Les clients arrivait par pochetés dans le bar et je ne voyais pas les heures passer tellement il y avait du boulot. Je faisais aller les bouteilles depuis maintenant sept heures et il ne me qu’une heure avant de retourner chez moi… ou pas.  J’avais encore tout plein d’énergie que je n’avais pas envie que ma soirée se termine seule dans mon appartement. Une idée me vin en tête, une petite idée malicieuse. Alors que je me chiffre se termina, je saluai ma collègue qui allait fermer le bar, je pris mes clefs de voiture et me dirigea chez moi question d’aller me changer avant d’aller faire un saut chez Daniel. Cet homme chez qui elle ne s’ennuyait jamais. Cette homme qui pouvait la refaire tomber dans ses vices en claquant des doigts. Le seul qui était capable d’allumer cette flamme au fond d’elle. De l’amour ? Ça jamais ! C’était que purement physique et animal entre lui et moi. J’avais besoin de ça ce soir et j’étais persuadé qu’il n’allait pas être contre. Alors, en arrivant chez moi, j’enfilai mon tout nouveau déshabillé que j’avais fait parvenir par internet, les coûts étaient bien moindre qu’en magasin… Il était noir, orné de dentelle avec des jarretelles. J’enfilai par la suite, seulement qu’un manteau afin de couvrir le tout. Ce n’était la temps de me faire arrêter par la police alors une fois dans ma voiture, je roulai très doucement, sans fausse manœuvre.

Une fois rendu devant la porte, je frappai trois petits coups francs. J’espérais qu’il allait être présent et surtout, qu’il allait être seul. Je ne voulais pas passer pour une complète idiote devant des amis ou bien des membres de sa compagnie. Je savais qu’il était un homme important et je ne voulais pas lui créer d’ennui. Je voulais seulement lui donner un peu de plaisir dans cette nuit sombre, dépourvu d’étoile. J’entendis des pas s’approcher de la porte et celle-ci s’ouvris doucement. Je vis alors le visage de cet homme. Je plaçai un sourire amusé et naïf sur mon visage. ‘ Hey ! T’es seul ? ‘’ Dis-je d’une voix douce et intrigante. Je voyais bien la surprise dans son visage. Je n’avais pas pris la peine d’appeler ni même de lui envoyer un texto afin de lui faire savoir mon arrivé. S’il ne voulait pas de moi cette nuit, il n’aurait qu’à me le dire car après tout, sans attache c’est ce que nous étions lui et moi. Il me devait rien et je ne lui devais absolument rien.

Pour une rare fois, j'avais décidé de passer la soirée seul chez moi. Parfois, j'avais besoin de me retirer du monde et rester cloitré chez moi. C'était un pur délice à chaque fois. J'embrassais le silence et le calme. Mon père était en voyage d'affaire pour quelques jours et Eliza s'était enfin trouvé un endroit où loger avec son rejeton. Pas que je n'aimais pas sa présence...mais vivre avec un bébé, c'était pas très agréable.

Ce soir, j'avais décidé de rester tranquille à regarder la télévision, boire du champagne à la bouteille et profiter du jacuzzi en même temps. Pourquoi pas en profiter ? J'étais maître de faire ce que je voulais chez moi après tout. Les règles, c'était moi qui les fixais. Il était autour de minuit lorsqu'on frappa à ma porte. Puisque j'étais uniquement vêtu d'un boxeur, j'enfilai mon peignoir et me dirigeai pour répondre. Je vis sur les caméras que c'était Amber. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Je n'avais pourtant pas eu aucun texto ou message qui disait qu'elle passerait me voir. Je n'aimais pas vraiment que les filles se pointent de cette façon chez moi. J'aurais très bien pu être avec une autre fille. Valait mieux éviter les emmerdes. J'ouvris alors doucement.

- Amber ! Quelle surprise! Je ne m'attendais pas à ça. Oui je suis seul, tu peux entrer si tu veux.

