça, et c'est certainement pas ce soir que la nuit me portera conseil. Je suis donc escorté vers la sortie, de la façon la plus amusante et spectaculaire qu'il soit, mais mon héros d'un soir est loin d'être si détestable, preuve en est, je ne parviens pas à lui en vouloir d'avoir écourté mon moment de gloire. J'ai les étoiles plein les yeux, comme si je vivais un rêve éveillé, et d'une certaine façon, James est la seule personne avec laquelle je voudrais partager ce genre de moment. Je ne suis cependant pas en état de faire une démonstration en pleine rue, et le beau brun décide donc de me ramener à bord de son véhicule avant que je ne finisse le postérieur sur le goudron. Je semble apaisée, avant qu'une idée complètement grotesque me vienne à l'esprit. Où est Logan? Je ne songe pas une seule seconde à la stupidité de cette réflexion, l'imaginant immédiatement sur mon lieu de travail, assit sur le coin d'une table, avec pour biberon, une bière blonde à la main...grotesque je vous ai dis! Ca amuse sans plus attendre James qui me ramène doucement à la réalité. Je suis entrain de délirer complètement. Et c'est finalement la soeur jumelle du jeune homme qui vient rythmer cette conversation qui n'a ni queue ni tête « J’suis sûr qu’avec tout ce que tu as donné ce soir, tu aurais pu la faire changer de bord ! » Je souris, presque flatée par une telle idée et retrouve mon égo démesuré après m'être posé la question. "Ouais, je pense que j'aurai pu faire craquer n'importe qui". Gosh, délivré moi de cet état d'ivresse! Je laisse échapper un rire, j'en reviens pas d'avoir de tel propos, et le pire, c'est que j'ai l'impression d'y croire à cet instant.

Nous arrivons finalement à mon appartement, qui pourrait être signe de fin de soirée pour nous. Mais il semblerait que la nuit ne fait que commencer et qu'il va devoir encore supporter mon humour suspect et ma franchise sans retenue. Il me soupçonne d'avoir planifier tout ça, ce qui m'amuse beaucoup, bien que j'estime avoir d'autre moyen de parvenir à me laisser entrer chez lui. « Tu n’osais peut-être pas. » Je penche légèrement la tête vers mon épaule, sourire craquant sur les lèvres pour tenter de le troubler. "Tu te trompes..." Je viens à mon tour à douter de implication dans cette histoire. « Peut-être bien que oui, peut-être bien qu’non. Mais tu ne le sauras jamais Parker. » Je hoche la tête, me faisant déjà à cette idée, je suis trop "tout" pour parvenir à être cohérente et censée ce soir de toute façon. Je me retrouve finalement à passer le pas de cette porte qui me rappelle tant de souvenirs et me donne l'impression de revenir à la maison, cet endroit familier, si singulier... Celui qui me ramène à cet homme qui tient une si grande place dans mon coeur, alcool, ou pas, je ressens toutes ces vibrations que ça laisse émaner en moi. Je parviens d'ailleurs à tenir d'avantage l'équilibre alors que je prends le temps d'observer tout ce qui m'entoure, comme si j'avais besoin de "photographier" chaque recoins de la pièce et de la graver de nouveau dans mon esprit.« Je ne te propose pas un verre d’alcool hein, mais est-ce que tu veux un verre d’eau ? » Je me retourne vers lui, sourire sur les lèvres. L'état dans lequel je me trouve me permet d'être totalement détendue malgré ce terme que je ne parviens pas à mettre sur notre relation, un verre d'alcool pourrait me permettre de prolonger cet instant qui ne laisse pas entrevoir de problème entre nous. "Je vais tâcher de me satisfaire de ce verre d'eau"dis-je sans le lâcher du regard. Va savoir si une fois de plus l'ivresse s'empare de moi, mais je le trouve terriblement attirant, et je ne parviens pas à rester sagement à ma place alors que je le cherche du regard.« Ou alors tu préfères aller te coucher toute suite ? Ou prendre un bain peut-être ? » Je viens à m'approcher de lui, un brin séductrice par ma démarche alors que je me retrouve rapidement face à lui.« Comme tu veux… » Je penche légèrement le visage, mon regard ne quittant pas le sien alors que la fatigue semble s'être volatilisé. "Et si je te dis que j'n'ai pas envie de dormir...?", lançais-je alors que mes mains viennent caresser du bout des doigts ce torse que je parviens à deviner malgré les vêtements qu'il porte. Un geste qui pourrait paraître anodin, pourtant, ce simple contact réveille tous mes sens.”

Invité

cause i got the feeling! j.e

Quelle drôle de soirée non ? Je me retrouve en quelques minutes dans ce bar qui n’est pas le mien à observer Elisha danser sur ce comptoir. J’aimerais dire que ça ne fait rien de la voir ainsi, mais ce serait mentir clairement. Je ne sais pas trop si je suis triste d’assister à cette scène ou si je suis content d’être là ou flatter d’avoir été appelé à la rescousse. C’est assez étrange. Si je n’avais pas de conscience, je resterais là, à regarder ce spectacle qui s’offre à moi, comme tous ces hommes dégoulinants à ses pieds, mais j’ai bien trop de respect pour cette femme que je ne souhaite pas être comme eux. Ce que je ressens est bien plus fort qu’une danse sexy, c’est pourquoi je mets un terme plutôt rapidement à son show avant d’avoir à rendre des comptes sur les dents à ramasser après mon passage. Il est préférable que je ne démontre pas mes talents de boxeur ce soir mais plutôt de héro, ou d’un semblant de héro. Bien que j’aime beaucoup l’idée, en générale la fille finit avec son sauveur non ? C’est comme ça que finisse les histoires, pas vrai ? C’est ce dont j’ai envie de croire ce soir en tout cas, alors oui, je suis peut-être naïf mais si je n’avais plus d’impact dans sa vie pourquoi son amie aurait fait appel à moi ? J’ai envie de légèreté ce soir, pas de prise de tête, bien que notre dernière rencontre mériterait explications. Mais à quoi bon ? Son cœur finira bien par s’ouvrir à moi un jour. Il n’y a pas de doutes que ce qu’il s’est d’ailleurs passé l’autre soir prouve bien le sentiment fort qui nous unis, a unis ? Peu importe la définition de notre relation, ce soir je suis là pour l’aider et la raccompagner chez elle en un seul morceau. Son corps reposant sur mon épaule, il est l’heure pour elle se saluer ses fans car elle m’appartient à présent. J’espérais que l’air froid lui ferait reprendre un peu ses esprits mais ce n’est pas vraiment le cas, il est donc préférable que je la raccompagne en voiture chez elle pour ne pas finir aux urgences. L’alcool a l’air de la fatiguée d’un coup alors que son corps tente de s’effondrer à plusieurs reprises, c’est pourquoi je la porte jusqu’à mon véhicule. C’est dans cet endroit clos que je partage un rire avec elle, ce qui m’avait énormément manqué. Entendre son rire est comme une bouffé d’oxygène, une dose d’énergie inévitable. Sa remarque concernant Logan ne peut que m’attendrir autant que me faire rire. Ais-je vraiment l’air d’un père irresponsable à tel point d’amener mon garçon de deux ans en soirée ? Ma sœur est dans l’obligation de faire partie de la conversation vue qu’elle est en charge de Logan ce soir, ce qui semble satisfaire la jeune femme à mes côtés. << Ouais, je pense que j’aurai pu faire craquer n’importe qui >> Ma main enclenche la première vitesse pour sortir de ma place. « Je pense aussi »
La soirée à l’air de toucher à sa fin quand j’arrive près de chez elle avec la voiture. J’aimerai que ce moment ne s’arrête jamais même si elle ne s’en souviendra certainement pas au petit matin, mais moi j’en garderai un bon souvenir. A croire que mon envie a été entendu par je ne sais qui, mais la jeune femme n’a pas ses clés pour entrer chez elle. Un bon point pour moi ! La chance tourne peut-être enfin ! Ce qu’il ne faut pas faire pour n’avoir qu’un moment de simplicité avec elle… Je suis dingue de cette femme et elle sait y faire ! Le regard qu’elle m’adresse pourrait me faire fondre comme la neige. JAMES reprend toi ! Ce n’est pas le moment de céder à son regard charmeur et son sourire à tomber. Je laisse planer le doute concernant mon implication dans la perte de son trousseau. Après tout, que ce soit moi ou pas, le principal est là. La soirée peut poursuivre pour mon plus grand plaisir.
En un rien de temps, j’arrive chez moi. Bizarrement, inconsciemment j’ai été plus rapide pour rentrer que pour la ramener chez elle. Mais passons, nous entrons dans l’appartement qu’elle connaît désormais plutôt bien. En fait, la voir sans mon univers de nouveau, me touche en plein cœur et me tords l’estomac. Je fais un bon en arrière qui fait aussi mal que de bien. En tant qu’hôte, je me dois de lui proposer un verre d’eau et non un verre d’alcool. C’est préférable pour la gueule de bois qu’elle aura certainement demain matin. << je vais tâcher de me satisfaire de ce verre d’eau. >> Je souris alors que je passe dans la cuisine afin de lui servir un verre d’eau. Je lui laisse donc le choix de faire ce qu’elle veut le temps que je m’atèle à la tâche. Je finis par déposer le verre sur le mini bar qui trône dans le séjour alors que je lui propose éventuellement d’aller dormir ou de prendre un bain. Je céderai au moindre de ces caprices ce soir, comme si j’étais capable de lui refuser quoi que ce soit… C’est ridicule, je suis ridicule. Mes yeux se relèvent alors que sa voix résonne dans ma tête et que je me retrouve nez à nez avec elle. << Comme tu veux… >> Je souris presque timidement face à son regard insistant. «… Je… enfin c’est comme tu veux toi. » tentais-je de dire. Mon regard tente de soutenir le sien << Et si je te dis que j’n’ai pas envie de dormir… ? >> Je lui adresse alors un tendre sourire. « Tu optes donc pour un bain ? » dis-je alors que je sens subitement ses doigts glisser le long de mon torse. Oh Dieu, non pas ça… enfin si ça, mais non pas comme ça enfin… pourquoi je panique ? « Je… tu… enfin… » je baragouine je ne sais quoi, on dirait un adolescent qui ne sait pas comment parler à la plus belle fille du lycée. Je ne peux pas aller contre cette attirance qui anime tout mon corps avec ce simple toucher. Je ne sais pas quoi faire de mes mains, je ne sais pas comment interpréter ce geste, je ne sais tout simplement pas quoi faire. Est-ce censé de faire ça ? Est-ce saint de faire ça alors qu’elle est complètement saoule ? Qui du cœur ou de la raison aurait le dernier mot ce soir ? J’aimerai dire la raison, parce que oui, ce serait mieux pour tous les deux non ? C’est ce que je tente de me convaincre alors que je cède doucement mais surement à son regard charmeur mais qui la rend tellement attirante. Mon cœur s’emballe, j’ai chaud, terriblement chaud d’un coup. « Arrêtes…de… c’est pas…» Je ne peux finir ma phrase que ma bouche a définitivement retrouvé la sienne.