Je n'allais tout de même pas la retourner chez elle. J'étais pas mécontent pour autant de la voir. Il y avait déjà quelques jours, voire des semaines, que nous nous n'étions pas vus. Je me demandais bien ce qu'elle fichait ici tout de même. Puis, je pensai au fait que la dernière fois, elle était venue chez moi également quand elle avait perdu ses clés.

- As-tu oublié encore une fois les clés de ta maison ? Il faudrait peut-être que tu songes à te laisser un double quelque part. Ça me dérange pas du tout que tu passes la nuit ici...je t'appellerai un serrurier demain... Par contre, c'est pas gratuit..., dis-je avec un sourire en coin.

Je faisais bien sûr allusion au fait que ce ne serait pas agréable d'avoir du sexe en échange.

Il m’arrivait souvent des trucs sur un coup de tête et même… très souvent. J’aimais ne pas avoir de limite, pouvoir faire ce que j’ai envie quand j’en ai envie. J’étais aussi assez directe sur mes intentions, je n’aimais pas passer par quarante mille détours et je crois que parfois, cela faisait tourner les choses à mon avantage. Quoi qu’il en soit, ce soir rien n’était différent à mes habitudes. L’idée d’aller voir Daniel en sous-vêtement, seulement vêtu d’un manteau m’était venu d’un seul coup et moi voici déjà devant sa porte à lui demander de m’inviter chez lui. Je me doutais que cela n’allait pas lui plaire, lui qui aimait tant décider de tout, mais peu importe, je faisais ce qu’il me chantait. Il m’ouvrit alors la porte et Daniel me regarda avec son air surprit. Voilà la réaction souhaitée. Un sourire amusée sur le visage, le l’écoutai d’une oreille semi attentive. Mes clefs ? Pas besoin d’une raison aussi débile pour m’inviter chez lui quoi que… ce fût effectivement bel et bien arrivé. Tête en l’air comme je suis, j’oublie souvent mes trucs un peu partout, c’est ce qui fait mon charme je crois… Il fit alors allusion à un prix à payer pour qu’il me laisse dormir chez lui cette nuit. Tout en me mordillant la lèvre inférieure, je dirigeai mes mains vers le nœud que formait la ceinture de mon manteau. J'étais une femme de peu de mot.

-Est-ce le prix demandé ?

Puis, mes mains retirèrent doucement mon manteau, le laissant retomber sur le sol. Je n’étais pas encore entrer chez lui, j’étais toujours devant la porte. Il faisait nuit et puis, je me foutais bien des voisins. Le jugement des autres ne m’avait jamais dérangé. J’entrai par la suite doucement dans la maison en me faufilant à côté de Daniel, glissant doucement mon doigt le long de son torse. J’aimais jouer l’aguicheuse et surtout avec lui. Il avait très souvent, même toujours répondu à mes avances et heureusement. Je faisais toujours tout pour arriver à mes fins et surtout avec les hommes.

Bref, après avoir retiré mon manteau pour le mettre sur le sol, j’entrai chez lui. Je ne voulais tout de même lui faire une mauvaise réputation si des langues sales du quartier venaient à nous voir. Je le laissai fermer la porte derrière moi puis me positionna devant lui, en attendant qu’il parle ou qu’il agisse. J’avais bien hâte de savoir ce qu’il pensait de ma nouvelle petite tenue.

Amber s'était invitée chez moi à sa façon. Croyant qu'elle avait encore oublié ses clés comme la dernière fois, je lui demandai un paiement en retour. Bien sûr, elle se doutait sans doute de ce que je voulais insinuer. Sans attendre, elle m'avait ouvert son manteau, me laissant bouche-bée devant cette délicieuse vue. Je lui fis signe de rentrer immédiatement. C'était ce qu'elle fit. Amber était une vraie petite coquine quand elle le voulait et c'était bien ce que j'aimais chez elle. Celle-ci s'approcha de moi et fit glisser son doigt le long de mon torse. Je n'étais pas insensible à ses charmes. J'étais un être faible à ce moment. Je ne pouvais pas faire autrement que de succomber. J'avais très vite compris qu'elle n'était pas venue chez moi parce qu'elle en avait oublié ses clés, non, elle y était par volonté. Et cette volonté faisait en sorte qu'elle ne s'attendait certainement pas à ce que l'on joue aux cartes. Ça me plaisait ça.