Invité

cause i got the feeling! j.e

mardi 4 octobre, 23h47 ” Jamais je n'aurai pensé que la soirée se poursuivrait ainsi, que je viendrais à repousser mes limites une fois de plus, comme si ce n'était jamais suffisant, comme si je ressentais le besoin de me mettre en danger, d'agir avec la parfaite insouciance. J'ai ce besoin d’adrénaline constant de défier la vie, de savoir ce qu'elle pourrait me réserver si je cherchais à déjouer ses plans, à m'imposer à elle comme si elle était mon adversaire, et lui lançais un "Et maintenant? Qu'est ce que tu comptes faire?" Je ne me fais pas de cadeau, je me fais souffrir parfois par mes choix, que peut être me réserver de pire? Mis à part la mort? Chose qui peut paraître extrême mais qui n'est pas à exclure étant donné ce fou qui cherche à avoir ma peau. Si j'ai tendance à être plus provocante qu'autre chose, ce soir je prends réellement un malin plaisir à me montrer complètement ingérable dans ce bar. Je m'amuse. Vraiment. Pas uniquement parce que je suis sous l'effet de l'alcool, bien que ca doit certainement avoir un rôle. J'ai enfin la chance de pouvoir de nouveau rire aux éclats, me comporter en femme puérile qui se soucie peu de son image, et qui ne cherche pas à contrôler. Oui c'est exactement ça, cette envie de lâcher prise, d'arrêter de me montrer si sombre et insensible. Ce que je n'avais pas prévu au programme de cette soirée, c'est l'arrivée de James dans ce bar, qui est soit dit en passant "le mien". Nos boulots respectifs nous placent clairement comme de réels concurrents, mais il faut croire que ca n'a jamais été un frein entre nous, bien au contraire. Rappelons que notre histoire a réellement commencer dans ce même bar, et lorsque je le vois, il m'est difficile de me dire que sa présence ici n'est pas pour moi. La raison c'est pourquoi? Est ce qu'il cherchait à venir me voir? Est ce que je lui manquais? Ou est ce qu'il était venu me piquer quelques clients pour remporter cette bataille professionnelle et me rendre au passage la monnaie de ma pièce? Je ne le saurai certainement jamais, et je préfère de toute façon m’accommoder de l'hypothèse qui me convient le plus, il avait ce besoin de venir me voir. Évidemment, dans cette hypothèse, j'oublie littéralement qu'il veut m'imposer un "C'était quoi l'autre soir? Qu'est ce que ca veut dire?". Et je dois dire que l'échange que nous avons jusqu'à présent correspond assez bien à ce que je veux, nous partageons un moment en toute simplicité, tantôt à rire, ou à dévier sur des sujets complètement puéril. Je ne suis pas en mesure de savoir combien je suis minable, mais je dois avouer que me comporter ainsi me fait réellement du bien, et à priori, ca semble amuser beaucoup le jeune homme avec lequel je n'ai malheureusement plus la chance d'échanger comme avant.

Il m'est assez difficile de savoir ce qu'il pense désormais, et lorsque je constate que je n'ai pas mes clés, j'attends une réaction de sa part. Peut être va t-il être mal à l'aise. C'est vrai, je lui ai fais du mal, et la dernière fois que l'on s'est vu, il y a eu ce... truc, peut être n'a t-il pas forcement la force de rester avec moi, et surtout dans ces circonstances... Mais contre toute attente, il semble s'amuser de tout ça, comme si je pouvais être la commanditaire de ce malentendu. Je ne suis malheureusement pas en état d'être si maline, je parviens déjà difficile à supporter le poids de mon corps, comment pourrais-je avoir une telle idée. Ca pourrait cependant être son cas, peut être pourrait t-il chercher à me faire venir chez lui afin de profiter de la situation? De ma personne en mode "je ne réfléchis pas", peut être même qu'il attend justement ce moment de faiblesse pour me faire avouer des choses. Tout ceci semble divertir plus qu'autre chose. En tout cas, je le suis jusque chez lui sans vraiment montrer une quelconque réticence, bien au contraire. Je récupère pour être plutôt apte à affronter ce qui va suivre. Passer la porte de chez lui me donne une sensation étrange, une bouffée d'oxygène si puissante qu'elle parviendrait à me rendre soudainement sobre. Il faut dire que cet appartement a été le témoin de bien des moments entre nous, je n'en avais pas eu conscience avant de m'y retrouver ce soir. Il me propose, en tant comme soucieux de mon bien être un verre d'eau, il ne fait donc pas parti de ces hommes qui cherchent à faire boire la femme afin d'obtenir ce qu'ils veulent d'elle? Je profite de ce moment pour observer les moindres recoins de la pièce, comme si je cherchais sans le vouloir à retrouver une trace de notre amour passé. Je hoche négativement de la tête avant de me ressaisir et de me rapprocher de lui alors qu'il propose les possibilités qui s'offrent à moi. «… Je… enfin c’est comme tu veux toi. » Je ne peux retenir un sourire amusé, voyant que je parviens d'une certaine façon à l'intimider.« Tu optes donc pour un bain ? » Non, j'opte plutôt pour le silence alors que mon relève se relève dans le sien, comme pour guetter la moindre réaction pendant que mes doigts viennent à caresser son torse. C'est mal. J'en ai bien conscience. Je suis certainement la pire des garces en agissant ainsi, mais si j'ai déjà du mal à me tenir en tant normal, autant dire que les ravages de l'alcool n'aident pas à ce que je reste tranquillement à ma place. J'ai envie de sentir son odeur, de me blottir contre lui, qu'il me regarde avec la telle intensité qu'il pouvait avoir pour moi auparavant. J'ai envie de sentir à travers son comportement à quel point il tient à moi et que je suis exceptionnelle, parce qu'il est clairement le seul à me regarder comme il le fait.« Je… tu… enfin… » Je suis suspendue à ses lèvres, seul les palpitations de mon coeur se font entendre, c'est l'impression que j'ai. Et malgré la folie que ca peut engendrer, je suis encore là, à tenter de le faire fléchir par mon simple regard, la bouche légèrement entrouverte. « Arrêtes…de… c’est pas…» Je l'écoute, prête à battre en retrait s'il me le demande, parce que si ce n'est pas ce qu'il veut, je ne lui infligerai pas ça. Mais veut t-il réellement fuir cette situation? Ou suis-je la seule à ressentir cette tension électrique entre nous comme si j'étais irrémédiablement attirée par lui, comme un aimant. Sans m'y attendre, je réceptionne sa bouche sur la mienne de façon plutôt surprenante, comme si une fois de plus nous étions incapable de résister à l'autre. Mes lèvres caressent les siennes avec envie alors que mes mains viennent se déposer sur ses joues. Il peut avoir une telle emprise sur moi, c'est déstabilisant. Je savoure pendant plusieurs secondes la douceur de ses lèvres et recule finalement mon visage du sien alors que je m'accorde un bref instant pour relever les paupières. "j'suis desolée... J'veux pas te faire du mal, ou quoique ce soit.." Gosh, première parole réfléchie de la soirée! Mais je sais à quel point je l'ai fais souffrir, et je n'ai pas envie de ré ouvrir cette plaie béante, même si j'ai ce besoin pour ma part de me rapprocher de lui. Si seulement tout pouvait être plus simple.”