- Belle surprise ! Ça me plaît. Viens-là!

Mes yeux étais comblés. Tellement que je ne pus m'empêcher de la toucher à mon tour. Je la pris par la main et la conduisit jusqu'à ma chambre. J'enlevai mon peignoir pour me retrouver uniquement en boxeurs. Bien sûr, l'excitation se voyait bien à travers celui-ci. J'embrassai ma partenaire jusqu'à la faire tomber sur le dos sur mon lit. Il ne me restait plus qu'à prendre possession de son corps. Bien sûr, je pensai au préservatif qui était dans ma table de nuit. Et par la suite, nous nous donnâmes à coeur joie et avec beaucoup de plaisir. J'adorais passer des nuits ainsi. Avec Amber, il n'y avait pas de complexes.

Lorsque nous eûmes terminer de baiser, c'est dans l’essoufflement que je roulai sur le côté pour reprendre possession de mes moyens. Cela avait été fantastique.

- Très réussi ce petit déshabillé. J'aime ce genre de visite à l'improviste.

Avec elle, je n'avais pas à me casser la tête. C'était fort simple. Je n'avais pas non plus tout le temps à faire le travail pour pouvoir coucher avec elle. C'était souvent elle qui prenait les initiatives et moi ça m'allumait beaucoup. Amber était une fille intelligente. Elle savait ce que je voulais et elle me l'offrait à chaque fois. En voilà une qui avait compris le genre de relation que je voulais entretenir. J'en avais marre des filles qui s'accrochaient et qui se faisaient des idées sur ce que nous étions. Sans compter les filles qui ne pensaient qu'à profiter de mon argent.

- Si tu veux, on peut aller profiter du spa. J'étais en train de boire une bouteille de champagne avant que tu arrives.

Pourquoi vivre dans des histoires de couple compliqué qui se terminaient souvent très mal ? Je n’avais pas envie de me prendre la tête avec ce que je peux faire ou non lors d’une relation exclusive et je savais que c’était la même chose du côté de Daniel. Tout était simple et il me laissait être moi-même. Il n’y avait aucune prise de tête sur mes excès et il me laissait faire tout ce que je voulais. Pas comme mon frère et mes amis qui m’empêchaient d’être qui j’étais réellement, libre et sans attache. Bref, j’étais devant le beau brun avec mon manteau sur le plancher, attendant sa réaction. Celle-ci ne me déplu pas le moindrement. Il referma la porte derrière moi tout en me tirant vers sa chambre ou j’avais été de nombreuse fois. Il posa ses lèvres sur les miennes tout en me plaquant contre son lit. J’aimais qu’il soit aussi brusque, qu’il ne fasse pas dans la tendresse. J’avais besoin de main virile sur mon corps et c’était pourquoi je venais souvent à lui. Il me fit alors vibrer de tout mon être après que ce dernier ait enfilé un capote, nous ne devions prendre aucune chance, c’était le deal que nous avions. Il se poussa sur le côté afin que nous puissions reprendre notre souffle après cet ébat endiablé et me fit un compliment sur ma tenu. Je tournai ma tête vers lui d’un regard amusée.

-Je me doutais bien que ça allait te plaire, autant l’habillement que la visite

Je tentai bêtement de reprendre mon souffle, mais je devais avouer que l’épreuve était plutôt difficile. Bref, il me proposa de poursuivre cette nuit folle dans le spa avec une petite coupe de champagne. Cet homme savait recevoir les gens, cela ne faisait aucun doute. Je souris toujours tout en hochant la tête d’approbation. Rapidement, je lui volai un baiser sur ces lèvres, un baiser qui ne voulait seulement rien dire ou qui voulait seulement le remercier pour le sexe, car c’est ce que c’était. On ne parlait pas d’amour, ni même de délicatesse, mais bien de passion et de sexe bestial.