Invité

cause i got the feeling! j.e

J’ai le droit de croire que le destin s’est chargé de me mettre une nouvelle fois sur le chemin d’Elisha ? Je pense qu’il en fait partit en tout cas. Même si j’avais cette envie perpétuelle de lui téléphoner, d’aller à sa rencontre, je n’avais pas eu le courage de peur d’avoir du mal à la quitter ensuite. Donc je dois dire que ce coup de téléphone de son amie ce soir, m’a clairement mis un coup de pied aux fesses pour qu’enfin je la retrouve. Certes, j’aurai préféré dans d’autres conditions, mais je vais m’adapter pour que cette soirée se déroule correctement, du moins cette fin de soirée vu l’heure à laquelle je débarque dans ce bar concurrent. Même si nos deux bars se font une petite guerre pour être le plus populaire, ce soir pour ma part j’ai tout oublié. Je ne suis pas là pour le travail, je viens simplement aider une ex ? une amie ? …. Disons Elisha. Avais-je vraiment besoin d’une excuse pour venir ? J’en sais trop rien.. Il est vrai que nous n’avons pas encore aborder le sujet qui nous mettra sans doute mal à l’aise… Ce fameux moment intime et plutôt torride de l’autre soir… C’était si fort, si intense qu’on ne peut pas faire comme si il n’avait pas existé, comme si ce ne signifiait rien, comme si c’était littéralement une erreur… C’est peut-être ce soir ou jamais pour mettre les choses aux claires ?
En voyant ce petit spectacle à mon arrivée, j’ai surtout bien l’impression qu’elle n’a pas besoin d’aide, elle a l’air de bien s’amuser et d’être bien entouré, l’un d’eux se fera certainement une joie de la raccompagner après… J’aurai pu partir du coup. Voir tous ces hommes affamés m’irise le poil, j’ai clairement envie de tous les assommés mais je prends sur moi et accède finalement au comptoir pour attraper Elisha qui a plusieurs reprises à tenter de m’échapper. Ce qui va suivre va être plutôt très drôle. A de nombreuses fois je lui évite une chute qui pourrait être mémorable et elle me divertit avec son manque de sérieux et ces remarques complètement à côté de la plaque. Son sourire, son rire, son regard, mon Dieu qu’elle est belle. Heureusement qu’il est temps de quitter les lieux et de la raccompagner sinon j’ai bien peur de céder à son charme.
Drôle d’impression que d’arriver près de chez elle. Un tas de souvenirs me remontent à la surface alors que nous sommes bloqués sur le pas de sa porte. Pas de clés à disposition. Ca pourrait clairement un drame et finir en crise entre nous deux, mais apparemment ce n’est pas le ton de la soirée. Je préfère prendre ça à la rigolade en l’accusant même d’avoir monté ce manège afin d’arriver à ses fins en venant chez moi. Le piège se referme sur moi alors que je suis à mon tour accusé d’avoir caché ses clés pour l’attirer dans mes filets. Peut-être…. Personne ne sait et ne saura jamais I got the feeling! J.E - Page 2 1972959918

I got the feeling! J.E - Page 2 1972959918

Moi je suis plutôt ravie que les clés ne soient pas dans son sac, je vais pouvoir profiter d’un peu plus de temps auprès d’elle, même si je risque de la mettre au lit en arrivant. Mais ça m’importe peu… rien que de sentir sa présence près de moi me fait du bien. Je suis prêt à affronter la discussion tant attendue, je suis prêt à prendre soin d’elle, je suis prêt à tout pour elle.
Il ne faut pas longtemps pour que nous passions la porte de chez moi, effectivement c’est plus simple quand on a les clés I got the feeling! J.E - Page 2 3480222922

I got the feeling! J.E - Page 2 3480222922

L’atmosphère à l’air plutôt détendue et je compte bien faire perduré ce sentiment en lui proposant un verre d’eau au lieu d’une boisson alcoolisée ce qui laisse entrevoir une petite moue boudeuse sur son visage, ce qui m’attendrie et me déstabilise quelque peu. Je m’occupe à quelque chose pour ne pas avoir à croiser son regard, c’est mieux ainsi parce que je sais que je vais me perdre si je m’y plonge. Son verre d’eau est à présent servit et je sens son corps se rapprocher du mien et encore plus lorsque ses doigts se glissent sur mon torse. C’est mal, c’est mal. Mes yeux sont à présent piégés dans les siens, je n’arrive pas à m’en défaire, je lutte mais c’est impossible. Je perds mes mots, je suis perturbé par ce rapprochement. Même si je voulais fuir et arrêter ce qu’il est en train de se passer, je ne peux pas, j’en suis incapable. Si incapable que je finis par prendre les devants afin de mettre un terme à cette tension entre nous. Preuves en est, mes lèvres rejoignent les siennes dans un moment de folie, certes mais un moment très intense et attendu pour ma part. C’est un sentiment si fort et si précieux que de goûter de nouveau à ses lèvres et au touché de ses mains contre ma peau. Mes mains viennent quant à elle se déposer de part et d’autre de son visage, doucement. Je me sens complètement emporté par ce baiser, comme si je n’étais plus dans cette pièce, complètement ailleurs, dans une autre dimension et c’est bon. Oui bon, mais toute bonne chose à une fin, c’est ce qu’on dit non ? Cette règle s’applique à nous aussi et le baiser se termine dans un silence et une douceur incroyable. Mes yeux s’ouvrent légèrement avant de croiser les siens de nouveau. << J’suis désolée… j’veux pas te faire du mal ou quoi que ce soit… >> Je souris alors que mes mains viennent à se retirer de son visage. La dure réalité apparaît. « C’est moi… je n’aurai peut-être pas dû… » lui dis-je alors que mes yeux n’ont pas réussi à quitter les siens. « Mais rassures toi, il y a pire comme souffrance » ajoutais-je comme pour détendre l’atmosphère. J’avais bien entendu comprit le sens de sa phrase, mais pourquoi faire ? Ce qui est fait est fait… « Mais tu as raison… Enfin… Je ne veux pas que tu penses que je veuille… enfin tu comprends... Si j’en ai envie bien sûr ce n’est pas le problème… » Je me mets à ricaner tellement je me trouve ridicule à ne pas savoir m’exprimer. C’est dingue à quel point elle me déstabilise. Mes mains essaient de parler pour moi avec certains gestes. Je me recule légèrement en la regardant fixement. « J’ai envie de te dire tellement de choses que je ne sais pas par où commencer… » lâchais-je alors que ma main se pose sur mon torse côté cœur. « Peut-être que je devrais l’écrire… » ajoutais-je alors que je me passe la main à l’arrière de ma tête. « Ou peut-être que je devrais t’embrasser à nouveau… » Lui dis-je avec un léger sourire en m’approchant d’elle de nouveau. « Je peux ? Tu n’en vois aucuns problèmes ? »