-C’est parfait, une excellente idée. Après une soirée à servir des verres debout, j’ai bien envie d’un petit spa.

Je me levai rapidement du lit tout en me positionnant devant Daniel, toujours nu comme un vers.  J’attendis qu’il ouvre la marche, car après tout, ce n’était pas chez nous et puis, j’avais bien envie de voir son dos et ces petites fesses toutes musclées.

La visite d'Amber m'avait agréablement surpris. Je ne m'y attendais pas du tout et c'était ce que j'aimais comme surprise. Notre relation était très simple et sans flafla. On se voyait seulement quand on en avait envie. Et puis, nous n'avions pas d'attache non plus. C'était comme cela... et je ne demandais pas mieux. Alors que nous venions de baiser dans ma chambre, je lui proposai de faire un tour dans mon spa. De cette façon, rien de mieux que de se détendre davantage. N'ayant rien du tout sur le dos, nous traversâmes le salon pour sortir sur le balcon isolé. C'était impossible de se faire voir par un voisin. Tout avait bien été pensé pour que cela sont un endroit bien privé. Je pris des serviettes et 2 peignoirs pour les apporter près du jacuzzi. Je laissai Amber se tremper la première. J'avais une jolie vue avec ses courbes. Pas du tout désagréable à regarder. Je sortie un verre de plus pour y verser un peu de champagne. Quant à mon verre, je fis pareil. Je livrai le tout à Amber avant d'aller la rejoindre, verre à la main. Nous trinquâmes.

- À cette belle visite surprise! Tu peux le refaire quand tu veux, m'empressai-je de lui dire.

Puis nous bûmes une gorgée de notre alcool. C'était toujours mieux un peu de compagnie dans le spa qu'être seul. Nous étions là à se sourire et, à la limite, de se dévorer des yeux. C'était comme cela souvent entre nous deux. Nous étions toujours en mode drague. Ça terminait toujours dans une chambre à coucher.

- Alors, quoi de neuf autour de toi ? Il me semble que je n'avais pas eu de tes nouvelles depuis plusieurs jours. Je pensais que tu t'étais fait un copain.

Pour ma part, j'étais pas le mec qui donnait le plus de nouvelles, mais j'avais un horaire du temps assez occupé en général. J'avais également l'habitude de sortir en boîte plusieurs fois par semaine. Je n'avais pas toujours le temps d'entretenir mes sexfriends. Pour Amber, si elle se faisait un copain, il était évident que je ne la verrais plus. À moins qu'elle ne voudrait s'aventurer sur un terrain glissant. Peu importe, je pouvais comprendre que ce genre de chose arrivait.

Il n’y avait rien de mieux que de terminer cette nuit d’ébat torride que dans un spa avec une coupe de champagne. Daniel ne m’avait fait la moral sur ma prise d’alcool comme le faisait dans d’autre personne, il me laissait vivre et forte heureusement. Le jeune homme savait recevoir les dames et ça me plaisait bien. On se dirigea alors vers le spa et celui-ci me laissa embarquer à l’intérieur la première. La température était tout simplement parfaite et lorsqu’il me donna la coupe, celui-ci trinqua à ma visite. Je rigolai simplement tout en cognant doucement ma coupe contre la sienne.

-Si tu me reçois toujours de cette façon, je vais commencer à le faire plus souvent.

Dis-je d’une voix amusée. Bien sur, il comprenait qu’en disant ceci, je n’allais pas commencer réellement l’énervé en venant plusieurs fois de suite, on ne faisait pas dans ce genre de relation. J’étais alors du côté presque qu’opposé à Daniel dans le spa à le regarder droit dans les yeux, sourire ravageur. Ses yeux et son sourire m’avait toujours fait craqués et c’était sans doute ce qui l’avait mis dans mon lit, ça et sa façon d’être aussi classe et sur de lui. Quoi qu’il en soit, il me sortie de mes idées en se mettant soudainement à parler.

-Attend, moi avec un petit copain ? Je croyais que tu me connaissais mieux Wood !