charney

Invité

Elisha R. Parker a écrit:: cause i got the feeling! j.e
mardi 4 octobre, 23h47 ” Le destin se mêle une fois de plus de notre sort. J'ai essayé, j'ai vraiment essayé de poursuivre, de passer à autre chose, mais j'ai l'impression que quoique je fasse, quoique je veuille, tout me ramène à cet homme. C'est complètement déstabilisant. Je suis indépendante, je suis une femme qui aspire à ce besoin de solitude, et pourtant, peu importe les conditions, peu importe les tensions, je ne parviens pas à vouloir être loin de lui. C'est assez étrange comme sensation, est-ce en rapport à cet amour si fort qui nous a lié, et qui nous lie certainement encore? Je ne sais. Le fait est que je ne parviens pas à casser ce lien qui nous unis. Est ce grâce à cette amitié qui nous a lié si longtemps? Nous avons surtout été amis avant d'être en couple, mais j'avoue que depuis que notre histoire a connu quelque chose de bien plus passionné et amoureux, ma vision des choses a changé. Je ne parviens pas à passer à autre chose comme je savais si bien le faire lorsque je passais la soirée avec un homme. J'ai pourtant les éléments qui me poussent à croire que j'ai eu raison de rompre, il y avait pas mal de chose qui ne coïncidaient pas entre nous, on ne peut pas dire que nous avions une vision des choses similaires sur l'amour, ou même par nos comportements, pourtant, nous avions créé un lien vraiment fort entre nous, à un tel point que même la rupture pourtant officielle ne suffisait pas à nous éloigner réellement. Il me manquait. J'avais beau ne pas l'exprimer ou encore l'éviter, ce n'est pas pour autant que je l'oubliais, bien au contraire. Il avait cette place particulière au fond de moi que personne ne parviendrait à combler. Une place qu'on ne donne pas à n'importe qui, et qui vous rappelle à quel point vous avez pu aimer cette personne. J'avais souvent essayé de penser à comment se passerait nos retrouvailles après ce fameux rapprochement chez mes amis, et je dois dire que j'étais clairement incapable d'en dresser un portrait concret. Nous parvenions pas vraiment à communiquer, et il semblerait que la seule chose qui parvienne à nous lier d'avantage, c'est cette attirance physique, qui est encore bien présente au vu de ce qui a pu se passer. J'ai beau avoir eu la réputation d'une fille facile, avec James c'est différent. Ce n'est pas qu'une histoire de coucherie, pas entre nous, pas avec tout ce que nous avons vécu, et puis je suis clairement consciente du mal que je peux lui faire en lui donnant un espoir qui n'en est pas forcement un. Parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, je me sens encore incapable d'être avec qui que ce soit, je veux avant tout être seule, et je sais que ca ne coïncide pas avec ce qu'il attend de moi. Tout ceci est donc bien compliqué. Heureusement, mon état pitoyable mais drôle de ce soir ne nous efforce pas à nous confronter à toutes ces réflexions. Je suis dans un contexte plutôt euphorique, et contre toute attente, le jeune homme ne cherche pas à fuir en me prenant pour une pauvre fille ou encore en me faisant une leçon, il veut juste s'assurer que je rentre à bon port, et que tout aille bien pour moi. Quand je dis que je ne le mérite pas... Moi tout ce que je sais faire c'est le faire souffrir, et lui se montre toujours présent pour moi, malgré tout ce qui a pu être dit ou fait entre nous. La situation est cependant amusante, et elle se poursuit en plus de ça devant le pas de ma porte où je réalise que je n'ai malheureusement pas les clés qui me permettent de rentrer chez moi. Ce genre de chose vous font normalement redescendre d'un étage et vous vous inquiétez de ce qu'il peut en être, je ne semble pas y accorder autant d'importance alors que je n'ai pourtant aucun moyen de rentrer chez moi pour le moment. Heureusement pour moi, James propose gentiment de me recueillir chez lui, en bon samaritain qu'il est. Je ne l'aurai certainement pas accepté si je n'avais pas été sous l'effet de la vodka, ca serait trop...étrange. Mais là ca ne me pose aucun soucis, malgré que c'est effectivement très étrange de retrouver cet endroit qui renferme dans de souvenirs, qui me plonge dans ce monde, dans son monde. C'est réconfortant et déstabilisant à la fois. Je suis cependant rapidement rassurée de me retrouver dans ce contexte puisque j'ai une capacité à oublier ce qui hante mon esprit en l'espace de quelques secondes.

Et c'est lorsque mon regard se repose sur James que je viens à avoir des pensées bien différentes. Je le trouve irrésistiblement attirant, il semble si sérieux, si insaisissable. Il ne manque pas d'attention, et autant dire que ça à le don de m'attendrir clairement. Je ne me pose pas de question et réduis rapidement la distance qui nous sépare, me permettant de pouvoir sentir son odeur, et caresser son torse du bout des doigts avec douceur. Je ne sais pas à quoi je joue, mais je ne semble pas remettre en question mon comportement, préférant observer sa réaction. Et dans un élan soudain, ses lèvres viennent se déposer sur les miennes, me laissant ce sentiment poignant envahir chaque partie de mon corps. C'est juste délicieux, comme toujours. Je me languis du goût de ses lèvres, des gestes délicats qu'il m'accorde. Ce moment doit cependant prendre fin. La réalité doit reprendre son cours, je dois avoir un minimum de conscience, même si je n'en ai pas envie. Je tente de m'expliquer, -m'excuser?- ou je ne sais quoi.« C’est moi… je n’aurai peut-être pas dû… » Je me pince les lèvres, me retenant de m'exprimer sur le sujet. Je ne peux clairement pas mentir et lui dire que je regrette, d'autant que c'est certainement là où je voulais arriver en le touchant ainsi.« Mais rassures toi, il y a pire comme souffrance » Ma main vient se glisser devant mon visage de façon assez timide alors que je ne peux retenir un rire. Ca fait du bien de prendre les choses avec autant de légèreté pour une fois. "Ouais, il faut bien l'avouer!" C'était loin d'être désagréable, même s'il sait parfaitement à quoi je faisais illusion.« Mais tu as raison… Enfin… Je ne veux pas que tu penses que je veuille… enfin tu comprends... Si j’en ai envie bien sûr ce n’est pas le problème… » Je hoche négativement de la tête tout en écoutant ses propos, comme si je cherchais à lui faire comprendre qu'il n'avait rien à se reprocher. Les sourcils haussés, je finis cependant par partager un rire avec ce dernier. Qu'est ce que je disais, la communication s'était clairement pas notre fort.« J’ai envie de te dire tellement de choses que je ne sais pas par où commencer… »Je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je n'ai pas forcément envie de l'entendre me dire combien il tient à moi et qu'il veut que je revienne parce que tout est encore trop compliqué dans mon esprit, j'ai pourtant ce besoin de m'ouvrir un peu d'avantage à lui, comme si ça pourrait nous permettre de recréer un contact, qui ne se résumera pas à un échange physique. "Tu n'es pas obligé de le faire..."dis-je alors que ma main vient attraper la sienne, j'éprouve le besoin de profiter de lui tant qu'il ne me rejette pas. « Peut-être que je devrais l’écrire… » Je feigne un sourire « Ou peut-être que je devrais t’embrasser à nouveau… » Je sens mon coeur s’accélérer à ses propos. « Je peux ? Tu n’en vois aucun problème ? » Si seulement j'étais capable de savoir ce que je voulais réellement. Tout était si confus, et je suis en perpétuelle bataille entre ce que je veux et ce dont j'ai besoin. J'ai tellement peur de le faire souffrir et de m'infliger cette souffrance au passage, mais est ce que je suis censé lutter et aller contre cette envie d'être proche de lui? Je me passe une main nerveusement sur le visage, si seulement quelqu'un pouvait être là pour me dire ce que je dois faire au vu des circonstances. J'ai besoin de sa tendresse plus que n'importe quoi là tout de suite. "Je.... A quoi on joue là?" lâchais nerveusement en souriant. Beh oui, où tout ça allait nous mener à part à notre perte?”

© charney

Invité

cause i got the feeling! j.e

Plus le temps passe, plus je me dis que cette histoire ne peut pas se terminer ainsi et le fait d’avoir passé un moment intime l’autre soir chez ses amis me conforte dans l’idée qu’il reste quelque chose à sauver. Je me rassure et me dit que le temps fera son travail, c’est pourquoi je n’ai pas donné de réel signe de vie depuis cet évènement. Je ne veux pas non plus être trop lourd et insistant sur ce que je veux alors qu’elle m’a fait clairement comprendre que ce statut de couple ne lui allait plus, mais pouvons-nous être de nouveau amis après ces mois intenses passé ensemble ? Pouvons-nous passez outre ce réveillon qui a marqué pour toujours ma vie ? Je pense que non et clairement je n’ai pas envie que le contraire se produise. C’est toujours pareil on se demande qui fera le premier pas ? A croire que le destin et la vie sont de mon côté cette fois ci et non pas contre moi. Je suis amené à me retrouver dans le bar où travaille Elisha, et comment dire que ce n’est pas ma place vu qu’il est censé être l’un des plus gros concurrents du bar dans lequel je suis employé, mais je me conforte dans l’idée que je vais pouvoir partager un moment avec la femme dont je suis toujours éperdument amoureux et mon cœur s’emballe au simple vu de son sourire. Je déchante rapidement quand mes yeux se baissent sur les hommes à ses pieds mais l’histoire est entre elle et moi. Rapidement nous nous retrouvons chez elle après plusieurs péripéties qui nous ont fait partagé quelques rires ce qui soit disant passant était très agréable. Un de plus s’exprime entre nous au moment où la disparition de ses clés fait apparition. Alors que la belle brune semble quelque peu dépiter par cette mésaventure, moi au contraire je m’en réjouis plus qu’autre chose. Je pense d’ailleurs que si elles n’avaient pas disparu d’elles-mêmes ou par la complicité de son amie, je les aurais perdues de ma propre volonté pour poursuivre cette soirée qui semble être la nôtre. Je ne cherche pas à profiter de son état d’ivresse, je veux simplement m’assurer que tout se passe bien pour elle, qu’elle soit en sécurité. C’est tout ce qui m’importe. Une fois de plus j’ai ce besoin de lui prouver que je serais là pour elle, toujours, quoi qu’il arrive, quoi qu’elle décide, qu’importe l’interprétation qu’elle fera de ce rapprochement passé. J’ai envie, j’ai besoin d’être présent. Et qui sait, peut-être qu’un jour ça jouera en ma faveur.
Moi qui pensais que la voir dans mon appartement allait me rendre plutôt à l’aise, je me trompais, ça me fait tout bizarre. Je tente de m’occuper et de m’assurer de son bien être afin de ne pas trop penser à la suite. Je suis à la fois gêné comme un adolescent et pétrifier comme un enfant de ce qu’il pourrait se passer par la suite. La conversation semble être une évidence qui s’offre à nous alors qu’Elisha a trouvé une tout autre occupation plutôt agréable à première vue mais extrêmement déstabilisante lorsque ses doigts effleurent le haut de mon corps. Mes yeux ne peuvent pas lutter, je suis charmé en un regard et attendri par son sourire ravageur. James, c’est mal ! Court, part, enfuis toi, tu vas te perdre… Oui cette voix ne cesse de retentir dans ma tête, mais je suis figé sur place alors que mes lèvres ne peuvent résister à la tentation plus longtemps. C’est si bon de pouvoir sentir la douceur de ses lèvres contre les miennes, pouvoir humer son odeur, toucher sa peau, sentir son souffle claquer contre mon visage. Sauf que comme on dit souvent, toute bonne chose à une fin, et la séparation laisse un gout de trop peu. Son comportement me touche, elle se préoccupe de mon bien être et ne souhaite pas me faire souffrir davantage. Je tente de la rassurer en lui affirmant qu’il y a d’autres tortures plus cruelle que le fait de partager un baiser. Bien entendu, j’avais très bien compris le message qu’elle souhaitait me faire passer mais pour le moment, je n’avais pas envie de gâcher ce moment qui semblait s’offrir à nous. << Ouais, il faut bien l’avouer ! >> Je suis plutôt flatté par ce compliment caché et le montre par un petit sourire qui se veut charmeur, mais rapidement je change d’avis et me montre distant afin d’être du même avis qu’elle bien que mon cœur veuille clairement le contraire et comme à chaque fois que je laisse mon cœur parlé, je me mélange les pinceaux et raconte n’importe quoi jusqu’à me montrer ridicule auprès de cette femme qui représente tellement à mes yeux. J’aimerai pouvoir m’exprimé correctement et lui ouvrir mon cœur sans avoir de problèmes délocution, mais ça me paraît impossible vu le nombre de choses que j’aimerai lui offrir. J’opte pour une lettre, c’est peut-être la solution. Sa main vient attraper la mienne alors que mes yeux viennent se déposer sur ce lien crée par nos mains. << Tu n’es pas obligé de le faire… >> Je relève les yeux vers elle, comprenant rapidement qu’elle ne souhaite pas que j’évoque mes sentiments aussi nombreux soient-ils alors pour éviter un malaise, j’évoque la solution du baiser, vu qu’apparemment la parole ne soit pas la bienvenue et la plus simple ce soir entre nous. Nos corps semblent vouloir s’exprimer d’eux même par l’attraction qu’ils ont l’un pour l’autre. Je m’attendais à une réponse positive de sa part concernant le baiser mais j’ai pour réponse une question. << Je… A quoi on joue là ? >> Mes mains viennent de nouveau prendre possession de son visage afin de pouvoir relever sa tête vers moi pour plonger mon regard dans le sien. Je sens comme un courant électrique parcourir tout mon être par ce toucher, par cet échange visuel. « Je ne joue pas... J’ai jamais joué avec toi. » lâchais-je lentement. Mon regard planté dans le sien, je cherche à lui transmettre toutes mes émotions et mes sentiments. Notre bulle se referme sur nous alors que dans mon regard on peut lire à quel point je la trouve belle, exceptionnelle et courageuse, unique en son genre et incroyablement forte.

Invité

cause i got the feeling! j.e

mardi 4 octobre, 23h47 ”Cet étrange comme sensation, peu importe ce qui se passe dans ma vie, j'ai l'impression que tout me ramène à lui. Peu importe les choix que je fais, ce qui se passe dans ma vie, je me retrouve toujours face à lui d'une façon ou d'une autre. Je ne vais pas dire que cette relation est simple à gérer, c'est de loin la plus complexe à vrai dire. J'aimerai que ce soit plus simple, j'aimerai suivre la raison qui parvient de temps à autre à se frayer un chemin dans mon esprit, mais je n'y arrive pas, et je me retrouve une fois de plus à ses côtés alors que notre relation connaît une évolution assez désastreuse. Je pensais que m’éloigner de lui m'aiderait à y voir plus clair, mais ca ne l'est pas. Ca ne l'est pas parce qu'il s'agit de James, et que peu importe qui je suis devenu je reste un peu bloqué par ce passé que nous avons eu la chance de partager. Et cette hésitation permanente me fait surtout comprendre toujours plus qu'il mérite tellement mieux qu'une femme comme moi. Lui va de l'avant, il ne se pose pas de question, rien ne l'effraie. Et moi....moi après cette belle histoire, j’éprouve le besoin de fuir, de revenir sur les engagements que j'ai pris, de prendre le large. C'est pas juste pour lui, et ce qui l'est encore moins, c'est que je m’évertue à rester proche de lui. La soirée de l'autre soir en avait été une preuve sans précédent, je suis attirée par une force divine qui me pousse toujours plus à aller vers lui. Mais qu'est ce que je cherche en agissant ainsi? A me rassurer, à éprouver ce sentiment de réconfort et de sécurité? Ou est ce que je suis assez égoïste pour combler ce manque d'affection dans les bras dans cet homme qui n'attend qu'une chose c'est mon retour dans sa vie?