Bon, je mentais peut-être un peu, mais il n’avait pas vraiment besoin de savoir que j’étais maintenant marié surtout que mon mari et moi faisions dans le non exclusif alors peu importe. Puis, c’était que pour rigoler alors c’était rien de bien sérieux. Bref, je pris encore une gorgé de mon champagne avant d’enchainer sur la discussion.

-Je t’ai manqué ?

Dis-je suivis d’un léger clin d’œil amusé. Il savait très bien que je rigolais avec mon questionnement, car Daniel Wood n’était pas du genre à s’ennuyer d’une fille parmi tant d’autre. Pas que j’étais jalouse, non ça jamais !

-Si tu me reçois toujours de cette façon, je vais commencer à le faire plus souvent.

Je lui souris alors que nous venions de trinquer pour cette belle soirée. Il était vrai que je ne faisais rarement les choses à moitié. Quand une fille faisait un truc qui me plaisait, je la récompensais assez rondement. De toute façon, avec Amber, il ne fallait pas non plus s'attendre à ce qu'elle me pique une crise de jalousie. Jamais je n'avais eu de reproches de sa part. Et c'était tant mieux. Elle était plutôt différente des autres. Et là je la questionnai sur son absence prolongée. Je n'avais pas eu de ses nouvelles depuis un petit moment déjà. Je demandai si elle ne s'était pas fait un petit ami d'ailleurs.

-Attend, moi avec un petit copain ? Je croyais que tu me connaissais mieux Wood !

Tout était possible. J'étais bien marié de mon côté. Mais cela, je n'avais pas besoin de le dire. Alysse n'apprécierait certainement pas. En fait, je n'étais pas bien certain que ce mariage était une bonne affaire pour moi au final. J'étais déjà là en train de la tromper. J'attendis une réponse pour claire et élaborée qui ne vint malheureusement pas. Je la regardai boire une gorgée de son champagne qui se décida d'ajouter :

--Je t’ai manqué ? demanda-t-elle avec un clin d'oeil amusé.

Je souris quelque peu. Manquer serait peut-être un terme trop gros. Toutefois, je n'étais pas malheureux de l'avoir près de moi en ce moment. Même que j'étais bien avec elle quand nous passions du temps ensemble.

- Tu sais que je suis assez occupé pour ne pas être en mesure de m'ennuyer ? Ta visite est appréciée. Un peu de réconfort et d'amusement, je dis pas non de temps en temps.

J'engloutis alors mon verre au complet à ce moment. Il fallait dire que j'adorais ce genre de distraction. Amber avait mis le doigt pile sur ce qui me faisait le plus plaisir. Je m'approchai d'elle pour la serrer contre moi. Son contact me faisait du bien. Je déposai quelques baisers à sa nuque. Rien de mieux qu'être coller contre le corps d'une femme. Je lui murmurai tout doucement à l'oreille :

- Sans farce, ça m'intéresse de savoir ce qui se passe dans ta vie. Où était tu cachée depuis tout ce temps?

Peut-être que ma manière douce lui ferait dire quelque chose. Elle était bien mystérieuse de ne rien me dire jusqu'à maintenant. J'étais tout de même curieux de nature. Il était évident qu'il y avait du nouveau dans sa vie.

- Tu sais que je suis assez occupé pour ne pas être en mesure de m'ennuyer ? Ta visite est appréciée. Un peu de réconfort et d'amusement, je dis pas non de temps en temps.

J’étais d’accord avec chaque parole prononcée par le jeune homme. Daniel et moi étions faits de la même chose. Nous voulions tous les deux nous amuser sans attache. Nous avions besoin de la chaleur humaine sans pour autant devoir  accomplir les tâches et obligations d’un couple exclusif. Voici ce qui nous allumait, ce qui nous tenait en vie. C’est alors que le jeune homme se colla à moi après avoir terminé sa coupe de champagne. Je réfugiai ma tête dans le creux de son épaule tout en savourant les bulles de champagne sur ma langue.

- Sans farce, ça m'intéresse de savoir ce qui se passe dans ta vie. Où était tu cachée depuis tout ce temps?