Je ne sais pas. Et c'est cette incertitude que j'ai le plus du mal à gerer. Je ne parviens pas à avoir des réponses, ou alors, peut être que je me pose les mauvaises question, va savoir. Le fait est qu'une fois de plus, je n'échappe pas à cette règle qui me pousse à me mettre dans mes retranchements, bien au contraire. Mon côté raisonnable est resté à l'entrée du bar puisque je me trouve même au sein de cet endroit chargé en souvenirs et que je me surprends à être très détendue, peut être même trop... Je m'empare d'une attitude séductrice avec brio sans y réfléchir, sachant parfaitement ce que je pourrais récolter. Et ca ne loupe pas. Un baiser qui pourrait paraître inattendu mais qui parait pourtant si naturel entre nous, comme si c'est ce que nous avions toujours attendu, comme si tout était soudainement plus clair. J'éprouve ce sentiment infiniment agréable en vivant un tel moment, mais je sais rapidement que ça ne nous aidera pas à sortir de cette impasse. Au contraire, je m'y enfonce d'avantage, et j'attire James avec moi dans ce trou béant. Et je sais ce que je fais, n'empêche que je le fais quand même. Peut être parce qu'en plus de ça, l'alcool que j'ai pu ingurgiter peut justifier mes actes si inconscients et inconsidérés soient-ils. C'est libérateur, malheureusement, ce baiser touche à sa fin, me laissant un goût de trop peu, bien que je sais que c'est déjà bien trop étant donné les conditions. Je le lui fais savoir. Je ne veux pas qu'il croit que je cherche à profiter de lui, ou à jouer, même si c'est malheureusement le sentiment que j'ai au vu de mes actes. Je veux juste qu'il sache que je ne veux pas lui faire de mal, ca n'a jamais été le cas, peu importe ce qui pourrait être dis, je ne chercherais pas à le nuire, jamais. Il ressent pourtant le besoin de s'exprimer sur ses sentiments, pensant certainement que ca éclairerait les choses pour nous, mais je panique à l'idée d'entendre combien il tient à moi et qu'il veut mon retour. Parce que d'une certaine façon, même si ca a déjà été évoqué ou pas, je pense avoir saisi exactement ce qu'il en était pour lui, même si je ne lui ai pas toujours fais de cadeau. L'alcool semble avoir soudainement déserté mon corps l'espace d'un instant alors que je me retrouve à lui demander ce qu'on fait alors que lui me proposer clairement de prolonger ce rapprochement. Je suis surprise, certainement autant que lui par cette lucidité passagère, mais j'éprouve le besoin quand même de savoir. Je ne sais même pas si je lui pose la question à lui enfaites, cette question s'adresse plutôt à moi, la femme qui joue sur tous les tableaux et qui ne sait pas ce qu'elle veut. Ses mains viennent caresser doucement mes joues, me forçant à croiser ce regard qui me trouble par son intensité et qui me rappelle combien je peux tenir à cet homme exceptionnel.« Je ne joue pas... J’ai jamais joué avec toi. » Je me mordille nerveusement la lèvre, me mettant devant le fait accompli que je suis la seule à avoir ce rôle désagréable, ce rôle dans lequel je m'enferme pourtant. "Je sais" lâchais-je finalement dans un souffle peu maîtrisé. "j'suis désolé, j'suis pas toujours facile à suivre..."je passe une main sur mon front en tentant de fuir son regard "la situation reste compliquée pour moi, et je veux pas te donner de faux espoirs, tout est encore difficile à gerer pour moi... " je grimace légèrement et finit par relever le regard dans le sien "ca n'empêche que tu me manques... vraiment." dis-je avec un fin sourire, espérant qu'il ne prendrait pas si mal tout ça. Je poursuis donc. "Nos fous rires me manquent, nos discussions me manquent... tes bras me manquent" me heurtais-je à évoquer. C'était effectivement pas très agréable à avouer, mais il était en droit de savoir ce qu'il en était de mon côté, et si à l'heure actuelle, je n'en sais absolument rien moi même, il doit être en mesure de connaître en quoi mon esprit peut être tourmenté. "Je tenais à ce que tu le saches Mayer" ajoutais-je alors que je lui adresse un sourire fin mais tendre au vue de la situation. Je ne pouvais malheureusement lui dire à quel point, mais c'était déjà un début.”

Invité

cause i got the feeling! j.e

Je pensais avoir pris du recul et avoir refermé la plaie qu’avait créé ma séparation avec Elisha, que tout était à présent clair dans ma tête. Ouais c’est ce que je pensais, que notre moment plutôt intense l’autre jour avait mis un point final à notre histoire. Le silence radio depuis cette aventure prouvait peut-être indirectement que c’était définitivement fini non ? Tout ça n’est qu’illusion, il me suffit de poser mon regard sur elle pour comprendre que mes sentiments sont toujours aussi forts, que je cherche simplement à les camoufler pour ne pas qu’ils me fassent souffrir et que même le temps n’arrive pas à me la faire sortir de ma tête. Alors oui, j’essaie de penser à autre chose, de me lancer à corps perdu dans le travail, mais ça ne change rien au fait que je sois toujours dingue de cette femme, de son sourire envouteur, de son rire communicateur et son regard charmeur, la douceur de ses lèvres et l’odeur de sa peau. J’ai beau faire genre que j’ignore tout, que je veux tout oublié, mais dès qu’elle a besoin, je réponds présent, je ne veux que son bonheur, je ne veux que son sourire. Preuve en est ce soir, alors que je souhaite simplement la ramener chez elle, prendre soin d’elle, qu’elle se sente bien, en sécurité. Un brin de légèreté entre nous lors de notre escapade chez elle. Un signe du destin ou le sort qui s’acharne sur nous, je ne sais pas mais le fait qu’elle se retrouve chez moi fait remonter tellement de souvenirs, des bons oh oui énormément de bon, mais aussi celui qui a marqué le début de notre fin c’est pourquoi je cherche à me faire distant tout en étant serviable… Mais….

Il ne me fallait pas plus pour tomber encore une fois dans le panneau, un regard, son toucher et je suis complètement retourner, à tel point que je craque, moi alors que je me suis dit qu’il ne fallait plus que ça arrive… Mais comment résister alors que mon corps et mon cœur ne demandent que ça. J’entame et me jette la tête la première dans notre chute en posant mes lèvres contre les siennes. Même si j’apprécie et que je suis complètement ailleurs lors de cet échange qui me redonne un coup de booste, je sais que, ce baiser va avoir par la suite un coup plus amère. Il va nous perdre encore plus que nous le sommes déjà. A croire que nous cherchons sans cesse à nous faire du mal. Le comportement qu’elle a me laisse presque sans voix, elle a l’air de tenir encore à moi puisqu’elle évoque le fait de ne pas vouloir me faire de mal, mais le baiser n’a rien de mal pour moi, il prouve bien la réalité dans laquelle elle ne veut pas se mettre. Moi j’en suis satisfait. La question tant attendu ou tant évité, arrive et bizarrement ce n’est pas moi qui la pose, mais j’y réponds le plus sincèrement, yeux dans les yeux, comme je le suis à chaque fois en sa présence. Il n’y a clairement pas de jeu pour ma part, et je pense qu’elle l’a bien compris. << Je sais >> Alors qu’elle tente de m’échapper, mes mains quitte finalement son visage pour retomber de part et d’autre de mon corps. Je suis un peu anxieux de ce qu’il va suivre, j’ai peur que toute cette soirée finisse en pâté pour chat. Je reste un instant silencieux, essayant d’attraper son regard au vol. << J’suis désolé, j’suis pas toujours facile à suivre… >> Que dire a ça ? C’est vrai que son comportement est parfois compliquer à déchiffrer mais bon, j’ai appris à la connaître et au fond je sais que si elle agit ainsi c’est pour se protéger… mais la question c’est de quoi ? ou de qui ? << La situation reste compliquée pour moi, et je veux pas te donner de faux espoirs, tout est encore difficile à gérer pour moi… >> Je souris, parce que je ne sais pas quoi faire d’autre, je suis un peu le cul entre deux chaises à vrai dire et je tente de détourner le regard parce que finalement ça me blesse d’entendre ces mots sortir de sa bouche. « Pourtant il y a eu l’autre jour… et là ce baiser… je suis pas fou… je suis pas le seul à ressentir toutes ses choses quand même ? » marmonnais-je alors que je croise finalement son regard. << Ca n’empêche que tu me manques… vraiment >> Alors là… Je ne sais comment réagir, je ne veux pas la couper dans son élan, pour une fois qu’elle m’ouvre son cœur, je ne vais pas l’en empêcher. Je reste de marbre, un peu pour lui faire comprendre que j’attends un peu plus comme explications, un peu plus de clarté parce que là c’est un peu flou, je lui manque mais elle ne veut pas plus… << Nos fous rire me manquent, nos discussions me manquent… tes bras me manquent >> Je suis touché par ses paroles, à tel point qu’un sourire apparaît sur mon visage. Je ne suis donc pas le seul à éprouver ce manque en permanence, c’est rassurant. << Je tenais à ce que tu le saches Mayer. >> Je laisse échapper un soupire tant la situation est compliqué entre nous. Tout pourrait être pourtant si simple. « Je… enfin je… Ca me touche ce que tu me dis… J’avais vraiment besoin de l’entendre… » lâchais-je brièvement avant de plonger mon regard dans le sien. « Tu es… tellement belle quand tu t’ouvres à moi comme ça… et… mes bras ne demandent que toi, je ne demande que toi, tu le sais… tu me manques… J’ai tant de mal à vivre quand tu es loin de moi. J’ai essayé de fuir mais tout me ramène à toi j’ai l’impression…» ajoutais-je alors que mon corps se rapproche dangereusement du sien de nouveau. « Mais… qu’est-ce que tu attends de moi ? » lui demandais-je plus sérieusement. « J’aimerais trouver les mots pour te rassurer, te consoler et te réconforter en te serrant contre moi, mais si tu ne veux pas… comment je fais ? » terminais-je par dire alors que mes mains viennent retrouver leurs positions précédentes, contre ses joues afin de pouvoir accentuer mes dires à travers le regard que je suis adresse. Cette tension entre nous est si forte à ce moment précis, que peu importe ce qu’il se passerait, ce moment chamboulera une fois de plus ma vie. Mon coeur bat si fort en moi qu'il me ferait presque mal. J'aimerais que ce moment ce fige et que nous restions ainsi pour toujours...

Invité

cause i got the feeling! j.e

[i] ”J'ai l'impression de faire soudainement un bond dans le passé. Quand tout allait bien, quand il n'était pas question de savoir ce que nous étions l'un pour l'autre ou où nous en étions. Tout parait simple... Je sais que l'alcool y contribue, et je pense que même si les effets se dissipent peu à peu, je veux garder cet état d'ivresse de façon imaginaire, ce qui m'empêche d'affronter la réalité, d'affronter les problèmes, les complications à exprimer où j'en suis réellement. Parce que je suis perdue, et je sais que si je lui dis clairement une fois de plus, je risque de le perdre de façon définitive. Peut être que c'est ça l'ennui, je refuse de me résoudre à le perdre, et je le retiens attacher à moi sans aucun scrupule. Je ne dis pas que je fais ça l'esprit léger, disons plutôt que cette envie d'être proche de lui, dans tous les sens du terme est plus forte que ce qui peut être raisonnable. Et puis le destin ne joue pas en ma faveur non, il me le met quotidiennement sur mon chemin, comme si devoir m'arrêter à ce choix que j'ai fais n'était déjà pas assez difficile à assumer pour moi. Ou que j'aille, quoique je fasse, j'ai l'impression que tout me ramène à lui, tout le temps. Et si nous étions finalement inséparable? Si toutes ces péripéties n'étaient qu'un moyen de nous faire comprendre que cette relation dépasse toutes les autres, dépasse l'amitié, l'amour, dépasse tout... Et c'est encore plus flippant. Je sais que je suis novice en amour, inutile de préciser que cette relation cause ma perte, que j'y laisse une part de fierté, d'amour propre, elle me détruit et m’élevè si haut à la fois. Je me résous, je ne veux pas le perdre, je ne veux pas le laisser partir, pas une fois de plus. J'ai eu le malheur de le faire à New-York et au final, il a laissé un grand vide durant plusieurs années. Mais il aura suffit que nous nous retrouvions dans son appartement pour que les problèmes apparaissent de nouveau. Nous nous embrassons une fois de plus, comme si nous étions incapable d'en faire autrement. Un instant de sobriété chez moi, je parviens finalement à aborder une discussion sérieuse, délaissant ce ton léger dont je fais preuve depuis ce début de soirée. Et je sais que je vais m'enfoncer, je sais que je devrais tout faire sauf parler de ça maintenant, d'autant plus que l'ivresse à tendance à me faire dire les choses clairement, et de ne pas vraiment peser mes mots. Je ne vais pas y mettre les formes, et ca,c'est pas bon du tout... Et puis je suis bien trop bavarde! Voilà que j'évoque le manque qu'il a laissé en moi, comme si c'était pas suffisant de me comporter comme la fille qui ne sait pas lui résister physiquement. Mes mots sortent de ma bouche sans que je ne parvienne à les contrôler. Et je sens que l'impact de ces derniers, il délaisse mon visage, son visage se ferme subitement, et je réalise que je suis déjà entrain de m'enfoncer. « Pourtant il y a eu l’autre jour… et là ce baiser… je suis pas fou… je suis pas le seul à ressentir toutes ses choses quand même ? » Je me passe une main nerveusement dans les cheveux, laissant échapper un semblant de souffle. "Nan, mais c'est..."je fronce les sourcils "c'est loin d'être si facile..." Et j’évoque rapidement le manque, le manque de lui dans son intégralité , un manque constant. Ca n'a rien a voir avec le couple qu'on a pu formé, ou l'amitié, c'est juste lui, et son absence que je tente de combler un peu plus chaque jour, comme je le peux.« Je… enfin je… Ca me touche ce que tu me dis… J’avais vraiment besoin de l’entendre… Tu es… tellement belle quand tu t’ouvres à moi comme ça… et… mes bras ne demandent que toi, je ne demande que toi, tu le sais… tu me manques… J’ai tant de mal à vivre quand tu es loin de moi. J’ai essayé de fuir mais tout me ramène à toi j’ai l’impression…» je ferme les paupières comme si j'essayais d'oublier chaque mot qu'il venait de prononcer, oui les entendre font encore plus mal, si lui se réjouit de cette discussion, du fait que je m'ouvre, chaque fois qu'il évoque l'amour qu'il a pour moi me rappelle le monstre que je suis en le gardant à mes côtés, et on peut dire que cet effet est efficace puisque j'ai soudainement envie de faire marche arrière. « Mais… qu’est-ce que tu attends de moi ? J’aimerais trouver les mots pour te rassurer, te consoler et te réconforter en te serrant contre moi, mais si tu ne veux pas… comment je fais ? » Je m'efforce à reprendre mon souffle et à relever le regard dans le sien alors que je sens de nouveau ses mains se posaient sur mes joues. J'aimerais lui dire que j'ai besoin de loin, mais tout le monde sait que ce n'est pas ce qu'il me faut réellement. Alors je parviens finalement à briser le silence pour ma propre descente aux enfers "J'ai juste besoin que tu me repousses" Je sens ma voix faiblir. "J'ai envie que t'aies la force de me dire qu"on mérite mieux que ça, que je fais n'importe quoi... Que je n'ai pas le droit de nous infliger tout ça, et que tu mérites mieux, parce que c'est le cas James! Alors sors moi de ta vie parce que moi je suis incapable de te sortir de la mienne" dis-je alors que mon regard se balade dans le sien. J'ai le coeur qui menace de sortir de ma poitrine, ma gorge est nouée comme jamais.. Ca y est je suis clairement entrain d’éloigner le seul homme qui ne m'ait jamais aimer. "Alors dis le... s'il te plait... " murmurais-je. C'était cru, sachant que c'était moi qui passait principalement mon temps à lui tourner autour. Mais j'avais surtout besoin qu'il me repousse. J'avais besoin que l'un de nous cesse les dégâts, et il était à priori le seul à pouvoir le faire. Je n'avais pas le droit de débarquer dans sa vie chaque fois que je le voulais afin de mettre une telle pagaille. Je souffle en hochant négativement de la tête, sentant le sang me montait à la tête. "Je ferais peut être mieux de rentrer chez moi." Oui, parce que là je suffoquais, et que c'était tout ce qu'il me restait à faire. L'alcool n'est plus. La joie n'est plus. ”