Il était bien curieux pour un homme. Je souris discrètement, ne relevant pas les yeux. Je ne savais pas si je devais lui dire ou bien garder ce détail important pour moi. Après tout, j’étais marié et ce n’était pas rien… même si je l’avais fais que pour l’amusement. Riley savait tout de moi et savait que je n’allais pas lui être fidele, c’était la même chose de son côté. C’était pourquoi on s’entendait si bien après tout. Je décidai d’être franche envers lui, car je l’avais toujours été.

-J’étais en Grèce… pour hmm.. ma lune de miel.

Dis-je en espérant une réaction calme et posée. Après tout, je n’avais pas envie qu’il me mettre à la porte immédiatement. Peut-être était-il un homme qui respectait les femmes mariées après tout, comment pourrais-je le savoir.

-Et oui, Amber Wilson est mariée, mais ne t’inquiète pas, c’était pour un concours débile. J’avais seulement envie de savoir ce que ça fait et en faite, on s’entend plutôt bien lui et moi. Nous ne faisons pas dans l’exclusivité alors ses parfaits non ?

Je ne bougeai pas de son épaule attendant une réaction de sa part.

Je passais un bon moment avec Amber. C'était tout simplement parfait ce genre de soirée. Alors que nous dégustions du champagne dans le jacuzzi, je ne pus m'empêcher de la questionner sur ses activités des dernières semaines. Il faut dire que j'avais été occupé pas mal de mon côté, mais j'étais tout de même curieux d'entendre ce qu'Amber avait à me dire. Je m'approchai d'elle afin d'avoir sa tête contre mon torse.

-J’étais en Grèce… pour hmm.. ma lune de miel.

Sur le coup, je crus qu'elle délirait et qu'elle me disait n'importe quoi. Mais comme elle ne se mit pas à rire, quelque chose me disait que c'était peut-être vrai. Après tout, j'avais fait un peu la même chose de mon côté.

- Lune de miel ? Explique...
-Et oui, Amber Wilson est mariée, mais ne t’inquiète pas, c’était pour un concours débile. J’avais seulement envie de savoir ce que ça fait et en faite, on s’entend plutôt bien lui et moi. Nous ne faisons pas dans l’exclusivité alors ses parfaits non ?

Que c'était bien curieux tout de même. Amber s'était donc mariée et semblait avoir participé à ce concours débile comme moi. Et dire que nous aurions pu nous retrouver peut-être mariés ensemble tous les deux. C'était tout de même étrange. L'envie de lui dévoilé la même chose me pris, mais je ne voulais pas ébruité quoi que ce soit. Je doutais fort bien qu'Alysse voulait un mari menteur et infidèle. Je devais jouer la carte de la prudence. En même temps, les médias le sauraient bien assez vite. Cela s'était fait rapidement et en cachette, mais je me disais qu'il y aurait surement 1 ou 2 photos en circulation d'ici quelques jours, voire semaines.

- Ok...là time out ! Tu me racontes que tu t'es mariée à cause d'un concours et que finalement, tous les deux, vous êtes d'accords pour aller jouer ailleurs. Et bien dit donc... Quel est le but de se mariage au final ?

Je posais cette question, mais on pouvait très bien me la retourner également. Mon but avec Alysse était totalement pour m'aider à me faire des contacts et à rehausser un peu ma réputation. Je ne voyais pas autre chose. Jamais elle n'aurait un centime en cas de divorce.

- Et bien tant mieux si tu n'as pas un mari jaloux. Ça m'évitera de me faire recevoir par un poing en plein visage, dis-je avec un petit rire.

Ça m'était malheureusement arrivé trop souvent ce genre de situation. Ça faisait mal à l'orgueil à chaque fois. C'était un peu difficile pour moi de ne pas séduire leurs gonzesses. Je m'étais quand même calmer ces dernières années. On apprenait avec le temps. Je déposai un baiser sur la nuque d'Amber, la faisant frétiller quelque peu.

- Tu peux passer la nuit ici si tu veux. À moins que tu dois retourner auprès de ton mari, dis-je comme pour me moquer.