Invité

cause i got the feeling! j.e

Ma vie à totalement été bouleversé par mes retrouvailles avec Elisha. Clairement elle est devenue beaucoup plus belle mais tellement compliquée également. C’est vrai, quand on y pense, il y a eu tellement de murs à escalader pour avoir un peu de bonheur, de tranquillité. Faut avouer que dès le début tout a été compliqué, personne n’a cru en notre histoire, la vie ne nous a pas épargné entre le passé, les histoires de famille, les problèmes d’engagements… Mais finalement nous nous étions battu pour avoir ce que nous voulions, être ensemble, c’est tout ce qu’il importait à mes yeux. Je pensais clairement que nous avions passé le pire dans notre histoire et que maintenant nous allions pouvoir nous reposer et vivre notre vie comme nous le souhaitions. Je ne dis pas que nous n’avons pas eu de bons moments, loin de là, il y en a eu tellement que je ne souhaite retenir que ceux-là. Mais malheureusement la réalité nous rattrape toujours et la vie nous a rappeler à l’ordre pour nous dire que rien n’était facile entre nous et que ça ne le sera jamais. Je pensais que rien ne pourrais détruire ce que nous avons construit ensemble, je pensais que ce nous allait affronter une nouvelle fois cette tempête qui menaçait de nous tomber dessus… ouais j’avais espoir, mais tout s’est envolé alors que tout s’effondre à cause de trois mots « C’est fini… »
C’est fini et pourtant je suis amené une fois de plus à croiser son chemin, comme si la vie était ravie de me faire souffrir ? De nous faire souffrir ? Devoir m’occuper d’elle ne m’a jamais posé de problèmes, bien au contraire, mais dans ces conditions, maintenant alors que nous ne sommes plus ensemble, est-ce vraiment ma place que d’être dans son bar à la regarder se déhancher sur le comptoir face à de nombreux hommes en chaleur ? J’en sais rien, et pourtant je suis là, à vouloir l’aider contre son gré. Finalement, après plusieurs tentatives elle se laisse faire, peut-être est-ce la fatigue qui rentre en jeu mais elle baisse la garde une fois dehors. L’atmosphère ne fait que se détendre au fur et à mesure de notre échange. Un peu de légèreté ne nous fera pas de mal. Au contraire, ça pourrait bien finir par nous rapprocher et nous faire réaliser à quel point nous étions compatibles auparavant.
J’aime cette femme, d’un amour sincère et si profond que ça me transcende le cœur de ne pas pouvoir la toucher, l’embrasser, lui dire tout ce que j’aimerai lui dire sans pour autant la brusqué, la braquer contre moi alors qu’elle me sourit et semble contente de passer un peu plus de temps avec moi alors que ses clés de maison ont comme par magie disparues de son sac à main. Une chance pour moi, c’est évident que c’est un signe pour que cette soirée continue sur sa lancée.
Nous retrouver chez moi, dans l’appartement qui a été témoin de plusieurs rapprochements, de complicité et de partage me fait soudainement comprendre tout ce qu’on a perdu. Mais bizarrement, la situation change peu à peu et la soirée devient une soirée confidences. Tout est assez bancale, c’est plutôt triste mais en même temps une note positive en ressort. Je lui manque. C’est tout ce que je voulais entendre. Que notre séparation ne l’a pas laissé de marbre. Mais tout dégénère encore une fois alors que c’est mon tour de prendre la parole. << J’ai juste besoin que tu me repousses. >> mes yeux s’écarquillent comme jamais. Mais a quoi elle joue. Mon cœur s’accélère et mes mains lâche désormais son visage pour que je puisse faire un pas en arrière. Je l’observe silencieux. << J’ai encore que t’aies la force de me dire qu’on mérite mieux que ça, que je fais n’importe quoi... Que je n’ai pas le droit de nous infliger tout ça et que tu mérites mieux, parce que c’est le cas James ! Alors sors moi de ta vie parce que moi je suis incapable de te sortir de la mienne. >> Je secoue la tête, me passant la main sur le front puis me frottant le visage entièrement. Je ne peux pas en croire mes oreilles. C’est si injuste ce qu’elle me demande de faire. Si cruel. Je soupire, encore et encore alors que je dépose de nouveau mon regard sur elle, anéantis par ses mots. Je ne peux pas… « T’as pas le droit de me demander ça Elisha ! » Lui lâchais-je « C’est pas juste ! C’est toi qui ne veux plus de moi dans ta vie, n’inverse pas les rôles s’il te plait ! » ajoutais-je avant que sa voix ne résonne de nouveau dans mes oreilles, me suppliant presque de mettre à exécution ses mots. << Alors dis le… s’il te plait…. >> J’aimerais résister, ne pas céder mais… c’est trop ce qu’elle demande. Je suis mélangé entre le sentiment de tristesse et de colère. Ca me révolte que ce soit à moi de prendre les devants alors que c’est elle qui a mis un terme à notre relation. Pourquoi devrais-je moi abandonner ? Il faut que j’explose à présent… C’est trop pour moi. Mais je retiens tout en moi encore un peu. << Je ferais peut être mieux de rentrer chez moi. >> la fuite, encore et toujours la fuite. Dès que ça devient trop sérieux il faut qu’elle parte… « Tu sais quoi… tu … j’en ai marre. J’en peux plus de devoir te supplier. Alors tu sais quoi, cette fois ci je laisse tomber, t’as gagné. » Lâchais-je alors que ma voix devient tremblante. « Je me suis battu pour essayer de sauver le peu de notre histoire… Mais j’en peux plus de me battre seul. J’en ai marre de devoir attendre, de me demander de comment tu seras ce jour-là… Si tu vas être complètement réceptive ou si tu vas me rejeter. Tu veux que je te sorte de ma vie ? Très bien… » Je tente de rester calme, mais la douleur et le mal être commence à me faire perdre pied et j’hausse le ton sans même m’en rendre compte. « Un coup tu veux de moi, un coup tu veux pas, mais tu te laisses embrasser, ou tu m’embrasse toi-même. Ça suffit de jouer avec moi cette fois-ci Elisha. J’abandonne. » dis-je alors que je décide d’enfin lâcher son regard des yeux. Je pense que le message est clair. Je me retourne pour lui tourner le dos, car je ne peux plus affronter son regard qui me déstabilise et qui pourrait clairement me faire craquer. Non je ne veux pas pleurer devant elle, je ne veux pas lui laisser la joie de savourer la souffrance que ça me fait de lui dire tout ça. Mais la colère prend le dessus peu à peu et ma main claque contre le bar et tape ensuite sévèrement dans le verre d’eau qui lui était destiné. Ce dernier s’écrase au sol laissant un bruit sourd résonner dans la pièce. « Ça me rend dingue !! » criais-je en me retournant pour lui faire face. « Parce que je n’avais pas imaginé ça pour nous tu vois ! Tu veux que je te dise que tu as tout gâché ? Alors oui T’as tout gâché ! Je t’aime, mais j’ai l’impression que ça ne suffit plus pour nous sauver. Je laisse tomber. J’ai plus envie… Je ne ferais plus d’efforts, je n’essaierai plus de te reconquérir… Je te laisse tranquille, vivre ta vie… faire n’importe quoi, te sentir vivante…vu que c’est ce que tu veux… Je ne serais plus un boulet pour toi, crois-moi. » terminais-je par dire. « J’ai besoin de prendre l’air. Je ne te mets pas dehors, tu peux rester dormir ici… T’as pas tes clés de toutes manière… » Mon corps déambule vers la porte de sortie avant de me retourner une dernière fois pour la regarder. « J’espère que tu es consciente de ce qu’on a perdu ! » Mon regard croise le sien une dernière fois, espérant peut-être un retournement de situation....

» Can't stop the feeling ♫
» You know I wanna let you know, I'll never let this feeling go
» on a tous le feeling
» I don't know about you but im feeling 22 - william et leyla
» » first meeting, good feeling?

I got the feeling! J.E

I got the feeling! J.E

Sujets similaires

Sujets similaires